Bloc 3 Flashcards

(46 cards)

1
Q

Vrai ou faux. Pour qu’un évènement soit stressant, celui-ci doit être négatif.

A

Faux, un événement peut être stressant et positif. Par exemple, un mariage.

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2
Q

Qu’est-ce que le modèle de gestion de crise?

A

Modèle ABC-X

Il s’intéresse aux évènements stressants, mais dans un contexte familial.

Il met à l’avant l’idée que quand on veut étudier un évènement qui a un impact sur la famille, il faut regarder un ensemble d’informations.

A = l’événement stressant.
B = les ressources disponibles pour la famille.
C = la perception que la famille a de l’événement stressant.
X = la probabilité d’une crise.

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3
Q

Discute des lettres ABC dans le modèle de gestion de crise.

A

A: à quel point l’évènement est stressant? À quel type d’évènement on fait face? À quel point l’évènement est grave?

B: on parle de ressources internes (connaissances, capacités, etc.) et externes (argent, réseau social, etc.). Plus il y a de ressources, plus les membres vont être capable de gérer le stress.

C: le stress peut être perçu de différentes façons selon les gens.

ABC se combinent pour déterminer à quel point la situation peut être perçue comme une crise.

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4
Q

Quelles sont les étapes de processus d’adaptation de la famille lors d’une crise?

A
  1. Crise
  2. Désorganisation
  3. Récupération
  4. Réorganisation
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5
Q

Quelle est la durée de chaque étape dans le processus d’adaptation de la famille lors d’une crise?

A

Il n’y a pas de durée déterminée pour les étapes qui suivent la crise. La durée dépend de 3 aspects:
1. Ampleur de la crise
2. Stratégies mises en place
3. Ressources pour y faire face.

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6
Q

Discute de chaque étape du processus d’adaptation de la famille lors d’une crise.

A

Crise: crise dépend de ABC

Désorganisation: période après la crise qui amène une certaine désorganisation. Plus la crise est grande, plus la désorganisation va être grande. Pendant cette période de désorganisation, on observe des émotions négatives chez les membres de la famille.

Récupération: graduellement, les choses se remettent en place. La durée va être graduelle. On met en place des solutions pour résoudre le problème. On observe une diminution des émotions négatives. Cette période est caractérisée par de l’action.

Réorganisation: le fonctionnement de la famille peut désormais être meilleur, pareil ou moins bon.

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7
Q

Quelles sont des stratégies de gestion de crise efficaces?

A
  1. Être proactif (prendre les choses en main)
  2. Demander de l’aide
  3. Regarder ce qui fonctionne bien (voir le positif)
  4. Donner un sens à ce qui est arrivé/tirer des leçons et apprentissages de cet évènement
  5. S’impliquer dans la communauté en termes de soutien. Offrir un soutien communautaire
    -Par exemple, aider ses voisins pendant une inondation
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8
Q

Quelles sont des stratégies de gestions de crise non-efficaces?

A
  1. S’isoler du réseau social
  2. Faire reposer le problème sur seulement une personne de la famille
  3. Nier le problème
  4. Voir seulement le négatif
  5. Se laisser envahir par les émotions désagréables
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9
Q

Qu’est-ce qu’un conflit interpersonnel?

A

Différend exprimé entre au moins deux parties interdépen- dantes qui reconnaissent avoir des objectifs incompatibles ou des gratifications limitées, et qui ont conscience de l’interférence de l’autre dans la poursuite de leurs objectifs.
-Pour qu’il y ait un conflit, il faut que le désaccord soit exprimé (verbalement ou à travers langage corporel)
-Gratifications limitées: quand une personne a plus de quelque chose que l’autre. On entend souvent le «c’est pas juste».

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10
Q

Quelles sont les 3 grandes façons que les conflits surviennent?

A

Chez les parents, les conflits surviennent de 3 grandes façons:
1. Les compétitions parentales (cet exemple)
2. Les commentaires négatifs et les critiques
3. Saper l’autorité de l’autre parent (nuire à l’autorité de l’autre)

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11
Q

Vrai ou faux. Le conflit et le soutien sont deux dimensions indépendantes.

A

Vrai

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12
Q

Par quoi est défini le continuum du conflit?

A

Intensité du conflit

Fréquence du conflit

Types de solutions qu’on peut envisager

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13
Q

Que faut-il faire en cas de conflit?

A

Communiquer et écouter

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14
Q

Discute de la maltraitance au Québec.

A

En 2015-2016 (période d’un an), il y a eu 27946 signalements à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) concernant des enfants de 5 ans ou moins.

Parmi ces signalements plus d’un sur quatre (28%) a été jugé fondé après évaluation.

Cela représente 7700 signalements, c’est-à-dire environ 20 nouvelles situations de maltraitance chaque jour.

Les signalements jugés fondés concernaient principalement la négligence et les abus physiques.

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15
Q

Vrai ou faux. La définition de la maltraitance peut varier selon les experts.

A

Vrai

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16
Q

Au Québec, la définition de maltraitance se base sur la…

A

Loi sur la protection de la jeunesse.

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17
Q

Qu’est-ce que la maltraitance selon la LPJ?

A

La LPJ considère que la maltraitance englobe les situations suivantes :
-Abandon.
-Mauvais traitements psychologiques.
-Négligence.
-Abus physiques.
-Abus sexuels.

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18
Q

Qu’est-ce qu’un mauvais traitement psychologique?

A
  1. Indifférence
  2. Dénigrement
  3. Rejet affectif
  4. Contrôle excessif
  5. Isolement
  6. Menaces
  7. Exploitation
  8. Exposition à la violence

Il faut soit que les évènements soient très graves soient qu’ils soient fréquents. Le mauvais traitement peut être fait par les parents eux-mêmes ou par une autre personne et les parents ne font rien.

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19
Q

Quelles sont les deux catégories d’abandon?

A

Décès des parents

Les parents laissent les enfants à eux-mêmes
-Par exemple, un parent qui laisse un enfant seul pendant qu’il va travailler

20
Q

Discute de ce qu’est la négligence.

A

Ne pas offrir ce dont l’enfant a besoin. Cela concerne les parents uniquement.

  1. Négliger les besoins de base
  2. Ne pas fournir des soins à l’enfant malade ou blessé
  3. Ne pas surveiller l’enfant (assurer la sécurité de l’enfant)
  4. Ne pas scolariser l’enfant
21
Q

Discute des facteurs de risque de la maltraitance.

A

Aucun facteur de risque n’est responsable à lui seul de la maltraitance. Les causes sont en général multiples et étroitement associées entre elles. Par ailleurs, plus le nombre de facteurs de risque auxquels l’enfant est exposé est grand, plus le risque global de violence et de maltraitance augmente.

Conditions socio-économiques familiales défavorables.

Stress associé au rôle parental et à la conciliation travail- famille.

Attitude favorable des parents pour la punition corporelle.

Dépression, anxiété et troubles de la personnalité chez le parent.

Consommation abusive d’alcool et de drogues chez le parent.

22
Q

Quels sont les 3 plus Granda facteurs de risque de malatraitance?

A
  1. La pauvreté
  2. Faible soutien social et isolement social
  3. Monoparentalité
23
Q

Pourquoi est-il préférable d’éviter les punitions corporelles, même si elles sont petites?

A

Quand les parents font des petites punitions corporelles, les risques sont plus grands que ça augmente en intensité. Il est donc préférable d’éviter catégoriquement les punitions corporelles.

24
Q

Qu’est-ce qui peut exacerber les conséquences de la maltraitance?

A

Plus les formes de maltraitance sont nombreuses, sévères, fréquentes et persistantes, plus les impacts sur le développe- ment des enfants sont considérables.

De même, plus la maltraitance survient tôt dans l’enfance, plus les conséquences sont importantes.

25
Pourquoi la maltraitance qui survient tôt dans l'enfance est associée à plus de conséquences importantes?
1. Jeune enfant est physiquement et psychologiquement plus fragile 2. Le jeune enfant est plus dépendant. 3. Les enfants sont moins en contact avec les gens en dehors de leur réseau familial. -Alors moins de personnes pour les aider
26
Quelles sont les 4 catégories de conséquences possibles de la maltraitance?
Cognitif, affectif, physique et social
27
Nomme quelques unes des conséquences possibles de la maltraitance.
Cognitif : retard de langage, problèmes d’attention, problèmes de mémoire. Affectif : comportements dépressifs, anxiété, faible estime de soi, difficultés de contrôle des émotions. Physique : modification de la structure du cerveau, malnutrition, problèmes de vision et d’audition, carie dentaire, épilepsie, paralysie. Social : retrait, évitement, colère, agressivité, opposition.
28
Vrai ou faux. Si un enfant est retiré du milieu où il vit de la maltraitance, celui-ci ne présentera pas d'impacts au long terme.
Faux, il peut tout de même vivre des impacts au long terme.
29
Quels sont des exemples de conséquences possibles à plus long terme de la maltraitance? Pas besoin de toutes les connaître par coeur.
Repli sur soi, faibles résultats scolaires, intimidation verbale et agression physique, décrochage scolaire, détérioration de la santé mentale, violence dans les relations intimes et à l’endroit de ses propres enfants.
30
Qu'est-ce qui peut être fait pour prévenir la maltraitance?
Lorsqu’il est question de prévenir la maltraitance, les interventions proposées visent souvent les parents. Les programmes s’adressant aux parents ne sont qu’une stratégie parmi d’autres pour prévenir la maltraitance. Pour augmenter leur efficacité, il est suggéré de les combiner avec des politiques d’action sociale ou collective. Renforcer le soutien économique aux familles. Agir sur les normes sociales pour promouvoir des pratiques parentales positives. Outiller les intervenants pour accompagner les parents dans l’exercice de leur rôle. Offrir des services de garde éducatifs à l’enfance et des programmes d’éducation préscolaire de qualité tôt dans la vie des enfants. -On favorise que toutes les familles envoient leurs enfants à la garderie même s’ils n’en ont pas besoin. La garderie va aider à 3 choses. -Dans les milieux défavorisés, à la maternelle, on note une différence importante entre les enfants qui ont fréquenté la garderie et ceux qui n’ont pas fréquenté la garderie. Améliorer l’environnement physique dans lequel grandissent les enfants. -Logement (salubrité, stimulation, sécurité et surpeuplement) -Quartier (bruit, pollutions, odeurs, etc.)
31
En quoi la garderie peut prévenir la maltraitance et ses conséquences?
1. Offre une bonne stimulation à l’enfant 2. Les éducateurs/éducatrices peuvent constater si l’enfant a des marques. 3. Ça donne un répit pour le parent, mais aussi l’enfant.
32
Vrai ou faux. Dans les milieux où il y a beaucoup de bruits, de pollutions et d’odeurs, on retrouve plus de violences familiales. Le fait de vivre dans un environnement désagréable augmente les risques de maltraitance.
Vrai
33
Discute de l'utilité de l'évaluation.
Une évaluation menée de manière attentive et juste est une étape cruciale qui revêt diverses utilités. -Comprendre le problème particulier. -Identifier les forces et les faiblesses ainsi que les barrières potentielles pour une intervention efficace. -Offrir un point de comparaison pour mesurer l’évolution. -Mettre en place une intervention qui répondra aux besoins.
34
Pourquoi est-il utile d'identifier les forces pendant une évaluation?
Car on peut par la suite utiliser les forces comme levier pour travailler sur les faiblesses.
35
D'où vient le mot anamnèse?
Du grec anamnēsis qui signifie « action de rappeler à la mémoire ».
36
Qu'est-ce qu'une anamnèse?
En psychologie, il s’agit de l’ensemble des informations relatives au client, à son entourage et à sa problématique, et qui permet de reconstruire son histoire. -On intervient sur le problème, mais on intervient également sur la cause. -Il est donc important de connaitre la cause des évènements.
37
Lors d'une évaluation de la famille, de quel ensemble de facteurs est-il nécessaire de tenir compte pour bien cerner la problématique?
Informations sur l’enfant (son histoire développementale et son fonctionnement actuel sur les plans physique, sensorimoteur, émotionnel, social et cognitif). Informations sur le parent (son histoire relationnelle avec ses parents, ses expériences émotionnelles, ses problèmes psychiatriques, ses abus de consommation, ses problèmes financiers et professionnels, ses démêlés avec la justice, ainsi que ses perceptions de son enfant, de son rôle de parent et de sa relation avec son enfant). Informations sur la relation parent-enfant (passée et actuelle). Informations sur le contexte social et culturel (le climat familial, le réseau social, les conditions environnementales et les croyances religieuses).
38
Quelles sont les règles à respecter dans le cadre de l'évaluation de la famille?
Consentement: on demande aux parents le consentement pour recueillir de l’informations sur la vie de l’enfant. À partir de 14 ans, l’enfant peut lui-même donner son consentement pour que le professionnel recueille l’information. -Le consentement ne doit pas nécessairement être écrit. Toutefois, le formulaire de consentement peut protéger l’intervenant. -Le formulaire protège les gens qui reçoivent les services mais également les intervenants. Confidentialité: -Rappeler aux clients que l’information discutée demeure confidentielle. -Avant l’âge de 14 ans, le parent peut avoir accès à l’information discutée en thérapie. -Après l’âge de 14 ans, les parents n’ont plus accès à cette information. -La confidentialité peut être brisée si on soupçonne un danger grave pour quelqu’un. En cas de bris de confidentialité, il faut prévenir le client. Pour briser la confidentialité il faut 3 conditions. -Pour éviter de se mélanger, il est préférable d’avoir 2 parents différents quand on fait des interventions individuelles auprès de chaque parent. Respect des clients Respect des normes d'évaluation Respect du mandat: aider la famille par rapport au problème pour lequel elle vient consulter. Il faut que les informations recueillies soient pertinentes avec le mandat. Sinon c’est de l’intrusion à la vie privée.
39
Quelles sont les 3 conditions pour briser la confidentialité?
1. La personne en danger est identifiable. 2. Il faut que ce soit grave (blessures, mort, grave pour le développement de la personne) 3. Imminence
40
Suite à l'évaluation, quelles sont les prochaines étapes d'intervention?
Synthèse des informations en un tout cohérent. Lors de l’interprétation des informations recueillies, l’évaluateur doit tenir compte du développement de l’enfant. Communiquer les résultats aux parents (et à l’enfant s’il est assez vieux pour comprendre).
41
Quelles sont les étapes pour communiquer l'information/résultats aux parents?
1. On commence par demander l’opinion du parent. 2. On commence par aborder les éléments positifs (si on commence par le négatif, le parent va se sentir attaqué et il ne sera pas réceptif au positif par la suite) 3. On aborde le négatif (on laisse entrevoir que ces points peuvent être améliorés) 4. Éviter les chiffres et davantage utiliser les mots 5. Donner des informations concrètes (ces parents n’ont pas nécessairement des connaissances en psychologie)
42
Qu'est-ce que l'alliance thérapeutique?
Qualité suffisamment significative du lien entre l’intervenant et l’aidé qui incite les deux personnes à s’impliquer dans la poursuite d’objectifs communs. Relation de confiance
43
Qu'est-ce que les études montrent concernant l'alliance thérapeutique?
Des études ont démontré que l’établissement d’une relation de confiance entre l’intervenant et le parent constitue un élément clé pour la réussite de l’intervention.
44
Quels sont des facteurs qui favorisent l'établissement d'une alliance thérapeutique?
-Être fiable. -Montrer du plaisir à être là. -Créer un partenariat. -Être franc. -Afficher une attitude ouverte et flexible. -Favoriser l’autonomie. -S’intéresser à l’autre. -Démontrer de l’empathie. -Montrer de l’acceptation. -Maîtriser ses émotions négatives.
45
Quelle est une bonne façon pour un thérapeute de maitriser ses émotions négatives?
Ventiler
46
Discute du principe de transmission du modèle.
En tant qu’intervenant à travers notre empathie et sensibilité, on établit un lien de confiance avec le parent. Éventuellement, on devient une personne significative pour le parent. Alors, le parent peut développer un nouveau MOI envers nous. Ce nouveau MOI pourra être utilisé dans sa relation avec son enfant et impacter à son tour cette relation.