Cours 3 : L’attention Flashcards

1
Q

quelles sont les trois sortes d’attention?

A
  1. L’attention soutenue
  2. L’attention sélective
  3. L’attention divisée
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Q

L’attention soutenue

A

Capacité à garder des ressources mentales dans un état d’attente et de préparation pour réagir efficacement à un stimulus peu fréquent ou peu probable
* Vigilance

Référence à la mobilisation du système de réponse de l’individu

Dans la vie quotidienne:
* Être à la pêche et attendre que le poisson morde…

Laboratoire:
* Étudiée avec des tâches de vigilance:
Par ex; Test de l’horloge avec soldats
détecter les bonds irréguliers d’une aiguille pendant un long moment
* Résultats: la performance baisse avec le temps , car si c’est trop long on a plus de difficulté à faire la tâche

Clinique:
* neuropsychologie par ex., évaluation du TDAH: CPT (attention soutenue visuelle), A-CPT (attention soutenue auditive)
répondre à tous les signaux, sauf un, qui est peu fréquent

Mesurer l’attention soutenue -
tâches longues, monotones, qui demandent vigilance; sujet devra répondre d’une certaine façon à un stimulus peu fréquent pendant un long moment

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3
Q

L’attention sélective

A
  • Capacité à focaliser l’attention sur un type ou une source d’information en évitant les stimulations environnantes ou les messages non-pertinents
  • Implique des stimulations multiples

Dans la vie quotidienne:
* Compléter un examen dans une classe où les gens parlent, les téléphones vibrent, etc…
En clinique:
Barrer toutes les cibles en ignorant tous les distracteurs (ex; Tea-Ch sous-test Recherche dans le ciel)
En laboratoire:
* Les études de shadowing (faire écho)

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4
Q

l’attention divisé ou partagé

A
  • Traitement simultané de plusieurs tâches ou informations ex: surveiller des enfants, mais parler à quelqu’un en même temps
  • Le sujet a la volonté de suivre deux messages en même temps
  • Implique des stimulations multiples et une distribution des ressources mentales

Dans la vie quotidienne:
* Prendre des notes en écoutant le cours
* Conduite automobile et répondre au téléphone et écouter de la musique
* Suivre deux conversations en même temps Dans les études en laboratoire:
* Doubles tâches

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5
Q

Les théories de l’attention

A
  • Les théories du goulot
  • Les théories de la capacité
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6
Q

Les théories du goulot

A
  1. Le modèle du filtre de Broadbent
  2. Le modèle d’atténuation de Treisman
  3. Le modèle de la mémoire sélective de Deutsch et Norman

*L’attention agit comme un filtre sélectif, un canal unique
* Unseulmessagepeutêtretraitéàun moment donné dans le temps: limite structurale du système

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7
Q

1 - Le modèle du filtre de Broadbent (1958)

A

L’expérimentation de Broadbent (1954):
* présentation de séquences de paires de chiffres différents simultanément dans 2 oreilles

Déroulement:
2 groupes:

Groupe 1
* l’intervalle de 1⁄2 sec entre les paires
* rapporter les chiffres dans l’ordre de leur choix, l’idée est qu’on ne peut pas se rappeler de tout , on regarde notre stratégie

Groupe 2
* lntervalle variable (1⁄2 sec, 1 sec, 11⁄2 sec, 2
sec) entre les paires
* rapporter les chiffres dans l’ordre de leur arrivée, selon leur présentation (la 1ere paire de chiffre, etc.)
(ex., 73 – 42 – 15, ou 37 – 24 - 51)

résultats :
* Groupe 1
(ordre de leur choix)
Ø 65% de bonnes réponses
* Presque toutes les bonnes réponses étaient rapportées pour une oreille d’abord et pour l’autre ensuite (741-325)

  • Groupe 2
    (ordre d’arrivée)
    Ø Meilleure performance avec les intervalles plus longs, plus petit intervalles n’est pas bon
    Ø Mais généralement moins bonne que le groupe 1
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8
Q

le modèle du filtre de Broadbent 1958

A
  • Le registre sensoriel (les branches supérieures)
    accepte plusieurs stimuli à la fois
  • Chaque oreille est vue comme un canal
  • Le canal perceptif à capacité limitée (la partie inférieure du tube): un seul stimulus à la fois
  • Le filtre-attention (clapet) qui oscille d’un côté ou de l’autre, pour une performance optimale
  • Le déplacement de l’attention (le clapet) demande du temps et de l’effort.

L’expérimentation de Broadbent (1954) Résultats:
* Groupe 1: (ordre choix): un seul déplacement du clapet.
Peu couteux en temps et en effort
* Groupe 2: (ordre d’arrivée): bcp de déplacement de clapet!
- intervalle court: clapet n’a pas le temps d’aller et revenir
- intervalle plus long: il y a plus de temps pour déplacer le clapet, la performance s’améliore
Implication de la MS *

le filtrage se fait avant les stimulations analysé au niveau sémantique

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9
Q

Soutien au modèle de Broadbent

A

L’écoute dichotique (‘dichotic listening’) Cherry (1953)
* Présentation de stimuli différents simultanément et en conflit à chaque oreille
* Les participants doivent porter attention à une seule oreille et ignorer l’autre, on entend les deux mais la tâche est différente
ET
* Répéter immédiatement le message entendu à voix haute
ØOn questionne le sujet sur le contenu du message ignoré, on veut voir s’il ont vraiment ignoré l’autre oreille

L’écoute dichotique (‘dichotic listening’) Cherry (1953)
Résultats:
* 1) Bonne performance de répétition du message écouté *
2) Pour le message de l’oreille ignorée: les gens n’ont pas pu écouter le message
* Non-perçu: le contenu des messages dans l’oreille ignorée (sémantique)
* Non-perçu: anglais – l’allemand (plus sémantique)
* Perçu: voix féminine – masculine (physique) on a pas pu complètement l’ignorer
* Soutient l’idée que le filtre se situe avant que les stimuli soient analysés à un niveau plus profond (niveau sémantique)

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10
Q

Problèmes avec le modèle du filtre de Broadbent

A
  • Entendre son nom sans porter attention? Oui!
  • Moray (1959)
    Les sujets entendaient leurs noms dans une séquence de stimuli présentés dans l’oreille ignorée
    Ø Il est impossible d’ignorer certaines informations importantes (ex., son nom, le mot « feu »)
    Ø On peut rapporter des informations provenant du canal ignoré
  • Écoute dichotique - Intrusion du canal ignoré * Treisman, 1960
    1) Les sjs entendaient 2 messages distincts mais simultanés dans chaque oreille
    2) Ils devaient rapporter une seule oreille et ignorer l’autre. Est-ce qu’on peut vraiment ignoré sémantiquement le message
    Ex 1:
    entend : …J’AI VU LA FILLE / d’oiseau était UN ESPOIR
    entend pas : …moi cette chanson / SAUTANT dans la rue…

Ex 2:
entend: …ASSIS À UNE TABLE / trois POSSIBILITÉS…
entend pas : …examinons ces / EN ACAJOU avec sa tête…

RÉSULTATS:
Environ 30% des sujets ont montré des intrusions du canal ignoré
Effet de contexte: on peut rapporter des mots du canal ignoré si le sens, le contexte sémantique, correspond mieux

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11
Q

Le modèle de l’atténuation de Treisman (‘Attenuation Theory’)

A
  • Le message ignoré est atténué, et non pas bloqué (comme dans Broadbent). On peut en saisir le sens (effet de contexte).
    Atténuation = diminution de la force sonore d’un message auquel on ne prête pas attention
  • Un message particulièrement important peut être reconnu (nom propre, mots d’alerte, etc.)
  1. Un filtre sélectif de l’atténuation
    * distingue les messages et leurs caractéristiques perceptuelles (localisation, ton, etc)
    * atténue le message qui doit être ignoré
  2. Présence d’un dictionnaire:
    * La reconnaissance d’un mot a lieu dans le dictionnaire si son intensité ou sa force subjective dépasse son seuil
    * Le message ignoré peut être reconnu par le dictionnaire, si son seuil d’activation est assez bas.

résumé :
* Modèle de sélection précoce oui:
* Le filtre agit avant la reconnaissance des formes
* Les messages du canal focalisé sont traités avec priorité
Mais:
* Certains messages du canal ignoré ne sont pas bloqués ou effacés et peuvent être entendus
* Le filtre fait l’analyse des messages:
* Oui selon les propriétés physiques (fréquence, intensité
etc.)
* Mais aussi parfois sémantique; par les attentes du contexte
* Implication du seuil d’activation

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12
Q

le seuil d’activation dans le modèle de l’atténuation de Treisman

A

Seuil = la quantité minimale d’activation nécessaire pour accéder à la reconnaissance d’un stimulus
* Le seuil d’activation doit être plus bas pour un mot pour qu’il soit reconnu par l’oreille ignorée
* Le seuil pour la reconnaissance varie selon les mots:
* Certains mots ont un seuil plus bas en permanence

*(nom propre, signaux de danger – feu, etc.)
Un seuil d’un mot peut-être abaissé temporairement par l’effet du contexte et augmente sa chance d’être reconnu, car le seuil peut être assez bas

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13
Q

problèmes avec le modèle de l’atténuation

A

MacKay (1973)
* Phrases avec mot ambigu dans l’oreille focalisée: Ex., They were throwing stones at the bank
Bank = banque OU fleuve, il a deux sens
* 1 des 2 Mots dans l’oreille ignorée en même temps:
Ex., river ou money
- Sujet devaient reconnaitre le sens general des phrases
entendues dans l’oreille focalisée: trouver lesquelles sont compatibles
They threw stones towards the side of the water yesterday
They threw stones towards the saving and loaning association yesterday

résultats:
`MacKay (1973)
* Résultat: Reconnaissance du sens général de la phrase en accord avec le mot de l’oreille ignorée:
si river bank = fleuve
si money bank = banque

conclusions:
Conclusions:
* Les mots dans l’oreille ignorée étaient traités au niveau sémantique
* Bien que ce n’étaient pas des noms propres
ou des mots d’alerte (sans seuil d’activation bas)!!
* Peut-on alors vraiment parler de sélection précoce pure ? pas assez pour expliquer cela juste avec un dictionnaire

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14
Q

Le modèle de la mémoire sélective
de Deutsch et Norman
Les théories de la sélection tardive
Deutsch (1963) et Norman (1968)

A
  • Le placement du goulot, la sélection – après la reconnaissance de formes et avant l’enregistrement de stimuli dans la mémoire à court terme
  • Limitation dans l’information qui est envoyée à la mémoire

le filtre selon eux est plus tard, environ entre la reconnaissance des formes et la sélection

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15
Q

sélection précoce vs sélection tardive

A

précoce: on traite juste ce qu’on est concentrer dessus rien extérieur.

tardive : l’attention sélectionne tardivement les entrées sensorielles dans le système cognitif

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16
Q

les théories de la capacité

A

Le focus est sur la quantité d’effort mental
nécessaire pour accomplir une tâche + façon dont l’effort est distribué entre différentes activités

17
Q

les modèles de la capacité

A

1.Le modèle de la distribution de Kahneman
2.La théorie multimodale de Johnston et Heinz
3. Le modèle de Pashler
Selon ces modèles: tous les types d’activités nécessitant de l’attention entrent en compétition les uns avec les autres pour bénéficier de la quantité limitée de la capacité

18
Q

Le modèle de la distribution de la capacité de Kahneman

A

Le volume de capacité disponible
varie en fonction du niveau d’activation

haute activation = capacité plus importante, le plus qu’on active le plus de capacité qu’on a de disponible, ce qui n’est pas toujours avantageux = anxiété

basse activation = capacité moins importante

19
Q

Le modèle de la distribution de la capacité de Kahneman: évaluations des demandes de capacité

A
  • Exigences des activités en cours
  • Évalué pour chacune des activités (ex: examen)
  • L’ensemble des exigences ne doit pas excéder la limite de la capacité. Ajuster selon notre capacité disponible
  • Influence les choix de distribution. Influencé par distribution permanentes ou intentions temporaires
20
Q

Le modèle de la distribution de la capacité de Kahneman: les dispositions permanentes

A

Les dispositions permanentes
* mécanismes automatiques * interviennent de façon
involontaire
(ex; objet qui vole dans la classe)
Les intentions temporaires
* mécanismes contrôlés * interviennent de façon
volontaire
(ex., brouillard apparait soudainement sur la route)

21
Q

interaction entre l’attention volontaire et involontaire
Folk, Remington et Johnston (1992):

A

Folk, Remington et Johnston (1992):
* Proposent une Interaction entre les deux
* L’attention involontaire peut dépendre de l’attention volontaire; et vice-versa

déroulement :
1 Indice: petits points
2 Cible: = ou X
3 Réponse

les participants étaient informés qu’un symbole allait apparaître dans l’un des quatre carrés extérieurs. Il fallait que les patients disent rapidement si le symbole était un X ou un = . Avant l’apparition du cible, l’un des carré était mise en évidence par un indice, mais l’emplacement de l’indice et celui de la cible était aléatoire donc l’indice fournit aucun information utile. Lorsque l’indice était pertinent les sujets ont identifiés plus rapidement le symbole

22
Q

les conditions de Folk, Remington et Johnston (1992):

A

Condition 1:
Indice aléatoire, neutre, pas fiable (donc l’attention à l’indice = attention involontaire)
- Résultats:
Lorsque l’indice était pertinent (marquait le même carré que la cible), le symbole était
identifié plus rapidement
= Mobilisation involontaire de l’attention.

Condition 2:
Indice aléatoire et de la
même couleur que cible x (=attention involontaire)
* Même résultats que Exp 1
= Mobilisation involontaire de l’attention.
1 et 2 = Indice peu fiable (ignoré) a un effet facilitateur dans les essais où il indique correctement la cible

Condition 3:
Indice aléatoire & neutre (blanc/noir) Cible en couleur
* Résultat: Pas de meilleure sélection
Si les sjs se basaient maintenant sur la couleur pour sélectionner la cible (attention volontaire), il fallait aussi que l’indice soit en couleur pour qu’il attire l’attention de façon involontaire
= L’attention involontaire peut également dépendre de ce à quoi nous décidons de faire attention
= L’attention involontaire à l’indice dépendait de l’attention volontaire portée à une caractéristique spécifique de la cible

23
Q

La théorie multimodale de Johnston et Heinz

A

Johnston et Heinz (1978) postulent que:
* Interaction entre l’étape de sélection et la capacité
- On peut déplacer la position du filtre ou du goulot
- L’attention est flexible (selon la demande de la tâche)
- Modes de sélection tardifs exigent plus de capacité que modes précoces

  1. Tâche principale (shadowing faire écho’); répéter rapidement les mots entendus
  2. Tâche subsidiaire-concurrente (répondre à un signal lumineux) tout au long de la tâche principale. Quand on voit la lumière on appuie sur un bouton pendant la tâche principale le plus vite possible

En faisant varier uniquement le niveau d’attention requis dans la tâche principale, on peut mesurer les résultats (TR) à la tâche subsidiaire
= la capacité utilisée par la tâche principale.

la théorie avance que l’audition contrôle l’emplacement du goulot, avant la reconnaissance

24
Q

différentes conditions de la tâche principale dans la théorie multimodale de Johnston et Heinz

A
  1. Tâche subsidiaire uniquement (niveau de base)
  2. Tâche principale; une liste de mots: Paires de mots simultanément aux 2 oreilles:
    a) Répéter les mots de voix H ou F (filtre perceptuel)
    b) Répéter les mots selon catégorie (filtre sémantique)
  3. Tâche principale de ‘faire écho’, deux listes de mots Paires de mots simultanément aux 2 oreilles:
    a) Répéter les mots de voix H ou F (filtre perceptuel)
    b) Répéter les mots selon catégorie (filtre sémantique)
25
Q

La théorie multimodale de Johnston et Heinz: les prédictions, hypothèses et résultats:

A

1) Il faut plus de capacité pour traiter l’information au niveau d’une sélection tardive
Ø filtre sémantique = TR plus long au signal lumineux et + erreurs
2) La performance varie selon la charge de la tâche principale
Ø 2 listes demandent plus de capacité qu’1 liste

conclusion:
* L’attention sélective nécessite de la capacité
* La quantité de capacité investie dans la tâche va de façon croissante, depuis les modes précoces de sélection vers les modes tardifs de sélection

26
Q

Les théories de la capacité: Le modèle de Pashler

A

2 étapes principales de sélection:
* Sélection précoce = mécanisme de filtrage
Ø S 1 – voix féminine; S 3 – voix masculine
* Sélection tardive = analyse sémantique
Ø S 1 – nom de ville; S 2 – nom de profession

3 - Le modèle de Pashler
La pratique d’une tâche peut la rendre automatique, ce qui réduit la capacité attentionnelle associée.

Traitement automatique :
Accomplir des opérations mentales qui nécessitent
très peu d’effort mental

27
Q

processus automatique

A

Certaines tâches peuvent devenir automatiques et ne plus mobiliser (ou presque) les capacités attentionnelles

28
Q

processus automatique (Posner & Snyder, 1975; Hasher & Zacks, 1979)

A
  • Sans intention
  • Sans conscience
  • N’interfèrent pas avec les autres
  • S’effectuent rapidement et de
    façon constante
  • Peu influencés par la quantité
    d’information
29
Q

l’encodage automatique

A

Théorie de l’encodage automatique (Hasher & Zacks, 1979):
* Deux types de traitement mnésiques:
1. ceux qui nécessitent un effort important et qui s’accompagnent de stratégies (par ex., imagerie visuelle, élaboration, répétition, etc.)
Vs.
2. ceux qui en nécessitent très peu, voir aucun (automatique)
Ø Apprentissage incident:
Apprentissage qui se produit en l’absence d’un effort conscient (ex; souvenir)

Selon ces chercheurs, 3 types d’informations que nous sommes capables d’enregistrer automatiquement:
1. L’information fréquentielle:
- à quelle fréquence différents stimuli se produisent
2. L’information spatiale:
- où se trouvent les objets
3. L’information temporelle:
- le moment d’apparition des événements et leur durée

30
Q

la lecture automatique

A
  • Une compétence complexe (lecture) doit pouvoir compter sur le traitement automatique de une ou plus de ses composante (LaBerge & Samuels, 1974)
  • Sinon, la demande pour l’ensemble des composants de compétences excèderait la capacité disponible pour exécuter la tâche
  • On voit plutôt le mot dans son ensemble, que des lettres succinctes, on ne peut pas juste se concentrer sur les lettres
31
Q

L’inhibition des processus automatiques

A

Si les processus automatiques sont sans efforts et demandent peu d’attention, alors:
Ø L’attention est nécessaire pour bloquer ces mécanismes
(inhiber)

32
Q

l’effet Stroop

A

si on veut bloquer les processus automatique pour se concentrer juste sur les lettres

Interférence produite par une information non pertinente lors
de l’exécution d’une tâche cognitive automatique
La difficulté à ignorer, ou « filtrer », l’information non pertinente se traduit par un ralentissement du temps de réaction

33
Q

le modèle des ressources multiples

A

L’hypothèse des ressources multiples:
* L’attention est un ensemble de ressources ayant différentes fonctions
* Deux tâches peuvent être réalisées simultanément si elles exploitent des ressources (capacités) différentes

34
Q

le modèle des ressources multiples: L’expérience de Kantowitz et Knight (1976)

A

les deux tâches ont des ressources différentes:

TÂCHE 1:
* Appuyer sur 2 boutons au rythme indiqué par des lumières
* Difficulté = distance variable entre les boutons et leur dimension
TÂCHE 2:
* Transformation de nombre
1. Répéter le nombre (N)
2. N – 1 = ?
3. N + 3 = ?
4. 9 – N = ?

Résultats:
* Tâche 1 (frappe) isolée:
Ø la performance varie selon la grosseur des boutons et la
distance qui les sépare *

Tâche 2 (calcul) isolée:
Ø Répéter N = 101 nombres en 90 sec
Ø 9 – N = 64 nombres en 90 sec

= Les deux tâches isolées exigent de l’attention, car une augmentation du degré de difficulté affecte la performance

  • Tâches effectuées simultanément:

-Pas d’interaction entre les deux tâches (si on augmente la difficulté uniquement d’une tâche, la performance de l’autre n’est pas affectée)

-Pourtant les deux tâches exigent de l’attention
= existence de ressources attentionnelles distinctes, indépendantes

35
Q

le modèle des ressources multiples: L’expérience de McLeod (1977)

A

2 tâches simultanément avec modalités différentes:
TÂCHE 1:
* Poursuite de cible avec une manette: (nature motrice)
* Les 2 groupes: réponse motrice
TÂCHE 2 de discrimination:
* Discriminer des sons; soit aigu ou grave
* GR 1: réponse verbale
* GR 2: réponse motrice (avec la main libre)

résultats : RÉSULTATS:
* La performance est nettement moins bonne
quand la réponse à la tâche de discrimination est
motrice GR 2 = modalité identique

36
Q

Le modèle des ressources multiples: Facteurs qui peuvent affecter la capacité de combiner 2 tâches:

A
  • Ressemblance ou proximité entre les tâches: * Modalité, Processus, Réponse
  • Niveau d’expertise des tâches
  • La difficulté des tâches
  • Conduire en milieu inconnu
  • Suivre un message complexe, car demande plus d’attention
37
Q

Application des études sur l’attention

A

Conduite automobile
Cellulaire au volant, par ex. :
* 85% des 116 millions d’utilisateurs de tél. cellulaire l’utilisent en conduisant.
* 24% des accidents arrivent dans les 10 minutes suivant un appel. (L’activité mentale peut nous influencer aussi)
* Le risque d’accident dû à l’utilisation du tél. cellulaire est comparable à celui associé à la conduite en état d’ébriété.

38
Q

Application des études sur l’attention: Expérience de Stryer & Johnston (2001): étude 1

A
  • Conduite automobile simulée
  • Tâche simultanée: Réponse/inhibition à un signal lumineux
    Conditions:
  • Écoute de la radio
  • Conversation cellulaire
  • Conversation mains libres

Résultats soutiennent Hypothèse:
* Les sjs manquaient plus souvent le signal rouge dans la double-tâche avec un cellulaire (main ou main-libre) et TR était plus lent.
* Pas d’effet de l’écoute de radio sur la performance
Conversation téléphonique interfère avec les demandes attentionnelles élevées spécifiques à la conduite

39
Q

Application des études sur l’attention: Expérience de Stryer & Johnston (2001): étude 2

A

Expérience de Stryer & Johnston (2001): 2e étude
* Conduite automobile simulée
* Condition simple ET double tâche cellulaire +:
* Trajet facile
* Trajet difficile
Tâche simultanée: * Répéter des mots * générer des mots
Résultats: générer des mots demande plus d’effort mental que la simple répétition
80