Burnout Flashcards

1
Q

caractéristiques favorisant le burnout

A

1- idéal élevé souvent irréaliste quant aux performances et de réussite à atteindre
2- chercher à atteindre des objectifs élevés, difficiles, souvent même impossibles
3- estime de soi en lien avec ses performances professionnels

Contrairement à ce que l’on pense, le burnout
affecte les plus motivés et les plus talentueux parmi
les travailleurs
= pas un signe d’incompétence

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2
Q

définitions (dictionnaire-OMS)

A

des dizaines de définitions mais aucune claires qui fait consensus

Dictionnaire: “Syndrome d’épuisement professionnel
physique et mental lié à un excès de travail, de stress et
de manque de considération”.
OMS: “…comme étant caractérisé par un sentiment de
fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à
aboutir à des résultats concrets au travail”.

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3
Q

définition freudenberger 1974

A

Freudenberger, 1974 (dans les 1ères def)
“L’épuisement professionnel est un problème né de la
bonne intention d’atteindre des buts élevés, voire irréalistes, et qui aboutit à ce que l’on épuise ses énergies,
se détache de soi-même et perd le contact
avec les autres”
alors emphase sur les facteurs personnels

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4
Q

définition freudenberger et richelson 1980

A

“Un état de fatigue chronique, de dépression et de
frustration apporté par la dévotion (se consacrer entièrement à qqun, qqchose) à une cause , un
mode de vie, ou une relation, qui échoue à produire les
récompenses attendues et conduit en fin de compte à diminuer l’implication et l’accomplissement du travail

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5
Q

surtout, le burnout - une façon de l’exprimer

A

le moteur de l’épuisement professionnel est avant tout un déséquilibre entre l’énergie dépensée au travail et le retour d’énergie en termes de satisfaction et de plaisir ressentis dans le quotidien

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6
Q

maslach et jackson 1981

A

Pour Maslach, le burnout décrit une des manifestations
psychologiques les plus importantes des problèmes de
santé liés au travail.
Il réfère généralement à…
un syndrome d’épuisement émotionnel, de dépersonnalisation et de réduction de l’accomplissement personnel qui apparait chez les individus impliqués professionnellement auprès d’autrui

alors importance sur l’environnement et les conditions de travail

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7
Q

test de maslach - burnout inventory (mbi test)

A

Maslach et Jackson (1981) : questionnaire visant à se
situer sur trois échelles (3 critères du burnout) :
1- épuisement émotionnel (ee)
Sentiment que les ressources émotionnelles sont
épuisées. Ne se sent plus concerné par son travail et
s’isole de ses “clients” et /ou de ses collègues.
Manque de motivation et d’énergie.
lassitude et insatisfaction
2-dépersonnalisation (dp) ou cynisme
développement d’attitudes négatives, impersonnelles,
détachées et même cyniques, envers les personnes
dont on “s’occupe”. “L’autre” devient un objet, pas une
personne.
3- perte de l’accomplissement personnel (ap) - dévalorisation de son travail et de ses compétences
Croyance que les objectifs (buts) ne sont pas atteints.
Baisse de l’estime de soi et du sentiment d’autoefficacité

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8
Q

manifestation des premiers signes - physique

A

physiques :
– la fatigue est souvent le 1e symptome
* Fatigue chronique
* Lassitude
– douleurs (surtout musculaires)
* Dorsalgies, maux de tête, troubles du transit, rhumes
et grippes, perturbations du sommeil, etc.
– automédication pour combattre les symtomes
* Utilisation de psychotropes, drogues, alcool, etc. -

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9
Q

manifestation des premiers signes - psycho

A

–cynisme et méfiance
– irritabilité, susceptibilité accrue (diminution du sens
de l’humour)
– sentiment d’impuissance (pas de controle - lieu)
– Perte d’intérêt général (et du sens des priorités)
– Sentiment de culpabilité (travail/famille)
– mépris de l’image de soi (autodépréciation)
–baisse estime de soi
– Problèmes de concentration/décision et de
mémoire-

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10
Q

manifestation premiers signes - cpts

A

–taux élevé d’absentéisme, de présentéisme
– Lunatique, distrait, manque de concentration
– conduites addictives (consommation d’alcool,
de drogues, jeu, etc.)
– Conduite à risque, accidents
– Manque de professionnalisme/conflits

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11
Q

manifestation premiers signes - relationnelle

A
  • perte de la capacité d’empathie
  • rupture sociale, isolement
    -indifférence face au travail
  • Déshumanisation de la relation
  • La relation avec le “client” est ressentie comme
    ennuyeuse et même désagréable
  • Hostilité vis-à-vis des “clients”
  • Distance, attitude administrative
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12
Q

phases du burnout

A
  • le burnout est un processus de désillusion qui se développe en 4 phases (3,,4,6)
  • Il est cependant très difficile de définir
    clairement le passage d’une phase à l’autre
    car ce processus ne peut pas se découper
    en séquences chronologiques précises
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13
Q

1e phase : enthousiasme idéaliste

A
  • surrinvestissement au travail qui va jusqu’à s’oublier
  • Énergie débordante, grande ambition
  • Dépense d’énergie excessive et même inefficace
  • attentes et objectifs très élevés ou irréalistes (a une
    conception idéalisée de son travail)
  • Cette conception idéalisée “masque” les besoins et
    intérêts personnels
    À ce stade le travail représente toute la vie, elle va combler
    toutes ses attentes.
    Les insatisfactions dans la vie personnelle mènent aussi à
    se “lancer” dans le travail
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14
Q

2e phase : stagnation / plateau

A
  • La stagnation commence souvent que lorsque l’on découvre que le travail ne comble pas toutes les attentes
  • diminution et même perte de motivation au travail
  • Indifférence et désintéressement graduel
  • Absence de perspectives
  • Sentiment profond que sa carrière est dans une impasse
  • Réactions émotionnelles et psychosomatiques
  • Le travail ne donne plus de compensation pour les
    besoins personnels insatisfaits
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15
Q

3e phase : la frustration

A
  • fatigue et déception
  • Distance et sentiments négatifs à l’égard des collègues et
    des clients
  • Remet la faute sur les autres en cas de problème
  • cynisme, irritabilité et impatience
  • Signes d’épuisement, de maladies physiques, de troubles
    psychosomatiques
  • Troubles du sommeil
  • Consommation accrue d’alcool, de drogue et/ou de
    médicaments sans prescription médicale
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16
Q

3 facons de réagir dans la phase 3 de frustration

A

Phase 3. La frustration
* Face à cette frustration le sujet peut réagir de trois façons :
1.Se servir de cette frustration comme une source
d’énergie positive
2. L’utiliser comme une source d’énergie négative
3.Se retirer de la situation, quitter la profession

  • la frustration est un moment important dans l’évolution du burnout car le sujet qui manque cette occasion risque de tomber dans l’apathie
  • La distinction entre stagnation et frustration ne s’établit pas
    de façon très nette
17
Q

4 phase : apathie / épuisement / burnout

A
  • Désengagement possible (émotif et cognitif)
  • Vide intérieur et fort sentiment de découragement
    *perte de tout interet envers le travail et son entourage
  • Très faible estime de soi et sentiment de culpabilité
  • Tendance à travailler le moins possible tout en conservant
    son emploi
  • Très forte préoccupation envers la sécurité d’emploi
  • dépression et agressivité
    Cette phase prendrait du temps à s’installer et elle
    disparaitrait très lentement
18
Q

éléments de prévention pour le burnout et le stress

A

1) Gestion/réduction du stress
2) réévaluer, réorienter les idées et pensées négatives qui engendrent le stress
3) déterminer des objectifs professionnels réalistes
4) compter sur un bon réseau social (amis, famille, collegues)
5) mettre l’épanouissement personnel et professionnel en tête de liste
6) habitude de vie saine et activité physique
7) conserver/développer son sens de l’humour

19
Q

1) Gestion/réduction du stress

A

a) déterminer et noter les facteurs quotidiens de stress sur une certaine période
(ex :
faire une grille sur une semaine)
b) en mesure de detecter et surtout d’interpreter les messages provenant du corps
(fatigue, douleurs, etc.)

20
Q

2) réévaluer, réorienter les idées et pensées négatives qui engendrent le stress

A

2)
* Surtout les pensées irrationnelles
* Être apprécié de tous
* Être parfaitement compétent tout le temps
* Être prospère (que ça marche bien)
* Avoir réponse à tout et être en mesure de régler tous
les problèmes
* Ces pensées sont irréalistes et exagérées
* Il faut faire une meilleur évaluation la situation (idées -
pensées)
* Évaluer nos moyens pour y répondre
* Et s’ajuster en fonction de nos réelles aptitudes

21
Q

3) déterminer des objectifs professionnels réalistes

A
  • En termes de “performance”
  • Objectifs en accord avec nos capacités…
  • Être capable de dire non
  • Être capable de déléguer
  • Être capable de référer
22
Q

4) compter sur un bon réseau social (amis, famille, collegues)

A
  • Le soutien social est un facteur important pour
    contrer le développement du stress et de
    l’épuisement professionnel -
23
Q

5) mettre l’épanouissement personnel et professionnel en tête de liste

A
  • Augmente estime de soi
  • Augmente le sentiment de compétence
24
Q

6) habitude de vie saine et activité physique

A

Les recherches démontrent que l’activité physique
atténue le stress :
- Par la détente
- Crée une pause
- Change les idées, l’humeur
- Augmente estime de soi et sentiment de compétence
- sécrétion d’endorphines a un effet anxiolytique
- Aide à éliminer les hormones du stress dans le sang
(adrénaline et noradrénaline, cortisol, etc.)

25
Q

7) conserver/développer son sens de l’humour

A
  • L’humour sert de prendre du recul par rapport aux
    événements stressants et aux préoccupations
  • sécrétion d’endorphines a un effet anxiolytique (5 min de
    rire = 1 heure d’effet anxiolytique)
  • Il réduit les niveaux d’hormones liées au stress
  • Le rire rétablit la balance des deux systèmes (sympathique
    et para) et le fait même pencher vers le parasympathique (dimunition cortisol et adrénaline)
  • Le rire entraîne une production accrue de dopamine qui
    procure une sensation de plaisir et diminue les sautes
    d’humeur
26
Q

détresse psychologique et travail

A

La détresse psychologique entraîne des coûts
importants pour les organisations car elle est
associée :
* présentéisme, réduction rendement employés, absences de courte et longue durée, à des démissions d’employés

Prévenir la détresse psychologique ne suffit pas pour
promouvoir la santé mentale des employés
Possible de prévenir la détresse psychologique sans
pour autant stimuler le bien-être psychologique

27
Q

détresse psycho - OCDE

A

L’OCDE (l’Organisation de Coopération et de
Développement Économiques 2012) classe les
problèmes de santé mentale en deux grandes
catégories:
* Les troubles mentaux qui relèvent de la psychiatrie
(ex.: schizophrénie, troubles psychotiques, troubles
bipolaires)
* la détresse psychologique

28
Q

détresse psycho - labelle

A

Labelle (et al) voient la santé mentale par le biais de
deux concepts principaux :
1- bien être psycho
2- détresse psycho

Ils ajoutent que la présence de détresse psychologique
peut avoir une valeur de signal “d’alarme”

29
Q

concept de détresse psycho - définition

A

Le concept de détresse psychologique est largement
utilisé dans la littérature, mais il n’existe pas de définition
complètement satisfaisante…
*désigne un état psychologique perturbé mais dont la sévérité est souvent mineure

Il réfère généralement aux syndromes les plus répandus
dans la population générale, soient les syndromes
dépressifs et anxieux

30
Q

détresse psycho DSM5

A

mental distress
La détresse psychologique est définie dans le DSM-5 (1)
comme étant un éventail de symptômes et d’expériences
de la vie interne d’une personne qui sont communément
considérés troublant, déroutant, ou hors de l’ordinaire.

La détresse psychologique constitue un des critères
diagnostiques de plusieurs troubles mentaux (DSM-5,
2015)

31
Q

détresse psycho - perreault 1987

A

“La détresse psychologique est à l’ensemble de la santé
mentale ce que la fièvre est à l’ensemble des maladies
infectieuses : un symptôme mesurable, signe évident
d’un problème de santé mais qui ne peut à lui seul
éclairer sur l’étiologie et la sévérité du problème auquel
il se rattache”
* seuil de détresse psycho est inconnu
* pas possible de déterminer les individus ayant un niveau pathologique de détresse

32
Q

alors définition détresse psychologique

A

On définit généralement la détresse psychologique
comme un syndrome non spécifique qui inclut des
symptômes reliés à :
*la dépression (états dépressifs, tristesse)
*anxiété (états anxieux)
* l’irritabilité
* l’épuisement (découragement)
* au désengagement social
* des problèmes cognitifs
* au stress ??? -

33
Q

symptomes de la détresse

A

Les signes (symptômes) de la détresse psychologique
sont de quatre ordres :
1.Physiques
2.Cognitifs
3.Émotifs
4.Comportementaux
Pour être significatives, ces manifestations doivent
correspondre à un changement dans les habitudes et le comportement

34
Q

non spécificité de la détresse

A

Le concept ne s’applique pas à une situation ou à un lieu
spécifique pour lequel se manifestent les symptômes

Important de traiter la détresse psychologique car peut
entraîner des problèmes plus graves mais réversibles
* Diverses maladies psychosomatiques
* Hypertension artérielle
* Alcoolisme
*dépression sévère
Jusqu’à des atteintes irréversibles telles que des
incapacités permanentes, la mortalité prématurée, le
suicide ou bien des maladies cardiovasculaires et neuropsychologiques (marchand)

35
Q

outil de mesure - IDPESQ

A
  • Un questionnaire auto-administré qui permet de mesurer
    les symptômes de dépression, d’anxiété, d’irritabilité et les
    problèmes cognitifs
  • Il mesure une symptomatologie non spécifique (détresse
    psychologique)
  • NE PERMET PAS DE DÉTERMINER LA PRÉSENCE DE TROUBLES PSYCHIATRIQUES SPÉCIFIQUES
  • Des “normes” dans la population ont été déterminées par
    Boyer et al., 1993

outil diagnostic
Version à 29 items (IDPESQ-29)
Version réduite à 14 items, excluant les items
possiblement d’origine somatique (IDPESQ-14)
Cet instrument a été adapté et utilisé dans le cadre des
Enquêtes Santé Québec 1987, 1992 et 1998 pour
déterminer le niveau de détresse psychologique de la
population québécoise

36
Q

KESSLER

A

échelle de mesure simple détresse, mais juste 6 questions…

37
Q

stats

A

en général les femmes plus élevés que les hommes
peu importe selon la région, c’est pas mal tjrs pareil
le 1/4 de la population serait enlevé
plus on avance en age, serait moins %
plus de détresse quand on est moins satisfait de sa vie sociale
plus de détresse quand idées suicidaires