Tumeur osseuse Flashcards

1
Q

Signes de malignité d’une fracture vertébrale ?

A
  • ostéolyse localisée de la corticale ou du spongieux
  • non visualisation du pédicule de face (vertèbre “borgne”)
  • fracture-tassement asymétrique de face
  • défomration ou rupture du mur postérieur
  • hétérogénéité de la trame osseuse
  • fracture-tassement d’une vertèbre au dessus de T5
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2
Q

Tumeur osseuse maligne primitive ?

A
  • Rare (100 cas/an en France), touche essentiellement l’enfant et l’adulte jeune, 50 à 80% de survie à 5 ans
  • Dissémination par voie hématogène : 1er site métastatique pulmonaire, sans atteinte ganglionnaire
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3
Q

Bilan d’extension d’une tumeur osseuse maligne ?

A

=> à réaliser en urgence avant la biopsie osseuse (modifie les images)

  • IRM et TDM avec et sans injection : local
  • TDM TAP : recherche métastase
  • Scintigraphie osseuse
  • BOM en cas de sarcome d’Ewing
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4
Q

Sarcome d’Ewing ?

A

= Cancer neuro-ectodermique avec présence d’une translocation t(11;22) dans les cellules tumorales : rare, touche plutôt l’enfant, l’adolescent, voire l’adulte jeune

  • Sans localisation préférentielle : peut toucher tout le squelette, au niveau diaphysaire, métaphysaire voire épiphysaire
  • Manifestation : très douloureux, AEG fréquent, syndrome inflammatoire
  • Imagerie : réaction périostée en « bulbe d’oignon »
  • Risque d’envahissement médullaire : biopsie ostéomédullaire systématique
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5
Q

Ostéosarcome ?

A

= Rare (2 cas/million d’habitants) : touche plutôt l’adulte jeune, l’adolescent, voire l’enfant, légère prédominance masculine, souvent secondaire à une tumeur osseuse bénigne chez l’adulte

  • Localisation aux os long « près du genou et loin du coude » : extrémité inférieure du fémur, extrémité supérieure ou inférieure du tibia, extrémité supérieure de l’humérus
  • Touche la métaphyse des os long dans la majorité des cas
  • Présentation : sans AEG ni syndrome inflammatoire (ou rarement si tumeur volumineuse)
  • Imagerie : lésion ostéolytique, ostéo-condensante ou mixte, réaction périostée en « feu d’herbe »
  • Métastase pulmonaire fréquente
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6
Q

Chondrosarcome ?

A

= Tumeur d’origine cartilagineuse rare (25% des tumeurs osseuses malignes primitives) : touche essentiellement l’adulte > 30 ans, secondaire à une exostose dans 10% des cas

  • Souvent localisé à la jonction métaphyso-diaphysaire des os longs ou au niveau du bassin
  • Imagerie : lésion ostéolytique, souvent métaphyso-diaphysaire, avec calcifications intra-tumorales, avec extension aux parties molles adjacentes
  • Bilan identique à l’ostéosarcome
  • Traitement uniquement chirurgical (chimiorésistant et radio-résistant) => 70% de guérison
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7
Q

Plasmocytome solitaire ?

A

= Tumeur osseuse maligne la plus fréquente chez l’adulte
- Rx : image de lacune plus ou moins soufflée
- EPP : pic d’Ig monoclonal sérique
- Diagnostic confirmé à la biopsie
- Myélogramme : absence d’infiltrat plasmocytaire
- Traitement par exérèse chirurgical ou radiothérapie : succès si disparition de l’Ig monoclonal
=> Evolution vers un myélome multiple en 3 ans dans 50% des cas

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8
Q

Clinique d’une tumeur osseuse ?

A
  • Douleurs osseuses : extension de la tumeur (douleur inflammatoire) ou complication fissuraire ou fracture (douleur mécanique ou mixte)
  • Tuméfaction osseuse ou des parties molles adjacentes
  • Fracture spontanée ou pour une contrainte minime, notamment fractures vertébrales (tassement vertébral)
  • Découverte radiologique fortuite : plage d’ostéolyse, d’ostéo-condensation ou mixte
    => Bénigne : évolution lente, douleurs absentes, de rythme mécanique ou purement nocturnes
    => Maligne : douleurs de rythme inflammatoire, intensité croissante, signes de compression nerveuse, AEG
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9
Q

Signes radiologiques en faveur de la bénignité d’une tumeur osseuse ?

A
  • Limites nettes
  • Tumeur lytique avec liseré condensé périphérique
  • Corticale respectée
  • Apposition périostée absente ou unilamellaire
  • Sans masse des parties molles
  • Image unique (sauf exception : ostéochondrome ou
    enchondrome)
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10
Q

Signes radiologiques en faveur de la malignité d’une tumeur osseuse ?

A
  • Limites floues
  • Ostéolyse mitée/vermoulue
  • Corticale rompue ou érodée, amincie
  • Appositions périostées spiculées (en « feu d’herbe ») ou pluri-lamellaires (en « bulbe d’oignon »)
  • Triangle de Codman (décollement périosté)
  • Masses des parties molles
  • Images tumorales multiples
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11
Q

Biopsie osseuse lors d’une tumeur suspecte de malignité ?

A

=> Urgence (< 1 semaine après suspicion diagnostique), en centre référent, après bilan d’extension

  • Réalisé par le chirurgien qui effectuera l’exérèse chirurgicale
  • Par voie percutanée (sous contrôle image) ou chirurgicale
  • Voie d’abord la plus courte possible, pouvant être réséquée ultérieurement
  • Examen anatomopathologique (type histologique) et bactériologique (éliminer une ostéite)
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12
Q

Traitement d’une tumeur osseuse maligne primitive ?

A
  • Immobilisation si lésion à risque de fracture
  • Rééducation kinésithérapique
  • Chimiothérapie néo-adjuvante systématique : réduction du volume tumoral
  • Exérèse chirurgicale de la tumeur la plus conservatrice possible, emportant les trajets de biopsie
    => Eviter l’amputation si possible
  • Chimiothérapie adjuvante systématique : identique à la chimiothérapie néo-adjuvante si patient répondeur (> 95% de nécrose post-chimiothérapie), ou changement de classe sinon
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13
Q

Lymphome osseux primitif ?

A
  • Ostéolyse irrégulière et mouchetée, de diagnostic radiologique souvent difficile
  • TTT : radiothérapie + chimiothérapie
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14
Q

Chordome ?

A

= tumeur de bas grade d’évolution locale lente

  • pronostic selon résection
  • touche le squelette axial : sacrum ++
  • possible révélation par des signes neurologiques
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15
Q

Fibrome non ossifiant ?

A

= Cortical defect : chez l’enfant ou l’adulte jeune, toujours asymptomatique

  • Lésion métaphysaire, corticale, excentrée, cernée d’un liseré de condensation périphérique
  • Régresse (en se calcifiant) avec l’âge
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16
Q

Ostéochondrome (exostose) ?

A
  • Tumeur sessile ou pédiculée réalisant une image d’addition, perpendiculaire à la métaphyse et se dirigeant vers la diaphyse, dotée d’une coiffe cartilagineuse ± calcifiée, parfois multiples
  • Asymptomatique : évoquer une dégénérescence sarcomateuse en cas de douleurs
17
Q

Enchondrome ?

A

= Tumeur à différenciation cartilagineuse, développée au centre de l’os : le plus souvent des os distaux, parfois multiples

  • Ostéolyse bien limitée, parsemée de calcifications annulaires
  • Formes rhizoméliques : les plus susceptibles de dégénérer
18
Q

Ostéome ostéoïde ?

A
  • Siège métaphysaire ou diaphysaire : cortical, médullaire ou sous-périosté
  • Douleurs nocturnes, bien calmée par les AINS, notamment l’aspirine
  • Image lytique centrale (nidus) ± calcifiée en son centre, entourée d’une sclérose réactionnelle
19
Q

Dysplasie fibreuse ?

A
  • Tumeur métaphysaire, habituellement du col fémoral ou des côtes
  • parfois dans un syndrome de McCune-Albright
  • Découverte fortuite : image « en verre dépoli » avec condensation périphérique
  • Dégénérescence rare
20
Q

Infarctus osseux ?

A

= Fréquent dans la région métaphyso-diaphysaire des os long, DD difficile avec l’enchondrome
- Liseré périphérique, typiquement continu, à la limite entre tissu mort et vivant

21
Q

Chondroblastome bénin ?

A

= Différenciation cartilagineuse : image kystique parsemée de calcifications
- Destruction progressive de l’épiphyse => traitement par résection et remplacement prothétique

22
Q

Tumeur à cellules géantes ?

A

= Tumeur bénigne, avec possible destruction de l’épiphyse et envahissement des parties molles, voire métastases pulmonaires
- Diagnostic différentiel difficile : tumeur brune (hyperparathyroïdie primitive évoluée)

23
Q

Hémangiome vertébral ?

A

= Dorsal ou lombaire haut, très rarement cervical : généralement de découverte fortuite
- Hémangiome agressif : compression radiculaire, fracture pathologique
- Rx : corps vertébral déminéralisé, travées verticales grossières (plus épaisses que l’ostéoporose) = aspect peigné ou grillagé, sans élargissement de la vertèbre, travées horizontales non épaissies, ou atteinte partielle avec aspect en « rayon de miel »
- Scintigraphie : hyperfixation non spécifique
- TDM : aspect en pointillé (travées verticales denses en coupe), densité graisseuse (angiome asymptomatique) ou tissulaire hypervascularisé (symptomatique)
=> Recherche d’extension à l’arc postérieur ou aux parties molles
- IRM : hyper- ou hyposignal en T1 (selon le degré de graisse), hypersignaux (composants vasculaires) alternant avec des hyposignaux (zones graisseuses)

24
Q

Traitement des tumeurs osseuses bénignes ?

A
  • Respect des exostoses asymptomatiques
  • Surveillance des enchondromes rhizoméliques => ablation monobloc si apparition de douleurs
  • Ablation des ostéomes ostéoïdes, si possible percutanée par forage ou laser
  • Surveillance des chondroblastomes bénins et des tumeurs à cellules géantes : chirurgie en cas de localisation douloureuse ou à risque fracturaire
25
Q

Métastase osseuse ?

A

= Tumeur osseuse la plus fréquente : 3ème localisation métastatique la plus fréquente (après le poumon et le foie)
- Cancer primitif (dans 80% des cas) : prostate, poumon, sein, rein ou thyroïde (PPRST)
=> Connu (50% des cas), métastase révélatrice (30% des cas) ou non retrouvé dans 20% des cas
- Localisations fréquentes : rachis lombaire et thoracique > bassin, côtes, sternum, fémurs, humérus, crâne

26
Q

Examens complémentaires en cas de découverte d’une métastase osseuse ?

A
  1. Rx osseuse
    - Condensante pure : cancer de prostate, cancer du sein
    - Mixte : cancer du sein, cancer du poumon
    - Lytique pure : cancer du sein, cancer du rein, cancer de la thyroïde, cancer du poumon
    => Aucun aspect n’est spécifique
    - Multiple dans 80% des cas
    - Tassement vertébral d’aspect malin
  2. IRM rachidienne
    = Systématique en cas de métastase vertébrale : recherche d’épidurite
    => En urgence en cas de compression médullaire ou de syndrome de la queue-de-cheval
  3. Scintigraphie osseuse
    = Systématique : recherche d’autres foyers de fixation osseuse
    => Une scintigraphie normale n’élimine pas le diagnostic de métastase osseuse : parfois absente
    en cas de métastase d’un cancer rénal ou thyroïdien, toujours négative en cas de myélome
27
Q

Indication de réalisation d’une biopsie osseuse en cas de métastase ?

A

= Non systématique : réalisée à l’endroit le plus accessible

  • Métastase révélatrice d’un cancer primitif inconnu non retrouvé
  • Intervalle libre long entre MT et cancer primitif, faisant suspecter un 2nd cancer
  • Métastase inattendue : cancer connu peu ostéophile
28
Q

Bilan à réaliser pour rechercher le cancer primitif d’une métastase osseuse ?

A
  • Prostate : PSA, TR, échographie prostatique
  • Poumon : RP, TDM thoracique, fibroscopie bronchique
  • Sein : mammographie bilatérale avec 2 incidences, CA 15-3
  • Myélome : EPP, VS/CRP ± myélogramme

En 2nd intention :

  • Rein : échographie abdominale, TDM abdominal
  • Thyroïde : échographie cervicale
  • PET-scan