6 Flashcards

1
Q

ou dépose-t-on les électrodes pour les enregistrements intra-corticaux?

A

on dépose les électrodes dans le cerveau lui-même

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2
Q

on parle de quel genre d’activité pour les enregistrements chez les animaux?

A

On parle d’activité unitaire (d’un seul neurone)

- souvent des enregistrements unicellulaires (chez les animaux)

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3
Q

il y des liens entre les propriétés physiques des électrodes et quoi?

A

il y a des liens entre les propriétés physiques des électrodes et ce qu l’on cherche à mesurer

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4
Q

quels sont les 2 types d’EEG intracrânien chez l’humain?

A
  • ECoG
  • SEEG

Intracranial EEG / Intracerebral EEG /iEEG = à l’intérieur du crâne

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5
Q

quel est le nom de l’instrument de l’électrocorticographie (ECoG) ?

A

électrocorticogramme

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6
Q

qu’est ce que l’électrocorticographie (ECoG) ?

A
  • enregistrement des fluctuations de voltage (champ électrique) à partir d’électrodes positionnées directement sur la surface du cortex
  • grille qui va être placée sur la surface du cerveau directement
  • évaluation pré-chirurgicales et exploration fonctionnelle chez des patients avec épilepsie pharmaco-résistante
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7
Q

épilepsie pharmaco-résistante =

A

Épilepsie qui résiste à des médicaments
Si on arrive à localiser l’endroit d’où part une épilepsie (foyer épileptique), à l’aide d’une chirurgie on arrive à enlever un tout petit bout de cette partie pour diminuer ou enlever les crises (empêche que l’activité se propage)
- on espère qu’une personne fasse des crises sous enregistrement pour pouvoir enregistrer l’activité de la crise = on essaie d’avoir un maximum de crises sous l’espace de 2 semaines et on essaie de former une cartographie fonctionnelle

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8
Q

exploration fonctionnelle :

A

On veut savoir les régions implantées par les électrodes servent à quoi

  • pour le savoir, on va stimuler une des structures pour voir ce qui se passe avec le sujet
  • petits chocs électrodes de très basses amplitudes et à de petites fréquences pour stimuler des régions
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9
Q

stereo-électroencéphalographie (SEEG) :

A

SEEG : implantation stéréotactique, qui se base sur l’IRM et une angiographie pour éviter les vaisseaux sanguins
Les électrodes SEEG permettent un accès à des structures profondes telle que l’hippocampe
Tout ce qui est vrai pour l’ECoG est aussi vrai pour la SEEG
Approche stéréotactique
Entre 5 et 15 électrodes en fonction du nombre de contact sur la tige ???

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10
Q

contexte des enregistrements intracrâniens :

A

C’est uniquement dans un contexte clinique
Épilepsies pharmaco-résistantes
Évaluation pré-chirurgicale
- localiser le foyer épileptogène (origine des crises d’épilepsie)
- procéder à une cartographie fonctionnelle pour identifier des structures à épargner dans la chirurgie (ex. : langage, vision, etc.)

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11
Q

différences entre les signaux EEG intracérébraux et les signaux EEG/MEG de surface :

A

Invasif vs non-invasif
- méthode non-invasive = permet d’avoir une vision + globale

L’origine neurophysiologique du signal mesurée est la même (mais seulement si on parle d’électrodes typiquement utilisées dans le contexte clinique de l’épilepsie, pas le cas pour les “microélectrodes”, ces dernières peuvent aussi détecter les PA)

Le signal iEEG a une meilleure qualité que les enregistrements de surface (+ de signal, - de bruit, meilleur ratio signal bruit (que l’EEG et la MEG))

Le signal iEEG permet de s’intéresser à des fréquences bien + hautes (approximativement jusqu’à 200 Hz, mais en EEG/MEG le max est approximativement 90 Hz car le ratio signal bruit n’est pas assez fort)

Le signal iEEG est obtenu seulement dans un nombre de structures limitées et qui sont dictées par la maladie du patient (par contre, en EEG/MEG, nous avons une couverture spatiale + complète)

  • on est limité sur les populations qu’on peut étudier, donc l’échantillonnage spatial est limité
  • les patients restent des patients, donc on ne sait pas à quel point les résultats s’étendent à d’autres populations

Les sources d’artéfacts sont différentes
- en iEEG, il faut prendre en compte la présence de pointes épileptiques (pointes critiques et inter-critiques)

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12
Q

pointes critiques :

A

ces pointes arrivent pendant les crises

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13
Q

pointes intercritiques :

A

pointes (“spike”) qu’on va voir sur le signal qui ont lieu de temps en temps entre les crises

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14
Q

origine des pointes intercritiques :

A

On prend les données de surface et on identifie les moments sur les données ou on a vu ce phénomène là
On peut moyenner les résultats sur l’arrivée sur point au lieu de le faire autour du T0 (comme le dipole fit)

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15
Q

quelles méthodes d’analyses sont utilisées en iEEG?

A

On utilise essentiellement les mêmes méthodes d’analyse qu’avec les signaux de surface (EEG/MEG)

  • analyses temporelles (ex. : PRE)
  • analyse spectrale (ex. : calcule de spectre de puissance)
  • analyse temps-fréquence (ex. : TF)
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16
Q

les étapes de pré-traitement, de nettoyage et de rejection d’artéfacts sont-elles les mêmes qu’en EEG/MEG?

A

Non, les étapes de pré-traitement, de nettoyage et de rejection d’artéfacts varient entre iEEG et EEG/MEG puisque les artéfacts varient

17
Q

de quoi dépendent les options de re-référencement utilisées en iEEG?

A

Les options de re-référencement utilisées en iEEG dépendent du type d’enregistrement (ex. : avec la SEEG, on utilise souvent une bipolarisation)

  • en faisant la différence des signaux d’électrodes une à côté de l’autre = bipolarisation
  • on fait la bipolarisation pour le bruit, car il y a des sources qui peuvent apporter des artéfacts et le fait de prendre la différence entre 2 signaux permet de se débarrasser d’une partie de ces artéfacts
  • en prenant la différence entre les 2, on enlève ce qui est commun = on a donc un signal bcp + sensible à ce qui est locale et - sensible à ce qui est loin/distant
18
Q

importance des données intracrâniens :

A

Excellente résolution spatiale, temporelle et spectrale
- spatial = pas besoin de localiser on sait exactement on est ou
- temporelle = réaction électrophysiologique
- spectrale = on a une bonne résolution temporelle et on peut aller dans les hautes fréquences
Bruit très faible

19
Q

limites des données intracrâniens :

A

Signaux enregistrés chez des patients (comment s’assurer que les signaux qu’on mesure sont d’origine pathologique ou physiologique?)
Mauvaise couverture spatiale du cerveau humain (limitation pour les analyses des réseaux)
Les implantations sont hétérogènes à travers les participants (difficile de faire une analyse de groupe)
- l’hétérogénéité pose problème pour les études en neuroscience cognitive, car à travers les participants, les électrodes ne sont pas nécessairement placées au même endroit, jamais exactement les mêmes, même si elles peuvent être similaires
- jamais un groupe avec tous les électrodes dans les mêmes régions, donc la généralisation est difficile
- c’est des analyses intra-sujet et non des analyses intersujets

20
Q

the OOPS network :

A

moment ou on réalise qu’on vient de faire une erreur ou une gaffe

21
Q

tâche de l’étude du OOPS network :

A

Il faut appuyer sur un bouton
1 fois sur 3, au moment ou on s’apprête à appuyer sur le bouton, un signal arrive disant de ne pas appuyer sur le bouton finalement

22
Q

résultats de l’étude du OOPS network :

A

On voit 3 patients
Ce qu’on voit sur l’IRM, c’est la position de l’électrode intracranienne
L’erreur monte les fréquences
Plus de rouge qui monte dans des fréquences + hautes, donc + d’activité dans les bandes gamma quand on fait une erreur
Il y a + d’activité gamma dans la situation d’erreur

23
Q

connectivity analysis :

A
  • causality/directionality analysis
  • on regarde le lien entre 2 activités mesurées à 2 endroits différents du cerveau
  • résultats : 2 parmi les 6 patients avaient, en plus de l’électrode dans l’insula antérieur, une électrode dans __?___
24
Q

conclusion de la causality analysis :

A

quand on fait une erreur, c’est associé à un renversement du flux de l’information entre l’insula antérieur et la CC
= montre une preuve électrophysiologique de ___