Cours 9 : les théories de l'organisation et le développement organisationnel Flashcards
GRH stratégique : 2 approches + description
1- Approche universelle : Implanter des initiatives de GRH reconnues pour fonctionner (on implante en fonction de ce qui est réputé fonctionner en général en GRH)
2- Approche par contingence : Implanter des initiatives de GRH en lien avec la stratégie d’affaires de l’organisation (on implante en lien et en fonction de l’entreprise)
Approche universelle
a. Argument principal
b. Méthode
c. Avantage
d. Désavantage
a. Argument principal : Entreprise verra sa performance augmenter si la meilleure pratique GRH est implantée.
b. Méthode: Identifier la meilleure pratique GRH et l’implanter dans l’organisation.
c. Avantage: Tradition basée sur bonne pratique. Reconnaissance de la pratique dans le milieu RH. Tendance souvent «à la mode» et donc très bien acceptée par la gestion.
d. Désavantage: Difficultés apparaissent souvent lors de l’implantation en profondeur.
Approche par contingences
a. Argument principal
b. Méthode
c. Avantage
d. Désavantage
a. Argument principal : La GRH est plus efficace lorsque liée au contexte de l’entreprise et contexte environnemental. Principe d’appropriation.
b. Méthode: Identifier le contexte et adapter (appropriation)
c. Avantage: Facilité de rencontrer les besoins spécifiques de l’entreprise.
d. Désavantage: Risque potentiel de rencontrer obstacles inconnus car pratiques nouvelles et méconnues.
Un auteur important et incontournable dans la théorie des organisations est sans aucun doute Henry Mintzberg. Pourquoi?
Il a établi une typologie des organisations. Bien que cette typologie n’est pas nécessairement dans le domaine de la GRH stratégique pure, il n’empêche pas moins qu’une compréhension de cette typologie aide à s’approprier une vision générale qui permet une meilleure assimilation du concept de GRH stratégique.
Selon Mintzberg, les organisations sont soumises à cinq forces, lesquelles?
1- Structure simple
2- Bureaucratie mécaniste
3- Bureaucratie professionnelle
4- Structure divisionalisée
5- Adhocratie
De quelle force s’agit-il?
Les employés fonctionnels de support logistique ont du pouvoir dans l’organisation puisque l’organisation a besoin de leur collaboration. Dans ce type de configuration, l’organisation est structurée en un groupe coordonné par ajustement mutuel et le pouvoir est décentralisé de façon sélective.
Adhocratie
De quelle force s’agit-il? Les employés des opérations veulent minimiser l’influence des cadres et gestionnaires sur leur travail. Ces derniers poussent vers la décentralisation et veulent travailler de façon relativement indépendante.
Bureaucratie professionnelle
De quelle force s’agit-il?
Le sommet stratégique pousse vers une centralisation par laquelle il garde un contrôle décisionnel. Le sommet possède donc plus de pouvoir lorsque la structure est centralisée et défendra son intérêt. Supervision directe et centralisation presque complète sont les notions principales de cette configuration.
Structure simple
De quelle force s’agit-il? La technostructure est la partie de l’organisation qui met en place les standards, elle poussera vers la standardisation, plus précisément la standardisation des procédés
Bureaucratie mécaniste
De quelle force s’agit-il? Les gestionnaires intermédiaires de la ligne hiérarchique recherchent le pouvoir d’une façon différente. Ils préfèrent la décentralisation et l’organisation du travail en des sections indépendantes.
Structure divisionalisée
Une des contributions les plus importantes de David Ulrich en ce qui concerne le rôle des RH dans les entreprises est probablement l’idée du
Mouvement du rôle fonctionnel vers le rôle de partenaire dans l’organisation en termes de GRH.
Le modèle d’Ulrich se divise en quatreéléments, lesquels?
1- Partenaires stratégiques
2- Agents de changement
3- Champions des employés
4- Experts administratifs.
RH comme partenaire stratégique : description
Être un partenaire stratégique signifie aligner les activités et initiatives RH avec la stratégie d’affaires globale et cette tâche revient aux professionnels RH ainsi que les partenaires d’affaires au sein de l’organisation.
Professionnels RH d’agir comme des agents de changements : description
Cela implique qu’ils doivent prendre le lead des changements majeurs et être capables de véhiculer les messages appropriés.
Professionnels RH comme étant les champions des employés : description
Le champion des employés sait ce que les employés ont besoin et les départements RH devraient le savoir. Un département RH qui n’est pas au courant du pouls chez les employés est un département RH vivant avec une certaine forme de déconnection de l’entreprise.
Professionnels RH comme experts administratifs : description
Le champion administratif doit être capable de traiter de façon efficace les dossiers RH de sorte que ces derniers soient faits en respectant les règles et politiques organisationnelles en vigueur. Cette fonction est essentielle à la réussite de l’organisation et s’assure d’une administration saine des dossiers.
Vrai ou faux : Selon Ulrich, les professionnels RH doivent se concentrer sur un seul des éléments pour obtenir des résultats optimaux.
Faux.
Afin de réussir, les professionnels RH doivent mettre l’accent sur chacun de ces domaines de façon globale. Il s’agit de la base du modèle d’Ulrich qui demande de ne pas se concentrer sur un seul des éléments, mais bien l’ensemble comme un tout afin d’avoir des résultats optimaux. Trop souvent les dirigeants RH sont experts et/ou ne se concentrent (vision étroite) que sur un élément au lieu de les aborder tous de front.
Théories organisationnelles : c’est quoi?
Description de la structure et le fonctionnement d’une organisation.
Aujourd’hui, les théories organisationnelles décrivent :
1- La structure de l’organisation et ses caractéristiques (ses composantes)
2- Les interrelations entre les membres de l’organisation (aspects interpersonnels)
3- Les relations entre les membres de l’organisation et la technologie
4- L’interaction entre ses différents éléments.
2 types de théories
1- Descriptives
2- Prescriptives
Les théories X et Y
Théories descriptives
Théories s’intéressant aux interactions entre les subordonné et le superviseur.
L’attitude et les croyances du superviseur à propos de leurs subordonnées détermine l’approche de gestion (management) qui en retour affecte les comportements des subordonnées.
Prophétie auto-réalisatrice !
Théorie X
a. Employés perçus comme…
b. Superviseurs doivent donc…
a.
Sont résistants aux besoins organisationnels
Manquent d’ambition
N’aiment pas les responsabilités
Pensent à eux seuls, pas à l’organisation
Sont résistants au changement
Ne sont pas très intelligents
b.
Sont responsables d’organiser tous les éléments de l’organisation
Devraient diriger les activités des subordonnés
2 approches:
«Soft»: permissif, éviter les conflits
«Hard»: coercitif, superviser étroitement
Théorie Y
a. Employés perçus comme…
b. Superviseurs doivent donc…
a.
Ne sont pas résistants aux besoins organisationnels; ils le sont devenus à la suite d’expériences
Aiment travailler lorsqu’il est gratifiant
Sont capables de s’autoréguler s’ils croient aux objectifs organisationnels
S’engageront dans le travail s’ils y trouvent des récompenses, surtout intrinsèques
b.
Doivent tout faire pour reconnaître et développer les capacités et l’autonomie de leurs employés
Doivent instaurer des conditions de travail qui permettent aux employés d’atteindre leurs buts personnels à travers les buts de l’organisation
Doivent organiser/coordonner, non pas diriger le travail