Perte de poids et obésité Flashcards
(44 cards)
Obésité et embonpoint
Dfn: Présence de tissue adipeux en quantité excessive. Résultat d’un déséquilibre entre l’énergie ingérée et l’énergie dépensée.
Obésité
• Chien: ≥ 30% du poids idéal race/sexe
• Cheval: score état de chair de 8/9 ou 9/9
Embonpoint
• Chien: ≥ 15% du poids idéal
• Cheval: score état de chair de 7/9
Bovins will depend on type of bovin and its usage
Prévalence d’obésité
20 à 40% des chiens (% similaire chez le chat)
- Plus de risque si propriétaire lui-même obèse
- Obésité sous-estimée par les propriétaires
Prévalence chevaux
– 50 % embonpoint (7 ou +)
– 20 % obèses
- in 1998 less than 5% were fat
Pathophysiolgie
- Multifactorielle et complexe
- Dénominateur commun: Ingestion de calories > dépense d’énergie
- Excès d’énergie ingérée s’accumule sous forme
de gras et ce, en théorie de façon illimitée.
-existe entre autres des prédispositions de race, d’âge et de statut reproducteur. Aussi, certains médicaments
Phases du développement de l’obésité (théorie du setpoint)
- Phase dynamique: ingestion énergie > dépense = accumule gras
- Phase statique: poids corporel se stabilise (“set point” atteint) et appétit est contrôlé par mécanismes de rétroaction
(ensuite difficile de redescendre et de maintenir un poids en dessous du nouveau « set point » car une perte de poids produit un déclin dans la dépense d’énergie et une diminution du taux activité métabolique afin de maintenir le nouveau poids « normal »)
Prédisposition de race
Labrador Retrievers, Certains terriers (Cairn, Scottish), Cavalier King Charles, Cocker Spaniel
Hypothèse des «thrifty genes » chez les équidés : Poney, mini, ânes; Morgan, Canadiens (races lourdes)
Différences marquées entre les races pour ce qui a trait à la sensibilité à l’insuline
Skinny queens: Lévriers et throuroughbreds
Hypothèse des des gènes économes («thrifty genes »)
- Initialement proposée par un généticien humain (J.V. Neel), largement modifiée depuis les années 50.
- Avantage génétique à pouvoir stocker l’énergie ingérée efficacement sous forme de gras (races rustiques) dans les périodes fastes afin de pouvoir survivre pendant les périodes de jeûne relatif.
- L’insuline serait sécrétée rapidement et en grande quantité en périodes fastes alors qu’un certain degré de résistance périphérique à l’insuline serait bénéfique en période de jeûne car ceci limiterait l’oxydation des glucides et protègerait les réserves protéiques
Prédisposition d’âge et de sexe
- Âge: diminution de l’activité volontaire
- diminution de 8 % de l’activité totale et 26 % de l’activité intense par an (Morissey 2013)
- Castration et ovariohystérectomie: diminution du métabolisme de base
Conséquences d’obésité et embonpoint
Conséquences directes du surplus de poids
Rôle endocrine et inflammatoire du tissu adipeux: Diminution de la durée de vie, 1-2 ans chez le chien,
Difficile à quantifier chez grands animaux
Conséquences directes du surplus de poids
Le surplus de poids est un facteur de risque:
§ Dystocie, rétention placentaire (vache)
§ Déplacement de caillette (vache)
§ Hyperlipémie (cheval) (ammène anorexie)
§ Lipidose hépatique (chat, vache, cheval)
§ Syndrome urologique félin
§ Problèmes cutanés: dermatite, replis, toilettage difficile
Surplus de poids exarcerbe:
- problèmes myoarthrosquelettiques, tel que l’ostéoarthrose ou la rupture du ligament croisé
- problèmes cardiovasculaires ou respiratoires (collapse trachéal, l’obstruction respiratoire chez les brachycéphales)
- Les risques anesthésiques et chirurgicaux sont également plus importants + baisse de performance et de production
cheval a tendance à accuuler gras dans sang, chats/vaches dans foie
Conséquences indirectes: Rôle endocrine et pro-inflammatoire du tissu adipeux
- Adipocytes produisent des cytokines (adipokines: leptine, résistine, TNF, adiponectine, RBP4)
- Tissu adipeux viscéral plus actif que le sous-cutané
Adipokines: rôle important dans le métabolisme et l’inflammation, permettent de faire le lien entre l’obésité et la résistance à l’insuline (diabète 2 humain), maladies cardiovasculaires et ’inflammation chronique
Leptine
-Effets centraux sur SNC: contrôle appétit, dépense énergétique
-Effets périphériques sur le métabolisme énergétique
-Pourtant …. Un haut niveau de leptine ne supprime pas
l’appétit lors d’obésité
-Aussi des effets pro-inflammatoires
concentrtation augmentée lors d’obésité car augmente avec tissu adipeux blanc
-existe resistance à leptine
TNF et autres cytokines inflammatoires
-Certaines cytokines (ex: TNF, tumor necrosis factor) causent une état inflammation chronmique et résistance à l’insuline en bloquant l’activation des récepteurs à l’insuline. Produite lors d’inflamm et par tissu adipeux
-Obésité est considérée comme une maladie avec
inflammation chronique
-La résistance à l’insuline peut perpétuer l’obésité, qu’elle ait été présente ou non au départ. (an dobesity causes resistance to insuline, cercle vicieux)
via son rôle endocrine et inflammatoire que l’obésité est associée à la résistance des tissus périphériques à l’insuline et au syndrome métabolique ( association pose un problème particulièrement important chez les chevaux car la résistance à l’insuline et l’hyperinsulinémie persistante qui y est associée sont liées au développement de fourbure chronique)
Évaluation d’un cas clinique
-obésité primaire (ingestion plus que dépense sans maladie) VS obésité secondaire (à une maladie): secondaire plus fréquent
Obésité primaire
-Ingestion calories > dépense de calories
§ Animal rarement présenté pour ce problème
§ Constatation du vétérinaire
§ Lors de visite de routine
§ Lors d’une investigation d’un autre problème
Obésité secondaire
Cause sous-jacente prédisposant à l’obésité
§ Présentation:
- Signes cliniques associés à la maladie
- Difficulté à faire perdre du poids
§ Exemples: hypothyroïdie, hyperadrénocorticisme
Anamnèse
- Marque de nourriture et quantité exacte? (GA: type de foin/moulée, composition)
- Nourri à volonté ?
- Autres animaux, nourris séparément ?
- Restants de table et gâteries ?
- Exercice ?
- Questions d’ordre général pour cause sous-jacente et autres conditions qui pourrait limter mise en place d’une djacente iète restrictive ou (ex gestation) ou d’un programme d’exercice (ex: tendinite)
Examen physique
- poids
- échelle corporelle
- plusieurs échelles: PA 5 u 9, Eq 9, Bo 5
- état de chair idéal: Petits animaux: 15-20% gras; Chevaux: score 4 à 6 selon utilisation; Bovins: variable laitier – viande, cycle
Arbre diagnostique
Obésité/embonpoint:
Ingestion excessive de calories VS Ingestion normale ou réduite en calories
-Ingestion normale/réduite en calories: Considérer Hypothyroïdie Hyperadrénocorticisme Hypogonadisme Syndrome métabolique (équ)
-Ingestion excessive de calories: Appétit ↑ VS Appétit normal
-- Appétit ↑: Considérer Hyperadrénocorticisme Insulinome Maladie SNC Stress Médicaments
– Appétit normal: Repas excessif VS Sédentarité VS Trop de gâteries
—- Sédentarité: Intérieur/appartement VS Style de vie
du proprio VS ↓ activité avec l’âge
Besoins énergétiques journaliers (BEJ)
Les BEJ peuvent êtres estimés avec différentes formules et facteurs de corrections
Ces formules tiennent compte des éléments suivants:
BEJ = BEB + BEE + ETD + TA
- BEB = besoins énergétiques de base qui corrèlent avec la masse corporelle maigre (énergie requise pour le maintien des fonctions physiologiques au repos et représentent environ 60-80% de BEJ) (BEB = (30 x poids (Kg)) + 70)
- BEE : besoins énergétiques pour l’exercice i.e. l’énergie utilisée pour l’activité musculaire. 10-20% des BEJ (contribution variable selon poids corporel, durée et intensité de l’exercice)
- ETD : besoins pour les effets thermiques de la digestion, i.e. énergie utilisée pour la digestion et l’assimilation de la nourriture. 10% des BEJ. Varie selon la composition de la nourriture et le nombre de repas mais rarement calculé
- TA : Besoins pour la thermogénèse adaptative, i.e. l’énergie nécessaire pour le maintien de la température corporelle. La plus petite composante des BEJ. Souvent omis des calculs
- Facteurs de correctio npour ETD et TA
Formule BEJ
Chevaux: formule pour un cheval adulte sédentaire de
moins de 600 kg dans un climat tempéré
-BEJ (Mcal) = 1.4 + (0.03 × Poids (Kg))
-existe cependant de nombreuses tables et facteurs de correction selon le poids, la race, la croissance ou l’âge avancé, la température
Résumé BEJ
-Ces calculs sont approximatifs et basés sur des
approximations.
- Donnent une idée des BEJ mais la diète devra être ajustée si l’animal prend ou perd du poids.
- Il faut surtout retenir que les besoins énergétiques de base sont la plus grande composante des BEJ.
Principes de réduction de poids
- Diminuer l’apport calorique sans causer de carences (autres qu’énergétique)
- augmenter les BEJ en augmentant l’activité physique (BEE) + traiter cause sous-jacent,
- fractionnant les repas (effet sur effets thermiques de la digestion et la satiété),
- augmentant la masse maigre en augmentant la masse musculaire
- Modifier la thermogénèse adaptative est rarement fait
- motivation du propriétaire est essentielle car une réduction de poids de 20-25% nécessite environ une vingtaine de semaines.
- peut être nécessaire de contrôler la douleur myoarthrosquelettique pour augmenter l’activité physique
But optimal réduction de poids
- Perte de poids de 1-2 % / semaine (perte de poids maximale 2.5% / semaine)
- Peser l’animal et estimer son poids idéal
Chiens: calculer 60% des besoins énergétiques pour le poids idéal
Chats: calculer 70% pour les chats
Si aucun résultat après 4 sem: ↓ à 50 ou 60 %
Par exemple, un chien de 30 kg qui devrait peser 22 kg
• BEB* au poids idéal: 70 + (30 X poids (Kg)) = 730 kcal/jour
• Nourrir 60% du BEB au poids idéal: 60% X 730 = 438 kcal/jr * On utilise le BEB comme estimé du BEJ dans cet exemple car les animaux obèses sont peu actifs et le BEJ est près du BEB
Vérifier l’aspect sécuritaire de la diète :
• Perte de poids estimée par semaine: 7 jrs X 292 kcal = 2044 kcal/sem donc 265 g/sem
• Perte maximale sécuritaire/sem: 2.5% X 30kg = 0.75 Kg soit 750 g
§ Perte de poids estimée par semaine:
§ 7 jrs X 292 kcal = 2044 kcal/sem
§ ≈ 265 g/sem.
• On devrait être sécuritaire mais il faut quand même faire peser l’animal régulièrement
Programme de réduction de poids
Estimer le temps que ça prendra à partir de l’estimation suivante :
§ il faut brûler ± 7700 kcal pour perdre 1 kg de poids.
§ Donc pour perdre 8 kg
§ Il faut un déficit de 7700 kcal X 8 kg = 61 600 kcal.
§ Le déficit journalier (calories) dans ce cas :
§ BEB – 60% du BEB = déficit/jour
§ 730–438 kcal = 292 kcal/jr..
§ Temps théorique pour atteindre poids idéal:
§ 61 600 ÷ 292 = 211 jours ou 30 semaines.
Une fois au poids idéal:
§ Augmenter la nourriture de 10%
§ La quantité sera ajustée pour maintenir poids idéal.