Cours 3: Analyses morphométriques Flashcards

1
Q

Morphométrie NSC

A

C’est l’étude de la forme du cerveau et de ses structures.

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Q

Volumétrie

A

Qui vise à mesurer la taille d’une région cérébrale

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3
Q

Morphométrie basée sur les voxels (Voxel-based morphometry ou VBM)

A

Qui vise à mesurer le volume de matière grise locale pour chaque voxel dans le cerveau

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4
Q

Les analyses de surface

A

Qui exploitent la structure en ruban de la matière grise pour mesurer l’épaisseur et la surface corticale.

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Q

Vrai ou faux. La morphométrie est donc la “mesure” de la “forme”. Pour mesurer la forme du cerveau, il est n’est pas nécessaire de pouvoir observer clairement les délimitations neuroanatomiques.

A

Faux. La morphométrie est donc la “mesure” de la “forme”. Pour mesurer la forme du cerveau, il est est NÉCESSAIRE de pouvoir observer clairement les délimitations neuroanatomiques.

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6
Q

Vrai ou faux.l’IRM permet donc de réaliser des études de morphologie computationnelle.

A

Vrai

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7
Q

Vrai ou faux. il est également possible d’observer des différences longitudinales au sein d’un même individu

A

Faux.il est également possible d’observer des différences transversales (T2) au sein d’un même individu

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8
Q

Volumétrie: segmentation manuelle (schéma)

A
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9
Q

La volumétrie manuelle (segmentation manuelle)

A

Cette technique consiste à délimiter visuellement une aire cérébrale particulière, comme l’hippocampe. Cette approche nécessite du temps, car le contour des structures d’intérêt doit être dessiné à la main sur chaque coupe d’IRM.

On commence d’abord par segmenter une structure dans un premier plan de coupe (par exemple, dans le plan axial), puis il faudra aller corriger cette segmentation dans les autres plans (par exemple, dans le plan sagittal, puis dans le plan coronal).

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10
Q

Afin de déterminer où une région cérébrale se situe, la segmentation manuelle nécessite …….

A

Un protocole de segmentation avec des critères anatomiques clairs. Il est nécessaire de réaliser des expériences fonctionnelles afin de pouvoir les délimiter. En effet, dans ce dernier cas, les délimitations anatomiques ne sont pas toujours disponibles ou bien établies.

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11
Q

2 types de volumétrie :

A

1- Segmentation manuelle
2-Segmentation automatique

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12
Q

Un exemple d’atlas de régions anatomiques:

A

L’atlas Harvard-Oxford

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13
Q

Segmentation automatique

A

Afin d’automatiser le travail de segmentation, il est possible d’utiliser un atlas, c’est-à-dire une segmentation déjà effectuée par une équipe de chercheurs. Pour ce faire, ceux-ci ont construit une carte des régions d’intérêt à l’intérieur d’un espace de référence, aussi appelé espace stéréotaxique

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14
Q

Espace stéréotaxique

A

une carte des régions d’intérêt à l’intérieur d’un espace de référence

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15
Q

Vrai ou faux. Afin d’ajuster l’atlas sur les données d’un participant, les images structurelles de ce dernier sont d’abord recalées de manière automatisée vers l’espace stéréotaxique de référence.

A

Vrai. Afin d’ajuster l’atlas sur les données d’un participant, les images structurelles de ce dernier sont d’abord recalées de manière automatisée vers l’espace stéréotaxique de référence.

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16
Q

Le recalage

A

Afin d’appliquer un atlas de régions cérébrales sur une IRM individuelle, ou plus généralement mettre en correspondance deux images de cerveaux, il est nécessaire de recaler cette IRM sur l’espace stéréotaxique qui a été utilisé pour établir les régions. Ce processus mathématique va chercher à déformer l’image individuelle afin de l’ajuster à l’espace stéréotaxique.

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17
Q

Le recalage affine

A

1- translation,
2- rotation
3- mise à l’échelle

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18
Q

Le recalage non-linéaire

A

Déplacement dans n’importe quelle direction de l’espace

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19
Q

L’objectif du recalage est :

A

D’augmenter le niveau de similarité entre les images, mais il est aussi important que les déformations soient continues. Autrement dit, des endroits adjacents dans les images non-recalées doivent toujours être adjacents après le recalage.

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20
Q

Cerveau “moyen”.

A

Afin de définir une anatomie de référence, les chercheurs utilisent généralement un cerveau “moyen”. Pour y parvenir, les cerveaux de plusieurs dizaines d’individus sont recalés les uns avec les autres, puis moyennés jusqu’à obtenir une seule image. Si le recalage a bien fonctionné, les détails de la neuroanatomie sont préservés dans la moyenne.

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21
Q

MNI

A

Institut Neurologique de Montréal

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22
Q

Analyses statistiques en volumétrie

A

Afin de procéder aux analyses statistiques, on extrait d’abord le volume de chaque structure segmentée (en mm3). On peut ensuite comparer statistiquement le volume moyen entre deux groupes, par exemple, ou encore tester l’association entre le volume et une autre variable, comme l’âge. Dans l’exemple de la Fig. 30, on compare le volume de l’hippocampe entre différents groupes cliniques ayant différents niveaux de risques liés à la maladie d’Alzheimer.

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23
Q
A

Cette figure illustre les différences de volume de l’hippocampe entre des participants cognitivement sains (HC), des participants présentant des troubles cognitifs légers stables (sMCI) ou progressifs (pMCI), ainsi que des patients atteints d’une démence de type Alzheimer (AD), dans la cohorte ADNI. Plus les symptômes cliniques sont sévères, plus la probabilité de présenter la maladie d’Alzheimer est grande, et plus le stade d’avancement de la maladie est sévère. L’atrophie de l’hippocampe est claire chez les patients présentant les symptômes les plus sévères. Figure tirée de [LSG+18], sous licence CC-BY.

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24
Q

Contrôle de qualité

A

Les images peuvent également être de mauvaise qualité si le sujet de recherche bouge pendant l’acquisition. Il est important d’effectuer un contrồle de qualité afin d’éliminer les images inutilisables avant de procéder aux analyses statistiques. Conserver ces dernières pourrait avoir des impacts importants sur les résultats ainsi que sur les conclusions tirées.

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25
Q

La présence de métal ou d’éléments défectueux dans le scanner peuvent causer…..

A

Des artefacts et des distorsions dans les images qui ne reflètent pas la morphologie réelle de la tête.

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26
Q

Vrai ou faux. Le recalage peut parfois échouer de manière spectaculaire.

A

Vrai. La forme rouge indique le pourtour attendu du cerveau et de certains repères anatomiques. L’IRM individuelle recalée n’est pas du tout alignée avec les repères attendus

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27
Q

VBM: Densité de matière grise ou La morphométrie basée sur les voxels (voxel-based morphometry ou VBM) (objectif)

A

Mesurer le volume de matière grise situé immédiatement autour d’un voxel donné. Cette approche n’est donc pas limitée par le besoin d’avoir des frontières préétablies claires entre différentes structures cérébrales.

28
Q

VBM: Densité de matière (étapes)

A

1- On génère une mesure de volume pour l’ensemble des voxels du cerveau à l’aide de ce genre de technique
2- On obtient une carte 3D de la densité de la matière grise.

29
Q

Les principaux avantages de la morphométrie basée sur les voxels (VBM)

A

Ses aspects automatisés et systématiques

30
Q

Inconvénient important de la morphométrie basée sur les voxels

A

Le grand nombre de mesures générées pose un problème de comparaisons multiples lorsque vient le temps de faire les analyses statistiques .

31
Q

L’étape du contrôle de qualité (ou QC, pour “quality control”) la morphométrie basée sur les voxels (VBM)

A

La présence d’une personne ne devient nécessaire que pour vérifier que la procédure a fonctionné correctement

32
Q

Segmentation en VBM ressemble à quoi (schéma)

A
33
Q

Segmentation en VBM

A

Segmentation probabiliste des principaux types de tissus et distribution des valeurs pondérées en T1 dans les voxels “purs” (probabilité supérieure à 80% pour un type de tissu donné). L’image pondérée en T1 ainsi que les segmentations correspondent à l’espace stéréotaxique MNI152

34
Q

Étapes importante en VBM

A
  • La segmentation
  • Lissage
  • Annalyses statistiques
35
Q

La segmentatione en VBM

A

Cette analyse vise à catégoriser les types de tissus du cerveau en différentes classes contenant notamment la matière grise, la matière blanche et le liquide céphalo-rachidien.

36
Q

Étapes de la segmentaion

A

1- Un masque du cerveau est généralement extrait afin d’exclure les méninges ainsi que le crâne.
2- On va généralement y inclure d’autres types de tissus également, comme la graisse.
3- Un algorithme de segmentation va ensuite examiner la distribution des niveaux de gris dans l’image (par exemple, dans une image pondérée en T1) et estimer pour chaque voxel la proportion du voxel qui contient un type de tissu donné.

37
Q

Problème avec le la segmentation en VBM (donner une indication trompeuse sur son contenu réel)

A

L’estimation pour chaque voxel la proportion du voxel qui contient un type de tissu donné. -> Un voxel peut par exemple être assigné à 80% de matière grise et 20% de liquide céphalo-rachidien. Le niveau de gris résultant pourrait alors donner une indication trompeuse sur son contenu réel. Ce sont des voxels se trouvant directement sur la jonction entre une zone blanche et une zone noire (par exemple, sur une paroi de matière blanche qui borderait un ventricule) aient comme valeur résultante une valeur s’apparentant plutôt au gris associé à la matière grise (valeur moyenne entre blanc et noir)

38
Q

Lissage en VBM (schéma)

A

Cette technique consiste à ajouter un filtre sur l’image qui va la rendre plus floue. En pratique, le lissage remplace la valeur associée à chaque voxel par une moyenne pondérée de ses voisins. Comme c’est une moyenne pondérée, la valeur originale du voxel est celle qui aura la plus grande pondération, mais les valeurs des voxels situés directement autour vont aussi l’affecter grandement. La valeur des poids suit le profil d’une distribution Gaussienne 3D (plus un voxel voisin est loin du voxel d’intérêt, moins il en affectera la valeur).

39
Q

Importance du lissage en VBM

A

Il est nécessaire de procéder à cette étape afin d’obtenir des valeurs de densité de matière grise pour des zones qui dépasse le voxel unique, mais qui représentent plutôt le volume d’une petite région, centrée sur le voxel. La taille de la région est contrôlée par un paramètre de largeur à mi-hauteur, ou FWHM (full width at half maximum), qui se mesure en millimètres.

40
Q

Plus la valeur de FWHM est grande dans le lissage en VBM

A

Plus la valeur de FWHM est grande, plus grand sera le rayon du voisinage contenant les voxels qui auront un impact sur la valeur lissée du voxel

41
Q

Lissage en VBM

A

Illustration de l’impact du lissage sur une carte de densité de matière grise en VBM. À mesure que le paramètre FWHM augmente, la mesure de la densité représente une région entourant le voxel de plus en plus grande.

42
Q

Analyses statistiques en VBM (schéma)

A
43
Q

Analyses statistiques en VBM

A

Afin de pouvoir comparer les valeurs de densité de matière grise entre les sujets, on utilise la même procédure de recalage non-linéaire que pour la volumétrie automatique.Contrairement à la volumétrie manuelle, où chaque volume à l’étude est délimité de façon à représenter la même structure d’intérêt, le recalage utilisé en VBM n’est pas lié à une structure particulière. Une fois les cartes de densité recalées dans l’espace stéréotaxique de référence, on peut procéder à des tests statistiques à chaque voxel.

44
Q

Analyses statistiques en VBM

A

Régression linéaire en VBM. On teste ici l’effet de l’âge sur un groupe (N=50) de participants de la base de données OASIS. La significativité -log(p)
de l’effet de l’âge est superposée à une image de densité de matière grise.

45
Q

Vrai ou faux. Le recalage utilisé en VBM n’est pas lié à une structure particulière. Une fois les cartes de densité recalées dans l’espace stéréotaxique de référence, on peut procéder à des tests statistiques à chaque voxel.

A

Vrai. Afin de pouvoir comparer les valeurs de densité de matière grise entre les sujets, on utilise la même procédure de recalage non-linéaire que pour la volumétrie automatique.

46
Q

Contrôle de qualité en VBM (schéma)

A
47
Q

Contrôle de qualité en VBM

A

Image de gauche: IRM individuelle pondérée en T1. Image de droite: classification matière grise et matière blanche générée par le logiciel ANTS. Notez comment la matière blanche proche du gyrus est classifié de manière erronnée comme matière grise.

48
Q

La VBM est aussi très sensible aux erreurs dans l’étape de la segmentation. Il est donc possible de ……

A

perdre certaines structures pour lesquelles le contraste entre la matière blanche et la matière grise n’est pas assez important pour que l’algorithme réussisse à les classifier efficacement.

49
Q

Contrôle de qualité en VBM pour le cerveau

A

Pour ce genre de structure, il est important d’ajouter des a priori (des règles ou des conditions supplémentaires) afin de ne pas les perdre. Il est aussi envisageable de corriger cette partie de la segmentation de façon manuelle ou d’exclure les données de certains participants.

50
Q

Analyses de surface: Extraction de surface (schéma)

A
51
Q

Analyses de surface: Extraction de surface

A

Illustration de la position de la surface piale et de la surface intérieure. En haut: coupe d’IRM pondérée en T1 avec les surfaces estimées de manière automatique. En bas: illustration schématique des surfaces.

52
Q

Analyses de surface: Extraction de surface

A

En plus des étapes de segmentation et de recalage que l’on a vu précédemment, on va utiliser ici un algorithme qui va détecter la surface piale, à la frontière entre la matière grise et le liquide céphalo-rachidien, et la surface intérieure (aussi appelée surface blanche), à la frontière entre la matière blanche et la matière grise. Il faudra également, comme pour la VBM, extraire un masque du cerveau en éliminant les structures n’appartenant pas au cortex (boîte crânienne, tissus adipeux, méninges, liquide céphalo-rachidien, etc.). Ce genre d’analyse permet de produire des surfaces donnant lieu à de magnifiques visualisations interactives.

53
Q

La différence entre les analyses de surface corticale et les techniques de morphométrie

A

Les analyses de surface corticale diffèrent des précédentes techniques de morphométrie en ce qu’elles exploitent le ruban que la matière grise forme en s’étendant à la surface de la matière blanche.

54
Q

Croissance de ballon dans l’analyse de surface

A

Pour estimer la position des surfaces piale et intérieure, on place un ballon virtuel au centre de chacun des hémisphères du cerveau. On modélise ensuite des contraintes physiques à la frontière entre la matière blanche et la matière grise (surface interne).

55
Q

Croissance de ballon dans l’analyse de surface (étapes)

A

1- On place un ballon virtuel au centre de chacun des hémisphères du cerveau.
2-On modélise ensuite des contraintes physiques à la frontière entre la matière blanche et la matière grise (surface interne).
3- On procède ensuite à “gonfler” ce ballon jusqu’à ce qu’il épouse le mieux possible la frontière de la surface interne (jusqu’à ce que le ballon soit gonflé et occupe tout l’espace dans la cavité et qu’il épouse l’ensemble des courbes de la paroi).

56
Q

Vrai ou faux. Dans la croissance de ballon, il est aussi possible de faire la procédure inverse.

A

Vrai. On pourrait en effet générer un ballon virtuel autour de chacun des hémisphères et les “dégonfler” jusqu’à ce qu’ils épousent les contours des frontières délimitées par les contraintes physiques. Lorsque l’une des frontières (surface interne ou surface piale) est délimitée, il est possible de continuer la procédure de gonflement/dégonflement afin d’obtenir la seconde surface.

57
Q

Fun fact avec les techniques d’extraction de surface comme dans le logiciel FreeSurfer

A

Générer une surface à partir d’une IRM structurelle peut prendre jusqu’à 10 heures sur un ordinateur standard. De plus, elle est coûteuse!

58
Q

Épaisseur, surface et volume (schéma)

A
59
Q

Épaisseur, surface et volume

A

Illustration des mesures de surface, d’épaisseur et de volume du cortex

60
Q

La reconstruction de la géométrie de la surface

A

Cette technique va permettre de décomposer le volume de la matière grise en une épaisseur locale, et une surface locale. Ces deux propriétés peuvent maintenant être étudiées séparément, contrairement à ce qu’il est possible de faire avec une analyse VBM, et il a été démontré qu’elles sont liées de manière indépendante à différentes conditions neurologiques et psychiatriques.

61
Q

Vertex

A

C’est l’analyse du contenu d’unités de surface.

Au lieu d’analyser le contenu d’unités de volume (voxels), comme c’était le cas pour la VBM, on utilise ,dans la reconstruction de la géométrie de la surface, l’analyse du contenu d’unités de surface qui est le vertex

62
Q

Attention avec la reconstruction de la géométrie de la surface

A

Qui dit surface corticale, sous-entend aussi que les structures sous-corticales sont laissées de côté. Pour les structures enfouies dans la boîte crânienne, telles que les thalami et les ganglions de la base, il faut combiner l’analyse de surface avec une volumétrie automatique (pour les structures sous-corticales).

63
Q

Analyses statistiques dans la reconstruction de la géométrie de la surface

A

Les analyses statistiques fonctionnent exactement de la même façon pour les analyses de surface que pour la VBM. Mais à la place de faire un test statistique au niveau de chacun des voxels (comme en VBM), on fait maintenant un test pour chacun des vertex (surface).

64
Q

Contrôle de qualité dans la reconstruction de la géométrie de la surface

A

Image de gauche: IRM individuelle pondérée en T1. Image de droite: Extraction de surface automatisée. Notez que la surface piale ne suit pas correctement l’interface entre la matière grise et le liquide céphalo-rachidien à l’endroit indiqué.

65
Q

Contrôle de qualité dans la reconstruction de la géométrie de la surface

A

La technique d’extraction de surface n’est pas robuste aux effets des volumes partiels. On pourrait en effet avoir une surface qui ne se rend pas jusqu’au fond d’un sulcus, ou lorsque les gyri sont très rapprochés, qui n’entre même pas à l’intérieur du sulcus. Le résultat de ces deux types d’erreur, qui sont possibles tant au niveau de la surface piale que de la surface interne, sera une forte surestimation localisée de l’épaisseur corticale. C’est pourquoi il est souhaitable de procéder à des contrôles de qualité fréquemment sur l’ensemble des images et de corriger les erreurs de segmentation à la main, ou bien d’exclure les données de certains participants.