1 - 3 Flashcards

1
Q

Les outils d’imagerie diffèrent en terme de quoi?

A

Les outils d’imagerie diffèrent en terme de la nature du signal cérébral qu’ils détectent

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2
Q

Critères selon lesquels diffèrent les outils d’imagerie :

A
  • anatomie vs fonction
  • non-invasif vs invasif
  • précision temporelle de la milliseconde à quelques secondes
  • précision spatiale (résolution spatiale) de millimètres à des centimètres
  • prix
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3
Q

l’activité cérébrale des neurones :

A
  • modifications électrophysiologiques
  • mesure directe de l’activité neuronale
  • ex. : EEG, MEG, EEG intracranien
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4
Q

la vasculature cérébrale (flux sanguin) :

A
  • modifications hémodynamiques et métaboliques (couplage neurovasculaire)
  • mesures indirectes de l’activité neuronale
  • ex. : IRMf, TEP, NIRS
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5
Q

Quelles sont les contributions majeures des outils d’imagerie ?

A
  • outils diagnostique à haute performance (AVC, trauma et lésions cérébrales, troubles neurologiques)
  • avancées importantes en neurosciences fondamentales, cognitives et cliniques
  • complémentarité avec les approches comportementales et lésionnelles
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6
Q

Par qui et en quelle année a été inventée l’électroencéphalographie (EEG) ?

A

Hans Berger invente l’électroencéphalographie (EEG) en 1924

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7
Q

Caractéristiques de l’électroencéphalographie (EEG) :

A
  • parmi les premières mesures d’activité cérébrale
  • mesure non-invasive de l’activité du cerveau humain
  • capable de mesurer l’activité électrique du cerveau avec un outil
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8
Q

Qui est Hans Berger?

A

Hans Berger est un psychiatre allemand né le 21 mai 1873 et mort le 1er juin 1941)

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9
Q

Invention d’Hans Berger :

A

Hans Berger a inventé l’électroencéphalogramme (EEG) (le 1er à utiliser ce mot)

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10
Q

Découverte de Hans Berger :

A

Hans Berger a découvert les ondes cérébrales 8-13Hz (Ondes “Berger”) et 14-30 Hz

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11
Q

Années importantes pour Hans Berger :

A

1924 : premier EEG (non-invasif) chez l’humain

1929 : publication de ses résultats

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12
Q

modulations des rythmes cérébraux :

A
  • yeux ouverts/fermés
  • sommeil/éveil
  • tâches mentales
  • sujets sains et populations cliniques
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13
Q

Hans Berger est-il le premier à enregistrer l’activité électrique du cerveau?

A

Non, mais Hans Berge est le premier à enregistrer l’activité électrique du cerveau DE MANIÈRE NON-INVASIVE

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14
Q

Qui est le premier à avoir enregistrer l’activité électrique du cerveau ?

A
  • Richard Caton en 1875
  • enregistrement à cerveau exposé (enregistrements invasifs)
  • sur les singes et les lapins
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15
Q

Qui est Richard Caton?

A

Richard Caton est un chirurgien britannique né en 1842 et mort en 1926
- premier à avoir enregistrer l’activité électrique du cerveau

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16
Q

Qu’a fait Adolf Beck et en quelle année ?

A

En 1890, il a enregistré l’activité électrique du cerveau

  • cerveau exposé (enregistrements invasifs)
  • sur un chien
  • il n’était pas au courant de travaux de Richard Caton
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17
Q

Qui est Adolf Beck?

A

Adolf Beck est un physiologiste polonais né en 1863 et mort en 1942
- un des premiers à avoir fait un enregistrement de l’activité électrique du cerveau

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18
Q

Qu’a fait Edgard D. Adrian?

A

En 1934, première confirmation publique des résultats de Hans Berger sur le rythme “alpha” (auparavant connu sous le nom de “rythme Berge”)
- rythme alpha (un des 1ers à utiliser la terminologie alpha pour en parler)

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19
Q

Qui est Edgar D. Adrian?

A

Edgar D. Adrian est un électrophysiologiste britannique né en 1889 et mort en 1977
- en 1932, il parte le prix Nobelde physiologie ou médecin avec Charles Scott Sherrington pour leurs découvertes sur les fonctions des neurones

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20
Q

Qu’a fait W. Gray Walter?

A
  • En 1936, première mise en place d’un système EEG à multiples électrodes
  • En 1957, W. Gray Walter inventa le “Toposcope”, permettant une quantification bidimensionnelle des ondes cérébrales
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21
Q

Qui est W. Gray Walter?

A

W. Gray Walter est un neurophysiologiste et roboticien britannique/américain né en 1910 er mort en 1977

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22
Q

Qui sont les pionniers de l’EEG?

A
  • 1875 : R Canton
  • 1890 : A Beck
  • 1924 : H Berger
  • 1934 : E D Adrian
  • 1935 : W G Walter
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23
Q

l’EEG aujourd’hui :

A

Dépendamment du contexte, il existe différents types de systèmes qui mesurent l’activité électrique du cerveau

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24
Q

Sur quoi varient les différents types de systèmes EEG?

A
  • 32 / 64 / 256 électrodes
  • avec / sans gel (majorité utilisent du gel pour avoir une bonne connectivité)
  • avec / sans fil (majorité sont des systèmes câblés)
  • prix varie avec la qualité du produit
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25
Q

Histoire du MEG :

A
  • 1968 : David Cohen réalise le 1er enregistrement (bruité) du signal magnétique cérébral (rythme alpha) = 1re preuve qu’on peut le réaliser de façon non-invasive
  • 1970 : James Zimmermann invente le SQUID = permet de mesurer des champs magnétiques infiniment petits
  • 1972 : David Cohen effectue le 1er enregistrement MEG (1 capteur) à l’aide d’un SQUID
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26
Q

Qu’est ce que la MEG ?

A
  • magnétoencéphalographie

- mesure le champ magnétique au lieu du champ électrique

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27
Q

Que veut faire David Cohen?

A

David Cohen veut atténuer au maximum les interférences

Il faut être capable d’éliminer les interférences

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28
Q

La MEG aujourd’hui :

A

Systèmes tête-entière
Plus de 200 capteurs
Rempli d’hélium liquide à température très basse (4 degrés kelvin), on baigne tous les électrodes dans l’hélium liquide
- c’est à cette température que le principe de supraconductivité peut fonctionner

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29
Q

La MEG de demain :

A

Des chercheurs à l’uni de Nottingham ont récemment développé un nouveau prototype de OPM-MEG : magnétomètres à pompage optique

  • Pas besoin du principe de supraconductivité
  • 2e technique qui commence – très nouveau
  • Ressemble plus à un EEG
  • Pourrait être très utile
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30
Q

activité des neurones =

A

activité électrique, électrochimique

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31
Q

qu’est ce qui crée un PA (potentiel d’action)?

A

neurotransmetteurs libérés = permet la conduction électrique d’un neurone à l’autre = PA
- grâce à une synapse

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32
Q

quels sont les 4 étapes de la synapse?

A
  1. stockage des neurotransmetteurs
  2. libération par exocytose
  3. ouverture des canaux ioniques
  4. passage des ions spécifiques
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33
Q

qu’est ce qu’un PPS?

A

PPS = potentiel post synaptique : génère un PA dans le neurone post-synaptique

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34
Q

à quoi peut mener l’ouverture des canaux ioniques?

A
  • dépolarisation –> PPS excitateur –> favorise un PA

- hyperpolarisation –> PPS inhibiteur –> défavoriser un PA

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35
Q

qu’est ce qui influence à quoi peut mener l’ouverture des canaux ioniques?

A

En fonction du type de neurotransmetteur (GABA, glutamate, acetylcholine, serotonin, etc.) relâché par le neurone pré-synaptique, et des récepteurs sur le neurone post-synaptique, l’ouverture des canaux ioniques mènera à :

  • dépolarisation
  • hyperpolarisation
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36
Q

de quoi sont issus les signaux EEG et MEG ?

A

les signaux EEG et MEG sont issus des sommations temporelle et spatiale des PPS des cellules pyramidales du cortex cérébral

(IMPORTANT)

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37
Q

Pourquoi les signaux EEG et MEG sont-ils issus de la sommations des PPS? (vs les PA)

A

Potentiel d’action (PA) :

  • diminution très rapide du champ de potentiel généré par PA avec distance (son amplitude diminue rapidement)
  • durée du PA tros brève (<5 ms)

Potentiel postsynaptique (PPS) :

  • diminution moins rapide du champ de potentiel généré par PPS avec distance
  • durée + longue du PPS (qq 10aines msec)

Donc, il y a plus de chance qu’il y en ait en même temps s’ils durent + longtemps = + facile que la sommation fonctionne dans le cas des PPS

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38
Q

quels sont les avantages des PPS ?

A
  • diminution moins rapide du champs de potentiels généré par PPS avec distance = avantage par rapport à la distance de conduction entre sources et surface du scalp
  • durée + longue = plus favorable à la synchronisation temporelle de l’activité d’un grand nombre de neurones nécessaires à une visualisation en EEG et MEG
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39
Q

Pourquoi c’est la sommation des PPS des cellules PYRAMIDALES du cortex cérébral?

A

Les cellules pyramidales ont une organisation parallèle des neurones pyramidaux qui est + favorable à la sommation spatiale des courants nécessaires à une visualisation en EEG ou MEG
- cellules pyramidales = la source

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40
Q

configuration fermée :

A
  • dendrites orientés radialement
  • noyaux au centre
  • somme des flux de courant (–>) (ici opposés) nulle
  • risque de s’annuler et non de s’ajouter
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41
Q

configuration ouverte :

A
  • dendrites - organisations en parallèles
  • favorise l’addition spatiale des courants de chaque arbre dendritique
  • peut beaucoup + facilement s’ajouter et non s’annuler
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42
Q

donc, pourquoi favoriser la configuration ouverte des cellules pyramidales?

A

Car il faut des cellules organisées de façon très parallèles qui vont dans la même direction, car ça permet la sommation

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43
Q

activité électrique des neurones :

A

électrophysiologie neuronale

44
Q

signal EEG typique :

A
  • environ 100 uV

- produit par 1 million de neurones au minimum

45
Q

qu’est ce qu’on mesure dans un champ électrique?

A
  • Dans un champ électrique, on mesure un signal EEG en microvolt
  • On a besoin de bcp de neurones pour donner un signal assez fort à la surface
46
Q

qu’est ce qu’un modèle?

A

un modèle c’est une représentation de quelque chose

47
Q

qu’est ce que le dipôle du courant?

A

Un modèle simple pour l’électrophysiologie des assemblés neuronales
Le dipôle de courant peut décrire le champ électrique ou magnétique qu’on peut mesurer dans un volume
Les courants primaires et secondaires
Si on sait la position du dipôle du courant et la géométrie du volume, on peut décrire quel devrait être le champ que devrait créer ce dipôle au niveau de la surface (il y a des équations directes qui vont nous donner quel champ électrique et magnétique ça nous donnerait)
Un dipôle est utile, une bonne représentation, mais pas une représentation parfaite

48
Q

Par combien de dipôle peut-on modéliser?

A

On peut modéliser par un dipôle ou par plusieurs dipôles

49
Q

Que peut-on faire si la surface qu’on mesure devient + grosse?

A

On peut modéliser plusieurs dipôles
On pourrait mettre des dipôles sur tout le cerveau - on mesurerait l’activité cérébrale et on essaierai de trouver à quoi chaque dipôle correspond

50
Q

champs magnétique :

A

composante duale du potentiel électrique neuronal

même dipôle pour le champ électrique et pour le champ magnétique

51
Q

qu’est ce que mesure la MEG?

A

La MEG mesure le champ magnétique (l’induction magnétique)

52
Q

qu’est ce que mesure l’EEG?

A

L’EEG mesure le changement de potentiel au niveau du scalp

53
Q

La MEG et l’EEG sont-ils complémentaires?

A

Oui, la MEG et l’EEG sont complémentaires et peuvent être combinés, mesurés en même temps

54
Q

principe de l’EEG :

A

Mesure d’une différence de potentiels à la surface du scalp (10-100 uV)
- donc, mesure relative
Important, car implique la notion de différence
Quand on parle de potentiel, c’est toujours en fonction d’une référence - on regarde notre valeur par rapport à cette référence (pas le cas pour la MEG)

55
Q

principe de la MEG :

A

Courant induit par les champs magnétiques neuronaux
Le dipôle crée un champ magnétique = induit un courant dans la bobine quand il y a un champ magnétique dans la bobine
Bcp de courant = champ magnétique fort
Permet de mesurer la force en amplitude du signal magnétique

56
Q

Quelles sont les 3 propriétés du caractérisent un modèle dipôle?

A
  • l’orientation du dipôle
  • la position du dipôle
  • l’amplitude du dipôle
57
Q

dipôles radiaux et tangentiels :

A

Les dipôles radiaux et tangentiels sont définis comme une géométrie sphérique :
- dipôle radiale : orienté de façon radiale par rapport à la surface
- dipôle tangentiel : orienté de façon tangentielle par rapport à la surface
Les champs électriques et magnétiques créés par des sources radiales ou tangentielles ne sont pas les mêmes

58
Q

Dans un modèle sphérique, la MEG est aveugle à quoi?

A

La MEG est “aveugle” au source d’orientation complètement radiale
Mais, on n’a jamais de cas complètement radial ou complètement tangentiel

59
Q

influence de la profondeur de la source neuronale principale :

A

profonde : simulation de si on mettait la source dans le cerveau et non proche de la surface
Pour les sources profondes, le signal MEG est + faible, donc si on voulait savoir l’activité d’une structure profonde dans le cerveau on va + utiliser l’EEG, car le le signal va être + fort

60
Q

instrumentation EEG :

A
  • vers l’intégration de davantage de capteurs (jusqu’à 256)
  • toujours + rapide (< 1 milliseconde) (on est capable de mesurer une mesure à chaque milliseconde - fréquence d’échantillonnage)
  • fiable et facile à poser
61
Q

EEG - mise en place des électrodes :

A

système international 10-20

62
Q

mesure monopolaire :

A

référencée à l’électrode de référence

63
Q

mesure bipolaire :

A

2 électrodes référencées l’une à l’autre

64
Q

référencement :

A

référence entre les signaux

65
Q

instrumentation MEG :

A

Tout est dans une chambre blindée pour minimiser les influences externes
Les capteurs sont directement autour de la tête et éloigné du coeur, donc captent la MEG
Gradiomètre : 2 bobines pour chaque capteur, on prend la différence des 2
On mesure en même temps le cardio - pendant le pré-traitement, on extrait l’influence du signal cardiaque

66
Q

En quelles années sont apparus le 1er électroencéphalogramme et le 1er magnétoencéphalogramme?

A

1929 : premier EGG

1972 : premier MEG

67
Q

Différences entre MEG et EEG :

A

MEG :

  • mesure le champ magnétique
  • réponse dipolaire perpendiculaire à la direction du dipôle
  • réponse focale
  • peu affectée par tissus cérébraux
  • sélectif pour sources tangentielles
  • peu sensible aux sources profondes
  • appareillage couteux

EEG :

  • mesure le potentiel électrique
  • réponse dipolaire parallèle à la direction du dipôle
  • réponse diffuse
  • très affectée par les tissus cérébraux
  • sensibles à toutes les orientations
  • sensible aux sources profondes
  • appareillage moins cher
68
Q

rythme alpha :

A
  • vigilance
  • 8-13 Hz
  • régions occipito-pariétales
  • juste fermer les yeux permet de voir l’apparition de l’alpha
  • l’amplitude des oscillations varie en fonction de l’état du participant
69
Q

rythme mu :

A
  • mouvement
  • 7-11 Hz
  • régions centrales
  • cortex moteur ou sensorimoteur
70
Q

rythme thêta :

A
  • 4-7 Hz

- soit il est au repos, soit il est en train de faire des calculs mentaux

71
Q

Pourquoi le prétraitement des données est-il nécessaire?

A

a) nettoyage d’artefacts - enlève l’impact des artefacts, enlève des composante du signal seulement
b) rejet d’artefacts - on enlève complètement des données du signal

On doit nettoyer les données pour pouvoir les utiliser

72
Q

activités évoquées :

A

Moyennage synchronisé de signaux évoqués par l’apparition d’un stimulus
Toutes les parties qui changent, en les moyennant, c’est du bruit qui disparait - ce qui reste va être ce qui est toujours là

73
Q

2 propriétés des potentiels/champs évoqués :

A

latence et amplitude

74
Q

nomenclature des potentiels/champs évoqués :

A
  • Nxxx : onde EEG négative pointant à xxx ms
  • Pxxx : onde EEG positive pointant à xxx ms
  • Mxxx : onde MEG pointant à xxx ms (ni positive ni négative, car on ne parle pas de potentiel évoqué)
75
Q

Que se passe-t-il lors du moyennage synchronisé ?

A

Amélioration du rapport signal/bruit

La variabilité à travers les signaux s’écrasent, et ce qui est stable se met à devenir + clair

76
Q

analyse de puissance spectrale :

A
  • analyse du signal dans le domaine fréquentiel
  • contenu à travers les fréquences : transformation de Fourier (FFT)
  • on regarde le signal à travers les fréquences
  • même chose qu’une analyse fréquentielle
  • analyse qui combine l’information temporelle et fréquentielle
  • analyse du “spectre” d’un signal EEG (ou MEG) sur une électrode (ou un capteur) - le spectre donne la puissance du signal à travers plusieurs fréquences
  • peut être une représentation topographique (tous les canaux) par bande (on regarde la distribution des fréquences à travers la tête)
77
Q

représentation temps - fréquence :

A

Décomposition du contenu du signal EEG/MEG à travers le temps et les fréquences
Analyse dans le temps et dans les fréquences

78
Q

différence entre potentiels évoqués et induits :

A
  • évoqués : stable dans le temps

- induits : pas toujours la même latence

79
Q

estimation des signaux de sources :

A

estimation de l’activité et localisation des générateurs cérébraux à l’origine de l’activité mesurée au niveau de la surface

80
Q

définition d’un potentiel évoqué :

A

Définition d’un potentiel évoqué = façon dont on le calcule
On présente des stimuli plein de fois et après on prend toutes les réponses individuelles obtenues et on les moyenne
+ il y a de réponses, + on moyenne de données au fur et à mesure, + ça se stabilise
En moyennant, on se débarrasse de la partie aléatoire, de la variabilité dans les essaies, de la partie qui change

81
Q

Par rapport à quoi moyenne-t-on les essais?

A

On moyenne toujours les essais de l’EEG par rapport à un temps T0 (moment de référence)
À T0 = arrivée du stimulus

82
Q

Dans quel sens était orienté l’axe des y historiquement?

A

Historiquement dans le domaine, l’axe des y était souvent orienté vers le bas (valeurs négatives en haut)
Mais, c’est rarement le cas aujourd’hui - on a inversé

83
Q

les composantes des PEs :

A

Pxxx, Nxxx
Quand on moyenne les réponses à travers plein d’essais, on obtient quelque chose où on voit plusieurs composantes
Toutefois, on perd quand même quelque chose en moyennant les données – on pourrait faire des cartes temps-fréquences pour chaque essai et ensuite moyenner les cartes temps-fréquences

84
Q

potentiel évoqué visuel (PEV) :

A

Les potentiels évoqués visuels (PEV) étudient le fonctionnement des voies visuelles, principalement celui du nerf optique en lien avec une stimulation visuelle

85
Q

potentiel évoqué auditif (PEA) :

A

Les potentiels évoqués auditifs (PEA) sont utilisés dans l’évaluation de la surdité, des troubles de l’équilibre, d’un bilan d’éveil de coma ou encore à la suite d’une lésion du tronc cérébral

86
Q

potentiel évoqué moteur (PEM) :

A

Les potentiels évoqués moteurs (PEM) permettent de tester le fonctionnement des voies motrices lorsque l’on suspecte une atteinte à la moelle épinière
À la suite d’une stimulation magnétique du cortex à l’aide d’une bobine magnétique, les potentiels évoqués moteurs des muscles sont recueillis à l’aide d’électrodes placées principalement sur la main ou la jambe

87
Q

potentiel évoqué somesthésique (PES) :

A

Les potentiels évoqués somesthésiques (PES) étudient le fonctionnement des voies de la sensibilité en mesurant la sensibilité tactile sur certaines parties du corps, principalement du poignet (on stimule généralement le nerf médian du poignet)
Somesthésiques fait référence aux systèmes sensorimoteurs - à la perception

88
Q

Quelles sont les 2 catégories de potentiels évoqués ?

A
  • potentiels évoqués primaires : peut pas vraiment les contrôler, ne dépendent pas vraiment de nous, génèrent automatiquement une réponse, arrivent assez tôt, systématique
  • potentiels évoqués cognitifs : en lien avec les processus cognitifs d’ordre supérieur
89
Q

Les potentiels évoqués primaires :

A

Ces composantes de PE reflètent l’activité des régions sensorielles primaires. Elles sont précoces (observées entre 0 et 200ms après l’apparition du stimulus)
C1, P1, N1

90
Q

C1 :

A

La C1 est une composante visuelle pouvant être positive ou négative, émergeant des aires visuelles primaires (cortex strié) et visible sur les électrodes pariéto-occipitales

Elle est insensible aux modulations attentionnelles - son amplitude ne devrait pas trop dépendre de l’attention

91
Q

P1 :

A

La P1 est une composante visuelle positive émergeant des aires visuelles extrastriées, visible sur les électrodes occipitales

Contrairement à la C1, elle est sensible aux modulations attentionnelles - son amplitude peut varier en fonction du niveau attentionnel (de l’attention qu’on porte sur le stimulus)

92
Q

N1 :

A

La N1 est une composante négative émergeant des cortex associatifs
Elle est observée au niveau frontal-central lors de la présentation de stimuli auditifs, visuels, olfactifs et somatosensoriels

93
Q

N170 :

A

N170 est une composante N1, qui vient après la composante visuel P1, et elle est spécifique au traitement de l’image d’un visage
Dans le cas des visages spécifiquement, on voit une onde négative vers 170 ms = N170

94
Q

Les potentiels évoqués cognitifs (PEs) :

A

Les potentiels évoqués cognitifs sont des composantes plus tardives et reflèteraient des processus cognitifs (processus plus élaborées que des primaires)
P3 (P300), CNV (VCN), N400, NRE/ERN, LRP, N2pc, SPCN, MMN

95
Q

P3 (ou P300) :

A

La P3 est une large composante positive positive observable au niveau fronto-central entre 300 et 600 ms après l’apparition du stimulus
Typiquement, lorsque le sujet doit détecter des stimuli
« cibles » au sein d’une série de différents stimuli comprenant des distracteurs (tâche dite
de oddball) - quand ce stimulus arrive, ce réflexe là crée une onde qui serait plus ample que pour une cible qui ne nous intéresse pas
Bosse qui intervient 300 ms, associé à l’attention qu’on porte à un stimulus

96
Q

CNV (contingent negative variation)

A

La CNV (ou VCN) est une composante négative apparaissant sur les électrodes centrales entre 200 et 400 ms après l’apparition d’un stimulus, lorsque le participant a été conditionné pour attendre l’arrivée d’un stimulus cible
Elle reflète l’attente du stimulus cible par le participant
Pente qui monte petit à petit jusqu’à ce que le stimulus arrive
On voit ça à travers plein de répétitions et d’essais

97
Q

N400 :

A

La N400 est une composante négative observable aux électrodes centro-pariétales aux alentours de 400 ms après l’apparition d’un mot lorsque celui-ci est incohérent (“incongruent”) avec le contexte de la phrase
Elle indexe donc un processus de traitement sémantique
On s’attend à voir autre chose et il y a une réponse qui arrive qui ne concorde pas avec le reste
On voit ça à travers plein de répétitions et d’essais

98
Q

NRE/ERN :

A

L’ERN (error-related-negativity) est une composante négative observable aux électrodes front-centrales environ 100 ms après une réponse donnée par le sujet lorsque celle-ci est erronée
Négativité reliée à l’erreur
Quand on voit une erreur = on voit une réponse
Il y a une réponse beaucoup plus ample lorsqu’il y une erreur

99
Q

Les potentiels cognitifs évoqués latéralisés :

A

Les PEs cognitifs latéralisés reflètent des processus cognitifs, mais sont principalement observables lorsque l’on soustrait l’activité (PE) d’un hémisphère à l’activité (PE) de l’autre hémisphère , en créant ainsi une onde de différence (“difference wave”)
LRP, N2pc, SPCN
Latéralisé = la réponse n’est pas pareil à droite et à gauche
On prend les différences (soustractions) qu’on mesure sur l’électrode de l’hémisphère gauche et de l’hémisphère droit
L’ampleur de cette différente entre droit et gauche contient une information importante

100
Q

LRP (lateralized readiness potential) :

A

La LRP est une composante apparaissant lorsque le sujet prépare une réponse motrice
Observable au niveau des aires motrices et de plus grande amplitude dans l’hémisphère controlatéral à la main utilisée pour répondre
LRP est typiquement calculée comme différence entre les électrodes C3 et C4
La LRP peut être calculée sur le moment de l’affichage d’un stimulus (stim-locked) ou alors sur le début de la réponse motrice motrice (response-locked) - théoriquement, le T0 devrait être à l’affichage du système visuel
Le moment T0 sera stable à travers les essais
On se prépare à faire un mouvement moteur = pas la même chose qui se passe dans l’hémisphère droit et gauche = on calcule la différence entre les 2

101
Q

N2pc :

A

La N2pc est une composante négative observable environ 200ms après l’apparition du stimulus lorsque celui-ci capture l’attention visuel dans une région périphérique
Plus négative dans l’hémisphère controlatéral à la stimulation et reflète l’allocation de l’attention visuo-spatiale
Plus on prête attention au stimulus, plus on va voir une réponse à N2pc

102
Q

SPCN :

A

La SPCN est une composante négative observable au niveau des électrodes postérieures dans l’hémisphère controlatéral à une stimulation visuelle
Elle apparait plusieurs centaines de millisecondes après le stimulus, lorsque le sujet doit maintenir celui-ci dans sa mémoire à court-terme visuelle et se prolonge jusqu’à quelques secondes après
Plutôt d’être une modulation sur l’attention, c’est une modulation sur la mémoire visuospatiale

103
Q

MMN (Mismatch negativity - négativité de discordance) :

A

La négativité de discordance (MMN ou mismatch negativity) qui est une onde observée en EEG lors d’un changement du stimulus, par exemple lorsqu’un nouveau stimulus apparait dans une séquence de stimuli identiques
Stimulus qui nous surprend, qui n’est pas attendu - le cerveau était conditionné, il s’attend à qqc
Le changement sort du standard = crée une réponse, car ikl y a un mismatch = MMN
Différence entre MMN et P300 = P300 c’est + sur l’attention, alors que MMN c’est vraiment inattendu

104
Q

Potentiels évoqués exogènes :

A

Les potentiels évoqués auditifs, visuels, tactiles
Essentiellement activité des régions sensorielles/associatives du cortex
Ex. :
- N170 (réponse à la présentation de l’image d’un visage)
- MMN : réponse à un stimulus déviant (inattendu) au sein d’une série régulière de stimuli identiques

105
Q

Potentiels évoqués endogènes :

A
  • P300 (P3) observée dans de nombreuses tâches cognitives (ex. : quand sujet doit détecter des stimuli “cibles” au sein d’une série de différents stimuli comprenant des distracteurs)
  • N400 lié au traitement linguistique, au contenu ou représentation sémantique
  • variation contingente négative (VCN) observée en anticipation d’un événement
  • potentiel de préparation motrice (Bereitschaftpotential, BP, ou readiness potential, RP) qui précède un mouvement