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Flashcards in CM Deck (32)
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1
Q

Langage, Riegel, Pellat & Rioul 1994 :

A

c’est la faculté, proprement humaine et liée à des aptitudes cognitives biologiquement déterminées, d’apprendre et d’utiliser les systèmes symboliques que sont les langues.
Langage = aptitude à utiliser la langue.
Langue = moyen de communication mais aussi de stabilisation des connaissances ; elle dépend de l’endroit où l’on naît ; 22 000 langues et dialectes.

2
Q

Ronan Jakobson _ 6 fonctions du langage :

A

_ Référentielle (cognitive ou dénotative) : permet de désigner les référentiels càd objets, animaux, personnes, idées. le référent en linguistique est l’objet réel. La forme du mot que l’on entend est l’image acoustique du mot ou du signifiant.

_ Métalinguistique : l’objet dont on parle permet d’en parler, ex : je parle des mots avec des mots.

_ Expressive : expression des émotions ou états internes se traduisant par des changements d’intonation.

_ Injonctive (conative) : le langage permet de faire faire des choses à qq’un (lois, mode d’emploi, panneaux, etc.).

_ Phatique : c’est l’établissement du contact avec l’autre (ex : “Allo” qd on décroche un téléphone).

_ Poétique : permet d’avoir une fonction esthétique, ludique, mettant le langage en valeur (ex : jeux de mots, mélodie, rimes,etc.).

3
Q

Mounin, 1968, différentes caractéristiques aux langues :

A

_ Changeante : elles évoluent, mais doivent évoluer lentement pour que le groupe puisse s’y adapter.

_ Conventionnelle : elles doivent suivre des règles pour être utilisées et comprises de tous, donc s’appuient sur des conventions.

_ Organisées en un système de signes arbitraires, discrets et linéaires.

_ Articulées

Arbitraires car on n’utilise pas les mêmes signes selon la langue ; discrets signifie que l’on peut séparer ces signes, ils ont un début et une fin ; et linéaires car un texte est une suite de mots ; articulées car c’est la principale caractéristique qui différencie les langues des autres systèmes de communication.

4
Q

La double articulation des langues, André Martinet :

A

Monèmes/morphèmes : ont une forme et un sens, ce sont des mots ou les plus petits unités de sens comme les pré-suffixes, etc.

Phonèmes : ont une forme mais plus de sens, ce sont les lettres, les syllabes.

1re articulation : ce sont les signes ! Un signe linguistique est une unité qui est à la fois une forme (un signifié) et un sens (un signifiant). Ces unités ne peuvent être décomposées en une forme et un sens distinct, on appelle ça les morphèmes _ C’est 90% des mots et affixes, etc.
Lorsqu’il y a décomposition de morphème, on obtient les unités de 2e articulation càd les phonèmes à l’oral et les graphèmes à l’écrit, on appelle ça une figure, car ils ont une forme mais pas de sens.
Les phonèmes sont une fonction fondamentale puisque c’est une unité distinctive, càd que si ‘lon change un phonème, on change le mot, permet aussi la formation de nvx mots à l’oral.
Les graphèmes sont une modification d’une ou plusieurs lettres à l’écrit.

5
Q

Un mot est

A

une unité appartenant à une classe ouverte, pouvant être créé par l’application de règles morphologiques (combinaison de morphèmes).

6
Q

Une phrase est

A

une unité complexe ayant un sens constitué de syntagmes, de mots agencés selon les règles syntaxiques.

7
Q

Un texte est

A

un signe linguistique complexe càd un “tissu” organisé de mots qui présente à la fois une cohérence et une cohésion.
Une cohérence est une signification globale et unique càd que si l’on change un élément, on change toute sa signification globale, cela renvoie à une représentation unique.
Une cohésion est formée des différentes unités qui constitue le texte et entretiennent de nombreuses relations mutuelles signalées dans sa structure, elles sont qualifiées de relation de cohésion (cohesive relationships) et confèrent son unité en connectant ses constituants entre eux.

8
Q

Le texte minimal :

A

pour les fonctionnalistes : peut être un simple mot (Poussez).
pour les structuralistes : un texte correspond à au moins deux phrases interconnectées avec des relations de cohésion et de cohérence.

9
Q

La coréférence :

A

L’anaphore : est un élément du texte qui doit être rattaché à un élément du texte énoncé précédemment, ces deux éléments co.-référent puisqu’ils font référence au même référent

Une cataphore est un élément du texte qui doit être rattaché à un élément de texte qui sera énoncé ultérieurement, ces deux éléments -référent puisqu’ils font référence au même référent.

10
Q

La psycholinguistique, par Osgood et Sebeok, 1951 et 1953. Programme pluridisciplinaire d’étude du langage (Psychologie, linguistique et anthropologie).

A

Psycholinguistique = étude de la performance langagière ; pour but d’étudier la langue en action !
Il y a intériorisation de l’individu de la grammaire d’une langue et de son lexique.
La performance dépend de facteurs linguistiques mais aussi cognitifs, situationnels, émotionnels, ou encore extérieurs.

11
Q

La psycholinguistique, de Mehler et Noizet :

A

c’est la science des processus d’encodage (càd production de la parole / orale) et de décodage (lecture ou compréhension d’un texte).

Ajd’h c’est la branche de la psychologie cognitive spécialisée dans l’étude scientifique des processus.

12
Q

Psycholinguistique (actuelle) :

A

Caron (1989) : c’est l’étude expérimentale des processus psychologiques par lesquels un sujet humain acquiert et met en oeuvre le système d’une langue naturelle.

Kail (1991) : elle articule ses démarches avec celles qui sont à l’oeuvre dans d’autres secteurs d’étude de l’activité mentale : perception, attention, mémoire, résolution de pb.

13
Q

Psycholinguistique de 1re génération, Osgood et Sebeok et coll. 1951:53 et 1965.

A

“L’être humain comme une unité de communication” est dotée d’un pôle récepteur et d’un pôle émetteur qui lui permettent d’émettre et de recevoir des messages. L’info circule entre ces deux pôles. Conception de la Théorie mathématique de la communication, Shannon & Weaver, 1949.

14
Q

La psycholinguistique de 2e génération ; Noam Chomsky :

A

Compétence = système intériorisé de règles linguistiques.

Performances : résultat de la mise en oeuvre effective de la compétence, qui dépend d’autres facteurs.

15
Q

La psycholinguistique de 3e génération :

A

c’est les études comportementales : mvmts oculaires, temps de réaction, temps d’exposition en lecture, etc.

16
Q

La psycholinguistique de 4e génération :

A

Psycholinguistique et neurosciences cognitives (lecture et cerveau).

17
Q

Méthodes off-line et on-line :

A

Off-line (PRODUIT) : étude en temps différé, des produits (rappel, reconnaissance, réponse à des questions, protocoles verbaux différés, etc.)

On-line (PROCESSUS EN COURS) : étude en temps réel ; chronométrie mentale (temps de lecture, de fixation oculaire, de lecture).

18
Q

La lecture et la compréhension :

A

Modèles de la reconnaissance des mots :
_ Actif/Passif : on a tous en MLT toutes les connaissances nécessaires sur notre langue, l’orthographe, la grammaire, etc.

ACTIF : conception particulière du lexique mental, ce dernier serait conçu comme un “fichier” dont les entrées seraient structurées sur la base de critères bien définis.

Les représentations lexicales (nature statique et reconnaissance d’un mot supposerait la mise en oeuvre d’une procédure de recherche active.

PASSIF : conception du lexique mental, les mots seraient représentés par des unités internes, susceptibles d’être activées par l’info sensorielle provenant du stimulus-mot. Aucune procédure de recherche active postulée dans ces modèles.

19
Q

La lecture et la compréhension :

A

Les modèles autonomes/interactifs ; selon le type d’infos susceptibles d’intervenir dans la procédure d’accès au lexique.

AUTONOME : seules les infos de nvx inférieurs de traitmt interviennent dans la détermination de l’accès.

INTERACTIF : les infos provenant des niveaux supérieurs d’analyse (info contextuelles) participent à la procédure d’accès au lexique.

Les effets contextuels vont influencer le lexique puis le mot ; en général c’est un modèle en cascade.

20
Q

La lecture et la compréhension :

A

3 types de structuration de traitements de l’information :
_ une étape sérielle : A avant B, puis B avant C, etc.
_ un traitement parallèle
_ un traitement en cascade : A en cours pendant que B commence.

21
Q

La lecture et la compréhension :

A

Computationnel ou non computationnel :

Computationnel / procéduraux : description statique et dynamique du processus (simulation information). Une stimulation informatique est une théorie procédurale.

Non computationnel / verbaux ou déclaratif : fournit qu’une description statique du processus.

22
Q

La lecture et la compréhension :

A

Connexionniste / Non Connexionniste :

_ Connexionniste : repose sur la métaphore neuronale, modèle assimilable à un réseau de neurones formels avec des nœuds structurés entretenant des relations excitatrices (facilitatrices) et inhibitrices.

_ Non Connexionniste : repose sur la métaphore informatique (utilisation des mots : fichier, recherche, etc).

23
Q

Modèles de reconnaissances des mots écrits :

A

_ Modèle de recherche sérielle de Forster, actif autonome et non computationnel.

_ Modèle d’activation interactif et passif :
Modèle non computationnel avec le Modèle des Logogènes e Morton.

Les Modèles computationnels de McCelland et Rumelhart ; 1981 passif, interactif, computationnel et connexionniste, donne des stimulations informatiques. Ou le Modèle DRC Dual Route Cascade de Coltheart et coll 2001, passif, interactif, computationnel et connexionniste.

_ Les Modèles de recherche-activation (hybrides) : de Becker et de Paap.

24
Q

Modèle de lecture de Goodman :

A

Effet des attentes sur la lecture nommé “Guessing” (deviner) _ Modèle ne fonctionne pas.

25
Q

Modèle de lecture de Gough 1972 :

A

Modèle de sérialité, qui va dans un seul sans et qui n’a aucun traitement descendant, il est autonome et sériel _ Cette méthode permet d’enseigner une méthode de lecture.

26
Q

Modèle de recherche sérielle de Forster :

A

Modèle autonome (donc non interactif, qui pousse loin la métaphore informatique. Il est autonome car l’accès à un mot s’effectue seulement sur la base des propriétés sensorielles de ce mot. Il ne donne aucun élément d’explication sur le contexte.
Lexique internet représenté sous forme d’un système de fichiers : un fichier/lexique central (comportant infos syntaxiques, sémantiques et morphologiques) et trois fichiers périphériques avec pointeurs renvoyant un fichier central.

3 formes de fichiers :
_ Orthographique : forme graphique des mots. Reconnaissance des mots écrits.

_ Phonologique : phonèmes des mots. Perception de la parole.

_ Sémantique et Syntaxique : infos séma et syntax. Production de la parole.

27
Q

Recherche séquentielle active suppose…

A

La reconnaissance des mots durant la lecture = modèle actif !
La limite d’un secteur lexical particulier, pour éviter de mettre des heures pour savoir si un mot est dans notre lexique, est appelé “Bin” (casier). Un bin est structuré en fonction des propriétés orthographiques, phonétiques et fréquence des mots.

28
Q

L’effet de fréquence :

A

S’explique par le fait que les mots fréquents étant localisés en début de bin lors de la recherche séquentielle.

29
Q

Les modèles d’activation, années 80 :

A

Métaphore neuronale ; le système cognitif est une propriété émergent du cerveau.
Modèles d’activation sont très précis et on peut les transformer en modèle d’équation ou les transmettre sous forme de simulation informatique. Qu’ils soient computationnels ou non, les représentations lexicales et infra-lexicales (lettres, syllabes,…) sont directement activées par les mots.

Exemple d’approche cumulative :

  • Morton (1970 - 1980)
  • McClelland & Rumelhart (1981)
  • Coltheart et coll. (2001)
30
Q

Le Modèle des Logogènes de Morton, 1970/1980 : (premier mode d’activation donnant exemple aux autres modèles).

A

Un mot fait l’objet d’une analyse visuelle et auditive, l’extraction se fait par bottom-up mais le reste du système des logogènes va communiquer avec le système cognitif : le système des logogènes va activer le système cognitif et vice-versa, appelé “Traitement interactif” avec top-down.
Par contre, il n’explique pas comment s’effectue le traitmt ou la reconnaissance des non-mots.

31
Q

Le logogène :

A

Contient toutes les infos relatives à un mot : orthographique, phonologique, syntaxique, sémantique.
Chaque logogène a un niveau d’activité de base qui peut augmenter en fonction des stimuli visuels ou auditifs présents dans l’environnement. Lorsque son seuil d’activation est atteint, cela provoque l’activation et l’accès aux informations donc la reconnaissance du mot.
Une fois le seuil atteint, retour du niveau d’activation graduellement et non brutalement comme un potentiel d’action neuronal.

32
Q

Le Modèle IAC Interactive Activation Competition, McClelland et Rumelhart 1981 :

A

1r modèle computationnel du processus de lecture / 1re simulation informatique.
Modèle de perception de lettres en contexte.

Points communs avec Morton :
_ modèles d’activations (passifs) et interactif.
_ Utilisation de la métaphore neuronale et explique les effets du contexte dans la reconnaissance des lettres/mots.

Différences : Modèle de Morton est connexionniste alors que le modèle de McClelland est computationnel et il lit les non-mots.

Effets principaux expliqués par ce modèle : effet de supériorité du mot ; reconnaissance de stimuli dégradés ; effet de fréquence ; effet STROOP ; effet de voisinage orthographique (1991).

3 postulats de départ : 1) plusieurs niveaux de traitmt. 2) Traitmt en parallèle. 3) Traitmts interactifs.
Implémenter ces 3 postulats en utilisant la méthode inspirée du modèle neuronal sur l’excitation/l’inhibition.

Les unités sont représentées par des nœuds, elles ne sont plus des logogènes. Un nœud est un point de rencontre des unités.

Paramètres d’activation d’un nœud : processus bottom-up et activation en fonction des propriétés du nœud. Lorsqu’il y a inhibition mutuelle, alors il y a rétroaction, du top-down.
L’unité de temps est le cycle de traitement ! Càd la mise à jour de tous les nœuds.