Contaminants inorganiques (classification, critères, écotoxicologiques) Flashcards
1
Q
Activités industrielles
A
- principalement classées en 2 grands groupes : industries métallurgiques (minières) et les industries chimiques modernes
2
Q
Industries métallurgiques
A
- les premières activités industrielles polluantes
- subi une expansion très forte au cours des 2 derniers siècles
- ces activités produisent principalement des émission atmosphériques polluantes sous forme de particules et de gaz toxiques (ex : SO2 : pluies acides)
3
Q
Effets régionaux des industries métallurgiques
A
- rejets de particules et de gaz toxiques (ex : SO2)
- ex : région de Sudbury : lacs acidifiés puis contaminés en métaux par voie atmosphérique
4
Q
Effets locaux des industries métallurgiques
A
- drainages miniers acides lors de l’excavation ou du stockage de déchets miniers
- minéraux sulfurés exposés à l’air (oxygène) produisent de l’acide sulfurique (baisse pH)
- entraine une solubilisation des métaux (fer, mercure, plomb)
5
Q
Industries chimiques
A
- industrie chimique moderne a elle aussi connu une forte expansion qui a résulté en la mise en circulation de plusieurs minérales et organiques
- industrie de la chimie organiques permet la synthèse de nouvelles molécules qui sont éventuellement relâchées dans l’environnement
- plus de 100 000 substances nouvelles sont commercialisées chaque année, alors que peu de recherche écotoxicologiques n’aient vraiment permis de garantir l’innocuité de leur usage
- ex : retardateurs de flame dans le St-Laurent
6
Q
Activités agricoles
A
- évolution des activités agricoles vers un schéma de fonctionnement industriel fait en sorte que l’agriculture est maintenant une des sources majeures de pollution, par le biais de épandages massifs d’engrais et de pesticides
- corrélation entre la population mondiale qui augmente et le nombre de fertilisants utilisés (plus de nourriture est produite)
7
Q
Fertilisants inorganiques
A
- utilisation de fertilisants inorganiques (azote, phosphore et potassium) ne cesse d’augmenter au niveau mondial
- une fois dans les environnements aquatiques, ces fertilisants causent des problèmes : eutrophisation (qui peut mener à), floraisons d’algues (peut causer des cyanotoxines qui ont des effets néfastes pour les humains) et zones hypoxiques (baisse d’oxygène)
8
Q
Pesticides
A
- ce sont des produits toxiques
- plusieurs sot persistants et bioaccumulables dans les réseaux trophiques (ex : organochlorés)
9
Q
Approches en écotoxicologie
A
- domaine d’étude très vaste qui comprend les sources, la dispersion, l’accumulation des polluants toxiques en plus de leurs effets sur les individus, les populations, les communautés, les écosystèmes et la biosphère
- approche réductionniste (le tout est la somme des parties) et approche holistiques (propriétés émergentes)
- à l’origine l’accent était mi sur l’approche réductionniste afin d’évaluer les effets des contaminants sur les populations humaines
- souvent les approches en laboratoire ont des forts niveaux de contamination qui sont irréaliste versus une évaluation sur le terrain en milieu contaminé à des niveaux ambiants en utilisant des bio indicateurs et des biomarqueurs
10
Q
Designs expérimentaux typiques
A
- tests en laboratoire
- concertation élevées
- représentativité environnementale faible
- pour la toxicologie mammalienne, la dose d’exposition est contrôlable par injection
- n’est pas nécessairement le cas pour des tests sur des organismes aquatiques car on ne fait que contrôler la concentration dans l’eau
11
Q
Différence entre une dose et une concentration d’exposition
A
- on connait la quantité entrée dans l’organisme avec la dose mais avec la concentration d’exposition non
- avec la concentration d’exposition, une partie peut être dégradé photochimiquement ou aller au fond de l’aquarium
- injection directement dans le système vs. dans la nourriture (contaminants hydrophobes s’accumulent sur les particules, on ne veut pas changer la voie d’entrée du médicament), peau, branchie
- pour l’aquarium, les parois peuvent être réactives avec les contaminants
12
Q
Mortalité de poissons dans un laboratoire vs. dans un lac
A
- plus forte mortalité dans les lacs
- mort écologique : diminution de fitness causant une vulnérabilité
- ex : compétition, prédation
- incapacité à se reproduire : équivalent à la mort à l’échelle de la population
- comportement de fuite face aux contaminants
13
Q
Intégration des disciplines
A
- démarche actuelle tente d’intégrer les aspects écologiques et écotoxiogiques ainsi que l’évaluation du risque toxicologique
- à cette diversité de façons de concevoir l’écotoxicologie correspond une diversité d’échelles spatiales et temporelles dans les designs expérimentaux
- laboratoire : test de toxicité mono ou plurispécifique, chaine trophiques expérimentales, microcosmes (simple et reproductible)
- milieu naturel : mésocosmes, portions d’écosystèmes naturels, études in situ (complexe et représentatif)
14
Q
Microcosmes
A
- permet de conduire en simultané plusieurs expériences, avec plusieurs réplicats et plusieurs traitements
- plusieurs s’opposent à cette approche pour des raisons de représentativité
15
Q
Microcosmes : avantages
A
- puissance statistique
- limitation de la variance
- comprendre les voies d’entrée et de transformation in vivo
- possibilité de faire des mini-chaines alimentaires
- intégration des résultats dans une réglementation
- batteries de tests
16
Q
Microcosmes : désavantages
A
- les organismes testés ne sont pas toujours représentatifs du milieu
- la spéciation du contaminant n’est pas représentative du milieu
- les médias (milieux d’exposition)utilisées ne sont pas représentatifs
- les voies d’entrées ne sont pas représentatives (tests ne testent pas la diète qui est souvent la voie d’entrée)
- les durées d’exposition ne sont pas représentatives
17
Q
Mésocosmes
A
- utilisation à une échelle intermédiaire, permet un certain contrôle et de soumettre une communauté à différents traitements à des conditions environnementales
- idéale pour des études pilotes réalisées avant de s’avancer à des échelles écosystémiques complètes
18
Q
Mésocosmes : désavantages
A
- réplication plus faible qu’en microcosmes
- puissance statistique moindre
- effets de parois (peut créer un environnement littoral)
- niveau de turbulence différent
- stratification thermique
19
Q
Tests écosystèmes
A
- très fortes au niveau du réalisme
- très faibles d’un point de vue statistique, où un seul réplication est habituellement réalisé
20
Q
Toxicologie environnementale
A
- problématiques de laboratoire principalement (ex : récolte, maintien des organismes)
- tests menés sur des organismes (1 espèce souvent)
- coût des tests est une des principales préoccupations
- tests simples
- composés chimiques sont la principales préoccupation
- toxicologues principalement
21
Q
Écotoxicologie
A
- problématiques liées à l’écologie (ex : facteurs structurant les communautés)
- tests menés sur plusieurs espèces à la fois
- le coût d’une décision environnementale incorrecte est le souci majeur
- tests complexes
- composés chimiques sont l’une des préoccupations, pas forcément la plus importante
- toxicologues, écologistes et autres
22
Q
Classes des contaminants
A
- contaminants inorganiques : métaux, gaz inorganiques
- contaminants organiques : herbicides, néonicotinoïdes
- contaminants génétiques : organismes génétiquement modifiés
- radiations : radioisotopes, UVs
- pollution chimiques : îlots des chaleur urbains