APSA Athlétisme Flashcards

1
Q

Quelles sont les activités athlétiques programmées au collège ?

A
  • Trois courses: 1⁄2 fond, course de haies, relais vitesse
  • Deux sauts: multibond, saut en hauteur
  • Un lancer: javelot sont inscrits au programme d’EPS du collège (arrêté du 8/7/2008).
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2
Q

Quel est le niveau de compétence exigible en fin de collège ?

A

Le niveau 2 de compétence sert de base aux évaluations du Diplôme National du Brevet (note de service du 22/6/2012).

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3
Q

Quels sont les critères de sécurité de la note de service du 9 mars 1994 sur la « Pratique des activités physiques scolaires » ?

A
  • Les conditions matérielles.
  • Les consignes données aux élèves
  • La maîtrise du déroulement du cours.
  • Le caractère dangereux des activités enseignées.
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4
Q

Qu’est-ce qu’une forme de pratique scolaire ?

A

C’est une pratique qui intègre à la fois la dimension culturelle de l’activité, mais aussi les aspects
méthodologiques et sociaux propres à la discipline EPS, tout en tenant compte des caractéristiques et des
possibilités des élèves.
Selon A. Soler les formes scolaires de la pratique
sportive scolaire doit être:
- accessible: adaptée aux ressources des élèves,
- motivante: chargée de sens pour eux,
- authentique: conforme à ce qui définit l’activité,
- émancipatrice: facilite la connaissance de soi dans l’action
- sociale: s’intègredans une pratique collective.

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5
Q

Donnez les traits caractéristiques de l’athlétisme scolaire

A
  • La (re)production d’une performance stabilisée.
  • La mise en place de stratégies de régulation et
    d’optimisation de la performance, élaborées lors des entraînements.
  • La confrontation à un milieu règlementé, mais adapté aux possibilités des élèves de collège et lycée.
  • L’occupation de rôles sociaux.
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6
Q

Comment transformer les représentations négatives de l’athlétisme ?

A

cinq piliers :
- Donner à l’élève des repères sur sa pratique pour qu’il puisse se comparer à lui-même et qu’il s’engage
dans un projet de transformation de ses actions
- Appréhender de manière multiple la performance et de fait, la rendre plus accessible
- Aménager l’espace et le temps athlétiques
- Offrir le plaisir d’agir en équipe, soit au sein d’une épreuve (relais), soit dans des défis aux records
ou aux autres

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7
Q

Comment appelle-t-on un coureur de haies ?

A

Un hurdler ou une hurdleuse (de l’anglais hurdler).

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8
Q

Quel principe de sécurité essentiel doit-on respecter lorsqu’on installe une haie ?

A

La haie doit être placée de manière à ce que, si elle est percutée, elle bascule dans le sens de la course (les
montants au sol doivent pouvoir se soulever facilement)

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9
Q

Qu’est-ce que la jambe d’attaque, la jambe d’esquive en course de haies ?

A
  • La jambe d’attaque est celle qui franchit en premier l’obstacle.
  • La jambe d’esquive est celle qui franchit la haie en second (mouvement d’abduction – rotation).
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10
Q

Comment déterminer sa jambe d’attaque ?

A

Le coureur va s’organiser pour déclencher l’impulsion avec sa jambe forte. Ce qui signifie généralement
la jambe gauche pour un droitier. De fait, la jambe d’attaque sera la jambe droite pour ce même droitier.

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11
Q

Comment se répartit le bond avant et après la haie ?

A

On considère que la répartition du bond de part et d’autre de l’obstacle est proche d’un rapport deux tiers
(distance du point d’impulsion à la haie) – un tiers (distance de la haie au point de réception).

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12
Q

Quelles sont les variables sur lesquelles peut jouer l’enseignant lors d’un cycle de haies ?

A
  • La distance de course.
  • La hauteur des obstacles.
  • La longueur des intervalles.
  • La distance entre le départ et la première haie.
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13
Q

Proposez, en la justifiant, une situation de référence pour le niveau 1 de compétence en course de haies. Décrivez la conduite typique observée.

A

Pour ce niveau de compétence, on cherche à apprécier spécifiquement les perturbations engendrées par les obstacles.
- Situation de référence : comparaison des temps réalisés sur 2 parcours de 30 m (la performance est première). L’un plat et l’autre comportant 3 haies basses hauteur genou (pour minimiser l’impact affectif de l’obstacle) avec intervalles longs de 6 appuis (pour permettre de se rééquilibrer après la haie, puis de se remettre en situation de course) afin d’apprécier les ruptures dans la course engendrées par les obstacles.
- Critères d’observation : zone d’appel avant la haie ; nature de la réception après la haie ; différentiels de
temps entre le plat et les haies.
- Conduite typique : course « en accordéon » marquée par une série de courses entrecoupées de sauts au
dessus de l’obstacle.

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14
Q

Quels sont les problèmes moteurs posés par la compétence de niveau 1 en course de haies?

A
  • Arriver vite sur la première haie.
  • Franchir l’obstacle sans trop s’élever (grâce à une zone
    d’impulsion éloignée).
  • Attaquer l’obstacle dans l’axe de la course.
  • Effectuer une reprise de course rapide après l’obstacle (grâce à une réception pieds décalés).
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15
Q

Comment diminuer l’appréhension de l’obstacle (niveau 1) en course de haies ?

A

L’enseignant peut mettre en place des haies avec une latte posée et non accrochée. À défaut, il supprimera
les contre poids de manière à ce que la haie bascule facilement. Il peut aussi faire évoluer ses élèves sur un terrain plus souple (herbe). Enfin, il peut diminuer la distance entre le départ et la première haie de manière à réduire la vitesse d’approche.

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16
Q

Proposez, en la justifiant, une situation de référence pour le niveau 2 de compétence en course de haies. Décrivez la conduite typique observée.

A

Pour ce niveau de compétence, on cherche à apprécier spécifiquement la technique de franchissement, ainsi la reprise de course. Ces deux éléments apparaissent en effet comme des conditions essentielles pour « élever le moins possible le centre de gravité, tout en réalisant 4 appuis dans l’intervalle ».
- Situation de référence : chrono (pour rester dans la logique de performance) sur un parcours de 20 m
comportant 4 haies de l’enfourchure de l’élève (ce qui nécessite une technique de franchissement avec
dissociation segmentaire), espacées de 3m (pour ne pas avoir le temps de se réorganiser en cas de déséquilibre sur un obstacle) avec un départ-1 ère haie espacé de 6 m (afin de ne pas avoir trop de vitesse avant ce 1 er obstacle).
- Critères d’observation : chrono ; nombre d’intervalles franchis en 2 appuis ; mouvements des bras au-dessus de l’obstacle.
- Conduite typique : course marquée par des franchissements déséquilibrés de l’obstacle (au-dessus et lors de la reprise de course).

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17
Q

Quels sont les problèmes moteurs posés par la compétence de niveau 2 en course de haies ?

A
  • Contrôler les déséquilibres lors du franchissement.
  • Raser la haie (grâce à un passage latéral de la jambe d’esquive).
  • Anticiper la reprise de course lors du franchissement.
  • Maintenir un rythme de 4 appuis entre les obstacles.
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18
Q

Décrivez l’épreuve d’évaluation en course de haies au Diplôme National du Brevet

A
  • Épreuve : réaliser deux courses de 40 à 60 m. L’une sur plat, l’autre avec 4 à 5 haies de 70 à 84 cm.
  • Critères :
    1) Performance cumulée des deux courses (/8).
    2) Efficacité de l’élévation du centre de gravité, du
    nbre d’appuis dans les intervalles et dans l’appréciation de son ressenti associé l’utilisation des observations extérieures (/ 8).
    3) Efficacité du starter, du chronométreur et de l’observateur (/ 4)
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19
Q

Quelle hauteur d’obstacle préconisez-vous pour vos élèves (niveau 1 et niveau 2) en course de haies ?

A

Une hauteur au moins équivalente à celle du genou (niveau 1), puis de « l’enfourchure » de l’élève (niveau 2, de 0,70 à 0,84 m) sont pertinentes.

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20
Q

Quel est le temps moyen d’un élève de 3e sur 50 m haies (garçon et fille) ?

A
  • Garçons : entre 9“ et 12“

- Filles : entre 9“7 et 12“7

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21
Q

Quelle quantité de travail proposez-vous sur une leçon en course de haies ?

A

Globalement, un élève à vitesse maximum ne peut pas courir plus de 300 m. Soit 15 x 20 m ou 10 x 30 m.

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22
Q

Quelle est la distance de la zone d’élan et de la zone de transmission en relais-vitesse ?

A
  • Zone d’élan : 10 m

- Zone de transmission : 20 m

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23
Q

Quels sont les deux principes de sécurité essentiels à respecter lorsqu’on fait pratiquer la course de relais ?

A
  • Bien rester dans son couloir, même (et surtout) après avoir transmis le témoin.
  • Se préparer sur le plan musculaire à un effort intense (risques réels d’élongation).
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24
Q

Quelle distance d’élan le relayeur peut-il prendre pour s’élancer en relais-vitesse ?

A

Le réglage de cet élan se fait par les élèves en fonction de leur vitesse de course. Cependant, une marque
d’environ 12 pieds est une référence qui peut servir de base à beaucoup d’élèves.

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25
Q

Quelle est la technique de transmission la plus sûre lorsqu’on débute l’activité ?

A

Il vaut mieux préconiser une transmission de haut en bas. Cela permet en effet au donneur d’avoir dans son champ de vision le témoin et la « cible main » et du coup, d’ajuster plus facilement ses mouvements. Par ailleurs, on conseillera au donneur de transmettre de la main droite (s’il est droitier), car c’est lui qui doit exécuter le geste le plus fin. Enfin, il est préférable, au premier niveau, que le receveur place systématiquement sa main derrière dès qu’il s’est élancé afin de simplifier la tâche au donneur.

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26
Q

Quelle distance de course préconisez-vous pour vos élèves (niveau 1 et niveau 2) en relais-vitesse ?

A

En fait, la course de relais-vitesse doit être conçue de manière à rester dans un effort de type anaérobie alactique. Ce qui signifie un temps maximum de course (8 à 9“). Soit un maximum de 50 m chez les collégiens (plus sûrement 30 ou 40 m).

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27
Q

Proposez, en la justifiant, une situation de référence pour le niveau 1 de compétence en relais-vitesse. Décrivez la conduite typique observée.

A

Pour ce niveau de compétence, on cherche à apprécier spécifiquement les variations de vitesse du témoin
lors de la transmission.
- Situation de référence : Comparaison entre la somme des temps individuels sur 30 m et le temps sur 2 x
30 m afin d’apprécier la mise en adéquation des déplacements des coureurs pour une transmission « en
mouvement ».
- Critères d’observation : Impression visuelle sur la vitesse de déplacement du témoin. Différentiel de temps entre le temps du relais et la somme des temps individuels. Attitude de course du receveur dans son couloir.
- Conduite typique : Dans la plupart des cas, suite à un départ peu réactif, on observe un ralentissement marqué, voire un arrêt du témoin lors de la transmission. Fréquemment, le donneur double le receveur qui reste longtemps tourné vers l’arrière. À ce niveau, c’est le contact avec le partenaire qui organise la transmission.

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28
Q

Quels sont les problèmes moteurs posés par la compétence de niveau 1 en relais-vitesse?

A
  • Partir vite (donneur et receveur).
  • Savoir quand partir (receveur).
  • Transmettre à pleine vitesse (donneur).
  • Transmettre le témoin sans risquer de le faire tomber (donneur et receveur)
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29
Q

Proposez, en la justifiant, une situation de référence pour le niveau 2 de compétence en relais-vitesse. Décrivez la conduite typique observée.

A

Pour ce niveau de compétence, on cherche à apprécier spécifiquement la capacité à courir à pleine vitesse et à s’organiser entre le donneur et le receveur pour transmettre au mieux le témoin dans la zone de transmission.

  • Situation de référence : Prise de performance individuelle sur 30 m, puis relais de 2 x 30 m (logique de course de vitesse). Les équipes sont constituées de trois coureurs de niveau hétérogène (2 coureurs et un observateur). Chaque équipe effectue 3 courses avec à chaque fois un changement de combinaisons (exploiter la zone en fonction des vitesses individuelles).
  • Critères d’observation : Différentiels de temps entre le temps du relais et la somme des temps individuels. Endroit de la zone où le témoin est transmis. Moment du déclenchement du signal (donneur).
  • Conduite typique : Les transmissions s’effectuent le plus souvent en mouvement, mais à des vitesses qui ne sont pas maximales. Les élèves combinent leurs courses à partir d’un prélèvement d’informations exclusivement visuel. Le receveur est parfois encore tourné vers le donneur. Le temps du relais est égal ou légèrement inférieur à la somme des temps individuels. Le donneur déclenche souvent le signal sonore trop tôt.
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30
Q

Quels sont les problèmes moteurs posés par la compétence de niveau 2 en relais-vitesse

A
  • Réagir rapidement à un signal
  • Savoir quand donner.
  • Exploiter les zones d’élan et de transmission en fonction des vitesses des relayeurs.
  • Adopter une attitude de course permettant de conserver une vitesse maximale
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31
Q

Quelles sont les variables sur lesquelles peut jouer l’enseignant lors de relais-vitesse ?

A
  • La distance de course.
  • La zone de transmission.
  • La constitution des équipes.
  • Le mode de confrontation.
  • Le nombre de relayeurs.
32
Q

Décrivez l’épreuve d’évaluation en relais-vitesse au Diplôme National du Brevet

A
  • Épreuve : Les équipes de relais effectuent au moins une course de 4 fois 40 ou 50 mètres (les parcours pouvant être scindés en deux parcours de 2 x 40 ou 2 x 50 m, selon la longueur de la piste). Les équipes peuvent être mixtes; mais doivent être homogènes entre elles.
  • Critères :
    1) Performance individuelle (/4) + performance relais = indice de transmission (/4).
    2) Efficacité dans l’ajustement des vitesses et la cohérence du projet tactique (/ 8).
    3) Efficacité dans les rôles de starter, juge, chronométreur et observateur (/ 4)
33
Q

Combien d’équipes est-il préférable de faire courir simultanément en relais-vitesse ?

A

Dans le but de ne pas surcharger l’environnement d’informations, il apparaît préférable de ne pas faire courir simultanément plus de deux équipes. Cela permet également une observation plus aisée.

34
Q

À quel endroit vaut-il mieux placer le starter lors d’un départ en relais-vitesse au collège ?

A

Dès les premiers niveaux de pratique, il est préférable de placer le starter derrière les coureurs afin que ceux-ci conservent leur regard orienté vers l’avant lors des premiers appuis.

35
Q

Comment fiabiliser le chronométrage des élèves ?

A

Compte tenu du manque d’attention de certains et d’habitudes pour ce genre de tâche, il apparaît opportun
de mettre trois chronométreurs pour une course et de retenir le temps du milieu. Par ailleurs, l’enseignant rappellera que le chronomètre se déclenche visuellement lorsque le starter ferme le claquoir (objet à
privilégier et à placer à la vue des chronométreurs, c’est-à-dire derrière les coureurs dans une ligne droite). Enfin, le chronomètre s’arrête lorsque la poitrine du coureur franchit la ligne d’arrivée ; ce qui nécessite de placer les chronométreurs sur le bord de la piste, dans l’axe de la ligne d’arrivée.

36
Q

Quelle quantité de travail proposez-vous sur une leçon en relais-vitesse ?

A

Globalement, un élève à vitesse maximum ne peut pas courir plus de 300 m. Soit 10 x 30 m ou 7 x 40 m.

37
Q

Quelles sont les deux mesures principales de sécurité à prendre dans la pratique scolaire du demi-fond ?

A
  • S’être alimenté avant l’effort.

- Surveiller les élèves « à risques » : asthme, obésité, intensité trop élevée…

38
Q

Qu’est-ce que la VMA ?

A

La vitesse maximale aérobie correspond à la vitesse de course à laquelle la consommation d’oxygène par le corps, transport et utilisation, est maximale (VO2 max).

39
Q

Combien de temps un élève peut-il courir à 100% de la VMA ?

A

Avec peu d’entraînement et une condition physique normale, un élève peut courir à 100% de sa VMA entre 1‘30“ et 3‘.

40
Q

Quel est la VMA moyenne d’un élève de 3e (garçon et fille) ?

A
  • Garçons : entre 12 et 17 km/h

- Filles : entre 11 et 14 km/h

41
Q

Quelles sont les conditions pour développer au mieux son système aérobie ?

A

Pour M. Pradet (L’endurance en milieu scolaire, 2006) :

  • Mobiliser plus des 2/3 des masses corporelles du pratiquant ;
  • Travailler proches des limites supérieures du processus visé ;
  • Développer harmonieusement puissance et capacité du processus ;
  • Pour développer la puissance, faire des efforts dont l’intensité atteint ou dépasse l’intensité maximale du processus, mais sur des durées inférieures à la durée maximale du processus ;
  • Pour développer la capacité, courir à des intensités d’efforts inférieures à celles que le processus est capable d’atteindre, mais sur des durées supérieures à celles utilisées pour le développement de la puissance
42
Q

Quels sont les indices utilisables par l’élève pour percevoir son effort en course de 1⁄2 fond ?

A
  • La foulée : amplitude, fréquence, hauteur.
  • La respiration : rythme inspiration / expiration
  • La fréquence cardiaque : capacité aérobie = 140 / 150 battements par minute ; puissance aérobie = aux alentours de 180 battements par minute ; capacité anaérobie lactique = proche de la FC max.
  • Les sensations musculaires (fatigue ou pénibilité de l’effort).
43
Q

Quelles sont les variables d’entraînement sur lesquelles l’enseignant peut jouer pour construire ses exercices en course de 1⁄2 fond ?

A
  • L’intensité de l’effort.
  • La durée de l’effort.
  • La durée de la récupération.
  • La nature de la récupération.
  • La quantité de travail.
44
Q

Proposez, en la justifiant, une situation de référence pour le niveau 1 de compétence en course de 1⁄2 fond. Décrivez la conduite typique observée.

A

Pour ce niveau de compétence, on cherche à apprécier spécifiquement la capacité de l’élève à adapter son allure de course en fonction de la distance à parcourir ; le tout en rapport avec ses possibilités aérobies.
- Situation de référence : L’élève passe d’abord un test de VMA. Puis, on le confronte à une épreuve de 6‘ fractionnée en périodes de 1‘30“. Le but est d’apprécier la capacité à courir régulièrement, tout en adaptant sa VMA à l’effort requis.
- Critères d’observation : Performance au test VMA (connaître ses possibilités). Échelle de Borg. Nombre de plots franchis lors de chaque course d’1’30“ (apprécier la régularité de course). Comparaison VMA obtenue lors du test et vitesse développée lors du test de 6‘ (choisir une allure adaptée).
- Conduite typique : on observe une diversité marquée de comportements. Certains élèves vont courir en en
« sous-régime », d’autres en « accordéon » (alternance de courses rapides avec des phases très lentes, voire marchées pour récupérer). Quelques-uns sont capables de courir régulièrement, sans toutefois adapter leur allure de course au temps de course.

45
Q

Quels sont les problèmes moteurs posés par la compétence de niveau 1 en course de 1⁄2 fond?

A
  • Connaître sa VMA.
  • Choisir une allure adaptée à la distance à parcourir (et permettant d’enchaîner une ou des autres courses).
  • Courir à allure régulière (notion de train).
  • Disposer de repères relatifs aux différentes allures de course.
46
Q

Proposez, en la justifiant, une situation de référence pour le niveau 2 de compétence en course de 1⁄2 fond. Décrivez la conduite typique observée.

A

Pour ce niveau de compétence, on cherche à apprécier spécifiquement le choix de l’allure de course, ainsi que le respect de ce projet et les modalités de récupération.

  • Situation de référence : Réaliser la plus grande distance possible lors d’un enchaînement de 4 courses de 4’30“, 3‘, 3‘, 1’30“, entrecoupées de temps de récupération de 3‘. En référence à la VMA de l’élève, cette épreuve permet notamment d’apprécier la régularité du train et le choix de l’allure.
  • Critères d’observation : Performance (comparée à sa VMA). Respect des projets annoncés. Nature de la récupération. Régularité d’allure (nombre de plots franchis toutes les 1’30“).
  • Conduite typique : À l’instar du niveau 1, l’hétérogénéité reste souvent de mise. Certains élèves éprouvent des difficulté à soutenir un effort dans une zone d’inconfort respiratoire. D’autres voient leurs performances se dégrader au fur et à mesure des courses. Beaucoup récupèrent de manière passive.
47
Q

Quels sont les problèmes moteurs posés par la compétence de niveau 2 en course de 1⁄2 fond ?

A
  • Choisir et reconnaître une allure proche de sa VMA (repères).
  • Construire une foulée économique et adaptée à ce type d’effort (allure proche VMA). 3) Maintenir un pourcentage élevé de sa VMA jusqu’à la fin des courses.
  • Organiser sa récupération pour enchaîner plusieurs courses à VMA.
  • Développer des sensations sur soi.
48
Q

Décrivez l’épreuve d’évaluation en course de 1⁄2 fond au Diplôme National du Brevet

A

Épreuve : réaliser un enchaînement de 3 à 4 parcours différents, de durées différentes et de VMA différentes (supérieures ou égales à 90% VMA).

  • Critères :
    1) Performance : moyenne de la VMA sur les 3 courses (/8).
    2) Efficacité dans l’utilisation des repères sur soi et des repères extérieurs (/ 8).
    3) Efficacité dans les rôles de chronométreur et d’observateur (/ 4)
49
Q

Quelle quantité de travail total proposez-vous pour une leçon de puissance aérobie ?

A

13‘ d’effort réparties comme suit :

  • 2 x 3‘ à 90% VMA (récup. 1‘30“ après chaque course)
  • 2 x 2‘ à 95% VMA (récup. 1‘30“ après chaque course)
  • 2 x 1‘ à 100% VMA (récup. 1‘ après chaque course)
  • 2 x 30“ à 100% VMA (récup. 30“ après chaque course)
50
Q

Comment développer le plaisir de courir chez les élèves ?

A

Cette dimension, centrale dans l’enseignement du 1⁄2 fond, peut se développer à travers :

  • La personnalisation du travail pour que chacun puisse progresser et atteindre ses objectifs.
  • L’identification et la construction de nouveaux repères (respiratoires…).
  • La diversification des formes de travail (individuelle, collective, défis…).
51
Q

Quels sont les deux principes essentiels de sécurité que l’on doit-on respecter lorsqu’on fait pratiquer le saut en hauteur ?

A
  • Impulser avant la moitié du tapis

- Attendre que le tapis soit dégagé avant de commencer son saut.

52
Q

Un sauteur en fosbury est appel pied gauche. Doit-il se positionner à droite ou à gauche lorsqu’il fait face au sautoir ?

A

Il se positionne à droite du sautoir pour prendre son élan et impulser du pied gauche afin de pouvoir monter son genou droit et ses épaules sans toucher la barre.

53
Q

Qu’est-ce que le chemin d’impulsion ?

A

Il s’agit de la longueur du trajet du bassin lors de l’appel entre la pose du dernier appui et l’envol de ce dernier appui.

54
Q

Comment prendre ses marques au saut en hauteur ?

A

Les marques sont déterminées par un écartement et une profondeur. Pour un élève de collège, on préconise généralement un écartement de 1 à 3 m. Quant à la profondeur, 5 m permettent de sauter en 4 appuis et 7,50 m en 6 appuis. Pour information, une foulée d’élan équivaut globalement à 4-5 pieds.

55
Q

Quels sont les deux types de prises d’avance d’appuis au saut en hauteur lors de la phase d’élan (en fosbury) ?

A
  • La prise d’avance des appuis latérale. Dans cette partie de la course, la forme curviligne provoque l’apparition de la force centrifuge. Pour résister à cette force et créer force centripète, le sauteur doit s’incliner vers l’intérieur de la courbe
  • La prise d’avance des appuis en translation (en avant). Afin de préparer le changement de trajectoire du centre de gravité (vers le hait), le dernier appui se pose loin, en avant
56
Q

Quelle est la particularité de l’évaluation en saut en hauteur au Diplôme National du Brevet ?

A

L’élève a la possibilité de tenter à une hauteur inférieure en cas d’échec au premier choix de barre

57
Q

Décrivez l’épreuve d’évaluation du saut en hauteur au Diplôme National du Brevet

A
  • Épreuve : Le sauteur dispose de 8 tentatives au maximum en prenant un élan de 6 à 8 appuis.
  • Critères :
    1) Performance : addition de la première et de la meilleure hauteurs franchies (/8).
    2) Efficacité lors de la course d’élan et du franchissement (/ 8).
    3) Efficacité dans les rôles d’observateur et de juge
    (/ 4)
58
Q

Quelles sont les variables sur lesquelles peut jouer l’enseignant lors d’un cycle de saut en hauteur ?

A
  • La technique de franchissement.
  • Le nombre d’appuis d’élan.
  • Le nombre de tentatives.
  • Les montées de barre.
59
Q

Quelles indications peut-on tirer de la zone de réception du sauteur sur le tapis ?

A
  • La réception en zone 1 trahit un appel pris le long du derniers tiers du tapis.
  • La réception en zone 2 est la résultante d’un élève qui se couche sur le dos au moment de l’impulsion. Ses pieds sont généralement dirigés vers la zone 1 et la tête vers la zone 2.
  • Un atterrissage en zone 3 représente un saut globalement satisfaisant.
  • Enfin, une réception en zone 4 illustre un élève qui s’engage dans le saut de manière trop verticale.
60
Q

Comment déterminer son pied d’appel au saut en hauteur ?

A

Faire d’abord sauter l’athlète alternativement avec le pied gauche, puis avec le pied droit. Lui demander alors avec quel pied il se sent le mieux. S’il ne voit pas de différence, lui faire enchainer plusieurs cloche pieds afin qu’il perçoive sa jambe la plus forte. Possibilité également de lui faire faire une vrille sur place en sautant (s’il tourne vers la gauche, c’est qu’il est appel pied gauche). Un sprint sur 20 m, départ pieds joints, permet aussi, grâce au premier appui posé, d’identifier le pied d’appel

61
Q

Quelle différence moyenne constate-t-on entre la taille d’un élève de collège et sa performance au saut en hauteur ?

A
  • Garçons. Entre – 50 cm et – 10cm

- Filles. Entre – 60 cm et – 15 cm

62
Q

Pourquoi le multibond (et / ou le pentabond) peut-il revendiquer une vraie place dans les pratiques athlétiques scolaires ?

A

Cet enchaînement de sauts permet de concilier de manière spécifique l’exigence de conservation de la
vitesse horizontale pendant les sauts avec celle de création d’une composante verticale optimale à chaque
appel. Si on ne fait que trois sauts, on offre plus facilement à l’élève la possibilité de contourner cette
production de composante verticale avec un 2 e bond souvent très réduit et une sorte de foulée bondissante
pour finir. Paradoxalement, c’est donc en enchaînant plusieurs sauts que l’élève a le plus de chance d’être confronté à l’essentiel de l’activité, et de
surcroît de manière moins traumatisante.

63
Q

Qu’est-ce que la mise en tension-renvoi ?

A

C’est un principe biomécanique qui consiste à emmagasiner de l’énergie par une mise en tension, puis à
la retransmettre de façon efficace par un renvoi. Chez l’homme, ce principe s’appuie sur le caractère élastique des fibres musculaires. La mise en tension-renvoi est étroitement liée à la « prise d’avance » des appuis.

64
Q

Pourquoi faire sauter les élèves sans élan au multibond ?

A

En supprimant l’élan, on renforce la centration sur l’équilibre, la coordination et la capacité à rebondir au sol. Cette situation cible donc davantage les apprentissages recherchés en EPS. L’élan ne peut en effet plus palier à un multibond désorganisé.

65
Q

Quel principe de sécurité essentiel doit-on respecter lorsqu’on fait pratiquer le multibond ?

A

Ne sauter que lorsque le juge de saut donne l’autorisation

66
Q

Le multibond / pentabond est-il traumatisant ?

A

Si l’athlète veut conserver sa vitesse horizontale, le fait de devoir enchaîner plusieurs bonds court-circuite la possibilité de faire un grand premier bond (ou grand cloche-pied). De fait, l’impact au sol est moindre. Par ailleurs, il convient d’éviter les surfaces bétonnées et les chaussures à semelles fines.

67
Q

À quelles distances peut-on placer les planches pour un enchaînement de 5 bonds en 3 e ?

A
  • Les performances des filles s’échelonnent entre 7,50m et 12,50m. Il est donc possible de proposer 3 planches à 6,50m, 8,50m et 10,50m.
  • Les performances des garçons s’échelonnent entre 8,50m et 14,00m. Il est donc possible de proposer 3 planches à 7,50m, 9,50m et 11,50m.
68
Q

Proposez, en la justifiant, une situation de référence pour le niveau 1 de compétence en multibond. Décrivez la conduite typique observée.

A

Pour ce niveau de compétence, on cherche à apprécier spécifiquement la capacité à enchaîner, suite à un
élan réduit, des sauts de manière équilibrée sans perdre trop de vitesse.
- Situation de référence: enchaîner, après un élan très réduit de 2 ou 4 foulées, 10 foulées bondissantes avec comme axe de déplacement une ligne de couloir (de façon à mettre en évidence les notions d’enchaînement et d’équilibre dans les sauts).
- Critères d’observation : utilisation de l’élan réduit. Régularité du rythme des bonds et conservation de la
vitesse. Déséquilibres du corps lors de l’enchaînement des bonds
- Conduite typique : l’hétérogénéité est très marquée puisque certains élèves réussissent à enchaîner les
10 bonds assez régulièrement dans l’espace, alors que d’autres additionnent des sauts sans vitesse de moins en moins grands, avec des déséquilibres très importants. Chez ces derniers, impression visuelle marquée d’écrasement lors des reprises d’appuis.

69
Q

Quels sont les problèmes moteurs posés par la compétence de niveau 1 en multibond?

A
  • Arriver sans piétiner, sur le bon pied, dans la zone d’appel.
  • Rebondir sans s’écraser (enchaîner plusieurs bonds).
  • Rester équilibré dans l’axe du déplacement
70
Q

Proposez, en la justifiant, une situation de référence pour le niveau 2 de compétence en multibond. Décrivez la conduite typique observée.

A

Pour ce niveau de compétence, on cherche à apprécier spécifiquement à apprécier la conservation de la
vitesse ainsi que de l’équilibre des bonds.
- Situation de référence : Après un élan réduit de 4 foulées, enchaîner 10 bonds, dont le premier est un cloche-pied. Un chronométrage est effectué sur les 10 bonds qui sont également mesurés (performance totale). La « note » obtenue est égale à la distance franchie en 10 bonds moins deux fois le temps réalisé (chrono au 1/10 e ).
- Critères d’observation : rythme des quatre premiers bonds ; rapport distance / temps ; position du tronc
lors des rebonds.
- Conduite typique : la plupart des élèves effectuent un grand premier bond qui est suivi d’un écrasement à la reprise d’appui du cloche-pied, lequel s’accompagne d’une perte de vitesse importante. La suite du saut se résume souvent à un enchaînement déséquilibré et peu dynamique de bonds (bras écartés du corps).

71
Q

Quels sont les problèmes moteurs posés par la compétence de niveau 2 en multibond?

A
  • Arriver vite et précisément sur la planche.
  • Gérer la hauteur et la distance des bonds.
  • Conserver la vitesse lors des bondissements.
  • Anticiper les reprises d’appuis.
72
Q

Quelle est la particularité du multibond au Diplôme National du Brevet ?

A

Les équipes pédagogiques peuvent fixer le nombre de tentatives maximum pour un concours, le nombre de bonds (de trois à cinq), la taille de la planche d’appel…

73
Q

Décrivez l’épreuve d’évaluation en multibond au Diplôme National du Brevet

A
  • Épreuve : Chaque athlète doit réaliser ses sauts avec un élan de 8 à 12 appuis. Les sauts sont constitués de 3, 4 ou 5 bonds.
  • Critères :
    1) Performance : Meilleur pentabond avec élan plus meilleur pentabond sans élan (/8).
    2) Efficacité dans le domaine de la conservation de la vitesse et de la forme des bonds (/ 8).
    3) Efficacité dans les rôles d’observateur et de juge (/ 4)
74
Q

Sur quel pied vaut-il mieux effectuer le cloche-pied (pentabond).

A

La reprise du cloche-pied nécessite une force musculaire importante. Aussi, est-il préférable d’effectuer ce premier bond sur sa jambe « forte ».

75
Q

Quelle importance accorder à la régularité des bonds ?

A

Ce paramètre est un élément important pour réduire les sources de blocage au sol lors des différentes réception et du coup, favoriser la conservation de la vitesse horizontale. Par ailleurs, la régularité des bonds empêche des sauts trop élevés et de fait, diminue les risques de traumatismes