Cours #8 Flashcards

Post exam

1
Q

Comment Wagner et al. (1977) décrivent-ils l’orgasme ?

A

Descriptions qualitatives de l’orgasme “identiques” entre des hommes et des femmes cisgenres.

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2
Q

Comment Freud a-t-il influencé notre compréhension de l’orgasme ?

A

Débat sur l’orgasme clitoridien vs. l’orgasme vaginal toujours vivant, malgré des découvertes anatomiques stimulantes (Complexe Clitoro Urétro Vaginal - CCUV).

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3
Q

Les personnes souffrant de lésions de la colonne vertébrale peuvent-elles avoir des orgasmes ?

A

Les personnes blessées médullaires (paraplégie, tétraplégie) peuvent avoir des orgasmes en dépit de leurs lésions neurologiques complètes.

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4
Q

Quelles sont les caractéristiques des définitions de l’orgasme McMahon et al. (2004) et Meston et al. (2004) ?

(définition théorique et empirique)

A

Définitions différentes selon les sexes et manque de distinction entre l’orgasme et l’excitation sexuelle intense.

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5
Q

Que nous apprennent les études de neuro-imagerie (Wise et al., 2017, Georgiadis, 2011) sur l’orgasme ?

A

Résultats contradictoires

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6
Q

Quelle est la définition de l’orgasme ?

A

Il n’y a pas de définition universelle de l’orgasme.

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7
Q

Comment la définition de l’orgasme a-t-elle évolué depuis 2004 ?

A

Depuis, les définitions biomédicales (Komisaruk et al., McKenna et al., Courtois et al.) cotoient les définitions psychologiques de l’orgasme (Binik et al., Safran, Arcas-Romero et al.).

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8
Q

Que manque-t-il à la définition de l’orgasme ?

A

Le plaisir peine à se faire une place dans les définitions de l’orgasme.

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9
Q

Quelles sont les composantes neuro-physiologiques à écarter lors de l’évaluation d’un trouble de l’orgasme ?

A

Écarter les pathologies neurologiques

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10
Q

Quels sont les éléments à écarter lors de l’évaluation d’un trouble de l’orgasme ?

A
  • Composante neuro-physiologique
  • Composante endocrinienne
  • Composante cardio-vasculaire
  • Composante perceptuelle
  • Composante cognitive-affective
  • Composante relationnelle
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11
Q

Quels sont les éléments à travailler dans le cadre du traitement d’un trouble de l’orgasme ?

A
  • Travailler le focus attentionnel, l’érotisme
  • Travailler la régulation affective
  • Travailler l’intimité, la vunérabilité, etc.
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12
Q

Qu’est-ce que le point G ?

A

Un zone érogène sur la paroi intérieure supérieure du vagin près de l’urètre

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13
Q

À qui le point G doit-il son nom ?

A

Ernest Gräfenberg

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14
Q

Quand le point G a-t-il été découvert ?

A

1940

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15
Q

Qu’est-ce que l’éjaculation féminine ?

A

Expulsion d’une quantité significative de fluide par l’urètre durant l’orgasme.

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16
Q

Quelles sont les structures anatomiques concernées à l’éjaculation féminine ?

A

Glandes para et péri-urétrales

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17
Q

De quoi se compose le liquide de l’éjaculat féminin ?

A

Proche du liquide éjaculatoire masculin ; ≠ urine
Pas de consensus scientifique

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18
Q

Quelles sont les caractéristiques qui font qu’une femme est plus susceptible de pouvoir éjaculer ?

A
  • Tonicité du plancher pelvien
  • Intensité des orgasmes
  • Aisance à vivre des orgasmes.
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19
Q

Quel était l’échantillon de l’étude sur les orgasmes multiples ?

A

N = 419 femmes cis. (18-69 ans)

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20
Q

Quelle a été la méthodologie de l’étude sur les orgasmes multiples ?

A

Méthodologie : échantillon international de convenance et des mesures auto-rapportées ”maison”

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21
Q

Quel est le nombre moyen d’orgasmes multiples ?

A

Les orgasmes multiples variant entre 2 – 100
(médiane = 3).

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22
Q

Combien de temps s’écoule-t-il entre chaque orgasme ?

A

Latence orgasmique = 11 mns (1er) 3.5mns (2ème) ; pause 3mns max. (90%)

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23
Q

Dans quel contexte les orgasmes multiples se produisent-ils le plus souvent ?

A

Contexte de couple

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24
Q

Quels sont les quatre profils des femmes à orgasmes multiples ?

A

4 profils de femmes (motivation, historique sexuel, etc.).

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25
Q

Quand la recherche sur la simulation de l’orgasme a-t-elle explosé ?

A

2010s

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26
Q

Sur qui porte la recherche sur la simulation de l’orgasme ?

A

Littérature largement centrée sur les femmes hétérosexuelles cis., plus récemment sur les femmes issues des minorités sexuelles, ainsi que les hommes

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27
Q

Quelle est la prévalence de la simulation d’orgasme ?

A
  • Environ 55% de femmes cis. rapportent avoir feint l’orgasme au moins une fois dans leur vie
  • Les études + récentes indiquent des prévalences variant entre 30%-74%
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28
Q

Quels sont les exemples de la dynamique interne de la personne ?

A

La personne s’aperçois qu’elle “n’atteindra pas” l’orgasme à feindre l’orgasme permet d’éviter les affects inconfortables associés avec cette expérience

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29
Q

Quelles sont les motivations qui poussent à simuler l’orgasme ?

A
  • Dynamique interne de la personne
  • Facteurs situationnels
  • Facteurs interpersonnels
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30
Q

Quel est un exemple de motivation situationnelle pour simuler un orgasme ?

A

La personne est fatiguée, s’ennuie, veut mettre un terme à l’interaction sexuelle en cours à feindre permet d’écourter l’interaction sexuelle

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31
Q

Quel est un exemple de motivation interpersonnelle pour simuler un orgasme ?

A

La feinte de l’orgasme est associée à l’importance que la personne attribue à la perception qu’à son partenaire de son plaisir à feinte vise à protéger la dynamique relationnelle

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32
Q

Qui consulte pour les troubles de l’orgasme ?

A

la femme cis

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33
Q

Quelle est la prévalence des troubles de l’orgasme ?

A
  • 2ème motif de consultation en termes de DS après les troubles du désir.
  • La prévalence varie entre 11% à 41%
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34
Q

Quel est le rôle de la détresse dans les troubles de l’orgasme ?

A
  • La moitié des personnes ayant des difficultés orgasmiques rapportent de la détresse
  • Pertinence clinique d’évaluer la détresse, surtout le type de détresse (intrapersonnelle vs. interpersonnelle vs. mixte)
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35
Q

Comment évaluer les troubles de l’orgasme ?

A

Outils d’évaluation: l’entretien clinique, le questionnaire du FSDS-DAO

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36
Q

Quels sont les différents profils des personnes souffrant d’un trouble de l’orgasme ?

A
  • High psychological/high somatic
  • Partner-related reasons
  • Moderate psychological/low somatic
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37
Q

Qu’est-ce qui caractérise une personne ayant le profil High somatic/high psychological ?

A

plus haut niveau de détresse = attributions internes

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38
Q

Qu’est-ce qui caractérise une personne ayant le profil Partner-related reasons ?

A

plus bas niveau de détresse = attributions externes

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39
Q

Qu’est-ce qui caractérise une personne ayant le profil Moderate psychological/low somatic ?

A

bas niveau de détresse = bas niveau de désir

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40
Q

Quel est le critère A du DSM-V pour le trouble de l’orgasme ?

A

L’un (ou les deux) des critères suivants sont éprouvés lors d’au moins 75 % des activités sexuelles :
1. Retard marqué pour parvenir à l’obtention de l’orgasme ou diminution marquée de la fréquence ou absence d’orgasme.
2. Diminution marquée dans l’intensité des sensations orgasmiques.

41
Q

Quels sont les exemples d’antidépresseurs de type ISRS ?

A

Fluoxetine, Paroxetine, Sertraline, Citalopram, Escitalopram

42
Q

Comment aider une personne qui a développé un trouble de l’orgasme alors qu’elle prenait des ISRS ?

A
  • Évaluer la possibilité de modifier la pharmacothérapie en ajoutant / changeant pour du Bupropion / Wellbutrin
  • Rôle de référence
  • Psychoéducation
  • Accompagnement « ici & maintenant »
42
Q

Comment les ISRS sont-ils impliqués dans le trouble de l’orgasme ?

A

Rôle de la sérotonine dans la neurophysiologie de l’orgasme

43
Q

Comment aider une personne qui a développé un trouble de l’orgasme après avoir arrêté les ISRS ?

A
  • Évaluation
  • Rôle de référence
  • Psychoéducation
  • Accompagnement « ici & maintenant »
44
Q

Quels sont les exemples d’interventions psychothérapeutiques ?

A
  • TCC
  • Thérapie sexologique
  • Thérapie de couple/communication
  • Éducation (modèle de santé sexuelle)
45
Q

Quels sont les exemples d’interventions mécaniques ?

A
  • Sensate focus (sensibilisation corporelle)
  • Masturbation dirigée
  • Présence attentive
46
Q

Quels sont les exemples d’autres interventions ?

A
  • Hypnose
  • Techniques de réduction de l’anxiété
  • Bibliothérapie
  • Thérapie par le rôle
47
Q

Quelle est la rationalité clinique de la bibliothérapie (sexoéducation) ?

A

Travailler les attentes (ex. : latence orgasmique), assouplir les croyances (ex.: synchronicité des orgasmes, etc.), etc.

48
Q

Quelle est la méthodologie de la sexoéducation ?

A
  • Psychoéducation sur l’anatomo-neurophysiologie de la réponse sexuelle
  • La responsabilité du plaisir de l’autre
  • Bibliothérapie
  • OMG YES, etc.
49
Q

Quelle est la justification clinique de l’exploration de la relation/dynamique du couple ?

A

Comprendre la fonction du symptôme au sein du couple, évaluer la capacité de résilience du couple (résolution de conflits, etc.), préparer la mise en place d’exercices (ex.: sensate focus, masturbation dirigée)

50
Q

Quelle est la modalité thérapeutique permettant d’explorer la relation/dynamique du couple ?

A

Psychothérapie de couple

51
Q

Quelle est la rationnel clinique de la sensibilisation corporelle ?

A

Favoriser une (ré)intégration du corps (corporéité), la (re)découverte du plaisir

52
Q

Quelle est la modalité thérapeutique de la sensibilisation corporelle ?

A
  • Sensate focus
  • Activités de présence attentive
  • Travail de respiration diaphragmatique
  • Questionnaire de présence attentive en contexte sexuel (FFMQ-S), etc.
53
Q

Quelle est la justification clinique de la masturbation dirigée ?

A

Favoriser le plaisir et la connaissance de son corps.

54
Q

Sur quelle principe repose l’approche de la masturbation dirigée ?

A

Approche basée sur le principe de désensibilisation systématique.

55
Q

La masturbation dirigée est-elle efficace ?

A

Approche comportementale largement soutenue par la preuve empirique.
* Efficacité: 60 à 90% des femmes deviennent orgasmique via la masturbation; avec partenaire ces taux varient de 33 à 85 %
* Particulièrement efficace pour l’anorgasmie « de tout temps »

56
Q

Quels sont les types de masturbation dirigée ? (modalité)

A

Seul ou avec partenaire

57
Q

Combien d’étapes faut-il franchir pour diriger la masturbation ?

A

9-12 étapes selon la référence utilisée.

58
Q

Quelles sont les 12 étapes de la masturbation dirigée ?

A

1) L’engagement
2) La connaissance / l’exploration personnelle
3) Explorer ses organes génitaux par le toucher
4) La découverte du plaisir par le toucher
5) La concentration sur son plaisir par le toucher
6) Se rapprocher du but : l’orgasme (limiter à 30-45 minutes)
7) L’utilisation du vibrateur
8) Partager ses découvertes avec son.sa.ses partenaire(s), lui montrer
9) Partenaire.s lui donne du plaisir (impliqué l’autre)
10) Inclure le coït avec les connaissances acquises (autre forme de plaisir mutuel)
11) La valorisation
12) Que faire maintenant?

59
Q

Quelles étaient les caractéristiques démographiques de l’étude sur la thérapie cognitivo-comportementale basée sur la présence attentive ?

A

N = 65 femmes cis. (18-58 ans), m = 33 ans

60
Q

Quels étaient les critères d’inclusion dans l’étude sur la thérapie cognitivo-comportementale basée sur la présence attentive ?

A

Inclusion: En relation monogame, 18 ans et +

61
Q

Quels étaient les critères d’exclusion de l’étude sur la thérapie cognitivo-comportementale basée sur la présence attentive ?

A

Exclusion: Symptômes évocateurs d’un trouble de l’humeur, séquelle(s) psy. d’abus ou de trauma.

62
Q

Quel était le protocole de l’étude sur la thérapie cognitivo-comportementale basée sur la présence attentive ?

A

Protocole: randomisation (groupe TCC vs. groupe MBCT), 7 vidéos et Becoming Orgasmic

63
Q

Quels sont les résultats de l’étude sur la thérapie cognitivo-comportementale basée sur la présence attentive ?

A
  • Amélioration de la détresse (FSDS) et de la fonction sexuelle (FSFI) dans les 2 groupes
  • Supériorité de la TCC (moins de douleur) sur la MBCT à implications cliniques ?
  • Moins d’attrition dans le groupe TCC…à implications cliniques?
64
Q

Quelle est la prévalence de l’éjaculation précoce ?

A
  • Il s’agit de la DS masculine la plus prévalente.
  • Les % varient largement selon la méthode de collecte de données (auto-rapportées vs. évaluées)
65
Q

Quels sont les trois éléments communs aux différentes conceptualisations jusqu’en 2008 ?

A
  1. Courte latence d’éjaculation
    * Moyenne de la latence d’éjaculation dans la population : 2 minutes à 10 minutes
  2. Faible perception d’efficacité personnelle ou de contrôle sur le moment de l’éjaculation
  3. Détresse et difficultés interpersonnelles associées à l’éjaculation précoce
66
Q

Pourquoi l’année 2008 a-t-elle été importante pour le concept d’éjaculation précoce ?

A

Définition opérationnalisée pour la première fois ET appuyée sur les données probantes

67
Q

Quelles sont les variations inter et intrapersonnelles chez les personnes souffrant d’éjaculation précoce ?

A
  • Éjaculation dès l’excitation
  • … durant les « préliminaires »
  • … au moment de la pénétration
  • … après quelques mouvements intra-vaginaux / anaux
68
Q

Quels sont les deux types d’éjaculation précoce ?

A
  • EP Objective: critères dx DSM-V & ICD-11
  • EP Subjective : IL NE S’AGIT PAS D’UNE DS !
68
Q

Quels sont les cinq types d’éjaculation précoce subjective ?

A
  1. Perception subjective d’une éjaculation rapide, de façon constante ou intermittente
  2. Préoccupation of une éjaculation précoce imaginaire ou un manque de contrôle éjaculatoire
  3. Latence éjaculatoire dans les normes, voire +
  4. Habileté à contrôler l’éjaculation diminuée ou absente
  5. Préoccupation pas mieux expliquée par un autre trouble mental
69
Q

Comment le concept de latence éjaculatoire intervient-il dans la définition de l’éjaculation précoce ?

A
  • DSM-V : dx s’appuie sur ce concept
  • ICD-11: dx s’en détache
70
Q

Le contrôle éjaculatoire varie en fonction de quelles caractéristiques sociodémographiques ?

A
  • L’âge de la personne à généralement l’apprentissage à retarder l’éjaculation augmente avec l’âge.
  • La durée relationnelle à + capable de retarder avec partenaire de longue durée, mais moins avec une nouvelle personne.
  • Le temps écoulé depuis la dernière activité/relation sexuelle à+ difficile de contrôler l’éjaculation si cela fait longtemps.
71
Q

Quel est le critère A du DSM-V pour l’éjaculation précoce ?

A

« Trouble de l’éjaculation persistant ou répété survenant pendant le rapport sexuel avec une [ou un] partenaire, approximativement dans la minute suivant la pénétration vaginale, et avant que la personne ne souhaite éjaculer »

72
Q

Qu’est-ce qui est considéré comme “acquis” pour l’éjaculation précoce ? (spécificateur)

A

« a clinically significant and bothersome reduction in latency time, often to about 3 minutes or less »

73
Q

Comment évaluer la gravité de l’éjaculation précoce ? (spécificateur)

A

Critère de la latence éjaculatoire utilisée

74
Q

Comment évaluer le degré de contrôle ?

A
  • Quel est votre degré de contrôle sur l’éjaculation?
  • Est-ce que ce degré de contrôle varie selon les contextes/circonstances ?
  • Avez-vous déjà eu plus/moins de contrôle?
75
Q

Comment évaluer la latence éjaculatoire ?

A
  • Combien de temps environ dure votre erection avant l’éjaculation?
  • Est-ce que cette durée varie selon les contextes/circonstances ?
76
Q

Comment évaluer la répertoire sexuel et la sensibilité ?

A
  • Quels sont les types de stimulation qui déclenchent votre ejaculation?
  • Est-ce que cela varie selon les contextes/circonstances ?
77
Q

Comment évaluer les comorbidités sexuelles (érection, orgasme et plaisir) ?

A
  • Comment ça se passe sur le plan érectile?
  • Quelle est la qualité de vos érections?
  • Avez-vous remarqué des changements dans votre capacité à vivre des orgasmes?
  • Quel est généralement votre niveau de plaisir?
78
Q

Quelles sont les étiologies biologiques de l’éjaculation précoce ?

A
  • RÔLES DE L’OXYTOCINE & LA SÉROTONINE
  • TROUBLES PROSTATIQUES
  • HYPERTHYROIDIE
  • SENSIBILITÉ PÉNIENNE
79
Q

Quelle est la cause de l’éjaculation précoce selon la théorie psychodynamique ?

A

L’EP serait la manifestation:
* D’émotions hostiles inconscientes de l’homme vers la femme;
* D’un trouble psychosomatique; o de conflits non-résolus.
* L’anxiété est au coeur de la conceptualisation psychodynamique. Cela implique d’évaluer précisément le type d’anxiété:
* Anxiété comme état, comme trait de personnalité, comme réponse phobique, comme affect, anxiété de performance, etc.

80
Q

Quelle est la cause de l’éjaculation précoce selon la thérapie cognitivo-comportementale ?

A
  • L’EP serait la manifestation “d’apprentissages précoces” :
  • Les hommes vivant de l’EP auraient connu des premières expériences sexuelles marquées par la hate (ex.: à l’arrière d’une voiture, dans le cadre de rencontres avec des prostituées, etc.).
  • L’EP serait la manifestation d’un “manque de conscience sensorielle sexuelle”
  • Les hommes ne développent pas suffisamment de feedback concernant leur état d’excitation sexuelle. Ce manque de conscience sensorielle les fait passer d’un bas niveau d’excitation à l’ejaculation.
81
Q

Quels sont les ISRS utilisés pour traiter l’éjaculation précoce ?

A

Fluoxetine, Paroxetine, Sertraline, Citalopram et Escitalopram

82
Q

En combien de temps les ISRS agissent-ils sur la prématurité ? Combien de temps les effets durent-ils ?

A
  • Effets visibles après 1 à 3 semaines.
  • Effets peuvent diminuer après 6 à 12 mois.
83
Q

Quelles sont les conditions nécessaires à la prescription d’un ISRS pour l’éjaculation précoce ?

A

être âgé de 18 ans et plus, réduire sa consommation d’alcool, ne pas vivre de dépression

84
Q

Quels sont les avantages des ISRS pour l’éjaculation précoce ?

A

Simple, pas d’effort nécessaire, remède « miracle »

85
Q

Quels sont les désavantages des ISRS dans l’éjaculation précoce ?

A
  • Effets secondaires associés à d’autres problèmes sexuels tels que la baisse de désir et difficulté au niveau de l’érection, fatigue, bouche sèche, troubles digestifs, transpiration, prise de poids
  • Effets long terme : syndromes de sevrage
  • Réduction de la consommation d’alcool
86
Q

Quelle est la rationnel clinique de l’éducation sexuelle pour l’éjaculation précoce ?

A

Travailler les attentes, assouplir les croyances, etc.

87
Q

Quelle est la modalité thérapeutique de l’éducation sexuelle pour l’éjaculation précoce ?

A
  • Psychoéducation sur l’anatomo-neurophysiologie de la réponse sexuelle
  • Les étiologies sociodémo . de l’éjaculation prématurée
  • La durée attendue de la pénétration
  • La responsabilité du plaisir de l’autre
  • Bilbiothérapie, etc.
88
Q

Quelle est la rationnel clinique de consolider la régulation affective pour l’éjaculation précoce ?

A

Diminuer l’anxiété et ses corrélats

89
Q

Quelle est la modalité thérapeutique de consolider la régulation affective pour l’éjaculation précoce ?

A

Intégrer les notions de présence attentive, de défusion cognitive, les stratégies DBT, etc.

90
Q

Quelle est la rationnel clinique de explorer les relations/dynamiques du couple pour l’éjaculation précoce ?

A

Comprendre la fonction du symptôme au sein du couple, évaluer la capacité de résilience du couple (résolution de conflits, etc.), préparer la mise en place d’exercices

91
Q

Quelle est la modalité thérapeutique de explorer les relations/dynamiques du couple pour l’éjaculation précoce ?

A

Psychothérapie de couple

92
Q

Quelle est la rationnel clinique de sensibilisation corporelle pour l’éjaculation précoce ?

A

Favoriser une (ré)intégration du corps (corporéité), la (re)découverte du plaisir, évaluer les différents degrés d’excitation

93
Q

Quelle est la modalité thérapeutique de sensibilisation corporelle pour l’éjaculation précoce ?

A

Sensate focus, activités de présence attentive, travail de respiration diaphragmatique, etc.

94
Q

Quelle est la rationnel clinique de favorisant un meilleur contrôle de l’éjaculation pour l’éjaculation précoce ?

A

Augmenter la latence éjaculatoire

95
Q

Quelle est la modalité thérapeutique de favorisant un meilleur contrôle de l’éjaculation pour l’éjaculation précoce ?

A
  • La pression pénienne (Squeeze technique) de Masters & Johnson (1970)
  • Approche hiérarchisée, haut potentiel d’efficacité (97.2%) chez les personnes sans comorbidités
96
Q

Quelles sont les étapes de la méthode “Squeeze” ?

A
  • Seul ou avec partenaire
  • Stimulation jusqu’au point d’éjaculation imminente
  • Pression ferme : tenir le gland entre le pouce (sur le frein) d’un côté, et l’index et le majeur de l’autre côté du gland pendant quelques secondes (10-15 sec.)
  • Pause
  • Au moins 3x avant de permettre l’éjaculation
  • Pratiquer plusieurs fois (4-5 fois)
97
Q

Quelles sont les quatres étapes de la masturbation dirigée ?

A
  1. Stimulation manuelle
  2. Stimulation manuelle avec lubrifiant
  3. Pénétration sans mouvement
  4. Pénétration avec mouvements