Douleur chronique non cancéreuse Flashcards

1
Q

Environ 1 canadien sur _______ est affecté par les douleurs chroniques non cancéreuses

A

5

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Nomme des facteurs de risque à la douleur chronique non cancéreuse

A

Âge (plus de 65 ans : 1/3 souffre de douleur chronique)
Femme
Pauvreté
Autres ethnies, personnes Indigènes, Vétérans

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

La ___________________ est impliquée dans la physiopathologie de la douleur chronique non cancéreuse

A

Neuroplasticité du cerveau : Capacité du cerveau de modifier et réorganiser des circuits neuronaux suite à l’apprentissage ou à des expériences

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quels sont les 3 principes de la neuroplasticité du cerveau

A

Renforcement de ce qui est utilisé et entraîné
Perte de ce qui n’est PAS utilisé
Possibilité de construire de nouveaux réseaux par l’apprentissage neuronal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Fait le lien entre la neuroplasticité du cerveau et la libération de neurotransmetteurs

A

Quand des connections sont entraînées avec le temps le cerveau devient plus efficaces dans celles-ci et peut même augmenter la quantité de neurotransmetteurs libérée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Qu’est-ce que la sensibilisation centrale et quel est le lien avec la neuroplasticité du cerveau

A

Par exemple le cerveau d’un patient qui a pendant des mois appris que toucher une région équivalait à une douleur aura beaucoup de misère à réapprendre après la guérison que le toucher de cette région ne devrait pas faire mal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Les médicaments seuls ne sont pas suffisants afin de traiter la douleur chronique non cancéreuse, nomme des professionnels pouvant aider

A

Psychologues
Physiothérapeutes
Ergothérapeutes
Infirmières

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Pourquoi est-il important de gérer les attentes du patient en douleur chronique non cancéreuse

A

On ne prévoit pas faire disparaître la douleur, mais plutôt la rendre moins intense, plus acceptable, pour permettre au patient de FONCTIONNER (efficace correspond à environ une diminution de 30%)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Nomme des MNP

A

Chaud/froid
Pacing (dosage des activités)
Alimentation
Rester actif (marche, exercice)
Relaxation/respiration (méditation/pleine conscience)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Décris la place des opioides en traitement de la douleur chronique non cancéreuse

A

Bénéfices incertains à long terme car peu de données probantes donc les recommandations de l’IASP sont d’agir avec prudence lorsqu’on prescrit un opioïde pour douleur chronique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Pourquoi la fixation des attentes du patient en douleur chronique non cancéreuse est surtout importante avec la prise d’opioides

A

On se fixe un objectif fonctionnel et si on l’atteint pas avec l’opioide on va le cesser

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Que doit-on faire avec le patient avant d’instaurer un traitement sous opioides pour la douleur chronique non cancéreuse

A

Évaluer risque de dépendance (outil d’évaluation) et bien soupeser les risques/bénéfices et discuter des risques des opioïdes avec le patient (ex : dépendance / hypogonadisme / hyperalgésie / apnée du sommeil…)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Doit-on faire un contrat avec le patient pour le traitement sous opioides

A

Ça dépend du patient la pratique est un peu mitigée donc pas de première intention chez tout le monde

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Avant l’usage d’opioides, les ___________________ de première et deuxième intention devraient être essayés en douleur chronique non cancéreuse

A

Coanalgésiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Nomme des principes de posologie utilisés sous traitement opioides en douleur chronique non cancéreuse (3)

A

Privilégier formulations d’opioïdes à longue action
Éviter ou limiter les entre-doses
Initier à faible dose et augmenter graduellement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quelle est la dose de réflexion et qu’est-ce que ça veut dire

A

Après l’équivalence de 90mg PO de morphine par jour, on devrait vraiment évaluer les bénéfices que le patient reçoit et on devrait rarement dépasser cette dose car risque de surdosage

17
Q

Que devrait-on mentionner au patient quant à l’entreposage sécuritaire des opioides et quant à ceux qui sont inutilisés ou périmés

A

Le patient devrait les garder dans un endroit sécuritaire (idéalement verrouillé) qui est hors de la portée des autres, puis il devrait rapporter les médicaments inutilisés/périmés à la pharmacie pour la destruction sécuritaire

18
Q

Pourquoi le pharmacien est essentiel en traitement de la douleur chronique non cancéreuse

A

Pour le suivi des maladies chroniques, le patient verra son pharmacien 10 fois plus souvent que son médecin de famille et souvent le pharmacien est le premier professionnel de la santé à constater un changement dans le comportement ou dans l’état du patient

19
Q

En présence d’effets indésirables sous traitement opioides en douleur chronique non cancéreuse, quelles sont les 3 principales options de traitement

A

Diminuer dose en ajoutant coanalgésique si douleur trop importante
Rotation d’opioïde
Traiter l’effet indésirable (plus ou moins)

20
Q

Nomme un outil d’évaluation de la douleur particulièrement intéressant en pharmacie communautaire

A

Sévérité de douleur et impact sur fonctionnement du patient : BPI (Brief Pain Inventory)

21
Q

Quels sont les avantages pour le patient d’avoir un journal de bord de la douleur

A

Permet d’avoir une meilleure mémoire des évènements et de voir les médicaments qu’ils prenaient et s’ils le soulageaient en plus de la présence d’effets indésirables

22
Q

Comment peut-on différencier la tolérance à un opioide comparé à l’hyperalgésie causée

A

En hyperalgésie, la douleur est souvent différente que celle initiale et plus étendue jusqu’à pancorporelle, puis elle est augmentée par la prise d’opioides, comparé à la tolérance que la douleur reste stable mais la dose nécessaire doit être augmentée

23
Q

L’hyperalgésie (et allodynie) est une bonne raison d’envisager un ____________________

A

Sevrage

24
Q

Une dose équivalente supérieure à 90mg PO de morphine par jour est-elle une bonne raison d’envisager un sevrage

A

C’est une composante, mais ne devrait pas être le seul élément de réflexion

25
Q

Étant donné qu’il n’existe pas de __________________ pour quand effectuer un sevrage, il est nécessaire d’avoir _________________________

A

Lignes directrices (evidence-base)
Une discussion ouverte avec le patient

26
Q

Quel est le principal obstacle chez les patients quant à l’initiation au sevrage

A

C’est pas la réalisation des opioides qui ne fonctionnent pas (habituellement), la plupart du temps c’est qu’ils ont peur du sevrage

27
Q

Pourquoi certains patients sont convaincus que leur opioides fonctionnent même en cas d’hyperalgésie

A

Parfois ils peuvent oublier une dose (ou un arrêt abrute) et réaliser qu’ils ont encore plus mal mais ce sont des signes de sevrage

28
Q

Nomme des symptômes de sevrage aux opioides

A

Augmentation transitoire de l’intensité de la douleur (souvent 1er)
Diaphorèse
Diarrhées
Nausées
Frissons
Myalgies
Anxiété/insomnie
Tachycardie
Céphalées
Fatigue

29
Q

À quoi devrait ressembler la première diminution de dose en sevrage d’opioides

A

TRÈS PETITE diminution de dose, pour donner confiance au patient et limiter anxiété et important de planifier un suivi dans les jours qui suivent la baisse (le lendemain ou après 2-3 jours par exemple) pour rassurer le patient

30
Q

Pour les diminutions de doses en sevrage d’opioides on devrait diminuer d’environ ____________%

A

5-10 (à adapter selon les formulations disponibles)

31
Q

À quelles intervalles devrait-on diminuer les doses d’opioides en sevrage

A

Pour des patients très “déterminés”, diminution q2-3 semaines est possible tandis que pour d’autres patients, diminution q4-6 semaines sera plus adaptée

32
Q

Est-ce qu’il y a urgence à diminuer la dose d’opioides en sevrage

A

Il n’y a généralement pas d’urgence à diminuer la dose : faire une pause si besoin comme pendant un moment plus difficile pour le patient (éviter de réaugmenter la dose autant que possible) ou un événement spécial pour le patient ou suivi impossible alors qu’il a besoin de support

33
Q

Quand devrait-on mettre fin à un sevrage d’opioides

A

Lorsque le patient a atteint un certain plateau (chaque diminution de dose entraîne une augmentation de l’intensité de la douleur qui ne s’estompe pas dans le temps, ou qui prend plusieurs semaines à se stabiliser) ou lorsque l’opioïde est cessé complètement

34
Q

Nomme des éléments clés pour réussir un sevrage (6)

A

Renforcement et réassurance
Éviter de compenser la baisse par des entre-doses (courte action)
Relation de confiance
Ralentir ou faire une pause du sevrage au besoin
Suivis rapprochés
Collaboration avec les autres professionnels de la santé