Définitions Flashcards

1
Q

Ablaut

A

Alternance en timbre (la quantité est un cas particulier) de la voyelle radicale, exploitée à des fins grammaticales. Dans l’anglais sing- sang- sung, la modification du timbre de la voyelle radicale est le seul moyen de différencier ou de reconnaitre le statut grammatical (temps et aspect) des formes en question.

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2
Q

Acoustique

A

Propriétés du signal phonétique (ou sonore, c’est-à-dire de l’onde physique représentée souvent par un sonagramme), telles la durée, l’amplitude, la fréquence (en hertz). L’action des organes de la parole (articulation) produit le signal phonétique (acoustique).

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3
Q

Acquisition

A

Processus d’appropriation, par l’enfant, de sa ou ses langues maternelles. Le terme a été établi à dessein pour s’opposer à l’apprentissage, qui concerne l’appropriation de toutes sortes de savoirs par l’humain. Contrairement aux facultés apprises et comme d’autres facultés génétiquement programmés qui ont besoin d’être étayées par l’expérience telles que manger ou marcher, l’acquisition du langage se fait sans effort, est toujours couronnée de succès, et ne peut être évitée.

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4
Q

Adéquation

A

Observationnelle, descriptive, explicative.
Les trois niveaux introduits par Chomsky, les termes sont davantage technique qu’intuitifs.

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5
Q

Algorithme

A

Ensemble d’instructions qui transforment un objet selon une règle précédemment établie (ou le processus de transformation n’a pas d’emprise sur la manière dont l’objet est transformé). Un algorithme définit ce qui se passe entre l’input et l’output . Dans un système bio fonctionne avec des règles ordonnées, l’ensemble des règles constitue l’algorithme de la composante phonologique de la grammaire.

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6
Q

Allomorphie

A

Situation ou un morphème a deux ou plusieurs réalisations de surface, au lieu d’une seule. Le cas normal est celui ou un morphème donné est toujours réalisé par la même forme. Or parfois deux ou plusieurs formes réalisent le même morphème, et sont alors choisies selon le contexte morpho-syntaxique ou phonologique. On les appelle les allomorphes de ce morphème.

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7
Q

Allophonie, Allophones

A

Relation distributionnelle entre deux segments, qui sont alors appelés allophones. Un allophone est l’une des réalisations sonores possibles d’un phonème. Contrairement à deux phonèmes entre eux, deux allophones d’un même phonème ne peuvent s’opposer en distinguant des unités de sens distincts dans une langue: les locuteurs leur attribuent le même rôle fonctionnel en phonologie, même quand ils perçoivent la différence phonétique entre les deux.

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8
Q

Alternance voyelle-zéro

A

Le fait pour un morphème de présenter une forme ou une de ses voyelles est absente, qui dans une autre forme du même morphème est présente. L’alternance peut être optionnelle, ou obligatoire en fonction d’un contexte grammatical (devenir- dev’nir).

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9
Q

Amuïssement

A

Effacement d’un segment, typiquement de manière définitive et en diachronie.

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10
Q

Analyse distributionnelle

A

Étudie l’occurence d’objets par rapport à d’autres objets, en phonologie par rapport au contexte positionné. Il existe quatre situations distributionnelles de base: 1) opposition, 2) variation libre, 3) distribution complémentaire, 4) neutralisation.

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11
Q

Antépénultième

A

On dit d’une voyelle lorsqu’elle se trouve être l’avant-avant-dernière voyelle d’un mot

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12
Q

Anthropométrie

A

Technique qui concerne la mesure des particularités dimensionnelles d’un homme. Il a servi l’idée que certains traits caractériels ou raciaux/ ethniques sont reflétés dans la morphologie.

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13
Q

Aperture

A

Dans la bouche, le pharynx et la trachée, l’aperture est la mesure de la distance entre les articulateurs inférieur (lèves, dents, langue) et supérieur (lèves, dents, alvéoles, palais dur et mou, velum). C’est une notion de phonétique

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14
Q

API

A

Transcription conventionnelle, au moyen de signes spécifiques dérivés des caractères latins, qui ambitionne d’offrir la possibilité de rendre par écrit tous les sons de toutes les langues du monde. Le principe est la biunivocité: “un son, un symbole” et vise la transcription d’un son donné par un symbole unique, et l’utilisation d’un symbole donné pour un seul son.

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15
Q

Apocope

A

Lorsqu’une voyelle finale de mot est perdue.

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16
Q

Appendix probi

A

Vocabulaire de 227 mots retrouvé au revers d’un manuscrit et datant du IIIe ou Ive siècle apr. J.-C. Chaque mot est donné en deux formes: en latin classique et dans une forme altérée. L’ambition est visiblement pédagogique, et l’auteur a rassemblé ainsi un catalogue de ce qu’il ne faut pas dire (ou écrire) si on veut bien parler le latin. Les erreurs contre lesquelles l’auteur met en grade constituent autant de formes de la langue de son époque (latin vulgaire) et ouvrent ainsi une fenêtre sur cet état de langue.

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17
Q

Articulatoire

A

Propriétés articulatoires d’une consonne ou d’une voyelle, qui décrivent l’état et le mouvement des organes de la parole: labial, vélaire, vibration des cordes vocales, occlusion. L’action des organes de la parole (articulation) produit le signal phonétique (acoustique).

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18
Q

Aspiration

A

Fait de prolonger la prononciation dù,une consonne (typiquement d’une occlusive, et au sein de ce groupe, typiquement les occlusives sourdes) avec ce qui est perçu comme un [h] (ou un souffle). La réalité articulatoire peut cependant être diverse. Un VOT positif est le corrélât phonétique typique de l’aspiration, et perdu en tant que tel.

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19
Q

Assibilation

A

Processus phonologique qui transforme une occlusive en affriquée.

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20
Q

Assimilation

A

Transfert d’une propriété articulatoire d’un segment à un autre. Une assimilation rend deux objets similaires qui l’étaient moins.

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21
Q

ATRité

A

Advanced tongue root. La réalité dont l’ATRité cherche à rendre compte est la même que celle décrite par la terminologie française classique qui oppose les voyelles (moyennes) mi-fermées et mi-ouvertes, ou encore la terminologie utilement né-grammairienne qui attribue la différence à une activité musculaire en opposant les voyelles tendues aux voyelles relâchées.

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22
Q

Bien formé

A

On dit d’un objet linguistique qu’il est bien formé s’il est grammatical, c’est-à-dire si les locuteurs natifs d’une langue s’accordent pour dire qu’il est acceptable et fait partie de leur langue.

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23
Q

Classes majeures

A

Catégories de segments importants dans les langues du monde dont les processus phonologiques les concernent souvent

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24
Q

Consonne

A

S’oppose à voyelle, par se caractéristiques acoustiques et articulatoires ainsi que pas son comportement phonologique. les consonnes et les voyelles forment les deux grandes catégories de segments. Les consonnes sont définies par trois types de propriétés: le lieu d’articulation, le mode d’articulation et l’état de la glotte.

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25
Q

Consonnes syllabiques

A

Androgynes: ont un corps consonantique, mais se comportent comme des voyelles. En cela l’inverse des semi-voyelles, qui par leur nature sont des voyelles, mais se comportent comme des consonnes. Ils se rencontrent seulement dans des positions ou aucune voyelle n’est adjacente.

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26
Q

Contraste

A

On dit de deux segments qu’ils contrastent lorsque, dans une langue donnée, ils produisent des paires minimales, c’est-à-dire qui se distinguent que par un seul segment. Leur différence est significative puisqu’elle est capable de porter une différence de sens à elle seule (chacun un phonème distinct).

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27
Q

Débuccalisation

A

Processus phonologique qui transforme un segment impliquant un articulateur supra-laryngal, c’est-à-dire qui se trouve dans la bouche, en une articulation uniquement glottale. Les aboutissements sont typiquement le coup de glotte.

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28
Q

Dérivation

A

Action qui relie un input et un output de façon que la transformation de l’input se fasse pas par pas, c’est-è-die par petites étapes qui se succèdent dans le temps, et dont la succession est logique. C’est elle qui relie la forme sous-jacente à la forme de surface. Cette dérivation se fait au moyen de règles ordonnées dont chacun ne pouvait s’appliquer que sur l’output de la règle précédente,

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29
Q

Descriptivement adéquat

A

Avoir une idée de la raison pour laquelle un tel aspect fait partie des observations pertinentes mais non pas un autre aspect.

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30
Q

Dévoisement

A

Processus qui au moyen d’une modification de l’état de la glotte (vibration ou non des cordes vocales) fait qu’une consonne voisée devient non voisée.

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31
Q

Diphtongue

A

Deux articulations vocaliques adjacentes qui valent une seule voyelle phonologiquement. En français, le oi de roi.

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32
Q

Disjonction

A

C’est un situation ou un processus affecte plusieurs objets ayant des caractéristiques diverses en même temps. La disjonction de la coda _[#,C] par exemple décrit une distribution ou deux consonnes qui a priori ne partagent aucune propriété sont la cible récurrente de processus phonologiques (alors que ces processus ne s’appliquent pas à des consonnes dans d’autres positions). L’appellation disjonctif tient au fait que les processus concernent l’une ou l’autre des deux consonnes.

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33
Q

Dissimilation

A

Qui rend plus dissemblables qu’ils ne l’étaient auparavant deux segments partageant des propriétés.

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34
Q

Distinctif

A

On dit de deux segments qu’ils sont distinctifs lorsque, dans une langue donnée, ils produisent des paires minimales, c’est-à-dire qui se distinguent que par un seul segment. Leur différence est significative puisqu’elle est capable de porter une différence de sens à elle seule (chacun un phonème distinct).

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35
Q

Distribution

A

Différents contextes dans lesquels un segment peut se trouver

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36
Q

Distribution complémentaire

A

Lorsque deux segments ne se rencontrent jamais dans le même contexte, on dit qu’ils sont en distribution complémentaire (ou des variantes contextuelles). Ils ne représentent pas deux phonèmes distincts, mais un seul. On dit qu’ils sont ainsi des allophones d’un seul phonème.

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37
Q

Échelle de sonorité

A

Le système cognitif a donc procédé à une classification hiérarchique du plus au moins sonores. L’échelle de sonorité (le classement des familles de segments en fonction de leur aperture transformée en sonorité), est universelle dans ses grandes lignes, mais admet quelque variation entre les langues.

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38
Q

Élision

A

Non-prononciation d’une voyelle finale d’un mot déclenchée par le fait que le mot suivant commence par une voyelle. Une séquence de deux voyelles est un hiatus, et l’élision est donc une manière spécifique de résoudre un hiatus lorsqu’il se présente en sandhi externe, c’est-à-dire entre deux mots.

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39
Q

Enclise

A

Agglutination d’un mot fonctionnel à droite d’un mot plein, de façon que les deux ne fassent plus qu’un seul domaine accentuel (pensais-je).

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40
Q

Entrave

A

Une voyelle se trouvant dans une syllabe fermée est dite entravée (par la coda).

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41
Q

Épenthèse

A

Insertion dans la chaîne linéaire d’un segment (voyelle ou consonne) absent de la forme lexicale. En français, [t] son apparition est provoquée par la configuration syntaxique particulière et le fait qu’elle produise un hiatus.

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42
Q

Explicativement adéquat

A

Être capable de départager avec certitude, laquelle des options est réellement opérationnelle.

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43
Q

Faculté de langage

A

La faculté du langage, et donc la grammaire universelle, est partagée par tous les humains, et seulement par les membres de cette espèce. Elle est donc encodée génétiquement et transmise de génération en génération par voie biologique. Elle est fabriquée de l’approche générative. La grammaire universelle et la faculté de langage sont des marques de fabrique de l’approche générative.

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44
Q

Fille

A

Sur le modèle de l’arbre généalogique, on utilise les termes féminins du vocabulaire de la parenté pour indiquer les relations entre deux ou plusieurs noeuds dans un arbre syntaxique, morphologique, syllabique en linguistique. Dans une configuration [AB]X, c’est-à-dire ou A et B sont dominés par X, 1) A et B sont des soeurs, 2) X est la mère de A et B, et 3) A et B sont les filles de X.

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45
Q

Fortition

A

Augmentation de la force d’un segment par modification de ses caractéristiques articulatoires. Classiquement, les segments sont classés sur une échelle de force, du plus faible au plus fort. Pour les consonnes, cette échelle coïncide très largement avec l’échelle de sonorité, de telle façon que les consonnes les plus faibles sont les plus sonores, et les plus fortes, les moins sonores. Une fortition est un renforcement.

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46
Q

Glides

A

Aussi appelés semi-voyelles ou semi-consonnes, faisant partie de la classe majeure des sonantes. Il existe trois glides, qui par leur lieu d’articulation correspondent aux voyelles hautes. Phonologiquement, les glides sont les versions consonantiques de ces voyelles, et ainsi les articulations consonantiques les plus proches des voyelles. Se produit seulement avec les voyelles hautes, correspondent à la voyelle haute finale des radicaux (louer, lier).

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47
Q

Grammaire universelle

A

Ensemble de propriétés grammaticales qui constituent la faculté de langage de l’homme, c’est-à-dire la capacité de chaque bébé d’apprendre n’importe quelle langue maternelle. La faculté du langage, et donc la grammaire universelle, est partagée par tous les humains, et seulement par les membres de cette espèce. Elle est donc encodée génétiquement et transmise de génération en génération par voie biologique. Elle est fabriquée de l’approche générative. La grammaire universelle et la faculté de langage sont des marques de fabrique de l’approche générative.

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48
Q

Hétérosyllabique

A

Se dit de deux segments qui appartiennent à deux syllabes différentes. Le r et le t de par.tie.

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49
Q

Hiatus

A

Implique deux articulations vocaliques adjacentes, mais qui ont la valeur de deux voyelles indépendantes comme le aï dans le mot cocaïne.

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50
Q

Homorganique

A

Se dit de deux segments (adjacents) qui partagent le même lieu d’articulation. Typiquement, les groupes nasale-obstruante NC sont homorganiques.

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51
Q

Homosyllabique

A

Ou tautosyllabique, c’est ce que l’on dit de deux segments qui appartiennent à la même syllabe, comme le t et le r de pa.trie.

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52
Q

Implicationnel (universaux)

A

Des propriétés grammaticales qui sont partagées dans tt les langues du monde selon la grammaire universelle et dont aucune langue ne peut déroger.

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53
Q

Intervocalique

A

Se dit d’une consonne qui est précédée et suivie d’une voyelle.

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54
Q

Langue

A

La langue étant le siege du savoir grammatical partagé par la communauté linguistique

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55
Q

Laryngales

A

Classe de consonnes dans la langue mère des langues indo-européennes. L’existence des laryngites a été déduite par Saussure. Jusqu’à cette date, les comparatistes pensaient que ce que Saussure a analysé comme des consonnes était une voyelle, schwa, puisque les équivalents dans toutes les langues indo-européennes connues alors étaient vocaliques.

56
Q

Lénition

A

Implique l’augmentation de la sonorité d’un segment. Un adoucissement.

57
Q

Linéaire

A

On oppose aux structures autosegmentales, ou multilinéaires, ou non linéaires, les théories qui connaissent comme seule représentation phonologique la consécution linéaire de base, sans interrelation: c’est ce que l’on appelle une structure linéaire.

58
Q

Liquide

A

Ensemble des consonnes latérales et vibrantes.

59
Q

Mal formé

A

Un objet mal formé en revanche est agrammaticale, c’est-à-dire de l’avis des locuteurs natifs non acceptable et ne faisant pas partie de leur langue.

60
Q

Marque

A

Un objet rare est marqué, alors qu’un objet fréquent est non marqué. On parle de la marque d’un objet pour faire référence à cette distinction.

61
Q

Mélodie

A

Les objets qui, dans une représentation autosegmentale, se trouvent en dessous du squelette constituent la mélodie d’un segment, qui s’oppose à sa structure (surtout syllabique), qui est localisée au-dessus du squelette.

62
Q

Mère

A

Sur le modèle de l’arbre généalogique, on utilise les termes féminins du vocabulaire de la parenté pour indiquer les relations entre deux ou plusieurs noeuds dans un arbre syntaxique, morphologique, syllabique en linguistique. Dans une configuration [AB]X, c’est-à-dire ou A et B sont dominés par X, 1) A et B sont des soeurs, 2) X est la mère de A et B, et 3) A et B sont les filles de X.

63
Q

Métrique

A

En poésie, étude des propriétés formelles des vers. Des catégories utilisées en métrique sont par exemple la césure, l’hémistiche, l’alexandrin, le pied, la scansion.

64
Q

Monopositionnel

A

Qui occupe une seule position. S’oppose à des objets bipositionnels, qui occupent deux positions. Même si elles sont constituées de deux phases chronologiquement successives, une affriquée ou une diphtongue représentent un seul objet phonologique, qui est donc monopositionnel.

65
Q

Mot phonologique

A

En phonologie prosodique, unité qui dans une structure arborescente située au-desssus de la structure syllabique (la hiérarchie prosodique) encode de l’information morpho-syntaxique. Les unités de cette arborescence représentent des portions de la chaine linéaire qui vont de la taille d’un mot à la taille d’une phrase. Comme son nom l’indique, le mot phonologique correspond à peu près à un mot morphologique quant au découpage de la chaine linéaire.

66
Q

Muta cum liquida

A

Séquence d’une obstruante et d’une liquide, comme pl, tr, fl. Forme prototypique d’une attaque branchante, c’est-à-dire d’un groupe tautosyllabique.

66
Q

Multilinéaire

A

Théories opposées aux théories linéaires. Ne connait pas comme seule représentation phonologique la consécution linéaire d’objets de base sans interrelations.

67
Q

Nasale

A

Qui obstruent totalement le chenal vocal (contact entre les deux articulateurs), mais laissent échapper l’air par le nez

68
Q

Néogrammairiens (all. junggrammatiker)

A

École linguistique, essentiellement allemande, née à Leipzig au début des années 1870. Représente la première approche scientifique du langage dans ce sens qu’il est considéré comme un objet naturel issu de l’évolution, et non pas comme un artéfact, c’est-à-dire le résultat de l’action humaine. cette position sur l’ontologie du langage rompt ainsi radicalement avec la philologie dont l’idée prévalait selon laquelle le langage est un produit du génie de l’humain et de celui des peuples en particulier.

69
Q

Neutralisation

A

Ici un contraste qui existe par ailleurs la langue est neutralisé, c’est-à-dire éliminé, dans une certaine position.

69
Q

Non linéaire

A

Synonyme de multilinéaire. Théories opposées aux théories linéaires. Ne connait pas comme seule représentation phonologique la consécution linéaire d’objets de base sans interrelations.

70
Q

Observationnellement adéquat

A

On dit d’un énoncé qu’il est observationnellement adéquat s’il énumère les faits (à propos d’un phénomène, d’une langue) correctement et exhaustivement

71
Q

Opposition

A

On dit de deux segments qu’ils sont opposés lorsque, dans une langue donnée, ils produisent des paires minimales, c’est-à-dire qui se distinguent que par un seul segment. Leur différence est significative puisqu’elle est capable de porter une différence de sens à elle seule (chacun un phonème distinct).

72
Q

Oxyton

A

Lorsque la dernière voyelle, l’ultième est accentuée, on parle d’oxytons.

73
Q

Paire minimale

A

Une paire minimale est une paire de deux mots qui ne se distinguent que par un seul segment.

74
Q

Paragogique

A

Une voyelle est dite paralogique si elle est insérée à droite d’une consonne finale de mot. Il s’agit donc d’un cas particulier d’épenthèse.

75
Q

Parole

A

La parole est l’actualisation de la langue par les individus.

76
Q

Paroxyton

A

un mot dont la pénultième (donc lavant-dernière voyelle) est tonique est un paroxyton.

77
Q

Pénultième

A

L’avant dernière voyelle

78
Q

Période critique

A

Période pendant laquelle un enfant peut acquérir une langue de façon maternelle. Lorsqu’un enfant est exposé à une langue seulement au-dela de cette fenêtre qui s’ouvre à la naissance (ou même avant) et se termine quelque part avant 10 ans, il ne pourra plus en développer une maitrise identique à celle de enfants qui étaient dans le bain de la langue avant la fin de la période critique.

79
Q

Phonématique, analyse

A

Synonyme d’analyse distributionnelle. Étudie l’occurence d’objets par rapport à d’autres objets, en phonologie par rapport au contexte positionné. Il existe quatre situations distributionnelles de base: 1) opposition, 2) variation libre, 3) distribution complémentaire, 4) neutralisation.

80
Q

Phonème

A

Segment qui permet de faire la distinction entre une paire minimale. Une unité uniquement cognitive ou symbolique qui n’a pas de réalité physique. Un sous-ensemble d’informations qui est anobli et élevé au statut cognitif pour devenir un objet grammatical.

81
Q

Phonétique

A

La phonétique est l’étude des propriétés articulatoires ou acoustiques des segments. le signal phonétique contient toutes sortes d’informations qui ne sont pas de nature grammaticale.

82
Q

Phonologie

A

La phonologie étudie les propriétés cognitives, ou mentales des phonèmes. Le système phonologique choisit un petit sous-ensemble seulement de propriétés, ceux-ci qui anobli et élève au statut cognitif pour devenir un objet grammatical: les phonèmes.

83
Q

Polysyllabique

A

Se dit de deux segments qui appartiennent à deux syllabes différents. Le r et le t de par.tie

84
Q

Position

A

Endroit dans la chaîne linéaire ou se trouve un objet.

85
Q

Position appuyée

A

Terme utilisé dans la tradition française pour désigner une consonne en position post-consonantique hétérosyllabique. La latérale de mer.le se trouve en position appuyée (le r précédent n’appartient pas à la même syllabe)

86
Q

Positionnel

A

Relatif à la position de la chaîne linéaire dans laquelle se trouve un segment. Synonyme de syllabique: un effet positionné est un effet du à la structure syllabique, et s’oppose à un effet provoqué par l’échange de primitives mélodiques lors d’une assimilation.

87
Q

Pression systémique

A

Influence qu’exerce le système phonématique (l’ensemble des phonèmes d’une langue) sur les propriétés ou le comportement d’un objet. Elle agit typiquement selon deux situations: chaîne de traction ou chaîne de poussette. Notion centrale de structuralisme. Maintenant, évacués du paysage phonologique.

88
Q

Primitives mélodiques

A

Les objets melodiques sont les primitives qui definissent l’etat de la glotte, le lieu d’articulatoon, etc

89
Q

Procédural

A

Une action dérivationnelle.

90
Q

Proclise

A

Agglutination d’un mot fonctionnel à la marge gauche d’un mot plein, de façon que les deux ne fassent plus qu’un seul domaine accentuel (je l’ai vu).

91
Q

Proparoxyton

A

On dit d’un mot dont l’antépénultième est tonique qu’il est un proparoxyton.

92
Q

Réduplication ou redoublement

A

La réduplication prend un ou plusieurs segments d’un morphème, typiquement de la racine, et les répète à gauche ou à droite de celui-ci. Outre de segments répétés, un morphème réduplicationnel peut être fait de segments propres, enregistrés dans le lexique.

93
Q

Règles ordonnées

A

La dérivation se fait au moyen de règles ordonnées dont chacune ne pouvait s’appliquer que sur l’output de la règle précédente.

94
Q

Renforcement

A

Synonyme de fortition, augmentation de la force d’un segment par modification de ses caractéristiques articulatoires. Exemple, transformé une semi-voyelle en occlusive.

95
Q

Rétroflexe

A

Se dit d’une articulation lors de laquelle l’apex (la pointe de la langue) est relevée. Étant donné que les rétroflexes impliquent l’apex, elles n’existent que dans la région dentale. L’API note la rétroflexivité par un crochet à droite sous le symbole principal.

96
Q

Rigveda

A

Collection d’hommes sacrés de l’Inde antique composés en sanskrit védique. Il fait partie des quatre grands textes canoniques de l’hindouisme qui sont connus sous le nom de Veda. C’est l’un des plus anciens textes existant en langue indo-européenne. Sa composition remonte entre 1500 et 900 av. J.-C.

97
Q

Sandhi (interne, externe)

A

Terme de la grammaire traditionnelle indienne qui décrit les endroits dans la chaîne linéaire qui correspondent à des divisions morphologiques et syntaxiques. Une transition entre deux morphèmes (au sein d’un mot) est un sandhi interne, celle entre deux mots, un sandhi externe.

98
Q

Schwa

A

Sur le plan phonétique, il s’agit simplement d’une voyelle centrale, et on distingue alors la hauteur, la schwa haut, moyen, bas. Il existe aussi un usage fondé sur un critère phonologique, la faiblesse de la voyelle: est schéma ce qui alterne avec zéro. La tradition française utilise le terme pour parler du e caduc, muet, instable.

99
Q

Segment

A

Afin de différencier les sons non linguistiques des sons porteurs de message linguistique, on appelle ces derniers segments.

100
Q

Segment complexe

A

Qui occupe une seule position (un seul point squelettal). Même si elle sont constituées de deux phases chronologiquement successives, comme une affriquée

101
Q

Sériel

A

Une action dérivationnelle.

102
Q

Signifiant, signifié

A

Les deux faces du sign linguistique saussurien. L’unité minimale dotée d’un sens est le morphème, dont la définition est précisément de posséder une forme (signifiant) et un sens (signifié).

103
Q

Soeur

A

Sur le modèle de l’arbre généalogique, on utilise les termes féminins du vocabulaire de la parenté pour indiquer les relations entre deux ou plusieurs noeuds dans un arbre syntaxique, morphologique, syllabique en linguistique. Dans une configuration [AB]X, c’est-à-dire ou A et B sont dominés par X, 1) A et B sont des soeurs, 2) X est la mère de A et B, et 3) A et B sont les filles de X.

104
Q

Sommet de syllabicité

A

Maximum local de sonorité. Fonction généralement assumée par une voyelle (dans CVC, V est l’élément le plus sonore), mais qui peut également être remplie par une consonne, qui est alors syllabique. Apple [aepl]

105
Q

Sonorité

A

L’aperture et la sonorité concernent la même réalité physique, mais s’opposent par leur statut ontologique. L’aperture est la notion de phonétique, alors que la sonorité est phonologique. Elle réplique les grandes liges de l, aperture tout en ne répondant à aucune mesure physique.

106
Q

Sonante

A

La classe majeures la plus proches des voyelles (semi-voyelle, vibrantes, latérales, nasales)

107
Q

Sous-jacent

A

On dit d’une forme qu’elle est sous-jacente si elle est enregistrée dans le lexique, c’est-à-dire stockée dans la mémoire de long terme (tous les morphèmes sont ainsi sous-jacents), ou encore si elle est le départ d’une dérivation et contient plusieurs morphèmes. La forme en question est sous-jacente et non pas dérivée lorsqu’elle n’a été transformée par aucune computation.

108
Q

Spectrogramme

A

Représentation graphique du signal acoustique au moyen de l’analyse spectrale. Un sonagramme représente la fréquence et l’intensité en fonction du temps. Le temps est porté en abscisse, la fréquence en ordonnée et l’intensité de chaque composante est représentée par la couleur, la noirceur ou l’épaisseur de la trace correspondante.

109
Q

Spirantisation

A

Processus qui transforme une occlusive en fricative.

110
Q

Supplétion

A

Synonyme d’allomorphie. Situation ou un morphème a deux ou plusieurs réalisations de surface, au lieu d’une seule. Le cas normal est celui ou un morphème donné est toujours réalisé par la même forme. Or parfois deux ou plusieurs formes réalisent le même morphème, et sont alors choisies selon le contexte morpho-syntaxique ou phonologique. On les appelle les allomorphes de ce morphème.

111
Q

Suprasegmental

A

Il existe plusieurs usages de ce mot. Le plus courant est celui ou le terme désigne, dans une représentation autosegmentale, l’espace au-dessus du squelette. Ainsi l’accent est une propriété suprasegmentale d’un mot, tout autant que les tons. Le suprasegmentale s’oppose au segmental, qui renvoie à l’espace en dessous du squelette, c’est-à-dire à la mélodie.

112
Q

Surface

A

Le contraire d’une forme sous-jacente est une forme de surface, qui est le résultat de l’application d’une computation à la forme sous-jacente correspondante.

113
Q

Syllabe

A

Lorsqu’une syllabe possède une coda elle est fermée : elle est ouverte dans le cas contraire. Une voyelle se trouvant dans une syllabe fermée est dite entravée (par la coda), alors qu’une voyelle en syllabe ouverte est libre. Lorsqu’il faut décider si deux consonnes intervocaliques représentent une séquence coda-attaque (donc hétérosyllabique et entravant la voyelle à leur gauche) ou une attaque branchante (donc tautosyllabique et laissant libre la voyelle à leur gauche), c’est la sonorité relative des deux consonnes qui décide. Selon la terminologie utilisée, on appelle un groupe tautosylla-bique (TR et plus particulièrement muta cum liquida) une attaque branchante (terme génératif) ou un groupe explosif (terme structuraliste). Un groupe hétérosyllabique (RT, TT, RR) en revanche est une séquence coda-attaque (terme génératif) ou un groupe implosif (terme structuraliste).

114
Q

Syncope

A

Élimination d’une voyelle à l’intérieur d’un mot.

115
Q

Synérèse

A

Non-prononciation d’une voyelle haute dans une séquence, c’est-à-dire lorsque la voyelle haute est suivie d’un glide et d’une autre voyelle. Exemple, lier, louer.

116
Q

Système

A

Systeme phonemique est l’ensemble des phonemes d’une langue

117
Q

Tautosyllabique

A

C’est ce que l’on dit de deux segments qui appartinennet à la même syllabe comme le t et le r de pa.trie. Une attaque branchante.

118
Q

Timbre

A

On dit que les voyelles ont un timbre, qui est défini par leur lieu et leur manière d’articulation. Exemple, i et a ont un timbre différent.

119
Q

Ton

A

Hauteur de la voix, mesurée en fréquence. Cet emploi de la hauteur de la voix au sein d’une phrase entière s’appelle intonation. Son emploi au sein d’un seul mot produit ce qu’on appelle des tons. Le continuum phonétique de la hauteur de la voix est discrétisé par les langues en deux ou trois catégories: ton haut, bas et moyen.

120
Q

Tonique

A

Se dit d’une position ou d’une voyelle qui porte l’accent tonique.

121
Q

Trait distinctif

A

Le lieu d’articulation, l’état de la glotte, ect. classiquement des traits distinctifs.

122
Q

Trajectoire de lénition

A

Les trajectoires de lénition, c’est-à-dire l’affaiblissement successif d’une consonne jusqu’à son amuïssement.

123
Q

Typologie

A

Étude de la variation entre les langues dans le but de les classifier selon des critères grammaticaux. On distinguera les langues à tons des langues qui n’utilisent pas ce moyen à des fins distinctives. Les langues à tons sont alors un type, et les langues sans tons, un autre type. Elle est stictement synchronique et ne prend pas en compte les génétiques entre langues.

124
Q

Ultième

A

La dernière voyelle, l’ultième

125
Q

Universaux (implicationnels)

A

Recherchés et reconnus depuis l’Antiquité, les universaux sont des propriétés grammaticales partagés par toutes les langues du monde et auxquelles, selon l’idée de la grammaire universelle, aucune langue humaine ne peut déroger.

126
Q

Variante contextuelle

A

Distribution complémentaire, lorsque deux segments ne se rencontrent jamais dans le même contexte.

127
Q

Variation libre

A

Des segments en variation libre peuvent se trouvé dans les même contexte, ne change pas le sens, donc il ne représentent pas deux phonèmes distincts, mais un seul. On dit qu’ils sont ainsi des allophones d’un seul phonème.

128
Q

Verbes forts (langues germaniques)

A

Le cas ou l’ablaut est encore vivant aujourd’hui, sont les verbes dits forts (ou irréguliers) des langues germaniques.

129
Q

Vocalisation

A

Se dit d’un processus qui transforme une consonne en glide ou en voyelle. Les consonnes en question sont généralement des sonantes, et le contexte ou à lieu la vocalisation est typiquement une position faible (coda ou intervocalique)

130
Q

Voisement

A

Décrit l’état de la glotte, c’est-à-dire des cordes vocales (articulation voisée) ou non (articulation non voisée ou sourde) vibrer.

131
Q

VOT

A

Propriété acoustique des consonnes occlusives. Le VOT mesure le temps qui, au sein d’une séquence occlusive-voyelle, s’écoule entre le moment ou l’occlusive est relâchée (ou l’explosion a lieu) et le moment ou les cordes vocales commencent à vibrer.

Il existe trois situations: 1) les deux événements sont simultanés (zéro VOT); 2) le relâchement précède les vibrations (VOT positif); 3) les vibrations précèdent le relâchement (VOT négatif). Le VOT est fortement corrélé à trois types de consonnes (en production et en perception): les consonnes voisées (typiquement, VOT négatif), les consonnes non voisés (typiquement, VOT légèrement positif) et les consonnes aspirées (typiquement, VOT fortement positif).

132
Q

Voyelle

A

S’oppose à consonne, par ses caractéristiques et articulatoires ainsi que par son comportement phonologique. Les consonnes et les voyelles forment les deux grandes catégories de segments. Les voyelles sont définies par trois types de propriétés: aperture, la position de la langue, l’arrondissement des lèvres.

133
Q

Voyelles moyennes (en français )

A

Les voyelles mi-fermées et mi-ouvertes ou voyelles tendues et relâchées.