Cours 2: Perceptions et cognitions sociales Flashcards

1
Q

Quelle sont les 2 définitions de la Cognition sociale?

A
  1. Traite des processus utilisés par les individus pour sélectionner, interpréter, analyser, se remémorer et utiliser l’information provenant de leur monde social afin de poser des jugements ou prendre une décision.
  2. Expliquer comment les gens se perçoivent et perçoivent le monde qui les entourent.
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2
Q

Qu’est-ce que le « New look » en perception et quand fait-il son apparition?

A

C’est le rôle des processus psychologique dans la perception.

Ce concept est nouveau dans les années 1950

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3
Q

Dans le traitement de l’information sociale, qu’est-ce que l’interprétation des stimuli sociaux?

A

C’est lorsque l’on voit des gens, on a déjà des idées de quel type de personnes il sont, sans vraiment les connaître.

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4
Q

Dans le traitement de l’information sociale, qu’est-ce que le concept de la communication non verbale et de son contexte culturel?

A

C’est un concept qui affirme que les gestes peuvent avoir différentes interprétations selon le contexte culturel.

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5
Q

Dans le traitement de l’information sociale, qu’est-ce que le concept des pensées contrefactuelles?

A

C’est la tendance à s’imaginer des issues alternatives à des événements, autrement dit, de se créer une réalité alternative. Ces issues alternatives peuvent influencer comment les événements sont vécus.

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6
Q

Dans le traitement de l’information sociale, qu’est-ce que le concept de la formation d’impressions?

A

Ce concept explique que lorsque l’on se forme une impression d’une personne ou d’un situation, on recueille les information que l’on a sur cette personne ou cette situation, mais on ne leur donne pas toutes la même importance, ou le même poids. Pour former notre impression, nous allons donner plus d’importance à certains éléments, selon nos références personnelles, nos standards, les traits extrêmes d’une personne, les informations négatives et la crédibilité de la source de l’information.

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7
Q

Au canada, lorsque quelque chose nous déplaît, on croise les bras. Par contre, au Mexique, on se croisent les bras lorsque l’on s’ennui.

À quel concept du traitement de l’information sociale, cette situation fait-elle référence?

A

Au concept de la communication non verbale et de son contexte culturel.

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8
Q

Un homme obtient une médaille d’argent à sa compétition de ski alpin. Au lieu de se féliciter d’être sur le podium, il se dit que s’il avait été plus rapide de quelques secondes, il aurait pu finir premier.

À quel concept du traitement de l’information sociale, cette situation fait-elle référence?

A

Au concept de la pensée contrefactuelle.

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9
Q

Dans mon cours d’université, je dois choisir mon coéquipier pour réaliser un travail de session. Parmi mes choix se trouve une femme blonde dans la vingtaine, ainsi qu’un homme d’environ une trentaine d’année. L’homme porte des lunettes et est habillé avec un veston. D’un simple regard, je sais qu’il est intelligent, donc je le choisi pour mon équipe.

À quel concept du traitement de l’information sociale, cette situation fait-elle référence?

A

Au concept d’interprétation de stimuli sociaux.

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10
Q

Lorsque j’étais en route vers l’aéroport, il y avait un accident sur le pont qui bloquais la circulation. Donc, je ne suis pas arrivé à l’aéroport à temps, puis j’ai manqué mon vol. Plus tard dans la journée, j’ai appris que l’avion que je devais initialement prendre s’est écrasée avant l’atterrissage. Une chance que j’ai manqué mon vol, sinon je serais décédée.

À quel concept du traitement de l’information sociale, cette situation fait-elle référence?

A

Au concept de la pensée contrefactuelle.

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11
Q

Vrai ou faux.
Lorsque l’on se forme une impression de quelqu’un, nous retenons plus les informations positives qui nous sont données sur cette personne.

A

Faux.
Nous accordons plus d’importance aux informations négatives qu’aux informations positives. En fait, il est plus utile de savoir qu’une personne est déplaisante, que de savoir qu’elle est gentille, car en sachant ses défaut d’avance, nous allons rester loin d’elle.

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12
Q

Vrai ou faux.
Lorsque l’on doit se former une impression de quelqu’un ou de quelque chose, on encode l’information dans une représentation intégrée. Ceci favorise l’encodage de l’information, ce qui facilite la mémorisation et ultérieurement la rétention de cette information.

A

Vrai.

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13
Q

Vrai ou faux.
Une tâche de mémorisation est plus profonde et élaborée qu’un encodage social.

A

Faux.
Un encodage social est plus élaboré et profond qu’une tâche de mémorisation.

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14
Q

Vrai ou faux.
L’encodage d’informations sociales et non-sociales fonctionne de manière semblable.

A

Faux.
L’encodage d’informations sociales et non-sociales fonctionne de manière qualitativement différente.

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15
Q

Lorsque l’on se fait une impression sur quelqu’un ou quelque chose, quelle région du cerveau est activée?

A

Le cortex préfrontal.

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16
Q

Lorsque l’on fait une tâche de mémoire ordinaire, quelle région du cerveau est activée?

A

l’hippocampe droit.

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17
Q

Qu’est-ce qu’un schéma?

A

C’est une structure cognitive (ou un prototype), qui comporte un ensemble de connaissances, croyances et informations organisées et relatives à un domaine particulier.

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18
Q

À quoi sert le schéma?

A

C’est un prototype que l’on se fait, qui nous aide à anticiper, à prédire et à prendre des décisions par rapport à notre entourage.

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19
Q

Quels sont les 4 différents types de schéma?

A
  1. Schéma sur le soi
  2. Schéma sur la personne
  3. Schéma sur les rôles ou les groupes sociaux.
  4. Schéma sur les événements (scripts)
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20
Q

Qu’est-ce que les schémas sur le soi?

A

Ce sont les connaissances que nous avons sur nous-même.

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21
Q

Qu’est-ce que les schémas sur la personne?

A

Ce sont les impressions que nous avons sur les individus.

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22
Q

Qu’est-ce que les schémas sur les rôles ou les groupes sociaux?

A

Ce sont les impressions que nous pouvons avoir sur les policiers, les profs d’universités, les personnes issues de différents milieux culturels, etc.

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23
Q

Qu’est-ce que les schémas sur les événements (scripts)?

A

Ce sont les impressions que nous avons sur comment les choses devraient se dérouler dans des événements ou dans les différents contextes sociaux. Exemples : Savoir comment agir dans les bus, dans les restaurants, au travail, dans un party, etc.

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24
Q

Qu’est-ce qu’un stéréotype? (2)

A
  • Croyance que tous les membres d’un groupe social spécifiques possèdent certains traits ou caractéristiques.
  • C’est un schéma sur les groupes sociaux qui influence fortement nos perceptions d’information sociale.
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25
Q

Qu’est-ce qu’un préjugé?

A

C’est caractérisé par des sentiments ou attitudes (surtout négatifs) envers des individus sur la base de leur appartenance à un groupe social spécifique.

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26
Q

Qu’est-ce que les schémas sur les événements nous permettent (2)?

A
  • Nous permettent de faciliter l’interprétation et la rétention d’informations.
  • Nous permettent d’anticiper ce qui est probable de se produire dans un contexte particulier.
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27
Q

Quelles sont les trois utilités des schémas?

A

1- Catégorisation
2- Entreposage et récupération
3- Interprétation et prédiction

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28
Q

Dans le concept des schémas, à quoi consiste la catégorisation?

A

À simplifier la tâche cognitive.

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29
Q

Dans le concept des schémas, à quoi consiste l’entreposage et la récupération (3)?

A
  • Ordonner les faits et nos appréciations
  • Récupérer l’information pertinente
  • Continuité dans notre expérience
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30
Q

Dans le concept des schémas, à quoi consiste l’interprétation et prédictions (3)?

A
  • Résoudre l’ambiguïté
  • Anticiper des situations
  • Faciliter les jugements et la prise de décisions
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31
Q

Quels sont les 5 types d’heuristiques?

A

Heuristiques de :
- Disponibilité
- Représentativité
- Ancrage
- Simulation
- Affective

32
Q

Quelle est la définition des heuristiques?

A

Ce sont des règles ou des principes, permettant aux individus de porter un jugement social rapidement et avec un minimum d’efforts, sans passer par toutes les étapes (attention, encodage, rappel, jugement)

33
Q

Vrai ou faux.
Les jugements portés avec les heuristiques sont sans erreurs.

A

Faux.
On porte un jugement social rapidement, donc les erreurs sont possibles.

34
Q

Pourquoi Daniel Kahneman & Amos Tversky sont-ils reconnus?

A

Puisqu’ils ont intégré la recherche en psychologie aux sciences économiques.
En effet, ils ont utilisé des heuristiques dans la prise de décisions et de jugements en situation d’incertitude.

35
Q

Qu’est-ce que l’heuristique de disponibilité?

A

C’est la tendance à porter un jugement sur la base de l’information qui nous vient facilement à l’esprit.

(Facilité + Quantité d’informations)

36
Q

Qu’est-ce que l’heuristique de représentativité?

A

C’est une stratégie qui consiste à classifier un stimuli, une personne ou une situation selon sa ressemblance à un cas typique de la catégorie.

37
Q

Qu’est-ce que l’heuristique d’ancrage (2)?

A
  • C’est se former un jugement en situation d’ambiguïté ou d’incertitude en se fiant à un point de référence ou une situation similaire.
  • On peut ensuite ajuster ou corriger son jugement en prenant en compte d’autres facteurs.
38
Q

Qu’est-ce que l’heuristique par simulation?

A

Elle consiste à estimer la probabilité d’un fait en se basant sur la facilité avec laquelle nous pouvons l’imaginer. Plus une image mentale est facile à créer, plus on croira que ce fait est possible.

39
Q

Qu’est-ce que l’heuristique affective?

A

C’est lorsqu’une très grande quantité de stimuli provoque une réaction affective souvent inconsciente chez l’individu, et que celle-ci influence son jugement.

(Basé sur les réactions affectives et sur l’effort)

40
Q

Un homme mentionne à son ami que mourir d’un homicide est plus fréquent que de mourir d’un cancer de l’estomac. Lorsqu’ils regardent dans les médias, ceux-ci font très souvent mentions de décès par homicides.

Dans cet exemple, quel heuristique est utilisé?

A

Heuristique de disponibilité.

41
Q

Julie croise un homme en complet dans la rue. Son allure est semblable à celui d’un avocat, donc elle croit qu’il en est un.
Dans cet exemple, quel heuristique est utilisé?

A

Heuristique de représentativité.

42
Q

Justine se rend dans une galerie d’art avec l’intention de s’acheter un tableau. Il est de son devoir de proposer un prix à l’artiste si elle désir acheter son œuvre. Justine hésite entre deux tableaux du même artiste. Elle n’arrive pas à choisir. L’artiste mentionne ensuite à Justine que le premier tableau lui a pris 4h afin de le réaliser, tandis que le deuxième lui en a pris 24h. Après avoir su cette information, Justine conclu qu’elle préfère le deuxième tableau et elle offre un prix très élevé, car elle estime que l’artiste a mis beaucoup plus d’effort dans ce tableau que dans le premier.
Dans cet exemple, quel heuristique est utilisé?

A

Heuristique affectif.

43
Q

Vous sortez au bar et vous voyez un homme au loin. Tout de suite, vous ne croyez pas qu’il soit un médecin, car vous ne pensez pas que les médecins sont le genre de personnes à faire le party.
Dans cet exemple, quel heuristique est utilisé?

A

Heuristique de représentativité.

44
Q

Une femme consulte des médecins depuis plusieurs mois et aucun n’a été capable d’identifier de quoi elle souffre. Elle décide de consulter à nouveau un autre médecin et enfin celui-ci arrive à lui diagnostiquer un rare désordre sanguin intermittent. Ce médecin avait écouté un reportage la semaine précédente sur ce même désordre sanguin. Il avait donc fraîchement en mémoire l’information pour poser jugement.
Dans cet exemple, quel heuristique est utilisé?

A

Heuristique de disponibilité.

45
Q

L’effet d’amorçage est un processus favorisant l’utilisation de l’heuristique de disponibilité. Donnez sa définition.

A

C’est la tendance à ce que des mots, idées ou catégories qui ont été utilisées ou vues récemment soient (consciemment ou inconsciemment) plus disponibles et influencent notre interprétation d’informations nouvelles.

46
Q

On présente à des participants des mots à connotations positives. Un peu plus tard, on leurs présente des photos d’un homme dans un bar. Ensuite, on demande aux participants de nous dire quelles sont leurs impressions sur cet homme.

Selon l’effet d’amorçage, comment devraient répondre les participants?

A

Ils devraient percevoir l’homme d’une manière positive. Ils pourraient penser qu’il a l’air d’un homme drôle, qui sait comment avoir du plaisir et qu’il est de party.

47
Q

Vrai ou faux.
L’effet d’amorçage vient avant l’heuristique de disponibilité.

A

Vrai.

48
Q

Votre amie Catherine s’est mise en colère la dernière fois que vous êtes arrivée en retard. Aujourd’hui, vous allez encore être en retard et vous pouvez facilement vous imaginer un scénario où votre amie est en colère, donc vous en venez à la conclusion qu’elle le sera.
Dans cet exemple, quel heuristique est utilisé?

A

L’heuristique par simulation.

49
Q

On présente à des participants des mots à connotations négative. Un peu plus tard, on leurs présente des photos d’un homme dans un bar. Ensuite, on demande aux participants de nous dire quelles sont leurs impressions sur cet homme. Les participants perçoivent cet homme d’une manière négative. Ils le pensent irresponsable, immature et mentionne qu’il est trop vieux pour faire des party.

À quel concept de l’heuristique de disponibilité cette situation fait-elle référence?

A

À l’effet d’amorçage.

50
Q

Il nous arrive de d’ignorer la fréquence numérique d’un événement dans l’estimation de la probabilité qu’il se produise, et de plutôt estimer la probabilité d’un événement avec nos feelings et nos ressentis.
À quel concept cette situation fait-elle référence?

A

À la négligence de la ligne de base.

51
Q

Lors d’une vente de garage, les prix de base des objets sont indiqués sur ceux-ci. Donc la valeur initiale que les propriétaires ont dû payer au magasin est inscrite sur chaque objet. A partir de cette valeur, les clients doivent proposer le prix qu’ils sont prêts à débourser.
Dans cet exemple, quel heuristique sera utilisé?

A

L’heuristique d’ancrage.

52
Q

Selon notre représentativité des accidents. Nous pensons qu’il est plus probable d’avoir un accident d’avion que d’avoir un accident de voiture, car on prend souvent la voiture et on n’est jamais mort.

Statistiquement, les accidents mortels sont plus probables en auto qu’en avion, mais nos feelings nous disent le contraire.

À quel concept de l’heuristique de représentativité cette situation fait-elle référence?

A

À la négligence de la ligne de base.

53
Q

Vrai ou faux.
Avec le temps, un processus délibéré peut devenir automatique.

A

Vrai.

54
Q

Qui suis-je?
Je suis un processus implicite, inconscient, involontaire et que ne requiert pas d’efforts.

A

Processus Automatique.

55
Q

Quelle sont les deux utilités du processus automatique?

A
  • Il facilite bien des choses
  • Il est utile pour des situations usuelles du quotidien.
56
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques d’un processus délibéré?

A
  • Intentionnel
  • Conscient
  • Volontaire
  • Requiert du temps et de l’effort
57
Q

Quelle est l’utilité du processus délibéré?

A

C’est un processus exigeant qui permet de former ou de modifier un schéma.

58
Q

Dans les années 1980, nous étions avares cognitifs. Alors, quel processus était le plus souvent utilisés et pourquoi?

A

Nous avons une capacité cognitive limitée et dès que possible, nous prenons des raccourcis pour effectuer nos inférences ou prendre nos décisions.

Nous étions paresseux, donc nous priorisions le processus automatique. Ainsi, le processus délibéré devenait un deuxième recours.

59
Q

Dans les années 2000, il y a l’apparition de la théorie de la cognition située. Selon cette théorie, quelles sont les éléments à prendre en considération pour déterminer quel processus utilisé (3)?

A
  • La perception/cognition est au service de l’action (objectif et motivation)
  • La perception/cognition est incarnée (affect et comportement)
  • La perception/cognition émerge de l’interaction avec l’environnement (caractéristiques et contrainte, ex: culture)
60
Q

Quel est l’avantage du processus automatique?

A

Il permet un jugement rapide et facile.

61
Q

Quel est l’inconvénient du processus automatique?

A

Le risque d’erreur est plus élevé.

62
Q

Quel sont les deux avantages du processus délibéré?

A
  • Le risque d’erreur est plus faible
  • Il permet de corriger nos schémas
63
Q

Quel est l’inconvénient du processus délibéré?

A

Il exige du temps et de l’effort.

64
Q

Quand est-ce que nous utilisons le processus automatique? (3)

A
  • Charge cognitive élevée
  • Peu impliqué
  • Erreur sans conséquence
65
Q

Quand est-ce que nous utilisons le processus délibéré? (2)

A
  • Implication motivationnelle (issue personnelle dépend de la cible), (devrai se justifier)
  • Conséquence d’une erreur
66
Q

Qu’est-ce que sont les cognitions explicites?

A

Ils sont plus facilement contrôlables, facilement exprimables et accessible à la conscience.

67
Q

Qu’est-ce que sont les cognitions implicites?

A

Ils sont des automatismes, des réactions involontaires et des réactions incontrôlables.

68
Q

Dans un schéma préconçu, que fait-on de l’information potentiellement discordante ou clairement contradictoire?

A

Nos schémas sont résistants aux changements. On a tendance à rejeter l’information qui ne concorde pas avec le schéma, car on ne veut pas le défaire. On persiste dans nos croyances et on résiste aux informations contradictoires. Aussi, on aime avoir raison, donc on sélectionne l’information qui nous aide à confirmer ce que l’on sait déjà.

69
Q

Qu’est-ce que les prophéties qui s’autoréalisent?

A

Vraie définition : C’est lorsque les croyances erronées du percevant incitent la cible à adopter les comportements caractérisant les attributs anticipés par le percevant.

Dans mes mots: C’est lorsque l’on se confirme dans nos croyances. Lorsque l’on pousse les gens à faire des actions qui confirment nos attentes (le percevant a généré la situation qui se conforme à ses attentes).

70
Q

Quelles sont les conséquences d’avoir des schémas pour nos perceptions et interactions?

A
  • Persistance des croyances (que nos croyances persistent)
  • Vérifications confirmatives des croyances (Nous cherchons et sollicitions des informations qui confirment nos croyances)
  • Les prophéties qui s’autoréalisent
  • Négociation entre cible et percevant (Actions et réactions de la cible)
71
Q

Vrai ou faux.
Les individus jouent un rôle passif dans les contextes de perceptions sociales dont ils sont l’objet.

A

Faux.
Ils jouent un rôle très actif dans les contextes de perceptions sociales afin de s’assurer d’être bien perçus conformément à leurs propres croyances.

72
Q

Vrai ou faux.
Les individus influencent grandement la perception sociale dont ils font l’objet.

A

Vrai.

73
Q

Dans la théorie de la négociation entre la cible et le percevant, quelles sont les deux stratégies souvent utilisées par les cibles pour influencer les perceptions des gens qui les entourent?

A
  1. Exprimer certains indices, soit par l’habillement, l’apparence physique, les postures corporelles, etc. (Par exemple : un homme sportif pourrait s’habiller avec des vêtements qui lui donne une allure sportive ; Un athlète lève des poids pour exhiber une forte musculature et que les autres le perçoivent ainsi)
  2. Adopter des stratégies afin d’inciter le percevant à modifier l’image qui a été construite. (Par exemple : si un percevant perçoit la cible d’une manière négative, mais que celui-ci a une perception contraire de lui-même, la cible pourrait agir intentionnellement agir de manière positive afin de solliciter cette réaction chez le percevant et l’amener à le voir positivement.)
74
Q

Dans la théorie de la négociation entre la cible et le percevant, quelle est la stratégie utilisée par la cible afin de maintenir l’image qu’elle a d’elle-même?

A

La cible va choisir d’interagir ou d’entretenir certaines relations de façon sélective. Elle va choisir d’interagir avec les gens qui ont une vision d’elle semblable à la sienne. (Par exemple : Les individus dépressifs vont choisir d’interagir avec les gens qui les perçoivent négativement, plutôt qu’avec les gens qui les perçoivent positivement, puisqu’ils ont une image négative d’eux-mêmes).

75
Q

Qu’est-ce qui accroit l’exactitude de nos impressions? (4)

A
  • D’avantage d’expérience avec la personne
  • Jugements ou prédictions circonscrits plutôt que globaux. (On peut avoir un schéma complet sur les goût gastronomique de notre amie, mais avoir un schéma très faible sur sa manière d’agir en couple)
  • Connaissance des lois de la probabilité et de la logique
  • Souci d’exactitude plutôt qu’un besoin de conclusion immédiate et de confirmation