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Flashcards in 0 - Sémiologie ophtalmo Deck (198)
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1
Q

Anatomie du globe oculaire : schéma à compléter (cf photo)

A

cf photo

2
Q

Contenant du globe oculaire ?

A
  1. Membrane externe ou coque cornéo-sclérale
    • Sclère ⇒​ insertion des muscles occulomoteurs + à la partie postérieure : insertion de la papille
    • Limbe scléro-cornéen
    • Cornée : protection, transmission de la lumière, réfraction des images**​
  2. Membrane intermédiare ou uvée
    • Choroïde
    • Corps ciliaires (procès ciliaires + muscles ciliaires)
    • Iris ⇒ pupille
  3. Membrane interne ou rétine
    • en avant se termine par l’ora serrata
    • consitutée de deux tissus : la rétine neurosensorielle et l’épithélium pigmentaire
    • fonction principale de la rétine = phototransduction
3
Q

Qu’est ce que la sclère ?

A

C’est un tissu conjonctif constituant la coque externe du globe oculaire.

Dessus s’insèrent les muscles occulomoteurs. La partie antérieure est recouverte jusqu’au limbe par la conjonctive. Elle présente à sa partie postérieure un orifice dans lequel s’insère la papille (tête du nerf optique)

4
Q

Insertion des muscles occulomoteurs ?

A

sur la sclère

5
Q

Qu’est ce que la cornée ?

A

Fait partie de la membrane externe ou coque cornéo-sclérale du globe oculaire.

= elle est transparente et avasculaire

Fonctions :

  • de paroi = protection
  • la transmission de lumière
  • la réfraction des images
6
Q

Qu’est ce que le limbe scléro-cornéen ?

A

C’est la jonction entre la cornée et la sclère

7
Q

Comment appelle t-on la jonction entre la cornée et la sclère ?

A

= Limbe scléro-cornéen

8
Q

Papille = ?

A

= Tête du nerf optique

9
Q

Tête du nerf optique = ?

A

= Papille

10
Q

Qu’est ce que la choroïde ?

A

Fait partie de la membrane intermédiaire ou uvée du globe oculaire.

C’est un tissu essentiellement vasculaire, responsable de la nutrition de l’épithélium pigmentaire et des couches externes de la rétine neurosensorielle.

cf photo

11
Q

Qu’est ce que les corps ciliaires ?

A

Font partie de la membrane intermédiare du globe oculaire, appelée également uvée.

La portion antérieure est constituée par :

  • Les procès ciliaires
    • sont responsables de la sécrétion d_‘humeur aqueuse_
    • sur lesquels s’insèrent la zonule, ligament suspenseur du cristallin
  • Le muscle ciliaire
    • sa contraction permet l’accomodation par les changements de forme du cristallin transmis par la zonule
12
Q

Qu’est ce que l’iris et la pupille ?

A

Fait partie de la membrane intermédiaire du globe oculaire, aussi appelée uvée.

C’est un diaphragme circulaire perforé en son centre par la pupille, dont l’orifice est de petit diamètre à la lumière vive (myosis) et de grand diamètre à l’obscurité (mydriase).

Le jeu pupillaire est sous la dépendance de deux muscles : le sphincter de la pupille et le dilatateur de l’iris.

13
Q

Qu’est ce que la rétine ?

A

C’est la membrane interne du globe oculaire.

Elle s’étend à partir du nerf optique en arrière et tapisse toute la face interne de la choroïde pour se terminer en avant en formant une ligne festonnée : l’ora serrata.

Elle est contitutée de deux tissus : la rétine neurosensorielle et l’épithélium pigmentaire.

  • Rétine neurosensorielle :
    • composée des premiers neurones de la voie optique comprenant les photorécepteurs (cônes et bâtonnets), les cellules bipolaires et les cellules ganglionnaires dont les axones consituent les fibres optiques qui se réunissent au niveau de la papille pour former le nerf optique.
    • Avec le nerf optique cheminent les vaisseaux centraux de la rétine (artère centrale de la rétine et veine centrale de la rétine) ⇒ nutrition des couches internes de la rétine
  • L’épithélium pigmentaire : couche cellulaire monostratifiée apposée contre la face externe de la rétine neurosensorielle

La fonction principale de la rétine = phototransduction.

14
Q

Quels sont les deux types de photorécepteurs et leur fonction ?

A
  • Bâtonnets :
    • vision périphérique (perception du champ visuel) et vision nocturne, détection des mouvements
    • ils sont absents de la fovéa
  • Cônes :
    • vision des détails et des couleurs (trichromatique)
    • sont principalement regroupés dans la rétine centrale, au sein d’une zone ovalaire : la macula
    • 3 types : type S (bleu), type M (vert), type L (rouge)
15
Q

À quoi servent les bâtonnets ?

A

Vision périphérique et vision noturne

16
Q

À quoi servent les cônes ?

A

Vision des détails et des couleurs

17
Q

Quel photorécepteur permet la vision des détails ?

A

Les cônes

18
Q

Quel photorécepteur permet la vision des couleurs ?

A

Les cônes

19
Q

Quel photorécepteur permet la vision périphérique ?

A

Les bâtonnets

20
Q

Quel photorécepteur permet la vision nocturne ?

A

les bâtonnets

21
Q

Composition pigment visuel ?

A

Rhodopsine : opsine + rétinal (=vit A)

22
Q

Evacuation humeur aqueuse ?

A

Via canal de Schlemm situé au niveau du trabeculum dans l’angle iridocornéen

23
Q

Contenu du globe oculaire

A
  • Humeur aqueuse
  • Cristallin
  • Corps vitré
24
Q

Humeur aqueuse

A
  • dans la chambre antérieure, délimitée par la cornée en avant, l’iris en arrière
  • sécrétée en permanence par les procès ciliaires
  • évacuée au niveau de l’angle iridocornéen à travers le trabéculum dans le canal de Schlemm, une gêne à son évacuation provoque une élévation de la PIO
25
Q

Cristallin

A
  • C’est une lentille biconvexe, convergente
  • amarrée aux procès ciliaires par son ligament suspenseur : la zonule (⇒se déforme par contraction des muscles ciliaires pour modifier son pouvoir de convergence = accomodation
  • presbytie = perte du pouvoir d’accomodation
26
Q

Perte du pouvoir d’accomodation = ?

A

= presbytie

27
Q

Corps vitré

A

= gel transparent, entouré d’une fine membrane : la hyaloïde

Remplit les 4/5ème de la cavité oculaire et tapisse par sa face postérieure (hyaloïde postérieure) la face interne de la rétine

28
Q

Division du globe oculaire en deux régions

A
  • Segment antérieur : cornée, iris, chambre antérieure, angle iridocornéen, cristallin, corps ciliaire
  • Segment postérieur : sclère, choroïde, rétine, corps vitré
29
Q

Structure anatomique séparant segment antérieur et postérieur ?

A

ora serrata

30
Q

Évacuation de l’humeur aqueuse

A

Via canal de Schlemm situé au niveau du trabeculum dans l’angle iridocornéen

31
Q

Définition hypertonie oculaire

A

PIO > 21 mmHg

32
Q

Voies optiques

A
  • Nerf optique
  • Chiasma
  • Bandelettes optiques
  • Corps genouillés externes
  • Radiations optiques
  • Cortex visuel situé à la face interne du lobe occipital
    • deux faisceaux : supérieur et inférieur
33
Q

Trajet nerf optique

A
  • Tête nerf optique = papille
  • Hémidécussation fibres nasale au chiasma optique
  • Bandelettes optiques vont jusqu’au CGE
  • Départ radiations optiques (= nerf III)
  • Division en faisceau sup et inf sur scissure calcarine
34
Q

Passage voie afférente RPM

A

Voies optiques

35
Q

Passage voies efférentes RPM

A

Voie parasympathique via trajet nerf optique jusqu’au sphincter iris

36
Q

RPM

A

= Constriction pupillaire (myosis) survenant à l’éclairement d’un oeil

  • voie afférente du RPM chemine avec les voies optiques
  • voie efférente du RPM emprunte le trajet du III et se termine au niveau du sphincter de l’iris

Chez un sujet normal ⇒ à l’éclairement de l’oeil = myosis réflexe du même côté = RPM direct ; + myosis de l’oeil opposé = RPM indirect (du fait de l’hémidécussation des fibres pupillomotrices au niveau du chiasma, par la voie du III controlatéral)

37
Q

Effet sur RPM mydriase sensorielle

A

Secondaire à une baisse de vision sévère (ex : occlusion de l’artère centrale de la rétine, neuropathie optique)

  • Eclairage oeil atteint : pas RPM direct/consensuel
    • la voie afférente du RPM étant “supprimée” du fait de la baisse de vision, le RPM direct est aboli mais également le consensuel
  • Eclairage oeil N : RPM direct/consensuel
    • la voie afférente étant normale sur cet oeil et l’efférente normale sur les deux yeux
38
Q

Effet sur RPM mydriase paralytique

A

= mydriase par paralysie du III

  • Eclairage oeil atteint : uniquement RPM consensuel
    • la voie afférente du RPM étant conservée, on observe une abolition du direct (liée à la paralysie du sphincter irien) mais le RPM consensuel est conservé
  • Eclairage oeil N : uniquement RPM direct
    • le direct est conservé, mais le consensuel est aboli
39
Q

Rôle voie efférente sympathique

A

Elle assure la dilatation pupillaire (mydriase) ;

  • elle naît dans l’hypothalamus
  • passe par ganglion cervical et carotide primitive
  • elle gagne l’orbite et le muscle dilatateur de l’iris
  • puis muscle intrapalpébral -> “muscle rétracteur de la paupière supérieure” ou muscle de Müller
40
Q

Sécrétion du film lacrymal

A

Glande lacrymale externe située dans angle supéro-externe de l’orbite

41
Q

Système occulomoteur

A
  • le III ou nerf moteur oculaire commun
    • droit supérieur
    • droit inférieur
    • droit médial / interne
    • oblique inférieur
    • réflexe photomoteur et accomodation
    • muscle relveur de la paupière supérieure
  • Le IV ou nerf pathétique (trochléaire)
    • oblique supérieur
  • Le VI ou nerf moteur oculaire externe (abducens)
    • droit externe

Mouvements synchrones permis grâce aux centres supranucléaires.

42
Q

Innervation glande lacrymale principale

A

Système parasympathique

43
Q

Appareil de protection du globe oculaire

A
  • paupières (charpente fibreuse = tarse + muscle = l’orbiculaire)
  • conjonctive (conjonctive palpébrale ou tarsale + conjonctive bulbaire)
  • film lacrymal (sécrétée par la glande lacrymale principale et par les glandes lacrymales accessoires)
44
Q

Examen du malade en ophtalmologie

A
  • Interrogatoire
  • Mesure de l’acuité visuelle
  • Examen du segment antérieur
  • Mesure de la pression intra-oculaire
  • Gonioscopie
  • Examen de l’occulomotricité
  • Examens complémentaires (angiographie, échographie, OCT, vision des couleurs, champs visuels, examens électrophysiques)

“G mon FOC à la SPA. il aime le COCA l’EtE”

45
Q

Interrogatoire

A
  • antécédents personnels et familiaux
  • traitements
  • symptômes : baisse d’acuité visuelle, amputation du champ visuel, fatigue visuelle, céphalées, myodesopsies, phosphènes, diplopie, métamorphopsies, scotomes, héméralopie, douleurs - mode d’installation, type, durée, évolution, signes associés
46
Q

Amaurose

A

Perte complète de la vue, sans altération des milieux de l’oeil.

Correspond à une altération de la rétine ou des voies optiques.

Transitoire ou définitive

47
Q

Myodesopsies = ?

A

Sensation de mouches volantes ou de corps flottants

48
Q

Sensation de mouches volantes = ?

A

Myodesopsies

49
Q

Asthénopie = ?

A

= Fatigue visuelle : difficultés à soutenir l’attention, ou céphalées sus orbitaires en fin de journée.

Elle peut traduire une insuffisance de convergence

50
Q

Fatigue visuelle = ?

A

= Asthénopie

51
Q

Phosphènes = ?

A

Sensation d’éclairs lumineux

52
Q

Sensation d’éclairs lumineux = ?

A

Phosphènes

53
Q

Métamorphopsies = ?

A

déformation des lignes droites qui apparaissent ondulées

54
Q

Déformation des lignes droites qui apparaissent ondulées = ?

A

Métamorphopsies

55
Q

Héméralopie = ?

A

gêne en vision crépusculaire ou lors du passage d’un milieu bien éclairé à l’obscurité, principal signe de la rétinopathie pigmentaire

Atteinte des bâtonnets

56
Q

Gêne en vision crépusculaire ou lors du passage d’un milieu bien éclairé à l’obscurité ?

A

= héméralopie

57
Q

Scotome central ou caecocentral = ?

A

Tâche centrale sombre ou complètement noire, associée à une baisse d’acuité visuelle

58
Q

Tâche centrale sombre ou complètement noire, associée à une baisse d’acuité visuelle =?

A

= scotome central ou caecocentral

59
Q

Quel est cet examen ?

cf photo

A

= Grilles d’Amsler

Détecte facilement scotome et métamorphopsies

60
Q

Douleur superficielle minime à sensations de grains de sable… qu’est-ce que ça évoque ?

A

conjonctivite

61
Q

Douleur superficielle intense avec photophobie et blépharospasme… qu’est-ce que ça évoque ?

A

ulcère de cornée

62
Q

Blépharospasme = ?

A

Fermeture réflexe des paupières

63
Q

Fermeture réflexe des paupières = ?

A

Blépharospasme

64
Q

Photophobie = ?

A

Crainte de la lumière

Douleur intene causée par la lumière, évoque l’atteinte de la cornée

65
Q

Crainte de la lumière = ?

A

Photophobie

66
Q

Blépharite = ?

A

inflammation des paupières

67
Q

Inflammation des paupières = ?

A

Blépharite

68
Q

Douleur profonde modérée… qu’est ce que ça évoque ?

A

affection inflammatoire intra-oculaire

69
Q

Douleur profonde intense, irradiée dans le territoire du trijumeau… qu’est ce que ça évoque ?

A

glaucome aigu

70
Q

Diplopie monoculaire

A

diplopie par dédoublement de l’image au niveau de l’oeil atteint, ne disparaissant pas à l’occlusion de l’autre oeil

71
Q

Diplopie binoculaire

A

uniquement présente les deux yeux ouverts et disparaissant à l’occlusion de l’un ou l’autre des deux yeux

72
Q

Acuité visuelle : définition ?

A

= Pouvoir de discrimination de l’oeil.

  • Est définie par la plus petite distance visible entre deux points (minimum séparable).*
  • = capacité à discerner un petit objet situé le plus loin possible, ce qui est équivalent à voir à une distance fixe (5m en général) un petit objet sous le plus petit angle possible*

= un des paramètres fonctionnels (avec la vision des couleurs et la vision des contrastes) propres à la macula

  • Autoréfractomètre automatique :
    • Formule réfractive
    • Kératométrie
  • Mesure de l’AV :
    • échelle de Monoyer AV de loin
    • échelle de Parinaud AV de près

Elle doit toujours être mesurée sans correction, puis avec correction optique éventuelle

73
Q

Mesure AV de loin

A

à 5m, échelle de Monoyer, chiffrée en 10e

AV de 1 à 10/10

74
Q

Mesure AV de près

A

à 33cm, échelle de Parinaud, chiffrée de Parinaud 14 à Parinaud 1,5

Vision normale = P2

75
Q

Amétropie = ?

A

Trouble de la réfraction

76
Q

Comment lire une formule réfractive ?

cf photo

A

cf photo

77
Q

Décrire la photo

A

Segment antérieur normal

78
Q

Comment réalise t-on l’examen du segment antérieur ?

A

On utilise une lampe à fente (bio microscope)

  • Examen de la conjonctive (rougeur conjonctivale ou oedème conjonctival ?)
  • Examen de la cornée (transparence ? avec fluorescéine et lumière bleue)
  • Examen de l’iris (aspect de la pupille)
  • Examen de la chambre antérieure (rechercher de signe inflammatoire - phénomène de Tyndall, précipités rétro-cornéens, synéchies irido-cristalliniennes- de pus-hypopion, de sang-hyphema)
79
Q

Examen de la conjonctive

A
  • Rougeur conjonctivale ?
    • diffuse, localisée, avec sécrétions, autour du limbe sclérocornéen….
    • nécessitant l’examen de la conjonctive palpébrale supérieure uniquement accesible en retournant la paupière supérieure (recherche d’un CEIO)
  • Oedème conjonctival ? (= chémosis)
80
Q

Oedème conjonctival = ?

A

Chémosis

81
Q

Chémosis = ?

A

oedème conjonctival

82
Q

Rougeur conjonctivale prédominant autour du limbe sclérocornéen = ?

A

cercle périkératique

83
Q

Décrire la photo

A

Rougeur conjonctivale diffuse

84
Q

Décrire la photo

A

Rougeur conjonctivale localisée -> hémorragie sous conjonctivale

85
Q

Décrire la photo

A

Rougeur conjonctivale diffuse + sécrétions (conjonctivite bactérienne)

86
Q

Décrire la photo

A

cercle périkératique

87
Q

Décrire la photo

A

cercle périkératique

88
Q

Décrire la photo

A

chémosis (= oedème conjonctival)

89
Q

Examen de la cornée

A
  • Transparence cornéenne : diminuée de façon diffuse ? (oedème cornéen, glaucome aigu) localisée ? (ulcération cornéenne)
  • L’instillation d’une goutte de fluorescéine + lumière bleue -> permet de mieux visualiser une ulcération cornéenne, fait apparaître l’ulcération en verte
90
Q

Examen de l’iris

A

Aspect de la pupille ?

myosis ? -> kératite

mydriase ? -> cf RPM

91
Q

Examen de la chambre antérieure

A

Recherche de :

  • Signes inflammatoires :
    • psce de cellules inflammatoires et de protéines circulant dans l’humeur aqueuse = phénome de Tyndall
    • dépôts de cellules inflammatoires à la face postérieure de la cornée : précipités rétro-cornéens
    • adhérences inflammatoires entre fzce postérieure de l’iris et capsule antérieure du cristallin (synéchies iridocristalliniennes ou synéchies postérieures) -> déformation pupillaire
  • la présence de pus = hypopion
  • la présence de sang = hyphéma
92
Q

Phénomène de Tyndall = ?

A

Inflammation de l’uvée. Cellules inflammatoires ou protéines circulant dans chambre antérieure

comprend les uvéites antérieures (iridocyclites), intermédaires (pars planite), et postérieures (choroïdites)

93
Q

Définition précipités rétrocornéens ?

A

Dépôts de cellules inflammatoires à la face postérieure de la cornée

94
Q

Hyphéma

A

Sang dans la chambre antérieure

95
Q

Sang dans la chambre antérieure

A

Hyphéma

96
Q

Hypopion

A

Pus dans la chambre antérieure

97
Q

Pus dans la chambre antérieure

A

Hypopion

98
Q

Décrire la photo

A

diminution de la transparence diffuse de la cornée (glaucome aigu)

99
Q

Décrire la photo

A

Diminution de la transparence de la cornée localisée

= ulcération cornéenne

100
Q

Décrire la photo

A

Ulcération cornéenne

101
Q

Décrire la photo

A

examen d’une ulcération cornéenne après instillation d’un collyre à la fluorescéine

102
Q

Décrire la photo

A

Précipités rétro-cornéens

103
Q

Décrire la photo

A

hypopion

104
Q

Décrire la photo

A

hyphéma

105
Q

Décrire la photo

A

Synéchies iridocristalliniennes

106
Q

Mesure de la PIO

A

De deux façons :

  • soit à l’aide d’un tonomètre à aplanation installé sur la LAF (Goldman)
  • soit tonomètre à air pulsé (autoréfractomètre)

Tonus oculaire normal = enrte 10 et 20 mmHg

Hypertonie oculaire = > 22 mmHg

+ tjrs corrélé à l’épaisseur de la cornée (pachymétrie) -> 540 µm

  • +/- palpation bidigitale
107
Q

Hypertonie oculaire = ?

A

PIO > 22 mmHg

108
Q

Pachymétrie = ?

A

Mesure de l’épaisseur de la cornée

= 540 µm

(utile pour interpréter la tension oculaire :

pachymétrie élevée (cornée épaisse) = surestime la PIO; pachymétrie basse (coréne fine) = sous estime la PIO)

109
Q

Épaisseur de la cornée = ?

A

Pachymétrie

= 540 µm

110
Q

Gonioscopie

A

= Examen de l’angle iridocornéen

réalisé à la LAF

cf différentes couches -> photo

111
Q

Dacryocystite = ?

A

inflammation du sac lacrymal

112
Q

Inflammation du sac lacrymal = ?

A

dacryocystite

113
Q

Méthodes d’examens du FO ?

A
  • Ophtalmoscopie directe à l’ophtalmoscope à image droite (champ d’observation réduit, pas de vision du relief)
  • Ophtalmoscopie indirecte ou ophtalmoscopie à image inversée, à travers une lentille tenue à la main par l’examinateur (vision du relief et un champ d’observation étendu)
  • Biomicroscopie au fond d’œil, examen du FO avec LAF, en utilisant une lentille ou un verre de contact d’examen (analyse très fine des détails du FO)
114
Q

Examen du FO normal : que doit on observer ?

A

1. Examen du pôle postérieur

  • la papille ⇒ tête du nerf optique et tâche aveugle à l’examen du champ visuel, formée par la réunion des fibres optiques ; disque clair à bords nets, comportant une excavation physiologique au fond de laquelle apparaissent l’artère et la veine cenrrales de la rétine
  • les vaisseaux rétiniens ⇒ branches veineuses plus sombres, plus larges et plus sinueuses
  • la macula (=fovéa) ⇒ située à proximitié et en dehors de la papille. Région très riche en cônes, permet la vision des détails. Centrée pae une zone avasculaire ne contenant que des cônes, = fovéola, 400 µm de diamètre

2. Examen de la rétine périphérique (partie la plus antérieure de la rétine)

Réalisé que dans circonstances particulières, telles que la suspicion d’un décollement de la rétine ou la recherche de lésions favorisant sa survenue ; la périphérie rétinienne ne peut être examinée que par l’ophtalmoscopie indirecte ou la biomicroscopie

voir photo

115
Q

Examen de la rétine périphérique : comment et pq ?

A

Au FO pr suspicion de décollement de la rétine ou la recherche de lésions favorisant sa survenue, examinée par l’ophtalmoscopie indirecte ou biomicroscope

116
Q

Quel examen et quelle méthode ?

A

Opthalmoscopie directe

117
Q

Quel examen et quelle méthode ?

A

Opthalmoscopie directe

118
Q

Quel examen et quelle méthode ?

A

Ophtalmoscopie binoculaire indirecte

119
Q

Quel examen et quelle méthode ?

A

Ophtalmoscopie binoculaire indirecte

120
Q

Quel examen et quelle méthode ?

A

Biomicroscopie du FO à la LAF

121
Q

Quelles sont les lésions élémentaires du FO ?

A
  • Microanévrismes rétiniens
    • apparaissent sous forme de points rouges de petite taille; siègent sur les capillaires rétiniens et se remplissent de fluorescéine sur l’angiographie au FO
  • Hémorragies du FO
    • ​hémorragies intravitréennes / prérétiniennes / sous-rétiniennes / intra-rétiniennes : punctiformes, en flammèches, profondes en “tâches”
    • prrétiniennes -> masquent les vaisseaux
    • sous rétiniennes -> ne masquent PAS les vaisseaux
  • Nodules cotonneux
    • = “nodules dysoriques”, = accumulation de matériel axoplasmique dans les fibres optiques; traaduisent l’occlusion des artérioles précapillaires rétiniennes
  • Exsudats profonds
    • accumulation de lipoprotéines dans l’épaisseur de la rétine, dépôts jaunâtres
  • Œdèmes papillaires
    • unilatéral avec BAV -> cause vasculaire (neuropathie optique ischémique)
    • bilatéral sans BAV -> hypertension intracrânienne
122
Q

Etiologie suspectée devant oedème papillaire bilatéral sans BAV ?

A

HTIC

123
Q

Etiologie suspectée devant oedème papillaire unilatéral avec BAV ?

A

Cause vasculaire

124
Q

Décrire la photo

A

FO normal

125
Q

Décrire la photo

A

microanévrismes rétiniens, points rouges de petite taille, siègent sur les capillaires rétiniens et se rempissent de fluoréscéine sur l’angiographie au FO

126
Q

Décrire la photo

A

Hémorragie intra-vitréenne modérée, laissant voir la rétine

127
Q

Décrire la photo

A

Hémorragie intra-vitréenne massive

128
Q

Décrire la photo

A

Hémorragie prérétinienne masquant les vaisseaux rétiniens

129
Q

Décrire la photo

A

Hémorragie sous-rétinienne (ne masque pas les vaisseaux rétiniens)

130
Q

Décrire la photo

A

Hémorragies punctiformes (+ quelques exsudats profonds)

131
Q

Décrire la photo

A

Hémorragies en flammèches, siègent dans la plan des fibres optiques

132
Q

Décrire la photo

A

Nodules cotonneux

= nodules dysoriques

= accumulation de matériel axoplasmique dans les fibres optiques

= occlusion des artérioles précapillaires rétiniennes

133
Q

Décrire la photo

A

Volumineuses hémorragies profondes, en tâches (+ nodules cotonneux)

134
Q

Décrire la photo

A

Exsudats profonds répartis dans la région maculaire

Exsudats profonds : autrefois dénommés exsuda sec, il s’agit de l’accumulation de lipoprotéines dans l’épaisseur de la rétine, qui apparaissent sous forme de dépôt jaunâtre

135
Q

Décrire la photo

A

Exsudats profonds localisés dans la partie supérieure de la région maculaire

136
Q

Décrire la photo

A

Oedème papillaire associé à des hémorragies en flammèches (neuropathie optique ischémique)

La papille est hyperhémiée à bords flous

  • unilatérale, avec BAV : évoque une cause vasculaire notamment s’il s’associe à des hémorragies en flammèches (voir photo)
  • bilatérale sans BAV = HTIC
137
Q

Décrire la photo

A

oedème papillaire bilatéral (hypertension intra-crânienne)

138
Q

Kératite = ?

A

Inflammation de la cornée

139
Q

Inflammation de la cornée = ?

A

kératite

140
Q

Orgelet

A

Inflammation d’un follicule pilo-sébacé d’un cil

141
Q

Chalazion

A

Inflammation d’une glande de Meibomius

142
Q

Ectropion / Entropion

A

Bascule de la paupière en dehors / en dedans

143
Q

Examen de l’occulomotricté

A

On procédera à l’examen de la motlité oculaire dans les différentes positions du regard : cet examen examinera les six muscles occulomoteurs de chaque oeil séparément (ductions) et de façon conjuguée (versions)

144
Q

Ductions et versions =?

A

ductions = étude des muscles oculomoteurs séparément

versions = étude de façon conjuguée

145
Q

Examens complémentaires (liste)

A
  • Étude des fonctions visuelles
    • Champ visuel
    • Vision de couleurs
  • Angiographie du fond d’œil
  • Exploration électrophysiologique
    • Électrorétinogramme
    • Potentiels évoqués visuels
    • Électro-oculogramme
  • Échographie
  • Tomographie en cohérence optique (OCT)
146
Q

Méthodes d’étude du champ visuel

A

Étude du champ visuel ou périmétrie = étude de la sensibilité à la lumière par des tests lumineux d’intensité et de taille variables :

  • le nombre de photorécepteurs décroît de la macula vers la périphérie rétinienne; ainsi, la sensibilité lumineuse décroît progressivement du centre vers la périphérie;
  • la papille, formée par la réunion des fibres optiques, ne contient pas de photorécepteurs : c’est donc une zone aveugle (scotome physiologiquement non perçu)
  • Il existe deux méthodes :
    • Périmétrie statique
    • Périmétrie cinétique via appareil de Goldmann
147
Q

Périmétrie cinétique principe et usage

A
  • Réalisée à l’aide de l’appareil de Goldmann.
  • On trace ainsi des isoptères, lignes grossièrement concentriques, correspondant à des zones de sensibilité lumineuse différente.
  • Les limites du champ visuel ne sont pas strictement circulaires : aplatissement dans le secteur supérieru correspondant au relief de l’arcade sourcilière et une encoche nasale inférieure, correspondant au relief du nez.
  • On retrouve au sein de ce tracé une zone aveugle correspondant à la papille (tâche aveugle ou tâche de Mariotte).
  • L’examen du champ visuel cinétique est particulèrement adapté à l’exploration des déficits périphériques.
148
Q

Périmétrie statique

A
  • Test lumineux fixe, docnt on augmente l’intensité jusqu’à ce qu’il soit perçu par le sujet
  • Méthode d’examen + précise, qui explore de façon fine le champ visuel central ; donc particulièrement indiquéé dans la pathologie du nerf optique et au cours du glaucome, méthode de choix dans le dépistage et le suivi du glaucome chronique.
  • PSA = périmétrie statique automatisée
149
Q

À quelle pathologie est particulièrement adapté la périmétrie statique ?

A

Pathologie du nerf optique et glaucome chronique ++

150
Q

À quelle pathologie est particulièrement adapté la périmétrie cinétique ?

A

Déficits périphériques du champ visuel -> hémianopsies et quadranopsies, méthide d’examen de choix en neuro-ophtalmologie

151
Q

Quel type de périmétrie pour hémianopsies et quadranopsies ?

A

périmétrie cinétique

152
Q

Quel type de périmétrie pour les déficits périphériques du champ visuel ?

A

périmétrie cinétique

153
Q

Quel type de périmétrie pour le glaucome chronique ?

A

périmétrie statique

154
Q

Décrire la photo

A

= examen du champ visuel en périmétrie cinétique

Le patient fixe le point central de la coupole de Goldmann, tandis que l’examinateur projette un test lumineux déplacé de la périphérie de la coupole vers le centre. Le patient dispose dans la main d’une “alarme” qu’ils actionne dès qu’il aperçoit le tets lumineux dans son champ visuel.

155
Q

Décrire la photo

A

Examen du champ visuel cinétique

L’examinateur trace ici un relevé graphique des réponses du patient

156
Q

Décrire la photo

A

Champ visuel normal en périmétrie cinétique

157
Q

Décrire la photo

A

= examen du champ visuel en périmétrie statique automatisée

Le test lumineux est ici présenté au patient de façon automatique par l’appareil. Il s’agit d’un tets fixe mais d’intensité lumineuse croissante.

158
Q

Vision des couleurs : quels examens et quelle utilité ?

A

Utile pour la recherche d’une dyschromatopsie dans deux situations :

  • pour dépister une anomalie congénitale comme le daltonisme :
    • on utilise des planches colorées (d’Ishihara +++) = planches pseudo-isochromatiques, motif et fond avec couleurs complémentaires genre vert et rouge, un daltonien ne va pas savoir les discerner.
    • -> dyschromatopsie héréditaire
  • en présence d’une affection oculaire acquise -> dyschromatopsies acquise :
    • on utilise test de Farnsworth où l’on demande au patient de classer des pastilles colorées -> vision altérée et confusion de 2 couleurs complémentaires
    • -> dyschromatopsie acquise
    • Bleu et jaune : certaines affections rétiniennes
    • Rouge et vert : neuropathies optiques
    • utile pour surveillance de ttt suceptibles de provoquer une rétinopathie (antipaludéens de synthèse) ou une neuropathie optique médicamenteuse (principalement antituberculeux : éthambutol et isoniazide)
159
Q

Classification des dyschromatopsie selon l’étiologie ?

A
  • Jaune-bleu : affection rétinienne
  • Rouge-vert : neuropathie optique
160
Q

Que peut provoquer un ttt par Antipaludéens de Synthèse (APS) ?

A

rétinopathie

161
Q

Que peut provoquer un ttt par antituberculeux type isoniazide et ethambutol ?

A

neuropathie optique médicamenteuse

162
Q

Ttt suceptible de provoquer une rétinopathie ?

A

les APS = antipaludéens de synthèse

163
Q

Ttt suceptible de provoquer une neuropathie optique ?

A

les antituberculeux (éthambutol, isoniazide)

164
Q

Test de Farnsworth

A

Suivi de troubles de la vision des couleurs.

On demande aux patients de classer les pastilles colorées, les dyschromatopsie acquise se traduisent habituellement par une vision altérée et une confusion de deux couleurs complémentaires : bleu et jaune dans certaines infections rétinienne ou rouge et vert au cours de neuropathie optique

165
Q

Décrire la photo

A

Tets de Farnworth :

  • on demande au patient de classer les pastilles de la couleur à la plus foncée.
  • dépistage d’une affection oculaire acquise
166
Q

Décrire la photo

A

Planches d’Ishiara (dyschromatopsies congénitales) : un patient daltonien confond les couleurs rouge et vert et ne voit pas la carré au sein du rond

167
Q

Atlas d’Ishiara

A

dépistage des troubles de la vision des couleurs

168
Q

Décrire la photo

A

= planche d’ishiara identique vue en A par un sujet normal et en B par un sujet daltonien

169
Q

Angiographie du fond d’oeil

A
  • = peu d’effets secondaires et de complications et peut être prescrit chez la femme enceinte. Risque très faible mais réel choc anaphylactique.
  • Fluoresceine : filtre bleu, visualisation du passage dans les vaisseaux rétiniens artériels puis veineux. Étude dynamique de la vascularisation rétinienne (FluoRÉsceine donc RÉtiniens)
  • Vert d’indocyanine : visualisation des vaisseaux choroïdiens pathologiques : vascularisation d’un angiome de la choroïde, mais surtout néo-vaisseaux choroïdiens au cours de la DMLA
170
Q

Quel examen pour étude dynamique de la vascularisation rétinienne ?

A

angiographie fluorescéinique

171
Q

Quel examen pour étude des vaisseaux chorïdiens pathologiques ?

A

angiographie au vert d’indocyanine

172
Q

Décrire la photo

A

Angiographie fluorescéinique du fond d’oeil : remplissage progressif des vaisseaux rétiniens artériels (A) puis veineux (B)

173
Q

Décrire la photo

A

Angiographie du fond d’oeil gauche au vert d’indocyanine dans le cadre d’une DMLA compliquée de néovaisseaux choroïdiens occultes (lésion hypercyanescente inhomogène sur la figure B)

174
Q

Exploration électrophysiologique

A
  • ERG (Électroretinogramme)
    • = traduit une réponse globale de la rétine et n’est altéré qu’en cas de lésion rétinienne étendue.
    • Examen très utile au diagnostic de dystrophie rétinienne héréditaire.
    • Global : exploration des cônes et des bâtonnets / Multifocal : exploration maculaire
  • PEV (Potentiels évoqués visuels)
    • = exploration de l’ensemble des voies optiques.
    • Utile pour les neuropathies optiques, et également dans la sclérose en plaques.
  • EOG (electro-occulogramme)
    • = mesurer l’activité de l’épithélium pigmentaire
175
Q

Cas où l’ERG est altéré ?

A

Lésions rétiniennes étendues

176
Q

Décrire la photo

A

Électrorétinogramme

A : ERG normal

B : ERG “pkat” -> absence complète de réponse rétinienne témoin d’une atteinte rétinienne diffuse

ERG (Électroretinogramme)

  • = traduit une réponse globale de la rétineet n’est altéré qu’en cas de lésion rétinienne étendue.*
  • Examen très utile au diagnostic de dystrophie rétinienne héréditaire.*
  • Global: exploration des cônes et des bâtonnets / Multifocal: exploration maculaire*
177
Q

Décrire la photo

A

Potentiels évoqués visuels

​= exploration de l’ensemble des voies optiques.

Utile pour les neuropathie optiques, et également dans la sclérose en plaques.

178
Q

Échographie

A

Selon deux modes :

  • en mode A :
    • mesurer la longueur de globe oculaire (biométrie),
    • en particulier pour déterminer la puissance de l’implant lors de la chirurgie de la cataracte
  • en mode B :
    • dépister un éventuel décollement de la rétine lors de troubles des milieux oculaires (cataracte ou hémorragie du vitré),
    • ou encore pour localiser un corps étranger intraoculaire
    • ou bien aider au diagnostic d’une tumeur intraoculaire ou intraorbitaire
179
Q

Biométrie = ?

A

Mesure de la longueur axiale du globe (calcul de l’implant dans la chirurgie de la cataracte)

180
Q

Indication écho en mode A

A

Mesure longueur globe oculaire

181
Q

Décrire la photo

A

Échographie A (biométrie oculaire)

La longueur axiale normale est de 21 mm; ici, oiel myope avec une longueur axiale entre 23 et 24mm.

C : cornée, L1 et L2 : faces (“capsules”) antérieure et postérieure du cristallin; R : rétine

182
Q

Indication écho en mode B

A
  • Dépistage DR
  • Localisation CEIO : /!\ CI si plaie transfixiante
  • Aide au diagnostic d’une tumeur intraoculaire ou intraorbitaire

cf photo : échographie B d’un oeil porteur d’un décollement de rétine

183
Q

Décrire la photo

A

échograpgie B d’un oeil porteur d’un décollement de rétine

184
Q

OCT : Tomographie en cohérence optique

A

= méthode d’examen non invasive qui permet d’obtenir des “coupes” de la rétine d’une précision > écho

Sa principale application est l’étude des affections maculaires:

  • confirmation du diagnostic d’une membrane prémaculaire ou d’un trou maculaire
  • quantification d’un oedème rétinien maculaire (par ex dans cadre DMLA, diabète ou occlusions veineuses) et évolution sous ttt par la mesure de l’épaisseur maculaire
  • visualisation et localisation de néovaisseaux choroïdiens dans la DMLA

Elle est également utilisée dans le suivi et le dépistage du glaucome chronique car elle permet de mettre en évidence la perte de fibres optiques, premier signe du glaucome.

photo : OCT normale, A : OCT passant par la papille et la macula, et B : OCT maculaire

185
Q

Indication OCT

A

Diagnostic trou maculaire

Quantification oedème rétinien maculaire

Localisation néovaisseaux choroidiens

186
Q

Signe de Seidel

A

L’humeur aqueuse repousse le film de fluorescéine instillé sur la cornée. Signe une plaie perforante de la cornée.

187
Q

Test de Schirmer

A

bandeltte buvard qui mesure la quantité de larmes

188
Q

Les collyres en consultation

A
  • Flurorescéine : coloration
    • évaluation du break up time
    • recherche d’ulcération cornéenne et/ou de KPS
    • Signe de Seidel
    • Prise du tonus oculaire à l’aplanation
  • Oxybuprocaïne : anesthésie
  • Tropicamide (Mydriaticum) : mydriatique (parasympatholytique)
  • Néosynéphrine :
    • Mydriatique (sympathomimétique)
    • Vasoconstricteur (sclérite vs épisclérite)
  • Cyclopentolate (Skiacol) : Mydriatique et Cycloplégiant
  • Atropine : Mydriatique et Cycloplégiant
189
Q

Amblyopie

A

Baisse de la vision alors que l’œeil est anatomiquement normal, c’est dû à un défaut de maturation de l’œil, de développemtn du système nerveux et des voies optiques pendant l’enfance

190
Q

Dyschromatopsie

A

= Tb qui entraîne une mauvaise perception de certaines tonalités, telles que le vert ou le bleu. La maladie est nommée daltonisme lorsqu’elle concerne plus particulièrement la couleur rouge.

191
Q

Tâche de Mariotte

A

= c’est physiologique : cela correspond à l’absence de photo-récepteurs sur la papille

192
Q

Kératométrie = ?

A

Mesure du rayon de courbure de la cornée

Puissance réfractive de la cornée

193
Q

Que faut-il évidemment faire avant de / pour rélaiser un fond d’œil ?

A

-> dilatation pupillaire !

194
Q

Décrire la photo

A

OCT maculaire normale

195
Q

Décrire la photo

A

OCT, drusen

196
Q

Décrire la photo

A

OCT, membrane épirétinienne

197
Q

Décrire la photo

A

OCT, œdème maculaire

198
Q

Décrire la photo

A

OCT, trou maculaire