Cours 12- L'apprentissage social et cognitif Flashcards Preview

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Flashcards in Cours 12- L'apprentissage social et cognitif Deck (30)
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1
Q

Expliquer l’étude de TOLMAN et HONZIK (1930)

A
• Des rats sont mis dans un
labyrinthe à 10 reprises.
• Deux groupes: Un groupe de rats
sont renforcés chaque fois qu’ils
trouvent la sortie; les rats d’un
autre groupe ne reçoivent pas de
renforcement.
• Lors du 11e essai, on donne de la
nourriture aussi à la moitié des rats
préalablement non renforcés. Il
reste donc un groupe de rats qui
n’obtient pas de renforcement.
• Mesure: Le nombre d’erreurs en
cherchant la sortie.
• Résultats: Les rats
renforcés pour la 1ère
fois trouvent la sortie
avec la même efficacité
que les rats qui ont été
renforcés de manière
continue!
2
Q

Pourquoi létude de TOLMAN et HONZIK (1930) est-elle si importante?

A

Par ce qu’elle a permis une reformulation cognitive du modèle de HULL: Le comportement (la tendance de la performance) est une fonction de l’attente, du drive et de la valeur d’incitation:
Tendance de la Performance = f(Attente, Drive, valeur d’Incitation)

3
Q

Comment TOLMAN expique-t-il le comportement des rats dans son étude?

A

Ils avaient construit des cartes cognitives (« cognitive maps ») – c.-à-d. des
représentations mentales du labyrinthe.
Les rats non renforcés ont montré de l’apprentissage latent:
L’apprentissage a eu lieu mais il ne se manifestait dans le comportement
qu’en présence d’une incitation.
Les rats ont donc formé et établi une « attente » d’incitation.

4
Q

Par quoi le behaviorisme a-t-il été défié?

A

Par l’étude de TOLMAN et HONZIK (1930)

5
Q

Quelle est la formule pour éa tendance de la performance auite à l’étude de TOLMAN?

A

Tendance de la Performance = f(Attente, Drive, valeur d’Incitation)

6
Q

Quelle est l’étude de de TOLMAN et GLEITMAN (1949)?

A

• Après que l’établissement des cartes cognitives et des attentes, le comportement est dirigé par l’anticipation
de ses conséquences.
• Il semble que les rats
prennet une « décision » avant le comportement.
• à-> « purposeful behavior »

7
Q

Quelle est la position de TOLMAN par rapport au béhaviorisme radical?

A

D’après TOLMAN le béhaviorisme radical doit sérieusement être remis en cause. Le concept d’attente rend mieux compte
de l’apprentissage d’un comportement complexe que le concept d’associations.
Stimulus -> Cognition -> Réaction
(plutôt que Stimulus -> Réaction)

8
Q

Que dit RESCORLA (1988) par rapport au conditionnement et à la cognition?

A

RESCORLA (1988): Au cours du conditionnement classique, l’organisme
apprend une relation causale plutôt que d’établir une seule association: Le
S.C.+ prédit le S.I.; on « attend » donc le S.I. (-> l’apprentissage S-S).
Rappel: Preuve par le fait que le conditionnement anticipé est beaucoup plus efficace que les conditionnements simultanés et rétrogrades.

9
Q

Selon ROTTER, qu’est ce qui détermine le choix d’éxécuter un comportement?

A

Selon ROTTER, le choix d’exécuter un comportement manifeste et cognitif est une fonction de l’attente et de la valeur d’un renforçateur (c.-à-d., d’un but):
• Potentiel du Comportement = f(Attente d’un renforçateur, Valeur du but)

10
Q

Quel est le concept central de la théorie de ROTTER sur l’apprentissage social?

A

Le concept central est « l’attente » - « la croyance d’une personne concernant la probabilité qu’un renforçateur sera la conséquence d’un comportement spécifique dans une situation ».

11
Q

Quels sont les deux types d’attente concernant l’occurrence d’un renforçateur pour ROTTER?

A
  1. L’attente spécifique concernant une situation spécifique.

2. L’attente généralisée concernant beaucoup de situations.

12
Q

De quoi dépend l’attente généralisée?

A

L’attente généralisée est le produit de l’histoire de l’apprentissage d’une personne. Plus une situation est nouvelle, plus l’importance de l’attente généralisée est grande.

13
Q

Que décrit la valeur du renforcement?

A

La valeur du renforcement décrit le degré de préférence pour un renforçateur spécifique comparé aux autres. Elle est connectée avec les BESOINS d’une personne qui se répartissent en SIX catégories:
- Reconnaissance-statut, dominance, indépendance, protection-dépendance,
amour et affection, confort physique.

14
Q

Qu’est ce qui détermine un comportement?

A

Détermination du comportement: le potentiel pour un comportement spécifique dans une situation spécifique est une fonction de l’attente qu’un renforçateur spécifique apparaîtra ainsi que la valeur de ce renforçateur.

15
Q

En quoi cette nouvelle théorie peut-elle expliquer certains troubles psychiques?

A

L’une des raisons des troubles psychiques peut résider dans le fait d’avoir peu d’attentes concernant un but de haute valeur – p.ex. une personne ayant le désir d’étudier à l’université sans qu’elle ait de grandes attentes par rapport à ses capacités.

16
Q

Qu’est ce qu’un locus de contrôle?

A

La croyance d’avoir du contrôle sur l’occurrence d’un renforçateur ou non.
ROTTER (1966): Il y a des différences interindividuelles par rapport à
une attente généralisée

17
Q

Comment se mesure le locus de contrôle?

A

Mesure avec « l’échelle I-E » (29 items).

18
Q

Que nous dit la méta-analyse de TWENGE et al. (2004) sur le locus de contrôle?

A

Qu’il devient de plus en plus externe -> paradoxe entre années plus strictes qu’il y avait avant mais une sensation de liberté plus forte!

19
Q

Expliquer l’éxpérience de MAIER, SELIGMAN et OVERMIER (1969) sur la résignation apprise

A
  • Entraînement à la résignation généralisée.
  • Phase I: Pendant une journée, des chiens reçoivent des chocs électriques de façon répétée.
  • Trois groupes: (1) Un groupe expérimental est harnaché et ne peut pas s’échapper (« entraîné »). (2) Un autre groupe n’est pas harnaché et peut échapper aux chocs. (3) Un groupe contrôle n’obtient pas de chocs.
  • L’effet de l’entrainement: d’abord, les chiens harnachés essayent de s’échapper et hurlent de douleur, puis finalement ils abandonnent – un comportement qui fait penser à la dépression humaine.
20
Q

Quelle est la phase II de l’éxpérience de MAIER, SELIGMAN et OVERMIER (1969) sur la résignation apprise?

A

Le jour suivant, les chiens sont mis dans une « shuttle box » où ils peuvent facilement échapper aux chocs qui sont signalés par un S.C. (un son).
• Est-ce que les trois groupes sont également capable d’apprendre à éviter le choc électrique dans la nouvelle situation?
• Contrairement au groupe contrôle, les chiens entraînés ne font aucun effort pour s’échapper ou éviter le choc électrique ≈ une généralisation de la résignation:
- Le groupe contrôle et le groupe qui pouvait s’échapper pendant la phase I apprennent à éviter le choc rapidement.
- Le groupe entraîné n’évite pas les chocs dans les 60 sec. de la présentation du S.C. et du choc.

21
Q

Quel concept important la phase II de l’éxpérience de MAIER, SELIGMAN et OVERMIER (1969) sur la résignation apprise nous a-t-elle permis de mettre en évidence?

A

Les résultas: La résignation apprise

22
Q

Qu’est ce que l’apprentissage par modelage?

A
Selon BANDURA (1967), il est possible d’apprendre par modelage, c.-à-d. par conditionnement VICARIANT - l’observation
du renforcement d’un modèle suffit pour changer le comportement à long terme.
23
Q

Qu’est ce que le conditionnement vicariant?

A

l’observation du renforcement d’un modèle suffit pour changer le comportement à long terme.

24
Q

Quels sont les sous-processus impliqués dans le modelage?

A
  • L’attention au modèle (saillance dumodèle).
  • La rétention de l’observation (capacité de mémoire).
  • La reproductibilité de l’observation (capacité de l’observateur).
  • La motivation (p.ex. renforcement du modèle).
25
Q

Dans quel cas la probabilité d’une reproduction est elle plus élevée?

A

La probabilité d’une reproduction est donc le plus élevée si un observateur peut mémoriser et reproduire le comportement récompensé d’un modèle saillant qui est similaire à l’observateur ou de plus haut statut.

26
Q

Quelle notion importante y a-t-il par rapport au comportement et à l’apprentissage dans le modèle de l’apprentissage par modèle de BANDURA?

A

Le comportement peut être reproduit seulement dans la même situation (imitation), mais l’apprentissage peut aussi être généralisé.

27
Q

Quels sont les sous-processus du modelage selon BANDURA (1986)?

A

Modeled events-> attentional processes ->production processes->motivational processes -> matching pattern

28
Q

Expliquer l’étude de BANDURA et al. (1963):

Le modelage d’agression.

A
  • Des enfants observent un adulte (« le modèle ») qui attaque une poupée gonflable – « la bobo doll » – dans une chambre.
  • Manipulation de la présentation: Modèle réel, filmé, dessiné, pas de modèle (contrôle), modèle nonagressif.
  • Puis l’enfant est mis dans la même chambre et observé à son insu.
  • Mesure: Le nombre de comportements agressifs des enfants.
  • Résultats: L’observation d’un modèle agressif entraîne plus d’imitations spontanées qu’un modèle non-agressif.
29
Q

Expliquer l’étude de BANDURA (celle qu’il a fait avec des enfants en crèche)

A
• Des enfants d’une crèche observent un
modèle adulte appelé Rocky.
• Rocky s’empare de tous les jouets et de la nourriture d’une autre personne appelée
Johnny.
• Manipulation des conséquences pour le
modèle:
- Johnny punit Rocky.
- Rocky est renforcé – il peut jouer.
- Contrôle: Pas de conséquence.
• Puis, les enfants sont mis dans une
situation analogue.
• Mesure: Nombre de comportements
d’imitation – d’abord spontanément, puis
dans l’attente d’une incitation si on peut
reproduire ce qu’on a observé.
• Hypothèse: davantage d’imitations si le
modèle est renforcé.
• Résultats: S’il y a une incitation tous les
enfants peuvent imiter le comportement
observé. Sans incitation, il y a plus
d’imitations spontanées si le modèle était
renforcé.
30
Q

Quelles sont les 6 formes d’apprentissage?

A
  1. Conditionnement classique (Pavlov)
  2. Conditionnement opérant/instrumental (Thorndike, Skinner)
  3. L’empreinte (Lorenz)
  4. Modelage (Bandura)
  5. L’apprentissage à la compréhension (Köhler)
  6. L’instruction verbale (-> sciences d’éducation)