Hématologie Flashcards

1
Q

Vous recevez une femme de 50 ans avec AEG progressive, syndrome néphrotique et paresthésies aux membres inférieurs. A la biologie, une immunoglobuline monoclonale IgG est détectée à taux très faible.
Que suspectez-vous et quel examen faites-vous pour le diagnostiquer ?

A

Suspicion d’amylose donc BGSA avec coloration rouge congo et immunofluorescence pour caractérisation des dépôts

Un myélome ne colle pas trop avec la présence de troubles neuros.

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2
Q

Une patiente que vous suivez pour amylose, en cours de traitement par chimiothérapie, se présente en sepsis avec point de départ sur cathéter central. Quel antibiothérapie mettez-vous en place ?

A

Pipéracilline + Vanco + Amikacine

  • > pipé = activité sur les BNG dont le Pyo
  • > vanco = activité sur les gram positifs y compris le Staph MétiR
  • > amikacine = activité rapide avec spectre large
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3
Q

Quels sont les critères de diagnostic du myélome ?

A

Critères cliniques CRAB > 1 :

  • C = hypercalcémie
  • R = atteinte rénale
  • A = anémie
  • B = bone

Critère biologique avec Ig monoclonale > 30 g/L

Critère histologique avec plasmocytose > 10% avec plasmocytes dystrophiques

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4
Q

Bilan des atteintes du myélome

A

NFS : anémie ?
Calcémie + albuminémie : hypercalcémie ?
Créatinine + protéinurie + créatininurie : atteinte rénale ?
Radios crâne + squelette axiale + fémur + humérus ou scanner corps entier faible dose ou TEP : atteinte osseuse ?

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5
Q

Quelles sont les atteintes rénales retrouvées dans le myélome ?

A

Tubulopathie myélomateuse = néphropathie à cylindres myélomateux : la plus fréquente, liée à une précipitation intra-tubulaire des chaînes légères
–> protéinurie faite de chaînes légères

Amylose AL : syndrome néphrotique

Maladies des dépôts d’Ig monoclonale (syndrome de Randall) : insuffisance rénale variable avec dépôts de chaînes lourdes et/ou légères à la biopsie

Syndrome de Fanconi : anomalie des transports tubulaires proximaux avec IR lente + glycosurie normoglycémique + kypokaliémie + acidose métabolique tubulaire proximale

IRA fonctionnelle liée à l’hypercalcémie

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6
Q

Vous recevez une jeune fille de 15 ans avec ménorragies (bilan gynéco normal), épistaxis, gingivorragies et ecchymoses faciles. Sa mère, sa grande soeur et son petit frère présente des symptômes similaires. Vous suspectez un trouble de l’hémostase primaire, quel est votre bilan de première intention ?
A - NFS
B - TCA TP fibri
C - Temps d’occlusion
D - Temps de saignement
E - dosage des facteurs 2, 5, 7 et 10

A

ABC

A : aussi bien pour recherché une thrombopénie et pour évaluer le retentissement des saignements
B : un TCA allongé peut orienter vers une hémophilie ou un déficit en facteur de Willebrand
C : test global d’exploration de l’hémostase primaire
D : peu reproductible, difficile à faire en pratique, douloureux pour les patients –> plus fait

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7
Q

Vous recevez une jeune fille de 15 ans avec ménorragies (bilan gynéco normal), épistaxis, gingivorragies et ecchymoses faciles. Sa mère, sa grande soeur et son petit frère présente des symptômes similaires. Le bilan montre des plaquettes normales, un TCA allongé, un TP normal et un temps d’occlusion allongé. Que suspectez-vous ?

A

Maladie de Willebrand +++
Devant une anomalie isolée du TCA, évoquer :
- hémophilie génétique ou acquise (Ac anti-VII, anti-IX ou anticoagulant circulant)
- Willebrand

Ici, on suspecte un Willebrand devant :

  • âge jeune, donc à priori pathologie congénitale
  • antécédents familiaux laissant penser à une transmission autosomique dominante (vs liée à l’X dans l’hémophilie)
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8
Q

Comment affirmer le diagnostic de maladie de Willebrand ?
a - agrégation plaquettaire
b - dosage du facteur de willebrand activé (activité cofacteur de la ristocéine)
c - dosage du facteur de willebrand antigène
d - dosage du facteur VIII
e - séquençage du gène

A

BCD

A : pas lié à une thrombopathie
D : permet d’éliminer une hémophilie A (dosage du facteur IX pour la forme B) et évaluation du risque hémorragique
E : inutile, énormément de mutations ont été mise en cause et d’autres moyens plus simples sont disponibles pour le diagnostic

/!\ les résultats seront à interpréter selon le groupe sanguin, l’état inflammatoire et une éventuelle grossesse

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9
Q

Quelles mesures sont à mettre en place en cas de maladie de Willebrand ?
a - certificat
b - prise en charge à 100%
c - enquête familiale
d - contre-indication à l’aspirine
e - contre-indication aux oestroprogestatifs

A

ABCD

Le certificat doit mentionner le type de maladie de Willebrand, les taux de bases, le centre qui suit le patient et le traitement

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10
Q

Un homme de 65 ans est adressé par son médecin traitant avec 2 hémogrammes réalisés au cours de l’année précédente montrant: leucocytes à 40 G/L, PNN: 10%, Lymphocytes 88%, hémoglobine à 142 g/L, VGM à 90 fl, CCMH 33%, plaquettes à 350 G/L. Quel(s) examen(s) réalisez-vous afin d’avancer dans le bilan étiologique ?

a. un myélogramme
b. une biopsie ostéo-médullaire
c. un frottis sanguin
d. un immunophénotypage lymphocytaire sanguin
e. un scanner thoraco-abdomino-pelvien

A

CD

Le patient présente une hyperlymphocytose.

La première étape est de déterminer si elle est monomorphe (donc prolifération d’une lignée lymphocytaire) ou polymorphe (réactionnelle -> chercher des virus) via un frottis.

En cas d’hyperlymphocytose monomorphe, un immunophénotypage est nécessaire pour identifier la lignée en cause.

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11
Q

Une leucémie lymphoïde chronique vient d’être diagnostiquée chez un homme de 65 ans. A l’examen, il existe des adénopathies bilatérales de 2 cm sous-maxillaires, sus-claviculaires et axillaires. L’hémogramme montre une hyperlymphocytose isolée à 32 G/L. A quel stade correspond cette description?

a. stade III de la classification d’Ann Arbor
b. stade B de la classification de Binet
c. stade A de la classification de Binet
d. stade B de la classification d’Ann Arbor
e. données insuffisantes pour préciser le stade

A

C

Classification de Binet :

  • Hb > 10 et plaquettes > 100 000 : stade 1 si < 3 aires lymphoïdes atteintes ou stade B si > 3
  • Hb < 10 ou plaquettes < 100 000 : stade C
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12
Q

Quels sont les facteurs pronostiques dans la LLC

A
  • Classification de Binet +++
  • Temps de doublement des lymphocytes
  • Anomalies chromosomiques
  • Mutations géniques (notamment TP53 +++ car influence sur le traitement : inefficacité des chimio si muté)
  • Profil de mutation de la chaîne lourdes des Ig
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13
Q

Vous suivez en consultation depuis deux ans un homme de 48 ans pour une leucémie lymphoïde chronique (LLC) de stade A. Vous ne notez pas d’adénopathie périphérique et le patient vous présente l’hémogramme suivant : leucocytes à 45 G/L dont PNN 10%, éosinophiles 1%, basophiles 0%, lymphocytes 88%, monocytes 1%, hémoglobine à 95 g/L, VGM 102 fl, CCMH à 33%, plaquettes à 280 G/L, réticulocytes à 195 G/L. Quel diagnostic évoquez-vous en priorité ?

a. une transformation en leucémie aiguë
b. une transformation en lymphome B à grandes cellules
c. un envahissement médullaire par la LLC
d. une anémie hémolytique auto-immune
e. une érythroblastopénie auto-immune

A

D

On a une anémie macrocytaire régénérative.

Les principales complications de la LLC sont :

  • infections
  • insuffisance médullaire
  • auto-immunité : AHAI, érythroblastopénie (anémie arégénérative), PTI
  • syndrome de Richter avec transformation en lymphome B (AEG + fièvre + adénopathie marquée)
  • cancers secondaires, notamment cutanés
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14
Q

Vous suivez un patient de 75 ans pour un myélome IgG kappa asymptomatique depuis cinq ans. Quels seraient les éléments amenant à discuter l’initiation d’un traitement ?

a. l’apparition d’une fracture costale
b. une anémie inférieure à 100 g/L
c. l’apparition d’une insuffisance rénale
d. la présence de lésions nodulaires focales sur une IRM du rachis
e. un ratio de chaînes légères libres (kappa/lambda ou lambda/kappa) supérieur à 100

A

Tous !

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15
Q

Quels sont les éléments du bilan à demander devant le diagnostic de myélome?

A
  • Myélogramme
  • Scanner corps entier ou TEP
  • CRP + LDH + b2 microglobuline
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16
Q

Parmi les critères suivants, lesquels ont une valeur pronostique chez les patients avec un myélome symptomatique ?

a. le nombre de lésions osseuses
b. les anomalies cytogénétiques
c. le taux d’albumine
d. le taux de béta-2-microglobuline
e. le taux du pic monoclonal

A

BCD

  • anomalies chromosomiques et cytogénétiques
  • albumine + LDH + b2 microglobuline
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17
Q

Une patiente que vous suivez pour myélome présente une hausse brutale de la créatinine, jusqu’à 400 mmol/L. La BU est négative. Son ionogramme est normal.
Quelle est votre principale hypothèse diagnostique ?

A

Tubulopathie à cylindres myélomateux

Tableau IRA sévère + protéinurie > 2g/j de chaînes légères

/!\ la BU ne détecte pas les chaînes légères et est donc négative

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18
Q

Quelle(s) est(sont) l’(les) affirmation(s) correcte(s) concernant l’amylose AL ?

a. l’atteinte rénale est la plus fréquente
b. l’atteinte cardiaque est la plus redoutée
c. l’atteinte neurologique peut être responsable d’une neuropathie axonale douloureuse
d. elle peut être responsable de troubles de l’hémostase
e. elle peut être responsable d’une asplénie/ hyposplénie fonctionnelle

A

Tout !

Présentation très variable mais retenir rein + coeur + nerf

Diagnostic histologique avec coloration Rouge Congo donnant une biréfringence jaune/verte.

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19
Q

Vous suspectez une polyglobulie devant un hémogramme, montrant une hémoglobine à 180 g/L et un taux d’hématocrite à 58%, réalisé chez un homme de 66 ans. Quel(s) élément(s) parmi les suivants serai(en)t en faveur d’une polyglobulie de Vaquez ?

a. un prurit aquagénique
b. une érythrose faciale
c. une hypertension artérielle
d. une splénomégalie
e. une thrombocytose

A

ADE

Tableau évoquant un SMP :

  • prurit aquagénique
  • splénomégalie
  • thrombocytose
  • hyperlymphocytose à PNN
  • myélémie
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20
Q

Quel(s) examen(s) prescrivez-vous pour confirmer le diagnostic de polyglobulie de Vaquez ?

a. un dosage sérique de l’EPO
b. une recherche de mutation du gène JAK2
c. une recherche de transcrit de fusion BCR-ABL
d. un caryotype médullaire
e. un myélogramme

A

AB

Le diagnostic est posé sur 3 critères majeurs ou 2 CM + 1 critère mineur

Critères majeurs :

  • Hb ou hématocrite élevées
  • biopsie médullaire : hypercellularité
  • mutation JAK2

Critère mineur : EPO basse

–> bilan : BOM + EPO + recherche mutation JAK2

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21
Q

Une femme de 64 ans consulte aux urgences avec l’hémogramme suivant : Hb à 82 g/L, VGM à 106 fl, plaquettes à 35 G/L, réticulocytes à 24 G/L, leucocytes à 3 G/L dont PNN 0.8 G/L, lymphocytes 2 G/L, éosinophiles 0 G/L, basophiles 0 G/L, monocytes 0.2 G/L. L’examen est normal hormis la présence d’ecchymoses des membres inférieurs.

Parmi les diagnostics suivants, le(s)quel(s) est (sont) compatible(s) avec les données de l’hémogramme ?

a. une leucémie aiguë myéloïde
b. une leucémie lymphoïde chronique
c. un syndrome myélodysplasique
d. une carence en folates
e. une carence en vitamine B12

A

Tout

On se trouve devant une pancytopénie.
Il convient de faire un frottis pour s’orienter vers une leucémie aiguë, un syndrome myélodysplasique voire des causes carentielles.
Le diagnostic étiologique sera posé sur le myélogramme.

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22
Q

Parmi les propositions suivantes, quel (s) élément(s) est (sont) indispensable(s) au diagnostic et/ou au pronostic d’une leucémie aiguë ?

a. un myélogramme
b. une biopsie ostéo-médullaire
c. un TEP-scanner
d. un caryotype médullaire
e. une analyse médullaire par biologie moléculaire

A

ADE

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23
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) sont des facteurs pronostiques des leucémies aigues myéloïdes ?

a. l’âge
b. la présence de marqueur d’immaturité à l’immunophénotypage
c. le taux de blastes médullaires
d. les anomalies cytogénétiques
e. l’obtention d’une rémission complète après traitement d’induction

A

ADE

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24
Q

Le myélogramme, au moment du diagnostic d’un syndrome myélodysplasique, objective :

a. une cellularité pauvre le plus souvent
b. des anomalies morphologiques touchant une ou plusieurs lignées
c. des mégaloblastes
d. un pourcentage de blastes variable toujours inférieur à 5%
e. un pourcentage de blastes variable toujours inférieur à 20%

A

BE

A : la cellularité est le plus souvent riche

C : les mégaloblastes sont vues dans les carences vitaminiques

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25
Q

Quels critères évaluez-vous afin d’apprécier le pronostic d’un.e patient.e atteint d’un syndrome myélodysplasique ?

a. Le nombre de cytopénies
b. Le pourcentage de blastes médullaires
c. Le type d’anomalies cytogénétiques
d. Le dosage de la béta2microglobuline
e. Le dosage des LDH

A

ABC

Critères ISS : nombres de cytopénies + nombres de blastes + anomalies cytogénétiques

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26
Q

Un patient de 48 vient d’être diagnostiqué avec un lymphome B diffus à grande cellules.

Quel(s) examen(s) réalisez-vous parmi les suivants ?

a. une biopsie ostéo-médullaire
b. une échographie cardiaque
c. une sérologie VIH
d. un dosage des LDH
e. un myélogramme

A

ABCD

Bilan du lymphome B :

  • extension : scanner CTAP ou TEP + BOM
  • pronostic : LDH + b2M + CRP + fibrinogène + EPP
  • préthérapeutique : groupe rhésus RAI + hémostase + VIH VHB VHC + bilan hépatique + bilan rénal + bhCG + ECG + ETT + CECOS

/!\ les lymphocytes peuvent être difficiles à voir et interpréter sur un myélogramme : préférer la BOM pour voir leur organisation dans le tissus (groupés ou le long des travées = suspect de lymphome)

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27
Q

Quels sont les critères du score IPI (score pronostique des lymphomes) ?

A

Age > 60
PS > 1
Ann Arbor
LDH > 1N
Site extraganglionnaire

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28
Q

Quelle est l’antibiothérapie devant une neutropénie fébrile ?

A

Aplasie < 7 jours sans hospit : augmentin + ciprofloxacine

Aplasie > 7 jours ou hospitalisation : pipé-tazo ou céfépime (ciblage du Pyo)

Si gravité : amikacine

Si porte d’entrée cutanée (Staph) : vanco

Agents bactériens les plus souvent en cause : Staph (porte d’entrée cutanée) et BGN
/!\ penser aussi aux candidoses et aspergilloses en cas de neutropénie > 7 jours

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29
Q

Quelles sont parmi les propositions suivantes celles à risque de nausées vomissements induits par la chimiothérapie ?

a. L’utilisation d’une chimiothérapie de type sels de platine
b. L’utilisation d’une chimiothérapie de type vincristine
c. Un antécédent d’alcoolisme chronique
d. Le sexe féminin
e. Un antécédent de mal de transports

A

ADE

Situations à risque :

  • femme
  • âge jeune
  • terrain : mal des transports, vomissements gravidiques…
  • chimio à risque : sels de platine, cyclophosphamide, alkylants

/!\ alcool : facteur protecteur

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30
Q

Parmi les effets indésirables suivants, le(s)quel(s) peu(ven)t être imputable(s) aux anthracyclines ?

a. une ototoxicité
b. une néphrotoxicité
c. une cardiotoxicité
d. une neurotoxicité
e. une hématoxicité

A

CE

Toxicités :

  • cardiopathie dilatée irréversible dose-relative
  • hémato
  • gonades
  • digestive
  • alopécie

Risque de leucémie aiguë secondaire

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31
Q

Quelle(s) est (sont) la (ou les) étiologie(s) possible(s) d’un pic monoclonal ?

a. un lymphome non hodgkinien
b. la leucémie aigue myéloblastique
c. l’amylose AL
d. l’infection par le VIH
e. la polyarthrite rhumatoïde

A

AC

Un pic monoclonal peut se voir dans les gammapathies et les pathologies lymphoïdes.

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32
Q

Quels examens faites vous pour compléter le bilan d’un patient de 63 ans présentant un pic monoclonal ?

a. immunofixation des protéines sériques
b. protéinurie des 24h
c. immunofixation des protéines urinaires
d. dosage pondéral des immunoglobulines (Ig)
e. dosage du récepteur soluble de la transferrine (RsTrf)

A

ABC

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33
Q

Quelle(s) est (sont) la (ou les) proposition(s) exacte(s)?

a. en cas de dysglobulinémie monoclonale de signification indéterminée (MGUS) le risque d’évolution en myélome multiple est de 10% par an
b. l’amylose AA peut compliquer l’évolution d’un myélome multiple
c. le myélome multiple appartient aux hémopathies lymphoïdes
d. le syndrome d’hyperviscosité est une complication fréquente du myélome multiple
e. l’âge médian au diagnostic d’un myélome multiple est de 40 ans

A

C

A : 1% par an

B : amylose AL

D : le syndroem d’hyperviscosité est plutôt rare

E : âge médian à 67 ans

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34
Q

Quels éléments comporte le score de l’Index Pronostique International (ISS) révisé ?

a. dosage de la beta2-microglobuline
b. dosage des LDH
c. cytogénétique
d. dosage de l´albumine
e. nombre de lésions osseuses

A

ABCD

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35
Q

Quelle(s) est (sont) le (s) molécules(s) ayant un potentiel anti-émétique :

a. les alginates
b. les antagonistes sélectifs de la substance P neurokinine 1 (NK1) (aprépitant)
c. les benzamides substitués (métoclopramide, alizapride…) Correct
d. les inhibiteurs de pompes à protons
e. les sétrons

A

BCE

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36
Q

Quels sont les critères pour poser le diagnostic de leucémie à plasmocytes ?

A

Plasmocytes sanguins > 2g/L ou > 20% des leucocytes

La leucémie à plasmocytes peut suivre un myélome ou être primitive.

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37
Q

Que réalisez-vous devant une anémie macrocytaire arégénérative chez une patiente de 23 ans ?

a. dosage de la vitamine B12
b. dosage de la vitamine B9
c. dosage ferritine
d. test de coombs direct
e. alcoolémie

A

AB

C : carence martiale = microcytaire

D : hémolyse = macro régénérative

E : alcool = macro arégénérative mais après plusieurs années d’évolution

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38
Q

Chez une patiente de 49 ans avec pancytopénie, vous réalisez un myélogramme qui conclut « moelle de richesse normale, 8% de blastes, signes de dysérythropoïèse »

Quel(s) diagnostic(s) retenez-vous ?

a. une syndrome myélodysplasique avec excès de blastes
b. une leucémie aigue myéloblastique
c. une cytopénie réfractaire sans excès de blastes
d. un syndrome myélodysplasique sans excès de blastes
e. une leucémie myélomonocytaire chronique

A

A

On parle d’excès de blastes si supérieurs à 5%.

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39
Q

Quelle(s) est (sont) la (les) suite(s) possible(s) à court, moyen et long terme que vous expliquez à une patiente avec syndrome myélodysplasique sur délétion 5q- :

a. risque d´évolution en leucémie aigue
b. risque de surcharge en fer
c. possibilité de rémission spontanée
d. possibilité de traitement par chimiothérapie
e. possibilité de traitement par radiothérapie

A

ABD

B : la surcharge en fer est lié au traitement symptomatique par transfusion itérative

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40
Q

Quelle(s) est (sont) la (ou les) proposition(s) exacte(s) concernant les syndromes myélodysplasiques ?

a. les syndromes myélodysplasiques sont le plus souvent des maladies secondaires
b. les radiations ionisantes peuvent être un facteur de risque
c. la trisomie 21 est responsable de syndrome myélodysplasique de l’enfant
d. les syndromes myélodysplasiques peuvent être reconnues comme maladie professionnelle
e. certaines chimiothérapies peuvent être un facteur de risque

A

BCDE

Les syndromes myélodysplasiques dont des maladies primitives dans 85% des cas.

La chimiothérapie en particulier les alkylants et analogues de purines peuvent entraîner un syndrome myélodysplasique 3 à 10 ans après le traitement.

L’exposition aux toxiques (benzène+) et aux irradiations par des source de rayons X sont des FR pouvant être reconnus comme maladies professionnelles.

Certaines maladies constutionnelles telles que la trisomie 21, la neurofibromatose, la neutropénie de Kostmann et l’anémie de Fanconi peuvent être associées à des SMD de l’enfant.

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41
Q

Quels sont les facteurs pronostiques possibles d’une leucémie aiguë myéloblastique ?

a. le nombre de blastes médullaires au diagnostic
b. les anomalies au caryotype
c. le stade au diagnostic
d. le taux des LDH au diagnostic
e. les anomalies en biologie moléculaire

A

BE

A : dans les leucémies, contrairement aux SMD, le nombre de blastes n’influence pas le pronostic

C : on ne parle pas de stade dans les leucémies…

42
Q

Quelle(s) est (sont) la (ou les) proposition(s) exacte(s) concernant les allogreffes de cellules souches ?

a. la probabilité de trouver un donneur familial HLA compatible est de 50%
b. le système HLA est un système polyallélique, récessif et transmis en bloc
c. les sources du greffon possibles sont la moelle osseuse, les cellules souches périphériques et le sang de cordon
d. l’allogreffe peut être réalisée à partir de cellules autologues
e. généralement, un traitement immunosuppresseur à vie est nécessaire

A

C

A : 1 chance sur 4

B : système récessive +++

43
Q

Que(l)s effet(s), à court, moyen et long terme, peut (vent) se rapporter aux anthracyclines?

a. syndrome cérébelleux
b. alopécie
c. neuropathie périphérique
d. aplasie médicamenteuse
e. insuffisance cardiaque

A

BDE

44
Q

Quelle(s) est (sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?

a. toutes les études de phase I sont réalisées chez des volontaires sains
b. une étude de phase II évalue la toxicité d’un médicament
c. une étude de phase II vise à déterminer la dose optimale d’un médicament
d. avant de débuter un essai clinique il faut l’accord du comité de protection des personnes (CPP) de la CNIL
e. un patient inclus dans un essai peut retirer son consentement à tout moment

A

CE

A : pas toutes les études !!! En cancérologie, hématologie ou pédiatrie par exemple, on n’expose pas de volontaires sains au traitement à l’épreuve –> face 1 sur des malades

45
Q

Quel(s) est(sont) le(s) effet(s) secondaire(s) du cyclophosphamide ?

a. cystite hémorragique
b. neuropathie périphérique
c. nausée et vomissements
d. sécrétion inappropriée d´hormone anti-diurétique (SIADH)
e. leuco-neutropénie

A

ACDE

46
Q

Vous suivez une patiente pour LLC. Vous la voyez en urgence en consultation pour une fièvre associée à des sueurs nocturnes évoluant depuis 10 jours. A l’examen clinique, vous palpez une adénopathie inguinale gauche de 2 cm de diamètre.
Quelle(s) hypothèse(s) évoquez-vous ?

a. rechute de la leucémie lymphoïde chronique
b. syndrome de Richter
c. transformation en myélofibrose secondaire
d. transformation en leucémie aiguë lymphoblastique
e. adénite bactérienne

A

ABE

Pas de transformation en leucémie aiguë pour les LLC !!!
Ce sont les LMC qui font des LAM.

47
Q

Quelles sont les causes

A

Fausse : hémoconcentration, obésité, syndrome thalassémique

Primitive : Vaquez

Secondaire : hypoxie chronique, tumeurs (rein, foie, fibrome utérin…), constitutionnelles

48
Q

Quel(s) examen(s) complémentaire(s) réalisez-vous en 1ère intention pour déterminer le diagnostic étiologique de la polyglobulie ?

a. dosage de l’érythropoïétine (EPO) endogène dans le sang
b. myélogramme
c. IRM cérébrale
d. recherche de la mutation V617F de JAK2 dans la moelle osseuse
e. recherche de la mutation V617F de JAK2 dans le sang

A

AE

B : on fait une BOM !!

D : les recherches de mutations sur moelle ne sont pas plus sensibles que dans le sang, mais beaucoup plus invasifs +++

Critères majeurs du diagnostic : BOM hypercellulaire + mutation JAK2

Critère mineur : EPO basse

49
Q

Quelle est la prise en charge d’une maladie de Vaquez ?

A

Contrôle des facteurs de risque avec sevrage tabagique

Anti-agrégant plaquettaire

Saignées en aiguë pour Hydroxyurée au long cours

50
Q

Que peut-on voir à la NFS ou au frottis en cas de myélofibrose ?

A

Cytopénie
Myélémie équilibrée
Dacryocytes au frottis (cellules ayant un aspect de larmes)

51
Q

Quel est l’examen à demander pour confirmer une suspicion de myélofibrose ?

A

Biopsie ostéomédullaire

52
Q

Concernant la myélofibrose, quel(quelles) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?

a. il s’agit d’une complication de tous les syndromes myéloprolifératifs
b. la majorité des patients atteints de maladie de Vaquez évoluent rapidement vers une myélofibrose
c. la myélofibrose survient en général après une ou deux décennie d’évolution
d. l’aspirine à faible dose diminue le risque d’évolution vers une myélofibrose
e. se traduit souvent par des cytopénies marquées

A

ACE

53
Q

La leucémie aiguë promyélocytaire (LAM 3) :

a. est souvent associée à une hyperleucocytose
b. est souvent associée à un syndrome de coagulation intra-vasculaire disséminée
c. est diagnostiquée devant la présence de corps d´Auer
d. est associée à la translocation (8,21)
e. est traitée par les inhibiteurs de tyrosine kinase

A

B

Retenir LAM3 = CIVD tellement c’est fréquent

Translocation (15,17)

Traitement par ATRA (dérivé de vitamine A)

54
Q

L’étude de la moelle osseuse dans le diagnostic d’une leucémie aiguë doit associer systématiquement :

a. une étude cytologique
b. un immunophénotypage des lymphocytes médullaires
c. un caryotype médullaire
d. un caryotype constitutionnel
e. une étude en biologie moléculaire

A

ACE

B : immunophénotypage des blastes…

55
Q

Concernant la leucémie aiguë lymphoblastique, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

a. est une pathologie maligne principalement de l´adulte
b. a un taux de guérison de près de 70% chez l´enfant
c. peut être associée à une hypertrophie testiculaire
d. en cas d´examen neurologique normal, il n´y a pas d´indication à réaliser une ponction lombaire
e. peut être associée à une t(9,22)

A

BCE

56
Q

Concernant l’agranulocytose, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) :

a. est définie par un taux de polynucléaires neutrophiles inférieur à 1 G/l
b. doit faire rechercher une infection virale
c. les hormones thyroïdiennes de synthèse sont à l´origine d´une agranulocytose de nature immunoallergique
d. la biopsie médullaire est indispensable au diagnostic
e. doit faire envisager une prophylaxie anti-bactérienne par fluoroquinolones

A

B

57
Q

Le myélogramme, au moment du diagnostic de myélodysplasie, montre classiquement :

a. des anomalies morphologiques pouvant toucher plusieurs lignées
b. une érythroblastopénie
c. une moelle pauvre
d. un pourcentage de blastes variables
e. une hyperéosinophilie réactionnelle

A

AD

B : infection à parvovirus B19

58
Q

Concernant l’amylose AL, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

a. peut être associée à un syndrome néphrotique
b. est responsable d´une diminution du volume des reins
c. est responsable d´une HTO
d. peut atteindre le coeur, les reins et le foie
e. le diagnostic est faire sur le dosage des chaînes légères sériques

A

ACD

59
Q

Concernant l’hémochromatose, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

a. doit être recherchée chez un homme de 50 ans avec une ferritine à 700ng/ml et un coefficient de saturation de la transferrine à 35%
b. est une maladie autosomique récessive
c. est responsable d´une mélanodermie prédominant sur les zones exposées
d. peut être responsable d´une cirrhose hépatique
e. peut être responsable d´une dysérythropoïèse

A

BCD

60
Q

Concernant la découverte d’une thrombopénie isolée, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

a. contre-indique la réalisation du myélogramme si la thrombopénie est inférieure à 10 G/l
b. en cas d´agrégation sur le frottis, il est nécessaire de recontrôler le taux de plaquettes sur un prélèvement réalisé sur tube citraté
c. peut être liée à une intoxication alcoolique aiguë
d. doit faire rechercher une micro-angiopathie thrombotique
e. les AVK sont la première cause de thrombopénie iatrogène

A

BC

61
Q

En cas de pancytopénie, quelle(s) est (sont) l’ (les) étiologie(s) possible(s) ?

a. une maladie de Biermer
b. une CIVD
c. un syndrome myélodysplasique
d. un hypersplénisme
e. un lymphome folliculaire

A

ACDE

62
Q

Concernant l’hyperlymphocytose, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

a. est définie au-delà de 7G/L lymphocytes
b. le frottis n´a pas d´intérêt dans l´orientation diagnostique
c. il existe un risque de leucostase à partir de 50 G/L
d. l´immunophénotypage est essentiel en cas de suspicion de syndrome lymphoprolifératif
e. les lymphocytes binucléés sont observés en cas d´alcoolisme chronique

A

D

Pas de leucostase !

63
Q

Lors d’une carence martiale, on peut retrouver (une ou plusieurs propositions exactes) :

a. une augmentation des réticulocytes
b. une anémie microcytaire hypochrome
c. une ferritine diminuée
d. une capacité de fixation de la transferrine diminuée
e. une glossite atrophique

A

BCE

64
Q

Concernant la leucémie myéloïde chronique, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

a. est un syndrome myéloprolifératif
b. est toujours associée à des adénopathies
c. doit faire réaliser un immunophénotypage des lymphocytes circulants
d. est souvent associée à une hyperbasophilie
e. est, en première ligne, traitée par chimiothérapie intensive

A

AD

65
Q

Concernant le syndrome mononucléosique, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

a. est un diagnostic clinique

b. est constitué de lymphocytes T
clonaux avec un cytoplasme hyper-basophile

c. peut-être lié à une primo-infection au cytomégalovirus
d. peut-être lié à une primo-infection VIH
e. peut-être lié à une infection parasitaire

A

CDE

66
Q

Que suspectez devant une hyperéosinophilie ?

a. toxocarose
b. périartérite noueuse
c. syndrome hyperéosinophilique primitif lymphoïde
d. allergie médicamenteuse
e. cancer du poumon

A

ABCE

67
Q

Un patient de 33 ans est adressé à votre consultation pour des lésions cutanées rouges, infiltrées, ne s’effaçant pas à la vitro-pression. Elles sont situées uniquement sur les jambes, les chevilles et les pieds.
L’hémogramme est dans les limites de la normale.
Quel(s) examen(s) peut-on réaliser pour en déterminer le diagnostic étiologique ?

a. biopsie cutanée
b. recherche de schizocytes
c. test de Coombs direct
d. protéinurie des 24 heures
e. anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles

A

ADE

BC : en cas de purpura thrombocytopénique

68
Q

En complément de la numération formule sanguine et du myélogramme, le diagnostic positif de leucémie myéloïde chronique peut être confirmé avec certitude par :

a. la recherche sur le caryotype d´une translocation t(9;18) dans la moelle osseuse
b. la recherche sur le caryotype d´un chromosome Philadelphie
c. la recherche en biologie moléculaire d´un transcrit BCR-ABL sur sang
d. la recherche en biologie moléculaire d´une mutation de JAK2 dans la moelle osseuse
e. une biopsie ostéo-médullaire avec la coloration May-Grünwald-Giemsa

A

BC

D : la mutation de JA2 se voit dans les autres syndromes myéloprolofératifs

69
Q

Concernant la thrombocytémie essentielle (TE), quelle(s) est(sont) le(s) proposition(s) exacte(s) ?

a. en cas de thrombocytose, l’absence de mutation de JAK2 n´exclut pas le diagnostic de TE
b. il s´agit d´un syndrome myéloprolifératif
c. le traitement repose sur les saignées et l’hydroxyurée
d. la splénectomie permet la guérison dans 60% des cas
e. une biopsie ostéo-médullaire est nécessaire pour établir le diagnostic de TE

A

ABE

A : d’autres mutations sont possibles

70
Q

Concernant la myélofibrose primitive, quelle(s) est(sont) le(s) proposition(s) exacte(s) ?

a. la mutation V617F de JAK2 est présente dans environ 50% des cas
b. elle peut être révélée par une hyperleucocytose > 30 G/L et une thrombocytose > 500 G/L
c. elle peut se transformer en leucémie myéloïde chronique
d. elle peut se transformer en myélofibrose secondaire
e. la biopsie ostéo-médullaire montre le plus souvent une fibrose réticuline et une hyperplasie des mégacaryocytes

A

ABE

71
Q

Devant un pic monoclonal IgM kappa, quelle(s) pathologie(s) devez-vous rechercher?

a. amylose AL
b. syndrome POEMS
c. maladie de Waldenström
d. lymphome non hodgkinien B indolent
e. hémoglobinurie paroxystique nocturne

A

ACE

72
Q

Parmi ces étiologies, laquelle(lesquelles) n’entraîne(nt) pas de thrombocytose ?

a. l´anémie par carence martiale
b. l’aplasie médullaire idiopathique
c. la polyglobulie de Vaquez
d. la leucémie myéloïde chronique
e. la micro-angiopathie thrombotique

A

BE

73
Q

Une patiente de 63 ans vous consulte pour une asthénie intense. Elle présente une pâleur cutanéomuqueuse. L’examen clinique ne retrouve pas d’hépatosplénomégalie. Un premier bilan biologique montre : leucocytes 2,5 G/L, polynucléaires neutrophiles 1,2 G/L, lymphocytes 1,1 G/L, monocytes 0,2 G/L, hémoglobine 8,3 g/dL, VGM 109 fL, réticulocytes 22 G/L, plaquettes 90 G/L. La biochimie sanguine retrouve : ASAT 23 UI/L, ALAT 27 UI/L, bilirubine totale 45 micromol/L, bilirubine libre 42 micromol/L, LDH 820 UI/L, haptoglobine 0,1 g/L. Vous évoquez :

A - syndrome myélodysplasique

B - Biermer

C - MAT

D - syndrome d’Evans

E - myélome multiple

A

AB

On a une association anémie macrocytaire arégénérative avec signes d’hémolyse + leucopénie + thrombopénie.

On élimine la MAT et le syndrome d’Evans qui n’expliquent ni la pancytopénie ni le caractère arégénératif de l’anémie.

Le myélome explique la pancytopénie, le côté arégénératif mais pas l’hémolyse.

Le syndrome myélodysplasique et la maladie de Biermer peut donner une pancytopénie et une anémie hémolytique arégénérative par hémolyse intramédullaire +++

74
Q

Vous recevez une patiente de 2 ans qui se présente avec un mollet droit douloureux et oedématié. Vous suspectez une thrombose veineuse et avez demandé un dosage des D-dimères. Le laboratoire vous appelle car le dosage des D-dimères est à 8740 μg/L. Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)?

a. Un taux de D-Dimères élevé est un marqueur spécifique de thrombose.
b. Le diagnostic de TVP est confirmé.
c. Il peut s’agir d’un faux positif : le taux de D-Dimères élevé peut-être expliqué par d’autres facteurs.
d. Il est nécessaire de réaliser un écho-doppler veineux des membres inférieurs.
e. Il est nécessaire de réaliser un angioscanner spiralé thoracique.

A

CD

Marqueur sensible mais très peu spécifique : permet d’éliminer une thrombose si bas mais ne permet pas de confirmer une thrombose si élevé !!

Exemples de situations élevant les D-dimères : grossesse, âge, syndrome inflammatoire, infection, cancer, chirurgie récente, hématome…

75
Q

Parmi les causes d’allongement du TCA suivantes, lesquelles sont associées à un risque hémorragique ?

a. Déficit en facteur VIII.
b. Déficit en facteur IX.
c. Déficit en facteur XI.
d. Déficit en facteur XII.
e. Anticoagulant circulant de type lupique.

A

ABC

76
Q

Critères de diagnostic d’un SAPL

A

Critère clinique : thrombose vasculaire ou évènement obstétrical (3 FCS consécutives, 1 fausse couche tardive, RCIU)

Critère biologique : présence d’anticoagulant circulant / Ac anti-b2GP1 / Ac anti-cardiolipine sur 2 prélèvements à 12 semaines d’intervalle

77
Q

Vous avez diagnostiqué une TVP chez une patiente de 24 ans sans antécédent. Quelles sont les analyses qui doivent être prescrites dans le cadre du bilan de thrombophilie?

a. Dosage de l’antithrombine.
b. Dosage de la protéine C.
c. Dosage de la protéine Z.
d. Recherche de la mutation G20210A sur le gène de la prothrombine.
e. Recherche de la mutation ponctuelle c.677C>T sur le gène MTHFR.

A

ABD

Bilan recommandé : NFS + TP + TCA + dosage anti-thrombone / protéines C / protéine S + FV Leiden + mutation G20210A du gène du facteur II + anticoagulant circulant lupique + Ac anti-b2GP1 et anti-cardiolipine

Attention : ne pas faire ce bilan si patient sous AVK ou AOD car modification des protéines C et S → soit à distance de toute anticoagulation, soit sous HBPM

78
Q

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?

a. La warfarine peut être utilisée durant toute la grossesse.
b. La warfarine doit être remplacée par une HBPM avant la 6ème semaine d’aménorrhée.
c. La warfarine doit être remplacée par une HBPM avant la 12ème semaine d’aménorrhée.
d. La warfarine peut être utilisée en post-partum si la patiente n’allaite pas.
e. La warfarine peut être utilisée en post-partum même en cas d’allaitement.

A

BE

Entre 6 et 9 SA : risque de syndrome malformatif

Après 9 SA : risque d’anomalie du système nerveux central

Fin de grossesse : risque d’hémorragie foetale ou maternelle

Pas de passage dans le lait de la warfarine (mais les autres AVK passent donc CI si allaitement)

79
Q

Vous suivez une patiente de 25 ans pour un SAPL sous AVK. Elle vous consulte car elle est enceinte de 4 semaines d’aménorrhée. Quelle est la conduite à tenir vis-à-vis du traitement anticoagulant ?

a. Poursuite de la Warfarine jusqu’au début du 2ème trimestre de grossesse.
b. Arrêt de la Warfarine.
c. Prescription d’HBPM à doses préventives.
d. Prescription d’HBPM à doses curatives.
e. Prescription d’aspirine 100 mg/jour.

A

BDE

Contre-indications aux AVK à partir de 6SA

80
Q

Un patient de 53 ans vous consulte pour anomalies de l’hémogramme qui montre : leucocytes 18,4 G/L, polynucléaires neutrophiles 5,4 G/L, polynucléaires éosinophiles 0,2 G/L, lymphocytes 12,3 G/L, monocytes 0,5 G/L, hémoglobine 13,5 g/dL, VGM 84 fL, plaquettes 256 G/L. L’examen clinique retrouve des adénopathies cervicales centimétriques isolées. Le score de Matutes est à 5/5. Comment complétez-vous votre bilan ?

  1. électrophorèse des protéines sériques
  2. scanner thoraco-abdomino-pelvien avec injection de produit de contraste iodé
  3. test de Coombs direct
  4. biopsie ganglionnaire avec examen histologique
  5. TEP-scanner
A

AC

A : La LLC donne une hypogammaglobulinémie à rechercher (immunodépression donc risque d’infection à prévenir)

C : la LLC donne fréquemment des cytopénies auto-immunes

B : ici, on a un score de Binet A (< 3 aires ganglionnaires atteintes et aucune cytopénies), donc pas d’indication à un traitement → pas de scanner

D : les adénopathies ne sont pas évocatrices d’une transformation lymphomateuse, pas besoin de les biopsier

E : aucune indication du TEP

81
Q

Une patiente de 63 ans vous consulte pour une asthénie intense. Elle présente une pâleur cutanéomuqueuse. L’examen clinique ne retrouve pas d’hépatosplénomégalie. Un premier bilan biologique montre : leucocytes 2,5 G/L, polynucléaires neutrophiles 1,2 G/L, lymphocytes 1,1 G/L, monocytes 0,2 G/L, hémoglobine 8,3 g/dL, VGM 109 fL, réticulocytes 22 G/L, plaquettes 90 G/L. La biochimie sanguine retrouve : ASAT 23 UI/L, ALAT 27 UI/L, bilirubine totale 45 micromol/L, bilirubine libre 42 micromol/L, LDH 820 UI/L, haptoglobine 0,1 g/L. Vous évoquez :

  1. une micro-angiopathie thrombotique
  2. une maladie de Biermer
  3. un syndrome d’Evans
  4. un syndrome myélodysplasique
  5. un myélome multiple
A

BD

On a une anémie macrocytaire arégénérative avec signes d’hémolyse + thrombopénie + leucopénie + neutropénie.

La MAT donne une anémie macrocytaire hémolytique régénérative + une thrombopénie.

Le syndrome d’Evans associe une anémie hémolytique auto-immune régénérative + une thrombopénie.

Le myélome peut donner une pancytopénie mais l’anémie est le plus souvent liée à une carence martiale (microcytaire arégénérative sans hémolyse).

Reste la maladie de Biermer et les syndromes myélodysplasiques qui peuvent tout deux donner des pancytopénies avec des anémies hémolytiques arégénératives (ni auto-immunes ni mécaniques car intra-médullaires !).

82
Q

Dans quel délai les RAI doivent-ils avoir était dépistés avant une transfusion ?

A

21 jours si absence de transfusion, greffe ou grossesse dans les 6 mois

72h pour les autres

83
Q

Quelles sont les indications de CGR phénotypés ?

A

Phénotypés = CGR compatibles pour les systèmes ABO et RH1 (c’est le cas de tous les CGR) avec en plus une compatibilité Kell

Indications = femmes en âge de procréer, patients allo-immunisés, patients polytransfusés

84
Q

Quelles sont les indications de CGR compatibilisés ?

A

Compatibilisation = match total entre le CGR et le patient

Indications : patient avec RAI positives

85
Q

Quelles sont les indications de CGR déplasmatisés ?

A

Déplasmatisé = retrait des protéines plasmatiques

Indications : intolérance aux protéines plasmatiques ou antécédents de purpura post-transfusionnel

86
Q

Quelles sont les indications de CGR irradiés ?

A

Patients avec déficit en immunité adaptative : greffe, chimio, déficit congénitaux

87
Q

Quelles sont les indications de CGR CMV négatif ?

A

Patient immunodéprimé dans le contexte d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques

88
Q

Quelles sont les indications d’une transfusion de CGR ?

A

Anémie < 7 g/dL

Anémie < 8 g/dL si patient avec antécédents cardiaques

Anémie < 10 g/dL si patient avec antécédents coronaires ou insuffisance cardiaque

Peu importe le seuil d’hémoglobine si mauvaise tolérance

89
Q

Quelles sont les indications d’une transfusion de concentrés plaquettaires ?

A

Thrombopénie < 20

Saignement actif important

Dans les cas de chirurgie :

  • dentaire > 30
  • chir mineure > 50
  • chir majeure > 80
  • neurochir > 100
90
Q

Suite à une transfusion, que doit remettre le médecin au patient ?

A

Courrier avec types de produits délivrés et quantité

Carte de groupe sanguin

Ordonnance pour réaliser à 3 mois RAI + sérologies virales

91
Q

Conduite à tenir devant un accident transfusionnel

A

Arrêt de la perfusion et envoi en bactério

Mise sous monitorage

Examen clinique : infection ? hémolyse ? allergie ?

Biologie : NFS + RAI + frottis + Coombs + LDH + hapto + LDH + bili + iono + urée + créat + hémocultures

Prévention de l’hémovigilance sous 6h avec fiche d’évènements indésirables remplies

92
Q

Définition de la neutropénie

A

Taux de PNN < 1 800 / mm3

93
Q

Définition de l’agranulocytose

A

Taux de PNN < 500 / mm3

94
Q

Examens complémentaires devant une neutropénie fébrile

A

NFS + iono + créat + BHC + BU + ECBU + hémocultures + radio de thorax

Si point d’appel : coprocultures, prélèvements de gorge, scan TAP, ETT

Si neutropénie de plus de 8-10 jours : hémocultures mycologiques + β-D-glucanes

95
Q

Antibiothérapie probabiliste devant une neutropénie fébrile

A

Aplasie de durée prévisible < 7 jours : Amox + acide clavulanique ou C3G

Aplasie de durée prévisible > 7 jorus : Tazocilline ou Céfépime

Si point d’appel cutané : ajout de vancomycine

96
Q

Caractéristiques d’une aplasie toxique

A

Neutropénie + anémie + thrombopénie

Myélogramme : moelle pauvre dans les 3 lignées

Contexte de prise de chimiothérapie ou d’immunosuppresseurs

97
Q

Caractéristiques d’une agranulocytose médicamenteuse

A

Neutropénie profonde et isolée

Myélogramme : moelle riche avec aspect de blocage de la lignée granulocytaire

98
Q

La leucémie myéloïde chronique est caractérisée par :

a. une t(9;22) en cytogénétique
b. une t(8;21) en cytogénétique
c. un transcrit bcr/abl en biologie moléculaire
d. une t(15;17) en cytogénétique
e. une t(14;18) en cytogénétique

A

AC

99
Q

Quelles sont les étiologies des anémies normocytaires ou macrocytaires qui ne nécessitent pas de myélogramme ?

a. l’insuffisance rénale
b. les dysthyroïdies
c. les syndromes myélodysplasiques
d. les carences en vitamines B12
e. les anémies hémolytiques

A

ABE

Devant une anémie normo / macrocytaire, il faut d’abord distinguer entre régénérative et arégénérative.

Régénérative : penser aux anémies hémolytiques en première intention +++

Arégénérative :

  • éliminer : insuffisance rénale, dysthyroïdie et alcoolisme
  • puis faire myélogramme pour chercher une aplasie, une infiltration médullaire ou une carence en B12 ou B9

/!\ Pas de diagnostic de carence en B12 ou B9 sans myélogramme +++, même si carence sur dosage biologique

100
Q

Une anémie par carence martiale peut s’accompagner de :

a. macrocytose
b. microcytose
c. thrombocytose
d. réticulocytose > 150 G/l
e. leucopénie

A

BC

Anémie microcytaire arégénérative

Thrombocytose réactionnelle

101
Q

La carence en vitamine B9 ou B12 peut se traduire par :

a. des signes d’hémolyse
b. par une anémie macrocytaire
c. par une thrombopénie
d. par une neutropénie
e. par une lymphopénie

A

ABCD

Anémie macrocytaire arégénérative avec hémolyse intramédullaire

Puis thrombopénie + neutropénie