Comportement parental Flashcards

1
Q

2 caractéristiques des soins parentaux

A
  • douceur : donner des soins aux petits
  • agressivité : protéger la famille
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2
Q

Succès reproducteur

A
  • pour que la reproduction soit un succès il faut que les rejetons survivent et qu’ils aient eux-mêmes des petits (fitness évolutionnaire)
  • un accouplement fructueux est important mais pas suffisant pour assurer la survie des bébés (veulent donner les meilleures chances de survie)
  • chez certaines espèces, les soins parentaux sont cruciaux
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3
Q

Investissement parental

A
  • la mesure dans laquelle les parents compromettent leur capacité à produire une progéniture supplémentaire afin d’aider leur progéniture actuelle
  • créé un conflit d’intérêts entre les parents et leur progéniture (petits veulent le plus de soins possibles car ils peuvent économiser en énergie puisque les parents fournissent nourriture et protection)
  • les parents doivent donner suffisamment de soins aux petits, mais pas plus qu’il n’en faut afin d’assurer une reproduction future
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4
Q

Qui des parents devraient s’investir le plus aux soins parentaux?

A
  • le sexe de l’animal qui s’investit le plus dans le soin parental est souvent celui qui fait le choix de son partenaire (habituellement les femelles : anisogamie)
  • les mâles et les femelles font face à un compromis entre leur investissement au niveau de la capacité de reproduction et leur investissement au niveau du soin parental
  • les femelles ont déjà beaucoup investies (elles ont plus à perdre si elles ne donnent pas de soins à ses rejetons)
  • les mâles peuvent augmenter leur capacité de reproduction en ayant plusieurs partenaires (gradient de Bateman)
    • l’investissement se fait au niveau des caractéristiques de reproduction plutôt qu’au niveau du soin parental
  • les mâles s’investissent au niveau des soins quand le fitness des rejetons dépend des soins et de la protection de la part des deux parents
    • lorsque les petits sont très dépendants des parents
    • mâles perdent aussi au niveau reproducteur si les petits ne survivent pas
  • certains animaux ont peu ou pas du tout de soin parental
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5
Q

Comportement parental

A
  • tout comportement qui contribue directement à la survie d’oeufs fertilisés ou de rejetons sortis du corps de la femelle
  • peut être maternel (très commun) ou paternel (plutôt rare)
  • soins biparentaux sont généralement associés à la monogamie sociale (majoritairement les oiseaux)
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6
Q

Types de développement du rejeton

A
  • stratégie parental est souvent influencée par le degré de maturité du jeune quand il nait ou éclot
  • type de rejeton n’est pas spécifique au taxon
  • nidicole : sous-développé (ne peut pas voir, entendre, thermoréguler ou bouger), nécessite beaucoup de soins
  • nidifuge : se déplace seul, assure sa thermorégulation,voit, entend après la naissance, a besoin de peu de soins
  • semi-nidifuge : primates, peuvent voir, entendre, contrôler leur température, se déplacer (dans une certaine mesure) mais ne sont pas autonomes, ils ont besoin de soins
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7
Q

Comportement parental chez les oiseaux

A
  • une grande diversité
  • seulement maternel (8%, colibris)
  • seulement paternel (1%, jacanas)
  • biparental (la plupart des oiseaux, manchots)
  • coopération (soins alloparentaux, 2,5%, labbe, entre les membres d’une colonie, mêmes les individus non-apparentés, pas nécessairement bénéfiques pour eux)
  • pas de soins (1%)
    • parasites de nids (coucous, parent d’une autre espèce s’occupe des petits)
    • chaleur géothermique (talégalle de Latham, femelle ne couvrent pas les oeufs amis fait un trou dans la terre pour les pondre)
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8
Q

Pourquoi les soins parentaux sont communs chez les oiseaux?

A
  • la plupart des oiseaux sont nidicoles (les oisillons sont sans défense à la naissance)
  • le fitness des mâles souffrirait s’ils n’aidaient pas
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9
Q

Types de comportements parentaux chez les oiseaux

A
  • construire le nid
  • incubation des oeufs
  • nourrir les oisillons
  • protéger les oisillons
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10
Q

Rôle de prolactine dans le comportement parental des oiseaux

A
  • cellules acidophiles de l’hypophyse antérieure (en réponse à la TRH de l’hypothalamus)
  • sécrétion stimulée par le contact du ventre avec les oeufs
  • importante pour l’incubation
  • augmente après la ponte et diminue à mesure que les petits grandissent
  • chez certaines espèces, après l’incubation elle est aussi nécessaire à des degrés variables
    • chez les oiseaux nidicoles avec une longue absence, la PRL reste élevée (les parents ne sont pas nécessairement en contact continu avec les petits donc elle doit restée élevée)
  • après la ponte, l’augmentation de la PRL se produit chez tous les oiseaux, même chez les parasites de couvées
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11
Q

Soins parentaux chez les palombes

A
  • soins biparentaux
  • comportements parentaux typiques : courtiser, construire un nid, pondre des oeufs, période d’incubation, alimentation des oisillons
  • produisent du lait dans leur jabot : sert à nourrir les oisillons
  • le maintien et la fin des soins parentaux dépend de la PRL
  • début de l’incubation : concentrations de PRL basse
  • augmentation de la PRL
  • pic de la concentration de PRL lors de l’éclosion
  • aussi augmentation du poids du jabot un peu après l’éclosion à cause du lait
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12
Q

Soins parentaux chez les geais

A
  • espèces alloparentale
  • il y a une corrélation entre la concentration de PRL et la quantité de soins que donnent les geais
  • également une augmentation de PRL chez les aidants mais tout de même moins que chez les parents
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13
Q

Soins parentaux : marsupiaux

A
  • kangourou, opossum
  • les petits sont nés très sous-développés (hautement nidicole)
  • les petits se fixent aux mamelons
  • ensuite, transportés sur une longue période
  • Australie est une région sèche et chaude
  • mère investisse le moins possible pour les conditions extrêmes
  • être enceinte demande beaucoup d’énergie et de recherche pour de la nourriture
  • si la situation ne plus bonne pour avoir un petit, elle va le rejeter pour sauver sa vie
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14
Q

Soins parentaux monotrèmes

A
  • ornithorynque, échidné
  • transition entre les reptiles et les mammifères
  • ovipare : pondent des oeufs
  • produisent du lait : nourrissent les petits par des glandes mammaires (pas de mamelon)
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15
Q

Soins parentaux : eutériens

A
  • présence d’un placenta
  • soins maternels sont spécifiques à chaque espèce
  • nidicole : chien, rat
  • nidifuge : cheuvreuil, girafe
  • semi-nidifuge : primates
  • les soins paternels sont rares
    • exception : souris de Californie
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16
Q

3 composants des soins maternels chez le rat

A
  • lécher les bébés après la naissance : stimule certaines fonctions physiologiques chez les petits
  • adopter la position d’allaitement
  • ramener les bébés s’ils s’éloignent
17
Q

3 hormones importantes chez le rat

A
  • progestérone : augmente après l’implantation, diminue soudainement juste avant la naissance
  • estradiol : augmente de manière graduelle pendant la grossesse, à son maximum à la naissance (parturition)
  • prolactine : augmente rapidement juste avant la naissance
18
Q

Hormones et gestation chez l’humain

A
  • poussée de hCG au premier trimestres (maintient le taux de progestérone élevé)
  • augmentation stable et constant en estradiol et progestérone tout au long de la grossesse
  • augmentation d’ACTH et de cortisol vers la fin de la grossesse
    • diminue la progestérone et inhibe le système immunitaire (pour empêcher que le corps de la mère attaque celui du bébé)
  • à la parturition
    • augmentation d’ocytocine, prolactine et endorphines (neurotransmetteus) à partir de l’hypophyse (nécessaires pour les contractions)
    • diminution rapide de la progestérone
19
Q

Hormones et comportement maternel

A
  • l’environnement hormonal avant et tout de suit après la parturition est primordial pour un comportement maternel normal
    • transfusion de sang chez des femelles nullipares (n’a jamais eu de grossesse) induit des comportements maternels dans les 24h
  • des rats femelles commencent à se comporter de manière seulement à la fin de la grossesse
  • des rats hystérectomisés (enlevé utérus) au cours de la grossesse acceptent rapidement d’adopter des petits
    • enlever le placenta imite l’accouchement (changement rapide des concentrations d’hormones) (diminution de la progestérone)
20
Q

Hormones et comportement maternel : construction de nids chez les lapins

A
  • les femelles enceintes construisent des nids et les tapissent de fourrure
  • simuler un environnement de grossesse chez les lapins nullipares
    • injecter estradiol et progestérone
    • les femelles construisent des nids
  • la prolactine est aussi importante
    • bloque la sécrétion de prolactine avec des agonistes de la dopamine : pas de construction de nids
    • traiter les lapins bloqués avec de la prolactine : construction de nids reprend
21
Q

Hormones et comportement maternel : expériences

A
  • rat ovariectomisé, estradiol jours 1 à 11, progestérone jours 6 à 9, prolactine jours 9 à 11 donne un comportement maternel complet en dedans de 35 heures après avoir été exposé aux petits (délais avec les injections d’hormones dans le plasma)
  • des injections de PRL dans le MPOA de rats induisent immédiatement le comportement maternel
22
Q

Hormones et comportement maternel : ocytocine

A
  • augmente chez tous les mammifères pendant la parturition
  • sécrétée par l’hypophyse postérieure
  • responsable des contractions utérines et vaginales pendant la naissance et induit la descente du lait
  • agit comme une neurohormone ou un neurotransmetteur dans le cerveau
  • rat ovariectomisé + oestrogène avec injection de OT dans le cerveau = comportement maternel observé en dedans de 1 heure
  • rat ovariectomisé + oestrogène avec injection de OT dans le corps = comportement maternel non observé
23
Q

Agression maternelle

A
  • protéger sa progéniture des dangers est un comportment important des soins parentaux
  • régulé par les hormones
  • un comportement moins commun chez les mères humaines
24
Q

Souris et agression maternelle

A
  • les souris de laboratoire sont habituellement dociles
  • à partir de la moitié de la période de gestation jusqu’à la première semaine après l’accouchement, les souris femelles peuvent agir de manière menaçante et mordre des intrus mâles
  • la progestérone semble jouer ce rôle
25
Q

Progestérone et agression maternelle : études chez les souris

A
  • des souris enceintes montrent des signes d’agressivité maternelle (attaquent des intrus mâles) lorsque les taux de progestérone sont à leur sommet
  • un traitement à la progestérone pendant la gestation augmente les comportements agressifs
  • rat ovariectomisée élimine l’agression maternelle
  • rat ovariectomisée avec injection de progestérone restaure partiellement l’agression maternelle
26
Q

Autres hormones et agression maternelle : études chez les souris

A
  • les souris dont on a enlevé les mamelons démontrent des niveaux moindre d’agression maternelle comparativement aux souris du groupe contrôle
  • prolactine? la bloquer n’affecte pas l’agressivité
  • ocytocine? les évidences sont conflictuelles par rapport à l’agressivité, mais semblent importantes pour le soin maternel
  • neurotransmetteurs? les bloqueurs de sérotonine diminuent les agressions, il y a une corrélation entre des comportements agressifs et des concentrations élevées de sérotonine
27
Q

Comportement maternel : maintien et fin

A
  • les hormones sont nécessaires pour déclencher les comportements maternels
  • les comportements maternels persistent après que les hormones reviennent à des niveaux d’avant la grossesse
  • les mères sont moins maternelles au fur et à mesure que les petits vieillissent
  • de 1 à 14 jours après l’accouchement, les rates diminuent graduellement le temps qu’elles passent dans le nid
  • les concentrations de prolactine augmentent
  • rats ayant subi une surrénalectomie bilatérale (enlève glandes surrénales) ne diminuent pas le temps passé dans le nid et demeure élevé
  • enlève seulement la moelle surrénale : déclin normal du comportement maternel et les corticoïdes du cortex surrénal doivent être impliqués
28
Q

3 stades du comportement maternel

A
  • les comportements maternels sont initiés par les mères : les mères ramènent les petits s’ils vont se promener et donnent des indices à leurs petits pour stimuler l’allaitement
  • le contact est initié de manière mutuelle : les petits commencent par s’approcher de leur mère pour recevoir des soins, le stimulus associé au contact avec le petit est critique pour le maintien du soin parental (donc tous les 3-5 jours, lorsqu’on donne de nouveaux petits aux mères, elles continuent à construire des nids
  • rejet maternel : la mère se sépare de ses petits et cache ses mamelons des petits, refuse de les nourrir jusqu’à ce qu’ils quittent le nid
29
Q

Comportement maternel : maintien et fin : expériences

A
  • injections d’hormones stéroïdiennes à des rats ayant subi une surrénalectomie bilatérale
  • injection de corticostéroïde (glucocorticoïde) : diminution du temps maternel passé dans le nid
  • injection d’aldostérone (mineralocorticoïde) : pas de diminution
  • injection de progestérone (progestin) : pas de diminution
  • injection de huile (contrôle) : pas de diminution
30
Q

Comment les glucocorticoïdes assurent-ils la médiation de la fin du comportement maternel?

A
  • prédiction : les glucocorticoïdes augmentent le métabolisme et augmentent ainsi la température du corps (donc les mères ont trop chaud si elles restent trop longtemps dans le nid)
  • de manière expérimentale : réchauffer ou refroidir les petits
    • la mère passe moins de temps avec les petits qui sont chauds que les petits qui sont froids
  • raser la mère pour la refroidir : elle passe plus de temps dans le nid
31
Q

Résumé fonctionnement maintien et fin comportement maternel

A
  • téter stimulent la sécrétion de PRL chez la mère
  • la PRL stimule la production de corticostérone
  • la corticostérone augmente le métabolisme de base et la température corporelle de la mère
  • une température corporelle plus élevée entraine une diminution du temps passé avec ses petits
32
Q

Soins paternels chez les mammifères

A
  • très rares (3%)
  • ex : souris de Californie, ouistitis, gerbilles, humains
33
Q

Soins paternels chez les mammifères : souris de Californie

A
  • monogame, biparental
  • les pères s’occupent des petits autant que les mères
  • les pères qui interagissent avec leurs petits ont des concentration de PRL plus élevée (similaires aux mères)
  • la testostérone est nécessaire pour le comportement paternel
  • la castration diminue les comportements de se blottir et de toilettage
  • une thérapie de remplacement de la testostérone restaure le comportement paternel
  • la testostérone promeut le comportement paternel en se convertissant en estradiol
    • les pères ont plus d’aromates (enzyme pour la biosynthèse des oestrogènes) dans certaines régions du cerveau (MPOA) que les non-pères)
34
Q

Soins paternels chez l’humain

A
  • les pères qui ont un plus bas niveau de testostérone sont plus sensibles et ressentent un plus grand besoin de réagir aux cris d’un bébé
  • les pères qui ont une concentration plus élevée de prolactine se sentent plus positifs par rapport aux bébés
  • les pères ont des niveau de PRL, cortisol, testostérone plus élevés après avoir entendu un bébé pleurer
35
Q

Soins parentaux chez les humains

A
  • les hormones sont ni nécessaires ni suffisante pour induire des soins parentaux
  • dépend plus de l’apprentissage et de l’expérience que les hormones?
  • difficile à étudier