118.1 Flashcards

1
Q

Mission brigade

A

La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est un service interdépartemental d’incendie et de secours. À ce titre, elle est chargée de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies, à Paris et dans les départements de la petite couronne, ainsi que sur les emprises des aérodromes Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget. Elle concourt également, avec les autres services professionnels concernés, à la protection et à la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes, à l’évaluation et à la prévention des risques. Elle est placée pour emploi sous l’autorité du préfet de police.

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2
Q

Mission de compétence exclusive

A

La BSPP est chargée de :
► la prévention et l’évaluation des risques de sécurité civile
► la préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours
► la protection des personnes, des biens et de l’environnement

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3
Q

Mission de compétence partagée

A

La BSPP concourt à :
► la protection et la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes
► l’évaluation et la prévention des risques technologiques ou naturels
► les secours d’urgence aux personnes en détresse ou victimes d’accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation

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4
Q

INTERVENTIONS DONT L’OBJET RELÈVE DE SOCIÉTÉS DU SECTEUR PRIVÉ

A

► brancardage au profit de sociétés privées de transport sanitaire
► mise à l’arrêt des sonneries d’alarme intrusion
► transport par carence ambulance
► distribution d’eau potable auprès des populations
► divagation des chiens et des chats
► débouchage d’égout ou de canalisation
► personne bloquée dans une cabine d’ascenseur
► destruction d’hyménoptères
► ouverture de portes sans risque à l’intérieur
► fuite d’eau
► panne d’origine électrique
► assèchement et nettoyage de locaux
► enlèvement de banderole ou d’emblème
► écobuage
► Animal blessé dont la prise en charge peut être assurée par son propriétaire
► Animal en difficulté dont la mise en sécurité ne requiert pas de moyens lourds et/ou spéciaux

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5
Q

INTERVENTIONS DONT L’OBJET RELÈVE DE SERVICES PUBLICS SPÉCIALISÉS

A

► accident matériel de la circulation
► alerte à la bombe
► engin explosif
► objet, colis ou enveloppe suspect
► ramassage de carcasses ou d’animaux morts (volatiles…)
► dégagement des véhicules et matériaux encombrant la voie publique ou les voies navigables
► opération de sablage, de déneigement ou de balisage des routes
► reconnaissance de coques ou d’hélices de moyens nautiques
► recherche d’objets
► recherche sous l’eau d’épaves ou d’objets divers
► personne égarée ou disparue (y compris en carrière et en catacombe) sans notion de prompt secours
► transport de patient d’un établissement de santé vers un autre (transports secondaires)

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6
Q

INTERVENTIONS DE PROTECTION DE LA POPULATION EN L’ABSENCE DE RÉQUISITION DES AUTORITÉS COMPÉTENTES

A

► transport ou déplacement de personnes décédées
► maîtrise d’un forcené, différend, rixe ou bagarre
► mise en place et surveillance de pédiluve, de bûchers et de réserves d’eau (plan épizootie)
► brumisation de la population lors des dispositifs prévisionnels de secours
► services de surveillance ou dispositifs prévisionnels de secours (DPS) à l’occasion de spectacles, mani- festations sportives, culturelles ou autres : ils sont normalement assurés par des moyens associatifs conformément à la réglementation en vigueur

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7
Q

INTERVENTIONS POUVANT FAIRE L’OBJET D’UNE RÉTRIBUTION

A

► destruction de nids d’hyménoptère
► animaux morts ou errants sur la voie publique

► intervention pour ascenseur bloqué
► opérations de protection lieu privé
► intervention pour assèchement de locaux (fuites d’eaux)
► ouverture de porte
► levée de doute pour des sociétés de télésurveillance,
téléassistance

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8
Q

territoire de compétence

A

La BSPP défend les 124 communes des départements de Paris (75), des Hauts-de-Seine (92), de la Seine- Saint-Denis (93) et du Val-de-Marne (94). Ce territoire de compétence unique en France concentre, sur une petite superficie de 800 km2, une forte densité de population de 6,5 millions d’habitants, à laquelle viennent s’ajouter 2 millions de franciliens et 10 millions de personnes en transit.
Paris est une véritable mégapole au même titre que Londres, New-York et Tokyo. Siège des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire, économique et de la manifestation sociale, 1re destination touristique mondiale avec un patrimoine exceptionnel, 1re concentration de cités dites « sensibles », elle est par nature un objectif incontournable pour les contestataires et une cible potentielle pour les terroristes.
Ce territoire accueille 25 % de la richesse nationale, 365 000 entreprises, 6 gares SNCF majeures, les aéroports Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris- Le Bourget, près de 400 immeubles de grande hauteur et 45 000 établissements recevant du public.
Il est traversé par une impressionnante concentration de réseaux, tuyaux, gaines techniques : 225 km de voies autoroutières et rapides, 145 km de voies navigables, 52 tunnels routiers de plus de 300 m, 16 lignes de métro, 5 lignes de RER, 3 046 km de réseau ferré, 4 300 km de canalisations de gaz ou d’eau, 450 km de conduites de vapeur sous pression. Ces réseaux l’exposent aux risques technologiques (installations classées, transport de matières dangereuses).
Enfin, il présente une vulnérabilité face à des risques naturels comme les inondations majeures, les feux d’espaces naturels, les mouvements de terrain (carrières) et les événements météorologiques.
Ce territoire fait donc du sapeur-pompier de Paris une référence en matière de risque urbain. Il l’oblige à se préparer à des situations de crise très variées.

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9
Q

effectifs et moyens

A

Forte d’environ 8 500 militaires dont plus de 500 en détachement, la BSPP engage ses moyens (incendie, secours à victime, médicaux et spéciaux) à partir de bases opérationnelles ou lieux de stationnement judicieusement répartis sur son territoire de compétence. Chaque jour, elle compte près de 2 000 militaires de garde ou d’astreinte sur son territoire de compétence interdépartemental et dans ses détachements de Biscarosse et Kourou.
La répartition des effectifs est définie annuellement par le référentiel des effectifs en organisation (REO). Un document annuel définit également l’armement en moyens et en ressources partagées par lieux de stationnement associés à un centre de secours selon les dispositions du schéma interdépartemental d’analyse et de couverture des risques (SIDACR).

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10
Q

3 familles de fonctions opérationnelles

A

Fonctions intégrantes : Il s’agit des fonctions incontournables pour assurer la capacité opérationnelle de la BSPP

fonctions d’engagement Il s’agit des fonctions nominales pour intervenir

fonction d’environnement Il s’agit des fonctions complémentaires et de spécialité

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11
Q

Comment peuvent être renforcées les compagnies

A

En cas d’événement majeur ou d’intervention de longue durée, les compagnies peuvent être renforcées :
► en interne par tous les groupements selon les conditions définies par le commandement et/ou décrites par certains plans
► en externe par les moyens demandés à l’échelon zonal via le centre opérationnel (CO) de la Brigade dès lors que les CIAM avec les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) limitrophes ne peuvent plus répondre au besoin opérationnel

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12
Q

composition de la garde CS

A

La garde comprend :
► 1 officier de garde compagnie (OGC) dans les PC de compagnie, officier ou major de l’unité, titulaire de la qualification correspondante et habilité par le commandant de groupement
► 1 chef de garde, titulaire du certificat de chef de garde d’incendie, officier ou sous-officier dans les PC de compagnie, sous-officier dans les autres centres de secours
► le personnel équipant les engins en service
► le personnel du PVO
► le service de jour

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13
Q

garde au niveau GRPT

A

La garde comprend :
► 1 officier supérieur de garde groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur de garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi
► 1 officier poste de commandement (OPC), ou officier CMO appui (OCA) titulaire de la qualification « officier poste de commandement »
► le personnel du poste de commandement tactique ou du CMO appui
► le sous-officier « statique » et le personnel du centre de suivi opérationnel
► les conducteurs

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14
Q

Garde au niveau Brigade

A

La garde comprend :
► le commandant opérationnel Brigade
► le colonel de garde, chef d’état-major opérationnel
(CEMO)
► le médecin-chef Brigade de garde
► l’officier supérieur de garde CO, l’officier de garde CO, le médecin coordinateur chef et le personnel du centre opérationnel et de l’EMO
► le directeur des secours médicaux (DSM) et la garde des secours médicaux constituée d’un vétérinaire, d’un pharmacien, d’un psychologue, du médecin d’astreinte et des équipages des ambulances de réanimation (AR), du centre de mise en œuvre santé [CMO San et officier CMO San (OCS)] et du véhicule d’accompagnement santé (VAS)
► les officiers ou sous-officiers « garde environnement PC TAC » : prévention, sécurité et dessinateur opéra- tionnel
► l’officier communication opérationnelle
► les officiers ou sous-officiers « experts » : officiers NRBC, NAUTIQUE, RSMU et CYNO, chef de section ELD, représentant des cultes, investigateurs et équipiers RCCI


les officiers de liaison Brigade : * CCZ2
* CIC DOPC3 / renfort CCZ
* COPP/SIC DSPAP4
► le personnel du GSS, et du GFIS armant certains moyens spéciaux, d’aide au commandement ou d’appui à la couverture opérationnelle
► le sous-officier du service général
► les conducteurs de la section transport
► le personnel de garde et d’astreinte technique ou administrative

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15
Q

Niveau d’alerte volume dégradé en personnel

A

Niveau ALPHA
Absentéisme à moins de 10 % dans 1 ou plusieurs GIS

Niveau BRAVO
Absentéisme de 10 à 20 % dans 1 ou plusieurs GIS

Niveau CHARLIE
Absentéisme de 20 à 40 % dans 1 ou plusieurs GIS,

Niveau DELTA

Absentéisme supérieur à 40 % dans au moins 1 GIS

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16
Q

Lettre de compétence PS

A

A : Le chef d’agrès est un sous officier ou un CCH titulaire du CT1SP
B : le chef d’agrès est chef de garde incendie
C : Le chef d’agrès est chef de garde du centre de secours

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17
Q

Cas OGC

A

Il se rend obligatoirement sur les interventions dans les cas suivants :
► tous cas prévus par la grille de départ des secours
► toutes demandes ou envoi de groupes, renforts ou
sections
► demande de moyens de renforcement (sur feu ou interventions particulières) ou d’un plan spécial
► demande d’un chef d’agrès
► intervention dans une ambassade, une légation, chez une autorité ou une personnalité publique ou impliquant une autorité ou une personnalité publique ou leurs proches
► accident de circulation sur son secteur impliquant un véhicule du corps
► sur ordre de l’officier responsable de l’EMO ou de l’OSG
Il se rend à son initiative sur les interventions lorsqu’il juge sa présence nécessaire, notamment :
► lorsqu’un chef de détachement (ou d’agrès) éprouve des difficultés ou manifeste de l’inquiétude
► pour une intervention autre que « secours à victime » ayant entraîné une victime décédée et toute intervention ayant entraîné de nombreuses victimes
Il peut être engagé au profit du secteur d’une autre compagnie, en lieu et place d’un officier de garde compagnie déjà engagé sur une autre opération ou momentanément indisponible.

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18
Q

Que comprend le service de jour

A

Le service de jour de la compagnie comprend les fonctions de sergent de jour et de caporal de jour.
Le service de jour dans un centre de secours autre que PC de compagnie comprend les fonctions de gradé de jour et de caporal de jour. Ce personnel est relevable en cas de départ des secours.
Le gradé de jour du centre de secours est le correspondant du sergent de jour de la compagnie pour ce qui concerne les questions relatives au service de jour de l’unité.

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19
Q

De quoi est responsable le sergent de jour du PC de compagnie

A

Le sergent de jour est responsable de l’exécution des détails du service d’incendie et de secours de la compagnie et veille au bon fonctionnement du système d’information opérationnel et de commandement (SIOC).
Dans ce cadre :
► il tient à jour, en permanence la liste de garde et des services de jour. Il effectue obligatoirement les changements de piquets sur la liste de jour informatisée et informe immédiatement les intéressés de tout changement de fonction les concernant
► il vérifie tous les matins à sa prise de fonction la concordance des immatriculations des engins de SIGTAO avec ceux d’ ADAGIO
► il vérifie que l’équipage des engins est au complet lors des départs en intervention
► il gère l’absence d’un personnel au départ des secours
► il fait appliquer l’ordre et la discipline au PVO, notamment en faisant respecter l’interdiction d’y fumer d’y manger et d’y boire
► il aide le stationnaire dans la gestion du PVO, notamment lorsqu’il reçoit simultanément plusieurs appels, en particulier dans le cadre du plan délestage
► il prend toutes les dispositions pour s’assurer de la fermeture des portes de remise à chaque départ de secours et de la sécurité du site en général
► il se rend systématiquement au PVO et y reste jusqu’au retour des engins dans les cas suivants :
* intervention particulière ou de longue durée nécessitant de prévenir et de rendre compte à l’officier de garde compagnie
* départ de l’OGC
* feu ou explosion du niveau du départ normal sur le
secteur administratif de la compagnie
* pour un feu ou explosion dans un ÉTARÉ, il rend compte à l’officier de garde compagnie, s’il est déjà engagé sur une autre intervention
* déclenchement d’un plan spécial (et notamment le plan délestage), il applique les consignes s’y rapportant et précisées dans les textes en vigueur
► il s’assure que le stationnaire a alerté l’OGC dans tous les cas prévus au § 1.1 du présent titre
► en cas d’opération importante ou de déclenchement d’un plan spécial, il prévient le commandant de compagnie et le chef de centre s’ils ne sont pas de garde
► en cas d’opération de longue durée, il fait préparer une boisson (chaude en hiver) et un ravitaillement, qui seront transportés sur les lieux de l’opération par un personnel de la compagnie territorialement compétente, en zone de remise en condition du personnel
► il assiste le chef de garde à la rentrée des secours pour les opérations à effectuer au retour d’intervention

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20
Q

De quoi est responsable le gradé de jour

A

Le gradé de jour est responsable de l’exécution des détails du service journalier dans son CS et veille au bon fonctionnement du système d’information opérationnel et de commandement (SIOC). Lors de sa présence en centre de secours, il remplit les mêmes missions qu’un sergent de jour.

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21
Q

Que fait le caporal de jour ?

A

Il est en permanence à la disposition du sergent de jour ou du gradé de jour pour l’aider dans l’exécution de son service. Il vérifie que l’équipage est au complet au départ des engins.

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22
Q

Qui est responsable du PVO ? qui arme le PVO?

A

Chaque centre de secours dispose d’un poste de veille opérationnelle (PVO), placé sous la responsabilité du sergent ou du gradé de jour et armé par un stationnaire. Ses missions sont définies dans le BSP 115.2.

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23
Q

Définition de l’anticipation

A

L’anticipation, qui permet la prise de toutes les dispositions tactiques et matérielles, est indispensable dans tous les domaines.
Elle est le grand principe qui régit l’action des secours :
► en amont, par la prévention et la planification opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de secours et de la répertoriation des établissements les plus dangereux
► au moment de la demande de secours, lorsque le nombre ou la gravité des appels incitent à compléter préventivement le volume d’engins dépêchés sur les lieux et à prévoir leur relève
Elle prévaut aussi dans l’organisation du commandement sur les interventions.

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24
Q

La discipline requiert de la part de l’exécutant

A

► la stricte observation des ordres reçus
► la recherche à son niveau du résultat escompté et
de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant

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25
Q

En particulier, la discipline au feu impose :

A

► de se protéger physiquement avec les équipements de protection individuelle (EPI) et les moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage…)
► de conserver son sang-froid et sa sérénité
► d’opérer en silence en toute circonstance
► de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI)
► de rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative

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26
Q

Qu’est-ce que la zone “a priori”

A

Pour ce faire, dès le début de l’intervention, le COS délimite une zone « a priori » qui prend en compte le danger principal : c’est la zone d’exclusion.

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27
Q

Zone d’exclusion

A

Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou à proximité des véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès en est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques.

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28
Q

Zone contrôlée

A

Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel)

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29
Q

Zone de soutien

A

Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public de manière à ne pas entraver l’action des secours. Il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent. Les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention doivent être localisée dans cette zone : ZDI, PMA, PCP, zone des PC, ZRCP…

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30
Q

Qui est le COS

A

Le COS est l’officier, le sous-officier ou le gradé qui, sur une intervention, commande l’action des moyens engagés. Il se retrouve souvent à la tête d’un ensemble de moyens ; il coordonne alors leurs actions.
Il appartient obligatoirement à la chaîne de commandement opérationnel.
Lorsque l’autorité décide de prendre l’intervention à son compte, elle transmet le message :
« Je prends le commandement des opérations de secours ».

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31
Q

Que fait le chef d’agrès au départ des secours

A

Au départ des secours, le chef d’agrès recueille le maximum de renseignements utiles à l’exécution de sa mission concernant :
► l’appel : nature de l’intervention, nombre d’appels, heure du 1er appel, moyens envoyés
► l’adresse ou le lieu de rendez-vous
► les risques existants à l’adresse
► les moyens de secours à demeure
► l’itinéraire à suivre
Il informe son personnel du motif de départ et fixe la tenue d’intervention adaptée.

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32
Q

Temps d’attente police

A

Après 15 minutes d’attente, le chef d’agrès redemande la police par message.

Le CSO contacte alors une nouvelle fois la salle CIC DTSP du département concerné1, puis communique au chef d’agrès les éléments obtenus. Après une nouvelle attente de 20 minutes, le chef d’agrès passe le message suivant :
« police demandée à telle heure non présentée… ». Il peut alors se désengager.

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33
Q

présence de la PC TAC

A

Si les missions ont été définies par radio, les chefs d’agrès alertés se rendent directement dans les secteurs qui leur ont été impartis et font porter dès que possible au PC TAC : leur jeton de présence
les renseignements suivants :
* nom du chef d’agrès, effectif, mission, emplacement, moyens mis en œuvre
* orifices de refoulement encore disponibles sur l’engin
* risques particuliers rencontrés
* besoins éventuels

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34
Q

gradés et sapeurs disponibles

A

Les gradés et sapeurs disponibles se tiennent obligatoirement dans les engins auxquels ils sont affectés, à la disposition de leur chef d’agrès.

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35
Q

militaire isolé

A

Tout militaire de la Brigade qui est témoin ou a connaissance d’un sinistre ou d’un accident proche, s’y rend immédiatement et donne les premiers secours, tout en faisant le nécessaire pour alerter les secours.
À l’arrivée du détachement, il se présente au 1er chef d’agrès, lui rend compte (ou l’informe) de la situation et des premières mesures prises. Il se met ensuite à sa disposition.
À l’issue de l’intervention, il rend compte à son chef dès sa reprise de service.
Si l’intervention a lieu sur le secteur Brigade, le chef de détachement inclut dans son rapport principal le militaire isolé en le créant dans la partie engin sur intervention (détachement à pied). Si l’intervention a lieu hors secteur Brigade, le militaire isolé rédige un compte-rendu et l’adresse à son chef de corps avec copie au BOPO/ groupe rapport, pour archivage permettant notamment de répondre à d’éventuelles demandes des SDIS concernés.

En fonction de la nature de l’intervention, un courrier est alors adressé au SDIS territorialement concerné.
Lorsqu’un militaire isolé traite un événement sans faire appel à un MMA sur le secteur Brigade, il en rend compte à son autorité hiérarchique dès sa reprise de service. Il rédige un rapport principal (ODE en retard dans son PVO d’affectation).

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36
Q

Éthique du SPP

A

L’éthique est un ensemble de règles de conduite. Elle indique au sapeur-pompier comment il doit se comporter, agir et être envers ceux qui l’entourent.
Le général CASSO, 1er commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (1963-1970) l’a illustrée comme suit :
« Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique, peu m’importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger. Si je me permets de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion, mais bien pour mieux t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les plus sûres. Les minutes d’attente t’apparaîtront longues, très longues ; dans ta détresse, pardonne mon apparente lenteur ».

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37
Q

Devise Brigade

A

« Sauver ou périr » est la devise des sapeurs-pompiers de Paris.
Le bilan des sauvetages réalisés sur intervention, mais aussi la liste des morts au feu, confirment la pertinence de cette devise. Elle correspond aux attentes de la population défendue. Elle caractérise les risques du métier. Aujourd’hui, la sécurité du sapeur-pompier est une préoccupation légitime de tous les instants (la sienne, celle de son équipier, celle de ses chefs et celle du COS).
« Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique, peu m’importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger. Si je me permets de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion, mais bien pour mieux t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les plus sûres. Les minutes d’attente t’apparaîtront longues, très longues ; dans ta détresse, pardonne mon apparente lenteur ».
« Sauver ou périr »
Mais le sapeur-pompier ne doit pas oublier qu’il a obligation, de par sa mission propre, de secourir toute personne en danger de mort immédiat et qu’à ce titre, il a le devoir de prendre des risques lorsqu’il s’agit de sauver une personne qui peut l’être. Son équipement et sa formation le lui permettent.

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38
Q

comportement général du SPP

A

Il doit faire preuve en permanence :
► d’altruisme : disposition de caractère qui pousse à s’intéresser aux autres, à se montrer généreux et désintéressé
► d’efficience : capacité de rendement de performance
► de discrétion : attitude de quelqu’un qui ne veut
pas s’imposer

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39
Q

Le secret professionnel est général et absolu sauf pour les cas suivants

A

► obligation pour les sapeurs-pompiers de Paris de dénoncer les crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité
► lorsque le sapeur-pompier de Paris doit révéler une information à caractère confidentiel pour prouver son innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en cause

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40
Q

CHARTE DE L’ACCUEIL DU PUBLIC SUR LES LIGNES D’URGENCE

A

Il s’abstient de tout tutoiement, toute familiarité, de propos désobligeants, de réflexions inappropriées et d’attitudes déplacées.

41
Q

Comportement général en opération

A

POLITESSE - RESPECT - DISCIPLINE

La politesse élémentaire impose le vouvoiement systématique. Le ton autoritaire ne doit pas être employé envers les tiers. Il n’est réservé qu’aux cadres et chefs d’agrès dans l’exercice du commandement.
Le respect des lieux de l’intervention doit permettre de limiter les dégradations déjà provoquées par un sinistre, notamment lors des opérations de protection.

L’observation des règles de discipline sur intervention est de mise, notamment sur la conservation d’une tenue appropriée et réglementaire dans tous les moments d’une opération. Seules les zones de reconditionnement du personnel permettent au sapeur-pompier de se déséquiper et de se réalimenter.

42
Q

comportement au contact des victimes

A

L’importance que revêt l’abord de la victime pour tout le déroulement de l’intervention doit amener le sapeur-pompier à porter une attention particulière :
► à ses paroles et au ton de sa voix. Ils doivent être adaptés à la situation. Parler distinctement sur un ton calme peut apaiser ; un ton ferme peut aider à fixer les limites lorsque cela paraît nécessaire
► à son regard. Il doit être direct et doit témoigner de l’intérêt porté à la victime, sauf s’il peut être perçu comme agressif ou intrusif
► à sa posture physique. Être debout, assis ou accroupi n’est pas neutre en fonction des situations. Le sapeur-pompier adoptera une posture au niveau de la victime, afin de favoriser le contact avec elle

43
Q

découverte d’une arme sur intervention

A

Lorsqu’une arme est utilisée comme telle, qu’elle soit une arme d’origine ou par destination, les secours devront sans délai demander l’intervention des forces de l’ordre pour maîtriser le ou les individus. À contrario, en l’absence de notion de violence, seul le port ou le transport d’une arme de la 1re (armes de guerre et leurs munitions), de la 4e (armes à feu de défense et leurs munitions soumises à autorisation) ou de la 6e (armes blanches) catégorie constitue un délit pénal que le sapeur-pompier dans l’exercice de ses fonctions doit dénoncer.
En cas de doute, l’OGC est sollicité et la coordination médicale est contactée.
En aucun cas, une victime armée ne doit entrer dans une structure des urgences.

44
Q

découverte de stupéfiants sur intervention

A

En cas de découverte de stupéfiants en intervention et même s’il s’agit d’un délit pénal, les secours doivent, avant toute décision d’information des forces de l’ordre, faire coïncider la notion de dénonciation avec celle de secret professionnel. Il faut faire la différence entre un simple consommateur, détenteur d’une faible quantité de drogue pour son usage personnel, et un passeur ou un trafiquant détenteur d’une quantité importante.

Dans le 1er cas, s’il y a un lien avec une victime, les secours doivent informer le médecin coordinateur de la suspicion de consommation. Dans le 2nd cas, l’appel des forces de l’ordre doit être réalisé discrètement mais sans délai, afin qu’elles réalisent la saisie de la drogue.
Dans tous les cas, la confiscation des produits par les secours est interdite.

45
Q

Restrictions d’usage avertisseurs sonores et lumineux

A

1) Pour préserver certains établissements
Certains établissements, par la fréquence du passage des véhicules de secours qu’ils engendrent ou leur nature même, doivent faire l’objet d’une attention particulière à leur proximité pour ce qui concerne l’usage des avertisseurs sonores.
Il s’agit notamment :
► des centres de secours
► des établissements de soins
► de certains établissements publics (Palais de l’Elysée, Matignon, ministères, préfecture de police…) À cet effet, les avertisseurs sonores ne devront être employés qu’en cas d’absolue nécessité.
2) Pour préserver le voisinage du centre de secours
L’usage de l’avertisseur sonore dans l’enceinte du centre de secours est formellement interdit en dehors des essais imposés par les opérations de contrôle et de maintenance.
3) Pour une intervention sensible
Certaines interventions imposent la discrétion et un usage modéré, voire déconseillé, des avertisseurs, afin d’éviter d’aggraver la situation.
C’est le cas par exemple dans les situations de violences urbaines, ou aux abords d’une intervention pour une personne menaçant de se jeter.
4) Au retour d’intervention
Les chefs d’agrès se conforment aux règles générales de la circulation.
L’usage des avertisseurs sonores et lumineux est strictement interdit au retour
d’intervention.

46
Q

PROTECTION DU PERSONNEL SUR INTERVENTION

A

Lorsqu’un ou plusieurs engins sont immobilisés sur la voie publique, il appartient au chef d’agrès de faire prendre toutes les mesures immédiates de protection de son personnel et de son matériel.
A minima, ces mesures comprennent :
► le maintien en fonction des avertisseurs lumineux (signalisation de position)
► la mise en place de dispositifs coniques auto-stables à bandes blanches et rouges à distance suffisante (signalisation d’approche réduite)
► le port d’une tenue de haute visibilité conforme aux dispositions du code du travail (EPI)
Ces mesures doivent être adaptées :
► à la nature de la voie
► à l’importance du danger
► aux conditions générales de circulation
► à la visibilité

47
Q

Le dispositif médical et de secours français repose sur 3 piliers :

A

► la permanence des soins
► le secours à personne (SAP)
► les structures hospitalières de médecine d’urgence

48
Q

ÉTAPES DE LA PRISE EN CHARGE D’UNE VICTIME
La chaîne du secours d’urgence à personne est composée de plusieurs maillons interdépendants et indispensables :

A

La chaîne du secours d’urgence à personne est composée de plusieurs maillons interdépendants et indispensables :
► la sécurité
► l’alerte des services de secours
► la réalisation des gestes de secours par un témoin
► la prise en charge par les sapeurs-pompiers
► la médicalisation pré-hospitalière
► la prise en charge hospitalière

49
Q

ACTEURS DU SECOURS À VICTIME

A

Il s’agit des :
► citoyens
► médecins libéraux
► entreprises de transport sanitaire agréées
► associations agréées de sécurité civile
► gendarmerie et police nationale
► sapeurs-pompiers, civils et militaires
► structures d’aide médicale d’urgence
► structures d’urgences au niveau des hôpitaux (SU), cliniques…

50
Q

en fin d’intervention, avant de quitter les lieux, le chef d’agrès :

A

► reçoit le compte rendu du conducteur sur la présence et l’état du matériel
► si du matériel est laissé sur les lieux de l’intervention, rédige et fait signer le bon de prise en charge provisoire, ou de prise en compte selon les cas
► s’il a été amené à pénétrer dans des locaux dont les occupants sont absents, les informe de son passage en disposant bien en vue l’imprimé BOPE 13 dûment renseigné
► s’assure de la présence de tout son personnel
► lorsque le MMA est complet et en mesure de se rendre à nouveau sur intervention, transmet un message de disponibilité dès son retour sur son secteur

51
Q

pendant le trajet retour

A

Le chef d’agrès :
► assure la veille radio
► met à profit le déplacement pour perfectionner le
conducteur du MMA
► décrit les points particuliers du secteur devant lesquels le MMA passe
► peut passer, sur ordre, à des endroits prévus dans le cadre de mesures prises lors de certains plans (grand froid par exemple)

52
Q

à l’arrivée au CS

A

Le chef d’agrès :
► fait mettre le personnel dans la position « à vos rangs » et lui fait connaître, s’il y a lieu, son appréciation sur le déroulement de l’intervention
► s’assure de l’état physique et psychologique de son personnel (fatigue, blessures légères…), en particulier après une intervention difficile et au besoin, fait prendre les premiers soins, voire provoque une consultation médicale
► vérifie l’état vestimentaire du personnel. Si un équipement de protection individuelle ou un vêtement est détérioré, il fait procéder à son échange et fait rédiger un compte rendu par l’intéressé
► contrôle, si besoin est, le contenu des poches et des coffres de l’engin
► s’assure de la remise en condition et de la restauration de son personnel
► prend les dispositions pour remettre son MMA disponible au plus vite
► se rend au PVO avec les renseignements pris sur intervention et dicte son message de rentrée au stationnaire, avant de faire saisir le cas échéant le CRI
► rédige son rapport d’intervention (il ne quitte sa garde qu’après avoir rédigé tous ses rapports)

53
Q

Un des rôles spécifiques des premiers intervenants non-spécialistes face aux risques technologiques et aux menaces NRBC est d’assurer la précocité de la détection d’alerte lors d’un évènement par:

A

► L’observation des symptomes atypiques chez les victimes
► L’observation des circonstances
► La promptitude de mise en oeuvre des moyens en
détection et en dotation

54
Q

FACE AUX RISQUES ET AUX MENACES NRBC, LES SAPEURS- POMPIERS DE PARIS DOIVENT ÊTRE EN MESURE D’EFFECTUER LES ACTIONS DE TYPE « DIMPET »

A

► Détecter : dire s’il y a une matière dangereuse ou non
► Identifier : dire de quelle matière il s’agit
► Mesurer : dire, combien de matière il y a
Prise en charge de victime en BUMD.
1.3. FACE AUX RISQUES ET AUX MENACES NRBC, LES SAPEURS- POMPIERS DE PARIS DOIVENT ÊTRE EN MESURE D’EFFECTUER LES ACTIONS DE TYPE « DIMPET »
► Prélever : prélever des échantillons de la matière en cause, si possible
► Évaluer : fournir au DOS une appréciation de la population et du territoire impactés ou potentiellement impactés par un risque ou une menace NRBC
► Transmettre : transmettre les échantillons à un service public compétent

55
Q

Dans le cadre d’interventions courantes, la BSPP est en mesure de mettre en œuvre simultanément soit :

A

► 1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe d’intervention radiologique
► 1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe d’intervention biologique
► 2 groupes d’intervention chimique

56
Q

Les capacités NRBC d’intervention sont :

A

► véhicules de liaison radio des chefs de groupes et de l’officier NRBC
► véhicules d’intervention NRBC (VI NRBC):
* soit dans leur composante chimique * soit dans la composante radiologique * soit dans la composante biologique
► Le véhicule d’appui NRBC (VA NRBC)
► berces unités mobiles de décontamination (BUMD) berces lutte anti-pollution (BAP) (pouvant être demandées isolément)
► berce enceinte confinement (BEC)

57
Q

Les capacités de soutien NRBC sont :

A

► berce de soutien NRBC (BSN)

58
Q

Il s’agit d’équipes ou de groupes d’intervention technologique qui se déclinent, selon la nature de l’intervention

A

► groupe d’intervention chimique (GIC)
► groupe d’intervention radiologique (GIR)
► groupe d’intervention biologique (GIB)
► groupe chaine de décontamination (GCD)
► groupe enceintes de confinement (uniquement sur réquisition RAID DCIIT)
(GEC)
Au-delà du groupe, la BSPP fera appel à l’échelon zonal (ZDSP) pour obtenir des renforts.

59
Q

MGO NRBC

A

► 1. recherche de renseignements
► 2. protection du personnel
► 3. sauvetage/évacuation/mise à l’abri * mise en sécurité des populations
► 4. périmètre de sécurité réflexe
* définition d’une zone d’exclusion à priori
► 5. détection d’alerte
► 6. détection de confirmation
► 7. zonage de l’espace
► 8. prélèvement
► 9. réduction et ou suppression de la cause
► 10. désengagement

60
Q

Composition GI NRBC

A

GIC :
* 2 VLR OGC NRBC
* 1 VI NRBC

GIR/GIB :
* 2 VLR OGC NRBC
* 1 VI NRBC
* 1 VA NRBC

GAPt :
* 1 VI NRBC/BAP
* 1 GIC
GAPa :
* 1 VI NRBC/BAP
* 1 GIC
* moyens nautiques

GCD :
* 1 VLR CDG
* 2 EP
* BUMD

Plis, colis (suspicion NRBC)
* 1 VLR OGC
* 1 VLR OGC NRBC
* 1 VI NRBC
* 1 VA NRBC
* 1 VSAV

61
Q

Dans sa réponse face aux risques NRBC, la BSPP est en mesure de :

A

► lutter contre 1 à 3 pollutions de faible à moyenne ampleur, terrestre ou aquatique
► prendre les premières mesures de lutte antipollution consécutives à une rupture de bac dans un dépôt pétrolier
avec déversement

62
Q

RSMU

A

Les causes d’effondrements partiels ou complets sont nombreuses :
► explosion due au gaz (effondrement d’immeuble à Noisy le Sec en 2007, Rosny sous-bois en 2014, Boulogne en 2017, rue de Trévise Paris 9e en 2019…)
► dommages sur les fondations de tous types de bâtiments engendrés par les vibrations du travail de tunneliers en sous-sol
► phénomènes naturels dus aux dérèglements climatiques (crue de la seine en 2016, crue centennale)
► incendie provoquant la diminution de résistance mécanique des bâtiments
► actes terroristes sur des bâtiments publics ou autres (explosifs, voiture ou camion bélier…)

La spécialité « recherche et sauvetage en milieu urbain » (RSMU) permet d’intervenir en matière de reconnaissance, d’évaluation, de recherche, de sauvetage, de secours, d’étaiement, et de sécurisation d’un site, en appui des premiers intervenants et lorsque les moyens traditionnels des sapeurs-pompiers sont inadaptés, insuffisants ou dont l’emploi s’avère dangereux en raison des risques présentés.

63
Q

MGO RSMU primo-intervenant

A

► demande les équipes spécialisées en fonction de l’importance de l’opération et recueille le maximum de renseignements sur les éventuelles victimes ensevelies
► dans l’attente des équipes spécialisées, fait réaliser les premiers sauvetages si possible, tout en prenant en compte la sécurité de ses personnels et n’engageant que le strict personnel nécessaire
► s’assure de l’exécution des premières mesures de sauvegarde comme le barrage des fluides (eau, gaz, électricité…) et définit un périmètre de sécurité conformément au présent règlement
► s’attacheàprendreencomptelespartiesdubâtiment menaçant de tomber et le risque d’effondrement total
► porte une attention particulière sur le positionnement des premiers engins
► prévoit un axe logistique et une zone géographique adaptée pour regrouper les engins spécialisés (engins parfois imposants ou berce)
► renseigne le responsable RSMU de la situation dès son arrivée. Ce dernier devient alors son premier conseiller technique

64
Q

MGO spécialiste

A

► reconnaissance initiale du site
► zonage et sectorisation du site d’intervention
► sécurisation du site, sécurité des personnels
► détection, localisation, approche et dégagement pour accéder à la ou les victimes
► opérations de sauvetage des victimes proprement dites
► traitement et évacuation des victimes de la zone dangereuse
► marquage

65
Q

Les spécialistes RSMU peuvent être projetés dans 2 environnements différents :

A

► cadre national
► cadre international

66
Q

départements

A

départements de Paris (75), des Hauts-de-Seine (92), de la Seine- Saint-Denis (93) et du Val-de-Marne (94).

67
Q

Nb IGH

A

près de 400

68
Q

Nb ERP

A

environ 45000

69
Q

KM voie navigable

A

145km

70
Q

Tunnels + 300m

A

52

71
Q

km canalisation gaz/eau

A

4300km

72
Q

réseau ferré (km)

A

3046

73
Q

réseau ferré

A

5 lignes RER
16 lignes de métro

74
Q

Voie autoroutière/rapide

A

225km

75
Q

conduite vapeur sous pression

A

450km

76
Q

richesse nationale

A

25%

77
Q

entreprises

A

365 000

78
Q

gares

A

6 : Nord Est Austerlitz Saint-Lazare Montparnasse Lyon

79
Q

aéroports

A

3 : Bourget Orly CDG

80
Q

superfiie

A

800km2

81
Q

population

A

6,5 millions habitants + 2 millions de franciliens + 10 millions de personne en transit

82
Q

communes

A

124

83
Q

UES

A

Kourou
Biscarrosse
Louvre
Balard
Bibliothèque nationale de France

84
Q

détachements permanents

A

Présidence de la République
ministères des Armées et de l’Intérieur
le Palais de la Cité
Assemblée nationale
musée d’Orsay
Hôtel national des Invalides.

85
Q

La bspp participe également à :

A

► des dispositifs prévisionnels de secours (DPS)
sur ordre de l’autorité de tutelle à l’occasion de
grands rassemblements susceptibles de présenter
des risques (rencontres sportives, manifestations
du 14 juillet, nuit de la Saint-Sylvestre, salons
aéronautiques…)
► des détachements temporaires sur demande de
l’état-major de zone tels que :
* le détachement de renfort urbain à l’occasion des
feux de forêts (DRUFF)
* la participation à la constitution de colonnes
zonales de secours au profit d’autres zones de
défense et de sécurité
► la participation à la constitution de modules zonaux
intégrés au sein d’un détachement français projeté
dans le cadre de missions de secours internationales

86
Q

LSO / LSS / LSSDIS /

A

► lieu de stationnement opérationnel (LSO) :
localisation des moyens sapeurs-pompiers
► lieu de stationnement santé (LSS) : localisation des
moyens médicaux et paramédicaux
► lieu de stationnement des SDIS entrant dans le cadre
des conventions interdépartementales d’assistance
mutuelle (CIAM) (LS SDIS)

87
Q

Que comprend la fonction intégrante

A

Il s’agit des
fonctions incontournables
pour assurer la capacité
opérationnelle de la BSPP
►CDT (commandement)
► SIC (système d’informations et de commandement)
► LOG (logistique) : RAV, MAINT, SH, SAN
► SIO (soutien infrastructure opérationnelle)

88
Q

Que comprend la fonction d’engagement

A

Il s’agit des
fonctions nominales
pour intervenir
► INC / EXT (incendie/extinction)
► SAUV (sauvetage)
► RECO / ELD (reconnaissance/exploration longue durée)
► SAP/AMU/SR (secours à personne/aide médicale urgente/secours routier)
► VENT (ventilation)

89
Q

Que comprend la fonction d’environnement

A

Il s’agit des
fonctions complémentaires
et de spécialité

► NRBC (nucléaire-radiologique-biologique-chimique/antipollution)
► RSMU (recherche et sauvetage en milieu urbain)
► NAUT (nautique)
► IMP (intervention milieu périlleux)
► CYNO (cynotechnique)
► PROTEC (protection)
► ÉCL (éclairage)
► COM (communication)

90
Q

Quels sont les secteurs BSPP

A

1) le secteur administratif
détermine les responsabilités organiques des autorités
compétentes dans les domaines de gestion suivants :
► commandement
► gestion du personnel
► établissements répertoriés
► PEI
► cartographie
► commissions de sécurité
2) le secteur opérationnel
est soit superposé au secteur administratif (par défaut),
soit défini pour garantir l’équilibre fonctionnel de la
couverture opérationnelle (secteurs nautiques, NRBC,
aéroportuaires…). Il peut être occasionnel, notamment
pour répondre à un événement prévisible (DPS) ou
fortuit (quadrilatère délimité en cas de déclenchement
du plan violences urbaines…). Il contribue à l’élaboration
des règles d’engagement des détachements (grille de départ des secours).

91
Q

requisitions

A

judiciaire : OPJ / Magistrat
administrative : préfet/maire

92
Q

La conduite des opérations à la BSPP se fonde sur des principes immuables :

A

► l’appui mutuel et réciproque des centres de secours, garant d’une qualité de service rendu et de résilience
► le commandement assuré depuis le terrain par des COS à qui l’on donne tous les moyens qu’ils jugent nécessaires pour leur mission
► la coordination d’ensemble des interventions centralisée par l’EMO, en lien avec les autres centres opérationnels concourants

93
Q

avant de partir le cos doit

A

Recueillir les renseignements connus sur le sinistre. À l’échelon des groupements et de l’état-major, une fiche est établie à son intention (respectivement par le CSO ou par le CO), mentionnant :
► l’adresse et le nombre d’appels
► le 1er chef de garde et les engins dont il dispose, y
compris les renforts éventuellement demandés
► l’établissement concerné et ses risques connus
► les ressources en eau du secteur (seulement en cas de difficulté à prévoir)
► tout autre élément jugé utile

94
Q

sur l’itinéraire le COS doit

A

SUR L’ITINÉRAIRE
► suivre le déroulement de l’opération en écoutant les messages
► demander le cas échéant des renseignements complémentaires

95
Q

à l’arrivée sur les lieux le cos doit

A

► se présenter, puis se rendre au PC TAC s’il est en place
► se faire rapidement une opinion aussi exacte que possible sur la situation :
* en interrogeant le 1er COS et éventuellement tout tiers en mesure de fournir des renseignements
* en effectuant une 1re et rapide reconnaissance permettant de déterminer l’importance et la nature des moyens supplémentaires nécessaires et de contrôler le dispositif en place
► transmettre un message d’ambiance si nécessaire
Lorsqu’il a une opinion précise sur l’opération en cours, il décide ou non de prendre le COS.
Dans l’affirmative, il transmet le message de prise de commandement.

96
Q

à quoi est soumis le SPP

A

Les sapeurs-pompiers de Paris sont soumis à la discrétion professionnelle et n’ont donc pas le droit de divulguer des informations ou des documents concernant la BSPP sans l’accord de l’autorité hiérarchique sauf sur demande d’un magistrat.
Les sapeurs-pompiers de Paris sont également soumis au secret professionnel, qui s’applique à tout ce qui a été vu, entendu ou compris concernant un tiers, qu’il soit victime ou non.

97
Q

que doit comporter le rapport principal/secondaire

A

1/6/7

1/2/4

98
Q

protection du personnel intervenant

A

A minima, ces mesures comprennent :
► le maintien en fonction des avertisseurs lumineux (signalisation de position)
► la mise en place de dispositifs coniques auto-stables à bandes blanches et rouges à distance suffisante (signalisation d’approche réduite)
► le port d’une tenue de haute visibilité conforme aux dispositions du code du travail (EPI)

Ces mesures doivent être adaptées :
► à la nature de la voie
► à l’importance du danger
► aux conditions générales de circulation
► à la visibilité