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Geopo > 2. Les entreprises au coeur d'une nouvelle division du travail ok > Flashcards

2. Les entreprises au coeur d'une nouvelle division du travail ok Flashcards

1
Q

Plan sur entrperises

A

I. l’entreprise en mutation
II. Les acteurs d’une NDIT
III. Un acteur tout-puissant?

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2
Q

L’entreprise en mutation ( plan en 3)

A
  • entreprise et mutation de l’économie mondiale
  • entreprises à l’age du numérique
  • réorganisation des firmes
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3
Q

promeut la logique internationale depuis longtemps

A

dès 1914, il y a déjà des grands groupes (matières premières)
mais surtout à partir des 50’ internationalisation s’accélère (apparition des FTN –> concentration et centralisation)

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4
Q

poids croissant dans la finance

A

désintermédiation bancaire (Bourguinat), facilité de financement et nouveaux acteurs (fonds souverains)
mais poids croissant des actionnaires, logique de recherche de dividendes à court terme

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5
Q

Montée des incertitudes à partir de 73

A

crise fait évoluer mode de consommation
besoin de plus d’innovation pour conserver dynamisme
+ NTIC/ transport –> instabilité et concurrence à l’échelle mondiale

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6
Q

Réorganisation des firmes (3 idées)

A
  • nouvelle organisation de la production
  • firmes allégées et en réseaux
  • nouvelle phase de concentration
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7
Q

nouvelle organisation de la production

A

TOYOTISME,
0 défaut, 0 panne, salarié autonome et multitâche, + “juste-à-temptisme”
–> nécessité d’innover (R/D)

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8
Q

partenariat pour faire face au coût de la R/D

A

Renault/Nissan s’associe à Daimler pour faire des véhicules utilitaires

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9
Q

Firmes allégés et en réseaux (toyotisme)

A

modèle de “l’usine minimum” (toyotisme)
s’appuie sur sous-traitants (NTIC/transport)
Modèle fabless (Nike) –> firme conserve activités stratégiques

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10
Q

Mais nouvelle phase de concentration à partir des 90’

A

réduction périmètre -coeur de métier- (downsizing) 80’
mais 90’, nouvelle phase de croissance –>méga-fusion
Pourquoi?
+productivité, + économies d’échelles + oligopole

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11
Q

exemple de méga fusion

A

99 Exxon/Mobil

2016 Bayer/Mosanto

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12
Q

Compétitivité à l’age du numérique

A

-Big data devient un atout (enjeu, contestations)
-révolutions technologiques (3D, robot, objets connectés)
+ petites quantités (nouvelle forme de production)
-promotion du client (peut juger sur le WEB, joue un rôle)

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13
Q

Entreprises à l’age du numérique (3 idées)

A
  • compétitivité
  • travail et emploi
  • nouvelle révolution industrielle
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14
Q

travail et emploi dans le numérique

A

-conséquences difficiles à mesure
robotisation crée et détruit
-nouvelle organisation d’une frange de l’emploi (travail indep, franchise)

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15
Q

faible qualité des emplois

A

ubérisation : nombre limité de salariés dans entreprises numériques + travailleur indépendant free-lance qui gravite autout

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16
Q

Nouvelle révolution industrielle

A

Jeremy Rifkin (4e rev indu)

  • Taille macrocéphale des géants (intégration verticale + horizontale) Google traverse les secteurs (voiture santé)
  • mais émergence très rapide de nouveaux concurrents dans tous les secteurs (micro-multinationales)
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17
Q

La NDIT (plan en 4)

A
  • Internationalisation des firmes
  • territoires des FTN
  • délocalisation en débats
  • une nouvelle NDIT
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18
Q

internationalisation des firmes (2 idées)

A
  • choix de l’internationalisation

- stratégies géographiques

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19
Q

choix de l’internationalisation

A
  • épuisement du modèle fordiste
  • -> internationalisation pour accroître profits (économie d’échelles, marché + vaste) –> dvlt filiales
  • idée d’avènement de firmes globales mais restent une exception (seulement les géants), garde une base nationale importante
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20
Q

stratégies géographiques

A

-DIPP –> spécialisation ne repose plus sur un produit mais sur une tâche
fractionnement ralentit ajd, maximum atteint + risque (Fukushima)
-choix de l’implantation pour se rapprocher des consommateurs (produits adaptés)

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21
Q

Territoires des FTN (3 idées)

A
  • sélection réduites d’espace à l’échelle mondiale
  • des firmes globales mais régionalisées
  • impact sur espaces nationaux
22
Q

Sélection réduite

A

diffusion inégale, très forte concentration
–> 11 pays concentrent 77% des IDE sortants
(délocalisation R/D que Chine, Inde, Brésil)

23
Q

des firmes globales régionalisées

A

déploiement des firmes sur une logique régionale
–> champion régionale (Airbus en UE)
les grands firmes ont souvent une logique bi-régionale
(Ford, présent en Amérique et en Europe)

24
Q

impact sur les espaces nationaux

A
  • fracture entre territoires qui recoivent IDE et non (littoraux chinois, Sudeste brésilien)
  • privilégie espaces avec nombreuses externalités positives (favorise métropolisation)
25
Q

exemple des firmes sur le territoire des Etat-unis

A

Analysé par Enrico Moretti qui distingue archipel dynamique (clusters et district industriel) des régions peu actives (Rust Belt)

26
Q

NDIT concurrence et débat (plan en 2)

A
  • délocalisation en débat

- nouvelle NDIT

27
Q

délocalisation en débat (3 idées)

A
  • def délocalisaton
  • impact sur l’emploi
  • vers une relocalisation ?
28
Q

Def delocalisation

A

transfert total ou partiel d’une activité vers une société implantée à l’étranger
-souvent pour coût de la main d’oeuvre mais aussi avantages fiscaux (salaires faibles ne compensent pas toujours inconvénients)

29
Q

destinations des délocalisations en France

A

entre 2009 et 2011, (seulement 20 000 pertes d’emplois) la première destination est l’UE

30
Q

impact réel sur l’emploi des délocalisations

A
  • vues comme le principal responsable des pertes d’emplois mais pas vrai, seulement 20 000 entre 2009 et 2011 en Frane
  • crée aussi emplois dans pays d’origine de la firme grâce au gain de compétitivité (firmes allemandes, garde dynamisme en délocalisant en Europe de l’Est)
  • mais ce ne sont pas les mêmes emplois –> pbs sociaux
31
Q

vers une relocalisation dans PDEM?

A

dernières années marquées par exemple très médiatisé
Atol en 2009 relocalise dans le jura
pourquoi?
-incertitude sur la qualité, hausse des coûts dans PED
-proximité du marché, image positive, remontée en gamme, etc dans PDEM

encore loin de compenser pertes (souvent robots)

32
Q

La NDIT contemporaine (3 idées)

A
  • un modèle bipolaire
  • nouveau rapport N/S
  • de la complémentarité à la concurence
33
Q

un modèle bipolaire

A

-Nord se réserve R/D et marketing
Sud usine et production
–> essor des pays émergents (atelier du monde)
-amplifie désindustrialisation
–> part des métiers liés à l’industrie dans la pop active en Europe : de 23% (1980) à 14% (2010)

34
Q

nouveau rapport N/S

A

Persistance et domination des PDEM (72% des 500 plus grands FTN)
–> ont diversifié leur destination d’IDE
pour la 1ere fois entre 2011 et 2014, IDE vers émergents ont dépassé IDE vers PDEM (montre le retournement)
–> retour à la “normale” en 2015 (reprise américaine)

35
Q

de la complémentarité à la concurrence

A

modèle bipolaire remis en cause
-R/D dans émergents (Nord n’a plus le monopole)
-FTN du Sud sont devenus des acteurs mondiaux
(103 chinoises dans le TOP 500)
–> logique de concurence avec PDEM (Tata rachète Land Rover et Jaguar)

36
Q

Un acteur tout puissant? (plan en 3)

A
  • un acteur dominant dans l’économie mondiale
  • liens étroits avec l’Etat
  • un acteur parmi d’autres
37
Q

un acteur dominant dans l’éco mondiale (3 idées)

A
  • position centrale
  • instruments d’influence
  • rôle majeur dans les décisions économiques
38
Q

une position centrale

A

FTN : 50% des échanges, 57% PIB

lex marcatoria depuis 2005, tentation de cartelisation

39
Q

des instruments d’influence

A

structures de lobbying (European Roundtable of Industrialist, Institute of International Finance)
+ forum de Davos depuis 71 (+1000 FTN)

40
Q

capitales du lobbying

A

Washington, Bruxelles

41
Q

rôle majeur dans les décisions économiques

A

FTN ont réussi à peser

  • ERI ont favorisé intégration européenne dans 80’ (union monétaire)
  • infuence OMC, 12 firmes US de l’industrie pharmaceutique ont fait pression pour faire signer l’accord TRIPS en 95 sur la propriété intelectuelle
42
Q

echec du lobbying

A

ont tenté d’empêcher les accords REACH, adopté en 2007

43
Q

Des liens étroits avec Etat (2 idées)

A
  • Etats sous les contraintes des entreprises

- des intérêts partagés

44
Q

Etats sous la contrainte des FTN

A
  • grande entreprises pèsent sud déficit commercial (Wall Mart aux US)
  • font pression, chantage à la délocalisation
  • contournent systèmes nationaux, évasion fiscale (Sénat américain estime à 100 milliards de perte pour le fisc par an)
45
Q

Etats s’adaptent à la pression des FTN

A

politiques fiscales avantageuses (zones franches, pole de compet’ (en France depuis 2005)

46
Q

des intérêts partagés ente Etats et FTN

A

souvent complémentarité l’emporte sur la concurrence
Etats favorisent leurs firmes nationales (champions)
–> réservent des contrats (Quebec, Bombardier)
–> instruments d’influence extérieure (soft-power, symbole de l’émergence des émergents)

47
Q

EX : Etats protègent leur FTN

A

UE a condamné Microsfot pour non-respect concurrence
Réclame 13 milliards d’arriérés d’impôts à Apple
a favorisé Airbus (fleuron européen) dans un arbitrage à l’OMC face à Boieng

48
Q

Un acteur parmi d’autres (3 idées)

A
  • intégration dans le système multilatéral
  • entreprises et enjeux mondiaux
  • pression de la société civile
49
Q

intégration des FTN dans le système multilatéral

A

tentatives d’associations (images positives pour FTN)

  • -> Global compact en 2000 à Davos
  • -> BM : Business Partners for developpement
50
Q

entreprises et enjeux mondiaux

A

grandes FTN ont lancé programme visant à se montrer comme des acteurs responsables
–> Total fait beaucoup de recherche sur huile biodégradable
très médiatisé –> stratégie de window dressing (seulement com’)

51
Q

pression de la société civile sur les FTN

A

-ONG dénoncent FTN
–> Greenpeace a dénoncé plateformes vétustes en 1995
-coopération ONG et FTN
–> Levis’ Oxfam
–> banque d’entreprise pour le développement
(7 FTN dont Siemens, 6 ONG dont Oxfam)

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