Cours 9 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le fonctionnalisme basé sur l’usage?

A
  • Modèle basé sur les mêmes principes que l’apprentissage lexical
  • Les connaissances syntaxiques de l’enfant sont limitées: il s’agit d’un inventaire de schémas, basés sur les mots spécifiques qui deviennent graduellement généralisés, de plus en plus abstraits.
  • Comme dans l’acquisition du lexique la fréquence joue un rôle important
    Par ex. dans l’enfant identifie plus vite l’objet quand il entend la séquence Look at the doggie (plus fréquente) que Look! Doggie! (étude de Fernand et Hurtado 2006)
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2
Q

Que fait la séquence de type?

A

La fréquence de type explique la productivité de certains schémas (par ex. les verbes transitifs)

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3
Q

Qu’est-ce que l’entrenchment?

A

Certaines formes linguistiques ont une fréquence d’occurrence très élevée; on dit que la représentation mentale de ces structures est renforcée (entrenched)
* l’accès plus facile (par ex. Look at the +N )

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4
Q

Qu’est-ce que la préemption statistique?

A

certaines formes linguistiques ont l’usage restreint dans l’input; les enfants sont capables d’utiliser cette information pour ne pas les produire dans le contexte non convenable

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5
Q

Quelles sont les limites de la théorie basée sur l’usage?

A
  • La plupart de recherches: études de production
  • Cependant, les études de compréhension montrent le caractère abstrait des connaissances de l’enfant:
    pas « mange + mangé », mais
    « verbe + patient » : dès 2 ans, les enfants regardent plus longtemps une image où l’objet est patient de l’action pour les verbes nouveaux
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6
Q

Décrit l’étude de la compréhension précoce de la structure syntaxique?

A
  • Étude (Hirsh-Pasek et Golinkoff 1991)
  • Participants: 16 enfants entre 13-15 mois.
  • Procédure: paradigme intermodal du regard préférentiel (=preferential looking paradigm).
  • Résultats: les enfants regardent plus longtemps sur l’écran avec une image qui correspond à l’énoncé (la différence est significative).
  • Pendant le traitement du signal sonore, les enfants semblent faire appel à la structure syntaxique:
    Øl’enfant interprète la structure syntaxique de l’énoncé.
  • Étant donné que le SN the keys est un complément du verbe kiss,
    on l’interprète comme le thème.
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7
Q

Que disent les études innéiste?

A

Les études de compréhension suggèrent que l’enfant possède les connaissances abstraites précoces.

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8
Q

Cette théorie semble mieux répondre à trois défis majeurs de l’acquisition de la syntaxe?

A
  • Problème de Platon
  • Bootstrapping
  • Surgénéralisation
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9
Q

Décrit le problème de Platon?

A
  • La GU est acquise et pas « apprise »
  • L’argument de pauvreté de stimulus (l’argument essentiel des innéistes):
    • L’input fourni à l’enfant par l’environnement langagier serait trop incomplet et inconsistant pour déterminer l’accès à la complexité grammaticale
    • Donc, certaines connaissances linguistiques abstraites sont codées au niveau génétique = innées
  • Résolution du problème de Platon
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10
Q

Décrit l’initialisation (bootstrapping) sémantique?

A
  • Problème: les règles syntaxiques s’appliquent aux catégories syntaxiques (nom, verbe, etc.) et non aux mots spécifiques
  • Par ex. la place de la négation par rapport aux verbes en français (l’enfant doit connaître ce qu’est un verbe pour pouvoir utiliser la règle syntaxique)
  • Pinker (1984, 1989) suggère que l’enfant possède des connaissances innées de :
  • Catégories syntaxiques (par ex. nom, verbe) et rôles syntaxiques (sujet, objet prédicat)
  • Rôles sémantiques: agent, patient, thème, etc.
  • Règles de mise en relation (linking rules) qui
    permettent de lier les unes aux autres.

Par ex.: Le chien a mordu Alex.
* Le chien est l’agent de l’action * Alex est le patient de l’action
* Il est facile d’identifier les rôles sémantiques
* À partir de cette connaissance, l’enfant met en rapports les rôles sémantiques et les rôles syntaxiques: agent =sujet; patient= objet
* La connexion entre les entités sémantiques et les catégories grammaticales correspondantes permettraient aux enfants d’identifier les marques morphosyntaxiques de leur langues (personne, nombre, cas, etc.)

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11
Q

Qu’est-ce que la surgénéralisation?

A
  • Les enfants font des erreurs de surgénéralisation syntaxique: extension d’une règle syntaxique aux cas où elle ne devrait pas s’appliquer. Par ex.: Don’t tickle me. vs Don’t giggle me.
  • Comment les erreurs de ce type sont éliminées?
    Par l’exposé aux données dans l’input.
  • La fixation de paramètres se fait aussi sous
    l’influence de l’input de façon graduelle.
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12
Q

Pour acquérir la grammaire d’une langue, il faut quoi?

A

Pour acquérir la grammaire d’une langue, il faut déterminer les valeurs correctes des paramètres, ce qui se fait à la base de l’input

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12
Q

La théorie des principes et paramètres explique quoi?

A

La théorie des principes et paramètres (Chomsky 1981) explique pourquoi les règles syntaxiques varient selon les langues

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13
Q

Quel est le paramètre le plus étudié?

A

Pro-drop = l’optionalité du sujet pronominal dans un énoncé
* En français ou anglais le sujet pro est obligatoire * Je chante
* En italien, espagnol ou russe: pro est optionnel * (Io) Canto

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14
Q

Quel est la proportion d’énoncés sans sujet et sans objet?

A
  • Proportion dʼénoncés sans sujet: environ 50% chez anglophones
  • Proportion dʼénoncés sans objet: environ 8-10%
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15
Q

Il existe plusieurs hypothèses de ce phénomène. L’omission du sujet chez les enfants représente la valeur initiale du paramètre « pro-drop » (Hyams 1986). Ensuite sa valeur changera sous l’influence de l’input. Nomme les 4 hypothèses?

A
  • H 1 : Grammaire de l’italien: par défaut, les enfants prennent pour acquis que la langue permet l’absence de sujet
  • Enfants italiens omettent beaucoup plus souvent le sujet.
  • H 2 : Prosodie: le pronom sujet est plus souvent omis parce quʼil est inaccentué. Comparez:
  • Pronoms 32%;
  • N propres 11%;
  • N communs 13%.
  • H 3: Faible capacité de la mémoire à court terme: pas plus de 2-3 mots. Si lʼobjet est présent, le sujet est omis.
  • H 4 : Sémantique: lʼobjet contribue à définir lʼévénement; le sujet est souvent donné par la situation.
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16
Q

Les formes verbales
apparaissent assez tôt (environ vers 20 mois). Les verbes conjugués sont utilisés
dans une phrase. Toute phrase a une représentation
syntaxique.On peut conclure que le ST et le SV font partie?

A

Des connaissances syntaxiques des enfants déjà à cet âge.

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17
Q

Décrit le mouvement du verbe : déplacement du V à T?

A
  • Paramètre: déplacement du V-à-T (« V-to-I » dans la version originale, Pollock 1989)
  • La connaissance précoce des catégories V(erbe) et T(emps) est révélée par l’emplacement correct des formes conjuguées et non conjuguées.
  • En français, les formes conjuguées précèdent la négation pas et les formes non conjuguées la suivent.
  • Les enfants font cette distinction:
    a. Pas attraper papillon. (Daniel 1;8;3)
    b. Marche pas. (Daniel 1;8;3)
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18
Q

L verbe conjugué se déplace ou?

A

Dans la position qui précède la négation: mouvement du verbe

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19
Q

La position du verbe par rapport à la négation est …?

A

correctement fixée dans les productions précoces.

20
Q

Il n’y a pas de stade précoce en français L1 au cours duquel le verbe (conjugué ou non conjugué) fluctue entre l’antéposition et la postposition. Ces observations nous amènent à conclure que? (3 conclusions)

A
  1. L’ordre de mots est établi très tôt;
  2. Il y a deux catégories fonctionnelles qui peuvent accueillir le verbe: T(emps) et Neg(ation);
  3. Le verbe se déplace de sa position de base vers ces deux catégories (voir ex. Marche pas).
21
Q

Les études en français (par ex. Déprez & Pierce 1993) sur la position du verbe par rapport à la négation montrent que …?

A

Les enfants francophones découvrent assez tôt (vers 1;8 -2;3) que:
* Le verbe conjugué simple se trouvent avant la négation;
* Le verbe à l’infinitif et le participe passé se trouvent après la négation

22
Q

Selon ces données les enfants possèdent la connaissance de …?

A
  • Distinction entre [±conjugé]/ ou en anglais [±+inite]
  • Conclusion: le paramètre est fixé à la valeur appropriée: déplacer les verbes conjugués de V à T.
23
Q

Quelle est l’autre preuve de la présence des catégories fonctionelless dans la grammaire enfantine?

A

C’est la présence de pronoms clitiques sujets (nominatifs): je, tu, il, ils.
* Ces pronoms ont besoin de s’attacher à un verbe conjugué dans T.
* Les premières occurrences de clitiques sujet (principalement des clitiques de la
3ème personne) apparaissent vers l’âge de 2 ans.
* Ils se trouvent dans la majorité des cas dans des phrases contenant des verbes conjugués.
* Très peu d’occurrences ont été observées dans des phrases à verbe infinitif.

24
Q

Autres preuves de connaissance syntaxique précoce?

A
  • Des enfants des 16 mois peuvent distinguer des phrases grammaticales des phrases agrammaticales concernant des mots fonctionnels:
    a. This man has bought two cakes. A cake was purchased by his wife…
    b. *Has man this bought two cakes. Was cake a purchased…
  • Des enfants des 18 mois sont sensibles aux relations entre les mots fonctionnels
    a. At the bakery, everybody is baking bread.
    b. *At the bakery, everybody can baking bread.
25
Q

Explique ce qu’est la complexité syntaxique?

A

Vers l’âge de 30 mois : explosion syntaxique
* allongement des phrases
* usage plus systématique de structures transitives ( verbe + COD)
* émergence de phrases complexes

Vers 3 ans la complexification évolue et l’enfant
commence à intégrer des phrases comportant: * des dislocations (La poupée, elle est brisée)
* des phrases complexes
* coordonnées
* subordonnées (complétives, relatives)

26
Q

Quelles sont les deux types de complexité syntaxique?

A

1) complexité de computation de la phrase simple (intraphrastique)
* Certains élements dans la phrase (syntagmes ou têtes) se déplacent.
* Les enfants doivent savoir quels éléments se déplacent.
* Ils doivent aussi savoir à quelles positions les déplacer.
2) complexité de la phrase complexe (contenant 2 ou plus propositions)

27
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une phrase de base?

A

Déclarative, positive, active, neutre, personnelle:
* Les enfants aiment le chocolat.

28
Q

Quelles sont les variations possibles?

A

Interrogative
* Les enfants aiment-ils le chocolat?
* Qui aime le chocolat?
* Qu’est-ce qu’ils aiment?

Négative
* Ils n’aiment pas le chocolat

Passive
* Le chocolat est aimé par les enfants

29
Q

Décrit les phrase interrogative totale?

A
  • Inversion du pronom sujet et du verbe * Il est ingénieur. → Est-il ingénieur ?
  • Reprise du sujet par un pronom
  • Paul est ingénieur. → Paul est-il ingénieur ?
  • Ajout de « est-ce que »
  • Il est ingénieur. → Est-ce qu’il est ingénieur ?
  • Paul est ingénieur. → Est-ce que Paul est ingénieur ?
30
Q

Décrit les phrases interrogatives partielle?

A
  • Présence d’un mot interrogatif (mot Qu-)
  • (+ inversion du pronom sujet et du verbe OU reprise du sujet par un pronom)
  • Paul donne un bisou à Marie tous les matins. → Qui donne un bisou à Marie tous les matins ? → Que donne Paul à Marie tous les matins ?
    → À qui Paul donne-t-il un bisou tous les matins ? → Quand Paul donne-t-il un bisou à Marie ?
  • Présence d’un mot interrogatif + « est-ce qui / est-ce que »
  • Qui est-ce qui…? Qui est-ceque…?Qu’est-cequi…?Qu’est-ceque…? * Avecqui/quand/où/pourquoi/commentest-ce que…?
31
Q

Les questions peuvent être sujet ou objet, quelle est la plus difficile à acquérir?

A
  • Who is pushing the monkey? (sujet)
  • The bear is pushing the monkey.
  • Who is the monkey pushing __? (objet)
  • The monkey is pushing the bear.
  • Ordre de mots plus complexe avec la question objet. (Ne respecte pas lʼordre habituel de la phrase simple)
32
Q

En anglais, la production de questions demande quoi?

A

1- Mettre un auxiliaire en début de la phrase.
2- Utiliser le verbe non conjugué.

33
Q

Quelles sont les erreurs occasionnelles (pas systématiques) observées?

A
  • Copie de lʼauxiliaire:
  • Why did you did scare me?(3;2)
  • Is itʼs Stanʼs radio? (2;6)
  • Copie du temps:
  • Does he makes it? (2;10)
34
Q

En anglais les enfants de l’âge précoce forment les questions générales comment (oui/non)?

A

En montant l’intonation.
Il n’y a pas d’auxiliaires.
À un certain moment les auxiliaires apparaissent.

35
Q

Pourquoi l’inversion est elle difficile pour l’enfant?

A
  • Surcharge du traitement
  • Nakayama (1987): les enfants choisissent l’inversion mais ensuite reviennent à la
    version sans inversion
  • Problème de performance plutôt que de compétence
  • Phrases avec le sujet plus long sont plus difficile à traiter
36
Q

Décrit les résultats de l’étude sur l’inversion?

A

Les deux phrases contiennent 10 mots
* Résultats (pourcentage de questions correctes): * Sujets plus courts: 95%
* Sujets plus longs: 44%

37
Q

Décrit l’étude de Nakayama 1987 sur l’inversion?

A
  • Participants: 16 enfants de 3 à 5 ans
  • Tâche induite (en utilisant des images): “Ask Jabba if …”
  • Types de stimuli :
  • (i) Sujets avec deux Adjs:
    [NP The [AP big] [AP hungry] dog] is sleeping.
  • (ii) Sujet avec un PP:
    [NP The boy [PP in the kitchen]] is sleeping.
  • (iii) Sujet avec une phrase relative courte: [NP The girl [S who is crying]] is tired of her doll.
  • (iv) Sujet avec une phrase relative longue:
    [NP The boy [S who is watching a small cat]] is upset.

Résultats: La complexité du sujet influence les résultats.

38
Q

Décrit les phrase passive?

A
  • Transformation en 3 étapes :
    o Déplacement du sujet en position de complément (par, de…) o Déplacement du CD du verbe en position sujet
    o Verbe à la forme passive (auxiliaire être + participe passé) * Lechatmangelasouris.→Lasourisestmangéeparlechat.
  • Un linguiste a écrit ce livre. →? * Onabulevin.→?
  • On interrogera le ministre. →?
  • Au passif, le groupe nominal au complet est déplacé
  • Nous avons vendu la petite maison bleu pâle avec des volets → La petite maison bleu pâle avec des volets a été vendue.
39
Q

Comment son acquise les phrases passives?

A
  • Jusqu’àʼà 6 ans, les enfants ont des difficultés à comprendre les phrases passives.
  • Mais seulement si lʼaction est réversible (sujet et objet sont Ns animés ou non animés):
  • Le garçon pousse la fille. (active)
  • La fille est poussée par le garçon. (passive)
  • Pasdedifficultéavec:
  • La pomme est mangée par la fille.
  • La fille est mangée par la pomme. (pas compris)
  • Compétence lexicale mais pas syntaxique?
  • « Problème de l’input riche »: les enfants ne maîtrisent pas bien les phrases qui sont assez largement présentées dans l’input
  • Borer et Wexler (1987): l’émergence tardive des passives est un résultat d’un processus maturationnel
  • Jusqu’à un certain âge (4-5 ans) les enfants n’analysent pas les phrases passives comme celles avec le déplacement du syntagme nominal objet dans la position de sujet (A-chain est inaccessible)
  • Phrases passives adjectivales: The lamp was broken est traité comme The lamp was red
  • Cette hypothèse n’a pas été pas validée dans certaines langues. Par ex. Demuth (1989):
  • Production précoce (dès 2;8) de passives complètes (avec agent) dans la langue sesotho (langue bantoue)
  • En sesotho il n’existe pas de passives adjectivales ØChaîne A (=argumentale) est disponible pour l’enfant
  • Cependant si c’est vrai il faut expliquer pourquoi les enfants éprouvent les difficultés du traitement des phrases passives
40
Q

Quelles sont les deux types de phrases complexes?

A

Coordonnées: deux structures du même niveau
* [J’ai acheté un livre]P et [je suis allée au cinéma ]P * [Pars]P ou [reste]P, mais [ne fais pas de bruit]P

Enchâssées : jouent un rôle secondaire * subordonnéescomplétives
* Je sais [ qu’il arrive]PSub
* subordonnées relatives:
* J’ai acheté le chat [que je voulais]PSub
* Les gens [qui veulent partir]Psub peuvent le faire
* subordonnées circonstancielles

41
Q

Qu’est-ce que la subordination?

A

La subordination consiste à joindre deux phrases par l’enchâssement de l’une dans l’autre.
* Je [constate [que Paul est paresseux]].
* [L’homme [que j’ai vu]] portait des lunettes.
* [Vous quitterez la classe [lorsque la cloche sonnera]].
* La phrase enchâssée est une phrase subordonnée.
* La phrase subordonnée est généralement introduite par un subordonnant (complementeur).

42
Q

La subordonnée complétive peut occuper différentes fonctions?

A

CD du verbe: J’espère [que mes étudiants comprennent].

CI du verbe: Je ne doute pas [que mes étudiants comprennent]. Je veille [à ce que mes étudiants comprennent].

Complément de l’adjectif: Je suis certaine [que vous comprendrez].

Complément du nom: La crainte [que vous ne compreniez pas] me hante.

Sujet: [[Que vous compreniez] est important.]

43
Q

Qu’est-ce que les subordonnées relatives?

A

[L’homme [que j’ai vu]] portait des lunettes.
* P1 : L’homme portait des lunettes.
* P2 : J’ai vu cet homme.

  • Fonction de la subordonnée relative : complément du nom (ou du pronom) * Ici, la subordonnée [que j’ai vu] est complément du nom homme.
  • Le nom qui est complété par la subordonnée relative (ici, le nom homme) est l’antécédent du pronom relatif.
  • Le subordonnant (C) qui introduit la subordonnée relative est un pronom relatif, parfois précédé d’une préposition.
  • Ce subordonnant occupe une fonction dans la subordonnée.
44
Q

Quelles sont les trois facteurs pour classifier les relatives?

A
  • la position de la proposition relative dans la phrase
  • le rôle (dans la principale) du nom dont dépend la proposition relative
  • le rôle (sujet ou objet) du pronom relatif (subordonnant)
45
Q

Quelle est la classification des relatives?

A
  • La relative sujet en position sujet
  • La voiture [qui est réparée] pousse la fourgonnette. (qui =sujet)
  • La relative sujet en position objet
  • La voiture pousse la fourgonnette [qui est en panne]. (qui =sujet)
  • La relative objet en position sujet
  • La voiture [que mon père m’a donné] a embouti un vélo. (que =objet)
  • La relative objet en position objet
  • La voiture a embouti un vélo [que ma voisine a gagné ]. (que =objet)
46
Q

Le type des relatives objets en position sujet est le plus difficile à apprendre, pourquoi?

A

Causes possibles:
* l’homonymie du pronom relatif “que” avec la conjonction “que”;
* le pronom “que” remplace l’objet qui est placé avant le verbe

47
Q
  • Vers 48 mois les enfants sont capables de produire les principales structures syntaxiques, incluant celles de phrases complexes.
  • Certaines structures syntaxiques sont plus difficiles à acquérir et souvent elles ne sont pas bien maîtrisées jusqu’à un certain âge. Par ex. les phrases passives ou certaines phrases avec les subordonnées relatives ne sont pas complètement maitrisées avant 9 1⁄2 ans.
A

Vrai