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Flashcards in Examen 3 Deck (94)
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1
Q

Qu’est-ce que la relation d’objet anaclitique? (Résumé des structures) (É-L) (4)

A
  • Le sujet limite cherche un complément pour soi (recherche de complétude, plutôt que de complémentarité);
  • Pour le sujet limite, l’objet est manipulable (au service des besoins du Soi), utilitaire;
  • L’empathie du sujet limite à l’égard de l’objet demeure incomplète (même si variable, d’un état-limite à un autre, et selon les circonstances);
  • Il y a alternance entre le rapprochement et l’éloignement de l’objet, sans aborder l’intimité véritable (psychologique).
2
Q

Le conflit psychique s’établit entre ____ et ____ ? (Résumé des structures) (É-L)

A

Le Moi et l’Idéal du Moi

3
Q

Qu’est-ce que le conflit psychique entre le Moi et l’Idéal du Moi? (Résumé des structures) (É-L) (4)

A
  • Le conflit psychique s’établit entre le Moi et ses idéaux démesurés et puériles de puissance/complétude (tout être/tout avoir):
  • Le Moi du sujet limite à tendance à ne pas se sentir à la hauteur de ses propres idéaux démesurés, à se sentir sans valeur, indigne d’être aimé, etc.;
  • L’Idéal du Moi produit le sentiment d’infériorité (honte, impuissance, dégoût de soi, etc.);
  • L’échec dans les ambitions idéales n’amène pas le sujet limite à la modestie, mais il peut éprouver des sentiments d’infériorité (voire la dépression, l’idéation ou la tentative suicidaire), en alternance avec la reprise des efforts investis dans une nouvelle quête de puissance et de complétudes idéalisées.
4
Q

Qu’est-ce que l’angoisse de perte d’objet? (Résumé des structures) (É-L) (5)

A
  • L’angoisse de perte d’objet constitue le terme générique pour désigner une angoisse de manque, de vide, que d’autres auteurs nomment parfois: angoisse de séparation, angoisse dépressive, angoisse d’abandon.
  • Le sujet limite ressent le manque et le vide par rapport à Soi (incomplétude) tout autant que par rapport à l’objet (insatisfaction);
  • Le manque ainsi éprouvé est massif, vécu comme intolérable, devant être comblé à tout prix;
  • Tout ce qui fait sentir au sujet limite une limite (à ses désirs, besoins, etc.) ou une frustration risque de susciter son angoisse massive de manque/vide;
  • L’angoisse de perte d’objet peut être activée par une séparation d’avec une personne, mais aussi par un vaste ensemble d’expériences de pertes: perte de statut, perte de capacités, pertes matérielles, etc.
5
Q

Quels sont les mécanismes de défense? (Résumé des structures) (É-L)

A

Le jeu habituel des mécanismes de défense comprend le clivage de l’objet, la projection, l’évitement, la fuite et l’hypomanie.

6
Q

Qu’est-ce le clivage de l’objet? (Résumé des structures) (É-L)

A

En maintenant des représentations contrastées de l’objet (idéalement bon / idéalement mauvais), le sujet limite s’évertue d’éviter de tolérer et d’accepter le manque (l’objet et la satisfaction limités sont exclus);

7
Q

Qu’est-ce la projection? (Résumé des structures) (É-L) (2)

A
  • Le sujet limite évacue des aspects de soi et les identifie à l’Autre, par projection (certains auteurs parlent d’identification projective);
  • lorsque la projection est confrontée, on remarque l’apparition des sentiments d’infériorité;
8
Q

Qu’est-ce l’évitement? (Résumé des structures) (É-L)

A

Le sujet limite cherche constamment à éviter d’entrer en contact avec son monde intérieur (chargée de pénibles sentiments de manque, vide, etc.) et reporte son intérêt sur l’externe, le factuel, le concret;

9
Q

Qu’est-ce la fuite? (Résumé des structures) (É-L)

A

Le sujet limite actualise une autre forme d’évitement, agi, par la fuite (ex.: coupe les relations, change de région, d’emploi, etc.);

10
Q

Qu’est-ce l’hypomanie? (Résumé des structures) (É-L) (2)

A
  • Le sujet limite investit beaucoup d’énergie dans des intérêts/comportements destinés à faire contrepoids à la menace dépressive sous-jacente (menace d’entrer en contact avec les sentiments de vide);
  • Nombre d’investissement, lorsque poursuivis à l’excès, peuvent alors représenter ces efforts de lutte hypomaniaque (sexualité, consommation, jeux de hasard, travail, etc.).
11
Q

Qu’est-ce que la relation d’objet génitale? (Résumé des structures) (S.N)e

A

Il s’agit d’une relation vécue d’égal à égal, dans la différence. Ainsi, le sujet recherche:

  • La complémentarité
  • L’intimité
  • L’engagement
  • L’exclusivité
  • La créativité partagée
12
Q

Qu’est-ce que la complémentarité? (Résumé des structures) (S.N)

A

L’autre, toujours différent, constitue un enrichissement;

13
Q

Qu’est-ce que l’intimité? (Résumé des structures) (S.N)

A
  • Le dévoilement de soi à l’autre –l’authenticité- est valorisé, mutuellement, plutôt le maintien d’une façade superficielle;
  • Le sujet se montre tel qu’il est, avec ses forces et ses faiblesses, vulnérabilités, etc.;
14
Q

Qu’est-ce que l’engagement? (Résumé des structures) (S.N) (2)

A
  • L’enrichissement, l’approfondissement sont envisagés dans la durée;
  • La relation qui dure est valorisée car elle devient plus riche et profonde puisqu’elle est conçue comme le produit des expériences vécues et partagées à deux, au fil du temps;
15
Q

Qu’est-ce que l’exclusivité? (Résumé des structures) (S.N)

A

Sur le modèle de la structure triangulaire oedipienne –parentale-, le sujet recherche une relation amoureuse dans laquelle la sexualité représente le «spécial» qui n’est partagé qu’avec une personne;

16
Q

Qu’est-ce que la créativité partagée? (Résumé des structures) (S.N)

A
  • La relation devient un troisième terme en elle-même;
  • Elle est valorisée et entretenue, étant considérée comme un objet original en soi, qui n’est pas identique au sujet lui-même ou à son objet de relation;
  • La relation porte fruits et s’actualise par la procréation, directe ou indirecte, comme par le biais d’autres projets communs –sublimations.
17
Q

Le conflit psychique est entre ___ et ____? (Résumé des structures) (S.N)

A

entre le Ça et le Surmoi:

18
Q

Le conflit entre le Ça et le Surmoi, se déroule à l’intérieur du Moi? (Résumé des structures) (S.N) (4)

A
  • Seul véritable conflit intra-psychique, c’est-à-dire entre deux instances à l’intérieur du Moi;
  • Le sujet névrotique (névrosé) n’a nul besoin de conditions externes défavorables pour vivre une souffrance (morale) intérieure;
  • Le sujet névrotique (névrosé) est en constants tiraillements internes et tout plaisir nécessite une négociation avec le Surmoi pour l’amadouer;
  • Le sujet névrotique (névrosé) peut créer inconsciemment les conditions pour rendre impossible la réalisation de ses désirs ou son plaisir, pour les saboter, les interdire, etc. (névrose d’échec).
19
Q

Qu’est-ce que l’angoisse de castration (génitale)? (Résumé des structures) (S.N) (3)

A

Cette angoisse concerne la crainte d’être puni pour avoir réalisé des désirs interdits:

  • Il s’agit d’une angoisse de faute, de culpabilité;
  • Au plan imaginaire, le sujet névrotique (névrosé) craint une punition lorsqu’il éprouve du plaisir ou réalise des désirs.
20
Q

Quels sont les mécanismes de défense? (Résumé des structures) (S.N)

A
  • Le refoulement
  • Le déplacement
  • La négation
  • La formation réactionnelle
  • L’intellectualisation
  • La rationnalisation
21
Q

Quels mécanisme de défense est la seule véritable défense névrotique qui soit spécifique? (Résumé des structures) (S.N)

A

Le refoulement

22
Q

Qu’est-ce que le refoulement ? (Résumé des structures) (S.N)

A

Le sujet névrotique utilise rarement le refoulement seul et il doit ajouter divers autres mécanismes pour le seconder, tel le déplacement, la négation, la formation réactionnelle, l’intellectualisation et la rationalisation;

23
Q

Qu’est-ce que le déplacement? (Résumé des structures) (S.N)

A

Consiste à prendre un autre objet que celui visé originalement par la pulsion.
–> ex: une personne entre à la maison, après une journée au travail au cours de laquelle son patron a fait quelque chose qui l’a mise en colère. En arrivant à la maison, elle déchaîne sa colère contre son mari et ses enfants pour des futilités, comme des chaussures pêle-
mêle dans l’entrée;

24
Q

Qu’est-ce que le négation? (Résumé des structures) (S.N)

A

Consiste à nier explicitement un éprouvé interne:

–> ex: confrontée par son mari qui lui souligne son débordement, la même personne nie
fortement être plus impatiente que d’habitude;

25
Q

Qu’est-ce que la formation réactionnelle? (Résumé des structures) (S.N)

A

Consiste à transformer la pulsion agressive en son contraire (briser, créer du désordre, salir deviennent ordre, propreté, méticulosité):

–> ex: la même personne se met à ranger compulsivement et à faire le ménage comme voie de satisfaction à sa pulsion agressive;

26
Q

L’intellectualisation et la rationalisation représentent quoi? (Résumé des structures) (S.N)

A

tous deux une forme de défense par la pensée, dans laquelle le surinvestissement de la pensée vise à contrôler (voire éteindre) le monde affectif.

27
Q

Qu’est-ce que l’intellectualisation? (Résumé des structures) (S.N)

A

Permet de donner une forme intellectuelle, abstraite et désaffectée aux événements internes affectifs;

28
Q

Qu’est-ce que la rationalisation? (Résumé des structures) (S.N)

A

S’efforce de donner une formulation cause-effet aux événements du monde affectif: cette classification dissèque et emboîte les événements affectifs dans des raisonnements incessants pour mieux lutter contre leur résonnance émotionnelle.

29
Q

Qu’est-ce que le Surmoi Névrotique? (Résumé des structures) (S.N) (3)

A
  • Il est le produit de l’intériorisation des règles transmises par les parents, concernant l’expression des pulsions (sexuelles et agressives) durant le stade génital (oedipien), en particulier:
  • L’enfant accepte de prendre à l’intérieur de lui (intériorise) les règles arbitraires provenant de l’extérieur;
  • Une véritable barrière interne s’érige, plutôt qu’une soumission à un contrôle externe;
30
Q

Le Surmoi organisateur dans la structure névrotique permet à l’individu de? (Résumé des structures) (S.N) (4)

A
  • De tolérer d’être exclu de certains liens privilégiés entre des personnes;
  • D’accepter la Loi (les règles en société, toujours arbitraires);
  • De se freiner de lui-même, sans besoin d’intervention ou de contrôle externe;
  • D’envisager une forme de compétition stimulante et créatrice: s’identifier aux autres qui font ou sont mieux que lui, afin de se dépasser et de devenir une meilleure personne aux plans éthique, moral, humanitaire).
31
Q

Qu’est-ce que l’entrée dans la véritable latence psychique? (Résumé des structures) (S.N)

A
  • Elle s’effectue dans la mesure où le conflit oedipien a été organisateur et suffisamment résolu:
  • Le renoncement aux désirs oedipiens (et aux réalisations sexuelles infantiles) s’effectue;
  • L’instance Surmoïque devient organisatrice (plutôt que l’Idéal du Moi narcissique);
  • Le refoulement des émois de la sexualité apparaît (amnésie infantile spécifique);
  • La sublimation des désirs oedipiens conduit au plaisir substitutif de penser, lequel favorise les apprentissages abstraits (scolaires) en lieu et place des satisfactions corporelles directes;
  • Les diverses identifications aux deux parents permettent de faire le deuil des désirs oedipiens (devenir comme les parents au lieu d’avoir les parents comme objets d’amour oedipiens).
32
Q

Qu’est-ce que la génèse des astructurations? (Organisations limites) (4)

A
  • Le Moi a dépassé les relations précoces (avec le pôle maternel principalement) sans de trop grandes frustrations;
  • Le début de l’œdipe ne s’aborde pas dans des conditions normales;
  • Un fait de réalité est ressenti comme une frustration très vive, un risque de perte d’objet;
  • Jean Bergeret parle de traumatisme désorganisateur précoce.
33
Q

Qu’est-ce que le traumatisme désorganisateur précoce? (Organisations limites) (4)

A
  • Au sens affectif du terme;
  • Consiste en un émoi pulsionnel intense;
  • Survenu dans un état trop mal organisé, trop peu
    mature quant à son équipement, ses adaptations,
    ses défenses;
  • Ex: tentative de séduction quelconque de la part d’un
    adulte (réelle et non fantasmatique).
34
Q

Qu’est-ce que le traumatisme désorganisateur précoce? (Organisations limites) (6)

A
  • Il entraîne une entrée d’un seul coup, trop brutalement, trop précocement et trop massivement dans une situation œdipienne;
  • Il est impossible pour le sujet de négocier la situation triangulaire;
  • Il est impossible de s’appuyer sur l’amour du père pour supporter les sentiments hostiles envers la mère (et vice versa);
  • Il est difficile d’utiliser le refoulement pour éliminer du conscient l’excès de tension sexuelle ou agressive;
  • Il y a nécessité de faire appel à des mécanismes de défense plus archaïques: déni de représentations sexuelles, le clivage de l’objet, l’identification projective, le maniement omnipotent de l’objet;
  • L’évolution libidinale est stoppée (au phallisme-narcissique et ø génital).
35
Q

Il y a instauration d’une période de pseudo-latence: (Organisations limites) (2)

A
  • Elle est plus précoce et plus durable que la latence normale;
  • Elle se prolonge jusqu’à l’âge adulte, parfois même jusqu’à la mort.
36
Q

Il y a aménagement d’un tronc commun : (Organisations limites) (3)

A
  • Il y a blocage évolutif de la maturité du Moi;
  • L’aménagement n’a pas la fixité, la solidité, ni la spécificité des organisations structurées;
  • Cela nécessite des efforts coûteux du Moi pour maintenir
    l’aménagement (ex.: contre-investissements, formations réactionnelles).
37
Q

L’aménagement vise à demeurer à égale distance des deux structures : (Organisations limites) (3)

A
  • Il y a crainte de tomber dans le morcellement mais envie des défenses plus solides que procure la structure psychotique;
  • Il y a envie et angoisse de la génitalité (et de la relation proximale);
  • L’angoisse de perte d’objet demeure dominante et entraîne l’aménagement à se plier (contorsions) continuellement pour ne pas rompre.
38
Q

Les figures parentales : (Organisations limites) (4)

A
  • Elles sont vécues comme insatiables sur le plan
    narcissique;
  • «fais encore mieux, je t’aimerai davantage demain» (ce demain n’arrive jamais);
  • Au plan apparent: «si tu restes dans mon orbite, il ne t’arrivera rien de fâcheux»;
  • Au plan latent: «ne me quitte pas, sinon tu vas courir de grands risques».
39
Q

Le Moi de type anaclitique est divisé en deux secteurs d’opérations: (Organisations limites) (4)

A
  • Il y a déformation du Moi et non un véritable clivage;
  • Un secteur réalise une adaptation classique aux exigences de la réalité; C’est un registre pour lequel n’existe aucune menace sur le plan narcissique, autant que sur le plan génital;
  • Un autre secteur réalise un fonctionnement centré sur les besoins narcissiques internes (l’anaclitisme rassurant): un registre anaclitique, dès qu’une menace de perte d’objet apparaît;
  • Les jeux continuels entre ces deux secteurs assurent une certaine mobilité, une certaine sécurité.
40
Q

es mécanismes de défense privilégiés: (Organisations limites) (5)

A
  • L’évitement consiste à éviter la rencontre avec les représentations gênantes;
  • Dans la forclusion, il y a rejet d’une représentation gênante, concernant l’image paternelle symbolique, spécifiquement;
  • Les réactions projectives permettent de se rendre maître des représentations une fois qu’elles ont été externalisées (et de rassurer le sujet sur sa toute-puissance) mais elles limitent les expériences relationnelles authentiques;
  • Le clivage de l’objet équivaut à dédoubler les imagos en une image positive et rassurante et une image négative et terrifiante;
  • Le Moi se déforme en deux secteurs d’opération.
41
Q

L’angoisse dépressive : (Organisations limites) (4)

A
  • Elle n’est jamais très profonde, même dans l’apparente hypomanie;
  • Elle survient dès qu’on imagine que l’objet anaclitique risquerait de faire défaut, d’échapper au sujet;
  • L’absence de l’objet anaclitique signifie l’infériorité et le manque;
  • Ayant pour conséquence la dépression
42
Q

Une comparaison entre les 3 types d’angoisse : (Organisations limites) (3)

A
  • L’angoisse de morcellement est une angoisse sinistre,
    de désespoir, de repli;
  • L’angoisse de dépression concerne un passé
    malheureux et une espérance de sauvetage investie dans une relation de dépendance féconde à l’autre;
  • L’angoisse de castration est une angoisse de faute dirigée vers un futur anticipé sur un mode érotisé.
43
Q

La relation d’objet anaclitique : (Organisations limites) (5)

A
  • Elle se caractérise par une tentative de s’appuyer sur l’autre;
  • En attente passive et en quémande de satisfactions positives et en manipulations agressives;
  • Il s’agit d’une relation de dépendance vécue et jouée à deux;
  • Il y a besoin de la dépendance de l’objet, nécessité vitale de sa proximité;
  • Une relation qui place les deux partenaires, tour à tour,
    dans un rôle de grand ou de petit, de persécuteur ou de persécuté.
44
Q

L’objet est ressenti à la fois comme un persécuteur, un interdicteur et un protecteur : (Organisations limites)

A

L’objet joue un rôle de Moi auxiliaire et de Surmoi auxiliaire;

45
Q
  • Il s’agit d’être aimé et aidé des deux parents, d’agresser

et de maîtriser les deux parents: (Organisations limites)

A

Les parents ne sont pas différenciés sexuellement, seulement en tant que grands (image phallique narcissique asexuée);

46
Q

L’anaclitique ne peut se résoudre à demeurer seul: (Organisations limites) (2)

A
  • Il redoute les dangers de la trop grande proximité;

- Il est à l’aise dans le groupe, qui rassure l’immature et limite son développement affectif.

47
Q

La personnalité s’organise autour de l’Idéal du Moi: (Organisations limites) (6)

A
  • Il existe un certain degré d’éléments œdipiens acquis, mais ils ne sont pas organisateurs (pas de véritable Surmoi);
  • L’Idéal du Moi est puérile et gigantesque;
  • Il s’agit d’ambitions héroïques démesurées de bien faire pour conserver l’amour et la présence de l’objet (ø la culpabilité d’avoir mal fait);
  • Le constat de l’échec dans l’ambition idéale n’amène pas à la modestie;
  • Il crée une honte ou un dégoût de soi-même (éventuellement projetable sur les autres);
  • Il crée un risque de manifestations dépressives.
48
Q

Le sujet a vécu des exigences contradictoires des parents, sans contrepartie gratifiante : (Organisations limites) (2)

A
  • Il y a introjection des Moi Idéaux paternel et maternel (conflit parental introjecté);
  • Le sujet n’introjecte pas seulement les interdits parentaux comme dans la structure névrotique.
49
Q

L’absence d’un Surmoi organisateur : (Organisations limites) (2)

A
  • Elle entraîne une intolérance aux contradictions et aux
    incertitudes;
  • Elle facilite le passage des représentations dans l’action, de façon inattendue et incompréhensible.
50
Q

Quelques caractéristiques générales : (Organisations limites) (5)

A
  • Un immense besoin d’affection —» il s’arrange pour se montrer séduisant;
  • Une lutte continuelle contre la dépression —» une incessante activité requise;
  • Il y a absence d’une réelle et durable adaptation et une difficulté à s’engager —» cela exige de se rendre à tout moment disponible et adaptable (en surface);
  • Il y a une résistance faible aux frustrations actuelles (qui réveillent les anciennes) —» le sujet a l’air d’un écorché vif et peut utiliser des traits de caractère paranoïaques pour effrayer celui qui pourrait le frustrer;
  • Le narcissisme est mal établi —» il y a un évident et excessif besoin de compréhension, de respect, d’affection, de soutien.
51
Q

Les diverses évolutions des aménagements :(Organisations limites) (3)

A
  • Certains aménagements se maintiennent pendant toute
    une vie;
  • Certains aménagements plus spécifiques (aménagements spontanés) peuvent s’établir à partir du tronc commun: aménagements caractériels et pervers;
  • Certains aménagements connaissent une évolution aiguë: éclatement du tronc commun, décompensation de la sénéscence, etc.
52
Q

Parmi les aménagements spontanés, il y a les aménagements caractériels : (Organisations limites) (4)

A
  • Il s’agit d’aménagements assez stables en direction de la lignée structurelle névrotique, qui imitent plus ou moins les comportements névrotiques;
  • Ils dépendent de la réussite à maintenir l’angoisse dépressive à l’extérieur;
  • Cela exige une dépense energétique importante sous la forme d’importantes formations réactionnelles, entre autres;
  • Il y a la «névrose» de caractère, la «psychose» de caractère, la «perversion» de caractère.
53
Q

Parmi les aménagements spontanés, il y a l’aménagement pervers : (Organisations limites) (4)

A
  • C’est l’aménagement qui s’approche le plus de la lignée psychotique;
  • Il se fonde sur un déni spécifique de la réalité: le sexe de la femme et sa signification;
  • L’objet partiel phallique se trouve farouchement et complémentairement surinvesti;
  • Il résulte d’une surexcitation libidinale précoce (pulsion et objet partiel se sont soudés trop tôt).
54
Q

Parmi les évolutions aiguës, il y a l’éclatement du tronc commun: (Organisations limites) (2)

A
  • À l’occasion d’un deuxième traumatisme désorganisateur (post-partum, mariage, deuil, bouleversements sociaux, accidents affectifs ou corporels, etc.);
  • Entraîne une crise d’angoisse aiguë suivie de l’entrée possible dans une des 3 voies: névrotique, psychotique ou psychosomatique.
55
Q

Parmi les évolutions aiguës, il y a la décompensation de la sénescence: (Organisations limites) (4)

A
  • La sénéscence physique, intellectuelle, sociale ou affective peut constituer un traumatisme réveillant l’angoisse de perte d’objet et la blessure narcissique;
  • Il peut s’agir d’un autre événement traumatique survenant à la sénéscence:
  • Ex.: décès d’un proche parent, allié ou ami fortement investi, mariage et séparation d’un «fils chéri», blessure narcissique importante par ennuis financiers, mise à la retraite, etc.;
  • Tout ce qui peut rompre, sans préavis, une relation aux autres de mode anaclitique.
56
Q

En clinique, on constate des organisations «intermédiaires» : (Organisations limites) (2)

A
  • Ni franchement psychotiques;

- Ni franchement névrotiques.

57
Q

Depuis la fin du 19ème siècle, différentes terminologies apparaissent : (Organisations limites) (5)

A
  • Schizophrénie pseudo-névrotique;
  • Structure névrotique à réactions psychotiques transitoires;
  • Borderline (1884, C. Hugues);
  • Personnalité «as if» (1934, H. Deutsch);
  • Borderline (1938, A. Stern).
58
Q

À partir de 1970, certains auteurs contribuent largement à définir les états-limites: (Organisations limites) (4)

A
  • Jean Bergeret (France);
  • Otto Kernberg (État-Unis);
  • Didier Anzieu (France);
  • André Green (Fance).
59
Q

La notion d’«état-limite» n’a toutefois pas encore atteint une totale cohérence théorique et une délimitation clinique précise: (Organisations limites)

A

Les contributions les plus significatives proviennent de la perspective analytique/psychodynamique.

60
Q

L’approche structurale de Jean Bergeret est la plus utile pour situer l’«état-limite» par rapport aux structures psychotiques et névrotiques: (Organisations limites) (2)

A
  • Elle apporte clarté et cohérence pour un diagnostic structural différentiel;
  • Elle guide l’intervention.
61
Q

L’approche de Otto Kernberg est aussi féconde pour la clinique: (Organisations limites) (2)

A
  • Elle est parfois imprécise quant aux différences entre la structure psychotique et les états-limites et génère certaines confusions terminologiques;
  • Elle porte un regard un peu plus fonctionnel, superficiel et symptomatique que structural.
62
Q

Le sujet a pu constituer un Moi unifié et reconnaître un Objet distingué de soi, malgré les défaillances de l’environnement précoce : (Organisations limites)

A

Le Moi porte toutefois la marque de ces défaillances en terme de vulnérabilité et de précarité de ses ressources.

63
Q

L’environnement toujours défaillant ne permet pas au sujet de solutionner l’angoisse de perte d’objet: (Organisations limites)

A

Le Moi ne parvient pas à élaborer la position dépressive (Melanie Klein)

64
Q

La position dépressive selon Melanie Klein: (Organisations limites) (2)

A
  • Le Moi est bloqué dans une relation à l’Objet marquée par la crainte de sa disparition (destruction) par les pulsions agressives du sujet;
  • Le Moi peut utiliser des défenses archaïques (clivage et réactions projectives) pour lutter contre la menace de perte d’objet (et manier ses pulsions agressives).
65
Q

Le Moi n’atteint pas l’ambivalence intégrée des sentiments à l’égard de Soi et de l’Objet : (Organisations limites) (2)

A
  • Les représentations du Soi et de l’Objet comme des êtres suffisamment complets, même si limités, ne s’élaborent pas;
  • Les représentations idéalisées de Soi et de l’Objet sont mises de l’avant (défensivement) pour éviter de ressentir le manque (insupportable).
66
Q

Pour Jean Bergeret, il n’y a pas de véritable clivage du Moi: (Organisations limites) (2)

A
  • Il y a déformation du Moi en deux secteurs;
  • O n rencontre un secteur adaptatif du Moi et un secteur anaclitique, où se jouent la quête démesurée de puissance et de complétude.
67
Q

Pour Jean Bergeret, seules les imagos sont clivées:(Organisations limites) (2)

A
  • Avec le clivage de l’objet, le sujet met de l’avant des
    représentations idéalement positives et idéalement négatives des objets;
  • Ces réactions défensives interviennent pour lutter contre une angoisse de perte d’objet (et non pas une angoisse de morcellement de type psychotique).
68
Q

Pour Jean Bergeret, la problématique psychique du stade phallique (irrésolue) organise la personnalité: (Organisations limites) (3)

A
  • Le Moi se vit dans un dépendance essentielle (vitale) à un Objet idéalisé (Objet qui procure la puissance et la complétude);
  • Le sentiment authentique du Moi (caché derrière les défenses) est celui d’une incomplétude et d’une impuissance majeures, en l’absence du complément vital que représente l’Objet anaclitique (personne, fonction, activité, accessoire, etc.);
  • Le Moi n’évolue pas vers une acceptation de la relative incomplétude et impuissance humaines mais poursuit une quête d’un complément pour le Soi (objet externe phallique).
69
Q

Pour Jean Bergeret, le Moi est bloqué dans son évolution:(Organisations limites) (2)

A
  • Le manque intolérable entraîne des défenses archaïques, plutôt qu’un travail de deuil psychique;
  • La quête de l’objet idéal (phallique, anaclitique) ne peut apporter qu’une illusion temporaire de satisfaction.
70
Q

Le Moi ne peut développer des ressources internes, fruit d’un véritable travail psychique sur le manque:(Organisations limites) (2)

A
  • Il s’évertue à éviter le contact avec les sentiments de manque qui habitent le monde intérieur;
  • Il porte son accent sur le concret, le factuel, l’externe.
71
Q

Pour Jean Bergeret, le sujet «limite» a rencontré des enjeux psychiques «œdipiens» alors que le Moi ne possédait pas les ressources psychiques suffisantes pour les négocier: (Organisations limites) (4)

A
  • Le sujet a vécu une entrée précoce dans des enjeux œdipiens;
  • La problématique œdipienne n’a pu être organisatrice mais a suscité un traumatisme désorganisateur précoce;
  • Les pulsions libidinales et agressives ont suscité un surplus d’excitation (impossible à négocier) et augmenté l’angoisse de perte d’objet;
  • Le Moi a réagi par un «gel» pulsionnel et un mouvement de fixation à la problématique phallique insoluble.
72
Q

Pour Jean Bergeret, le sujet «limite» entre en pseudo-latence précoce: (Organisations limites) (4)

A
  • Le Moi se tient en-deça de la problématique psychique œdipienne et demeure concerné par le danger de perte d’objet;
  • Le Moi ne développe pas des ressources psychiques élaborées comme le refoulement, la sublimation et le registre symbolique (permettant la satisfaction substitutive);
  • Le Moi n’intériorise pas un véritable Surmoi (frein interne);
  • Le Moi aura besoin de l’objet externe pour lui servir de Moi auxiliaire et de Surmoi auxiliaire.
73
Q

Pour Jean Bergeret, le Moi du sujet «limite» demeure dans une relation duelle (plutôt que triangulaire): (Organisations limites)

A

De chaque objet, le sujet limite s’attend à recevoir une satisfaction idéale à ses besoins propres (attention exclusive, etc.).

74
Q

La relation d’objet anaclitique domine: (Organisations limites) (4)

A
  • Une différence de puissance (un grand, un petit);
  • Une dépendance vitale;
  • Une recherche de complément pour le Soi;
  • L’objet est donc utilitaire et manipulable au service de Soi
75
Q

Pour Jean Bergeret, le tronc commun aménagé suite au traumatisme désorganisateur précoce peut connaître différentes évolutions: (Organisations limites) (2)

A
  • Divers aménagements peuvent s’établir et offrent alors des solutions caractérielles et relationnelles plus ou moins durables pour le sujet limite;
  • Certains aménagements se situent plus près du pôle psychotique, d’autres en direction du pôle névrotique.
76
Q

Il existe une possibilité de décompensation à l’occasion d’un deuxième traumatisme désorganisateur, ravivant le traumatisme désorganisateur précoce: (Organisations limites)

A

Un épisode aigü d’angoisse peut se solder de diverses manières, en fonction des appuis reçus (interventions thérapeutiques de profondeur diverses, médication, etc.).

77
Q

Les aménagements «pervers»: (Organisations limites) (4)

A
  • Ces aménagements se situent à la frontière du pôle
    psychotique;
  • Ils s’établissent autour d’un déni de la réalité partiel,
    focalisé sur l’existence d’un sexe autre que masculin
    (déni de la différence);
  • Ils développent une fantasmatique rigide, stéréotypée,
    servant aussi de rempart contre les angoisses psychotiques difficilement surmontées;
  • Ils n’éprouvent pas le besoin de changer, mais un besoin
    irrépressible de satisfaction reliée à la fantasmatique déviante.
78
Q

Les aménagements «caractériels»: (Organisations limites) (4)

A
  • Ils offrent une solution relativement stable, située plus près du pôle névrotique;
  • Ils prennent une apparence typée, avec un jeu caractériel et relationnel limité;
  • La névrose de caractère, la perversion de caractère, la
    psychose de caractère imitent des attitudes, pour offrir une solution aux manques identitaire et affectif;
  • En définitive, ils se défendent tous contre une angoisse de perte d’objet dominante (et non pas de réelles angoisses névrotiques ou psychotiques).
79
Q

On remarque que les organisations «limites» comprennent plusieurs aménagements fonctionnels typiques: (Organisations limites) (2)

A
  • États-limites «dépressifs» (J. Bergeret);

- États-limites «narcissiques» (J. Bergeret).

80
Q

On remarque que les symptômes offrent aussi des tableaux cliniques variés et changeants: (Organisations limites) (5)

A
  • Conduites antisociales, masque psychopathique, etc.;
  • Conduites de dépendance;
  • Troubles de personnalité (borderline, narcissique, histrionique, dépendante, etc.);
  • Décompensation dans une voie dépressive, risque suicidaire;
  • Décompensation dans une voie psychosomatique.
81
Q

On a avantage à utiliser le modèle structural de Bergeret pour identifier le fonctionnement psychique de type «état-limite» plutôt que de chercher à repérer les symptômes d’un sujet parmi le foisonnement de portraits cliniques disparates et parfois contradictoires: (Organisations limites)

A

Toutes les manifestations symptomatiques (affectives, cognitives, comportementales, etc.) interviennent comme une manière de composer avec les enjeux psychiques sous-jacents propres au fonctionnement psychique «état- limite».

82
Q

L’angoisse de perte d’objet: (Organisations limites) (4)

A
  • Certains auteurs y réfèrent en terme d’angoisse d’abandon ou d’angoisse dépressive mais le terme générique d’angoisse de perte d’objet semble plus approprié;
  • Le sujet éprouve l’angoisse de perte d’objet lorsqu’il est amené à entrer en contact avec les sentiments authentiques habitant son monde intérieur;
  • Il y trouve une impression de manque, d’insuffisance, de vide (affectif et identitaire);
  • Les sentiments massifs d’incomplétude et d’impuissance sont éprouvés par rapport à Soi (faille ou blessure narcissique) et par rapport à l’Objet (insuffisance de l’Objet).
83
Q

La problématique identitaire: (Organisations limites) (4)

A
  • La faille ou blessure narcissique est une problématique
    essentielle;
  • On y rattache secondairement les difficultés relationnelles, qui en découlent (réactionnelles);
  • Le sujet évitera de s’y confronter ou y trouvera un abîme qu’il juge insupportable (solution suicidaire) : défensivement, il évitera de se remettre en question et rejettera les tords sur autrui ou il sera aux prises avec des sentiments intenses d’infériorité, de honte, de dégoût de soi, etc.;
  • Chez certaines organisations «limites», la problématique identitaire se joue dans le secteur focalisé de l’identité sexuée: l’épreuve psychique de la différence entre les sexes sera insoluble et génèrera des défenses archaïques (déni)
84
Q

Le conflit psychique entre le Moi et l’Idéal du Moi: (Organisations limites) (3)

A
  • Le conflit psychique dominant s’établit entre le Moi et les idéaux démesurés auxquels il aspire;
  • Le Moi se vit en échec par rapport à ces idéaux puériles et gigantesques:
  • -> l’Idéal du Moi poursuivi concerne un état de bien-être sans frustrations, sans manque éprouvé, sans limites ou contraintes rencontrées, etc.;

–> l’Idéal du Moi concerne ce qu’il faut faire pour obtenir et conserver l’attention, la protection et l’amour (exclusifs et démesurés) de l’Objet.;

  • Les sentiments produits par le défaut de correspondre à l’Idéal du Moi concernent une lignée narcissique (non relationnelle): honte, infériorité, incomplétude, impuissance, dégoût de soi, désespoir, etc.
85
Q

Les mécanismes de défense: (Organisations limites) (6)

A
  • Ils sont utilisés pour éviter de ressentir la blessure narcissique et le manque de l’objet anaclitique;
  • Le dédoublement des imagos (clivage de l’Objet) permet d’éviter de se confronter au manque, à l’imperfection;
  • Les réactions projectives sont nommées différemment selon les auteurs (projection, identification projective, etc.) et permettent d’attribuer à l’autre certains aspects du sujet;
  • L’évitement de l’accès au monde intérieur (pensées, désirs, affects authentiques) conduit ces sujets à mettre l’accent sur les aspects factuels, concrets et externes;
  • La fuite actualise une autre forme d’évitement par des conduites agies;
  • L’hypomanie réfère à une dépense d’énergie considérable et constante pour ne pas ressentir une menace dépressive sous-jacente
86
Q

D’autres auteurs nomment différemment les efforts défensifs pour éviter de ressentir le manque et l’imperfection: (Organisations limites) (3)

A
  • L’idéalisation (primitive) de Soi et de l’Objet;
  • L’omnipotence;
  • La dévalorisation;
87
Q

Melanie Klein parle de _____ comme une tendance ______ qui attaque les ____ ______ de l’objet afin de ne plus ressentir qu’il _______: ____ conduit à la ______. (Organisations limites)

A
  • L’envie
  • Destructrice
  • Bons aspects
  • Manque
  • L’envie
  • Dévalorisation
88
Q

Même si le vocabulaire diffère selon les écoles de pensée, un fil conducteur les unit, soit la même _______ ______ et les ______ ________ qu’elle entraîne.(Organisations limites)

A
  • Problématique narcissique

- Difficultés relationnelles

89
Q

D’autres caractéristiques générales émergent des différentes théories: (Organisations limites) (5)

A
  • L’avidité
  • La carence de mentalisation
  • Le recours à l’agir
  • L’instabilité et l’adaptation de surface
  • La sexualité non-génitalisée
90
Q

Qu’est-ce l’avidité? (Organisations limites)

A

Le sujet «limite» exprime sans retenu des besoins affectifs immenses, s’attend à être comblé sans faille, quémande, exige, menace, etc.;

91
Q

Qu’est-ce la carence de mentalisation? (Organisations limites)

A

Bloqué dans son intégration psychique des pulsions et du manque, ayant opté pour des opérations défensives l’éloignant du monde intérieur authentique et du travail de prise en charge par la pensée, le sujet manifeste sans cesse son défaut d’intégration mentale et s’attache momentanément à des explications toutes faites;

92
Q

Qu’est-ce le recours à l’agir?(Organisations limites)

A

À défaut d’être pris en charge par la pensée, les pulsions et affects sont déchargés dans l’agir (passages à l’acte). L’absence d’un Surmoi intériorisé facilite le recours à l’agir qui intervient sans culpabilité véritable.

93
Q

Qu’est-ce l’instabilité et l’adaptation de surface? (Organisations limites)

A

À défaut de s’engager véritablement et durablement (alternance entre l’éloignement et le rapprochement sans aborder l’intimité), le sujet «limite» se rend «disponible» et «adaptable» pour tout et n’importe quoi;

94
Q

Qu’est-ce la sexualité non-génitalisée? (Organisations limites)

A

En l’absence d’une organisation de la sexualité sous le primat du génital, les conduites sexuelles peuvent être polymorphes, infiltrées d’agressivité et investies comme un moyen d’influence sur l’objet (manipulation).