Cours #4 Flashcards
Quelle est la première raison pour laquelle les femmes consultent un sexologue ?
Faible désir
En quoi le motif de consultation d’un sexologue diffère-t-il selon le sexe ?
Les hommes consultent moins souvent pour des problèmes de désir que pour des troubles de l’érection, le désir étant une comorbidité.
Quel(s) rôle(s) pour le genre dans les différences de niveau de désir sexuel?
Données empiriques tendent à soutenir existence de niveau de désir sexuel plus elevé chez l’homme, à quelques exception près
Quelle est la comorbidité la plus fréquente en cas de baisse du désir chez les femmes ?
Comorbidité entre les troubles du désir et les troubles de l’orgasme chez la femme
Quelle est la comorbidité la plus fréquente en cas de baisse du désir chez les hommes ?
Comorbidité entre les troubles du désir et les troubles érectiles et l’éjaculation prématurée chez l’homme
Comment le DSM-4-TR a-t-il catégorisé la baisse du désir ?
-Hypoactive sexual desire disorder (Men)
-Sexual aversion disorder (Women)
Qui a proposé une refonte du diagnostic pour la baisse du désir ?
Laurie Brotto, PhD (UBC, Canada)
Quelles étaient les raisons conceptuelles de l’effondrement du diagnostic de faible désir ?
- Se départir de l’influence des modèles traditionnels linéaires de réponse sexuelle.
- Mettre un terme à la neutralité de genre des modèles en question.
- Reflet de la théorisation différentielle de la sexualité selon les genres.
Quelles sont les raisons cliniques et empiriques qui ont conduit à l’abandon du diagnostic de faible désir ?
- Les femmes qui consultent pour un motif de baisse de désir vivent également une diminution de leur niveau d’excitation sexuelle.
- Les femmes plus que les hommes peinent à distinguer le désir sexuel de l’excitation sexuelle
- Les données empirique indiquent l’existence d’une forte corrélation entre les 2 dysfonctions sexuels.
Quels sont les chercheurs qui se sont opposés à l’effondrement du diagnostic de faible désir ?
Derogatis, Rosen, Meston, etc.
Quelles étaient les raisons conceptuelles qui s’opposaient à l’effondrement du diagnostic de faible désir ?
- Selon une perspective biomédicale, les diagnostics visent la spécificité et non la globalité.
Quelles étaient les raisons cliniques et empiriques qui s’opposaient à l’effondrement du diagnostic de faible désir ?
- Le co-diagnostic de trouble du désir et les troubles de l’excitation concernerait un nombre minoritaire de femmes, par rapport à celles présentant uniquement une des 2 DS.
- Les critères de la refonte assignent un co-diagnostic même en l’absence de troubles du désir (dans le cas d’un trouble de l’excitation sexuelle) et vice versa.
- Les caractéristiques psycho-sexuelles de l’individu diffèrent en fonction de l’une ou l’autre des deux dysfonctions sexuelles qu’il présente.
Quels sont les critères diagnostiques du DSM-5 ?
A : Symptomatologique (spécifique à chaque DS) + fréquence de 75-100% pour certaines DS seulement
B : Temporel (approximativement 6 mois minimum).
C : Détresse (cliniquement significative).
D : Dx différentiel (trouble de santé mentale non sexuelle, effets associés à une substance ou une affection médicale).
Quels sont les critères A du DSM-V du Trouble de l’Intérêt pour l’Activité Sexuelle chez la femme ?
Intérêt/Excitation sexuelle absent ou significativement diminué, selon au moins trois (3) des manifestations suivantes :
1. Intérêt pour l’activité sexuelle absent ou réduit.
2. Pensées érotiques ou sexuelles ou fantasmatiques
absentes ou réduites.
3. Diminution ou absence d’initiation des activités sexuelles et, typiquement, non réceptivité aux avances de.de la.des partenaire.s.
4. Excitation sexuelle ou plaisir sexuel absent ou réduit dans 75-100 % des activités sexuelles.
5. Excitation ou intérêt sexuel absent ou réduit en réponse à tout type de stimulation (tactile, écrite, verbale, visuelle, etc.).
6. Sensations génitales absentes ou réduites dans 75- 100 % des activités sexuelles.
Quels sont les critères B du DSM-V du Trouble de l’Intérêt pour l’Activité Sexuelle chez la femme ?
B. Ces symptômes persistent depuis au moins 6 mois.
Quels sont les critères C du DSM-V du Trouble de l’Intérêt pour l’Activité Sexuelle chez la femme ?
C. Ces symptômes sont à l’origine d’une détresse cliniquement significative.
Quels sont les critères D du DSM-V du Trouble de l’Intérêt pour l’Activité Sexuelle chez la femme ?
Pas mieux expliquée par un trouble de santé mentale non
sexuel (ex.: trouble de l’humeur), n’est pas due aux effets associés à une substance (ex.: contraceptif hormonal, etc.) ou une affection médicale (ex.: troubles endocrinologiques, etc.)
Les impressions diagnostiques doivent être caractérisées ou spécifiées en fonction de quels 3 paramètres ?
Historique du trouble: « De tout temps » vs. « acquis »
Contextualisation du trouble: « Situationnel » vs. « généralisé »
Sévérité actuelle du trouble: « Légère », « Modérée », « Grave »
Quels sont les critères A du DSM-V du Trouble de l’Intérêt pour l’Activité Sexuelle chez les hommes ?
Présence d’une déficience (ou absence) persistante ou récurrente de pensées ou de fantasmes sexuels/érotiques et du désir de s’engager dans une activité sexuelle.
Le jugement de la présence d’une déficience revient au.à la clinicien.ne, qui estime les facteurs pouvant affecter le fonctionnement sexuel, comme l’âge et le contexte socioculturel.
Quels sont les critères B du DSM-V du Trouble de l’Intérêt pour l’Activité Sexuelle chez les hommes ?
Ces symptômes persistent depuis au moins 6 mois.
Quels sont les critères C du DSM-V du Trouble de l’Intérêt pour l’Activité Sexuelle chez les hommes ?
Ces symptômes sont à l’origine d’une souffrance cliniquement significative.
Quels sont les critères D du DSM-V du Trouble de l’Intérêt pour l’Activité Sexuelle chez les hommes ?
Pas mieux expliquée par un trouble de santé mentale non sexuel, n’est pas due aux effets associés à une substance ou une affection médicale (p.ex., troubles endocrinologiques).
Quelles sont les 4 étiologies biologiques des troubles du désir ?
- FACTEURS NEUROPHYSIOLOGIQUES
- FACTEURS CARDIOVASCULAIRES
- FACTEURS PHARMACOLOGIQUES
- FACTEURS ENDOCRINIENS