Effets moléculaires et biomarqueurs, cellules, tissus, organes Flashcards

1
Q

Métallothionéines

A
  • sont des métalloprotéines détectées pour la première fois dans le rein de chevaux, liées au cadmium
  • sont riches en cystéine sans acides aminés aromatiques
  • thermostables et résistantes à l’acide
  • ont une grande affinité pour les métaux (forte constantes d’association avec les métaux, groupement sulfydryl)
  • Hg(II) > Ag(I) >Cu(I) > Cd(II) > Zn(II)
  • plusieurs domaines de liaison des métaux
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Induction des MTs

A
  • la résistance aux métaux conférée par les MTs semble être une propriété secondaire des MTs, parmi leurs autres fonctions (notamment, la régulation du Zn dans la cellule)
  • la production de MTs est inductible : leur concentration augmente avec l’exposition aux métaux
  • la biosynthèse des MTs est complexe, donc il peut y avoir un délai dans l’expression des protéines
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Les MTs comme biomarqueurs

A
  • les biomarqueurs pour les métaux sont considérés comme moins cruciaux que pour les contaminants organiques, étant donné qu’il s’agit d’un plus petit groupe de contaminants, facilement analysables
  • par contre, la compréhension du partitionnement sub-cellulaire des métaux est crucial pour mieux comprendre la toxicité induite par les métaux
  • les MTs n’ont pas d’action catalytique (n’est pas une enzyme) donc on ne peut pas mesurer leur activité
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Méthodes de biomarqueurs MTs

A
  • ARNm
  • présence d eprotéines
  • MTs liées aux métaux (meilleur indicateur de la détoxification par les MTs)
    • la concentration en MTs liées aux métaux est un prédicteur de la concentration en métaux dans la cellule et in indicateur de détoxification efficace
    • peut y avoir un débordement cellulaire mais n’est pas toujous toxique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Importants MTs

A
  • métalloprotéines riches en cystéine qui ont une grande affinité pour les métaux
  • leur expression est induite par la présence de protéines produites séquestrent les métaux pour les empêche de lier des ligands cellulaire et d’avoir une activité toxique
  • la concentration de MTs liées à des métaux est généralement proportionnelle à l’exposition aux métaux
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Phytochélatines

A
  • jouent un rôle important dans les processus d’homéostasie et de détoxification des métaux chez les algues et les plantes
  • elles sont constituées d’un glutathion (GSH) et d’une élongation de glutamate-cystéine (n = 2 à 11)
  • les thiols (S-H), tels que la cystéine et le glutathion (GSH) sont des molécules avec un rôle central dans la régulation des stress oxydatifs chez la cellule
  • les thiols peuvent être retrouvées sous forme libre dans l’espace intracellulaire u intégrés aux protéines
  • biomarqueur d’exposition
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Protéines de stress

A
  • impliqués dans la protection et la respiration cellulaire, en réponse à divers stress (température, rayons, UV, anoxie, salinité, métaux, xénobiotiques)
  • elles font partie des outils dont dispose une cellule pour se protéger
  • les protéines de stress incluent les protéines de choc thermique L hsp60, hsp70, hsp90, ubiquitine (selon le poids moléculaire en kDa)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

HSP comme biomarqueurs

A
  • le stress cellulaire peut causer le mauvais repliement de protéines pendant leur synthèse
  • ceci peut ensuite causer l’agrégation des protéines, les rendant non-fonctionnelles
  • agissent en se liant aux protéines de synthèse et empêche leur mauvais repliement ou en reconnaissant des régions exposées de protéines dénaturées et en facilitant leur repliement à une conformation fonctionnelle
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Stress induit par les métaux

A
  • les métaux peuvent inhiber le bon repliement des protéines
  • la luciférase a été dénaturée chimiquement en début d’expérience
  • l’aout de concentrations croissantes de cadmium à la luciférase diminue son activité par repliement de la protéine
  • la hsp70 permet de corriger ce repliement et d’augmenter l’activité
  • les hsp sont donc une méthode efficace pour la cellule de se protéger des métaux
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

HSP comme biomarqueurs : exemple

A
  • utilisation de hsp70 comme biomarqueur dans des fèves poussant dans des sols contaminés au Pb
  • l’expression des HSP augmente avec l’augmentation de la concentration de Pb jusqu’à un seuil (après dommages cellulaires et perdent leur capacité à agir)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quelle limite ont les protéines de stress (HSP) comme biomarqueur en écotoxicologie?

A
  • ne sont pas spécifiques
  • peuvent à réagir à beaucoup de stress : réponse à la chaleur, l’anoxie, les métaux, les xénobiotiques, l’éthanol, les UV
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Est-ce mieux d’avoir des niveaux basaux élevés, pour l’utilisation comme biomarqueurs?

A
  • niveaux basaux faibles un stress sera pus facilement détectable
  • si niveaux basaux élevés il y a toujours d l’activité
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Stress oxydatif

A
  • les organismes aérobiques utilisent l’oxygène pour leur respiration
  • par contre, l’oxygène peut être délétère, puisque son implication dans des processus cellulaire peut produire des espèces réactives d’oxygène (ERO)
  • les ERO son des radicaux libres, qui sont hautement réactifs par leur structure électronique instable (électrons non pairés)
  • sont des éléments constitutifs normaux du milieu cellulaire étant donné qu’elles sont des produits intermédiaires de processus physiologiques normaux
  • le système antioxydant est responsable de maintenir les niveaux d’ERO bas
  • le stress oxydatif survient lorsqu’il y a un déséquilibre entre les systèmes pro-oxydants et antioxydants
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Dommages des ERO

A
  • forment des liens covalents avec des enzymes et récepteurs ce qui induit des changements de structure et de fonction
  • oxydent les thiols de certains enzymes ce qui induit des changements dans la fonction
  • causent la péroxydation des lipides membranaire ce qui cause des dommages la membrane cellulaire et la production de métabolites cancérigènes
  • altération d’acides nucléiques et formation d’adduits d’ADN (mutations, risques accrus de cancers)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Adduit à l’ADN

A
  • résulte de la fixation d’une molécule (xénobiotique) à un site (souvent base) de l’ADN par liaison covalente
  • empêche la réplication de se faire correctement et modifiant l’expression
  • le malonialdéhyde (ERO) et les produits de la phase I peuvent en former
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Système antioxydant

A
  • cellule possède une ligne de défense contre les ERO, le système antioxydant
  • rôles :
    • limiter les ERO et les catalyseurs de leur formation
    • induire la synthèse d’antioxydants
    • augmenter l’activité des systèmes de réparation et de dégradation de molécules déjà endommagées par les ERO
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Principales enzymes antioxydantes

A
  • superoxydes dismutases (2 * O2- + 2H+ donne H2O2 + O2)
  • catalases (2H2O2 donne H2O + O2)
  • peroxydases
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Principaux antioxydants non-enzymatiques

A
  • GSH (2GSH (glutathion réduit) + H2O2 donne GSSG (glutathion oxydé) + H2O)
  • vitamines D et E
  • MT (à cause de ses groupes SH)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Stress oxydatif et contaminants

A
  • certains contaminants peuvent induire du stress oxydatif en interférant avec les mécanismes de défense du système antioxydant ou en contribuant directement à la génération d’ERO
  • les ERO répondent donc aux contaminants
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Malondialdéhyde comme biomarqueur

A
  • l’une des conséquences les plus rapides du stress oxydatif en présence de contaminants organiques est la peroxydation des lipides de la membrane cellulaire
  • ceci change la perméabilité cellulaire, augmente les risques de lyse et produit d’autres ERO
  • le MDA est un produit de la peroxydation des lipides et est utilisé comme biomarqueur d’effet du stress oxydatif
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Malondialdéhyde comme biomarqueur : exemple

A
  • effets de l’anthracène (HAP) sur les microsomes de carpet arlequin
  • le MDA est un biomarqueur de l’exposition à l’anthracène, mais aussi des effets toxiques d HAP en présence d’UVs
  • exposition à rien et en ajoutant du HAP : pas de grandes différences entre les deux
  • exposition à des UVs : grande augmentation de MDA produite donc stress oxydait et perturbation du fonctionnement des membranes)
  • exposition aux UVs et ajout d’anthracène : augmentation
  • même si exposition à rien, il y a toujours un niveau basal (toujours des radicaux libres et doivent conserver l’homéostasie)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Important stress oxydatif

A
  • les organismes à respiration aérobie ont un système antioxydant pour les protéger des espèces réactives d’oxygène (ERO) produites pendant la respiration
  • les contaminants peuvent contribuer au stress oxydait dans une cellule en produisant des ERO ou en nuisant à leur élimination, menant à de nombreux dommages cellulaires
  • le malondialdéhyde peut servir de biomarqueur du stress oxydatif pour les contaminants organiques et certains métaux
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Génotoxicité

A
  • regroupe les dommages induits à l’ADN qui peuvent survenir pendant l’exposition à des contaminants
  • les mécanismes de réparation de l’ADN peuvent être débordés, augmentant les mutations
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Exemples de contaminants génotoxiques

A
  • clastogènes : briser ou perturber les chromosomes
  • mutagènes : augmenter le nombre de mutations
  • tératogènes : induire des malformations pendant le développement
  • cancérigènes : mener à la multiplication cellulaire non-controlée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Génotoxicité clastogène

A
  • les principaux dommages génotoxiques limitent la réplication fidèle du génome et se font par :
    • bris d’ADN simple brin, souvent par des ERO ou composés toxiques
    • bris d’ADN double brin, souvent par des ERO ou composés toxiques
    • formation d’enduits d’ADN avec xénobiotiques ou leurs métabolites
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

CYP de la phase I et adduits d’ADN

A
  • les produits de la phase I peuvent devenir des adduits d’ADN qui se lient au matériel génétique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Génotoxicité comme biomarqueur

A
  • marquage des adduits d’ADN au 32P, mesure de la radioactivité comme estimé du nombre d’adduits et de l’exposition au benzo(a)pyrène (cellules de souris)
  • biomarqueur d’effet
  • pas de niveau basal
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Dysfonctionnement enzymatique

A
  • de nombreux contaminants peuvent avoir des effets sur les enzymes cellulaires
  • les métaux (et certains xénobiotiques) peuvent lier des protéines et altérer leur structure secondaire ou tertiaire
  • ceci peut altérer l’activité enzymatique de la protéine
  • les métaux peuvent aussi bloquer des sites actifs, changeant le fonctionnement de la protéine
  • l’altération de l’activité de ces enzymes par des métaux, HAP et BPC peut servir de biomarqueur
  • l’exposition au mercure interfère avec les enzymes de la synthèse de l’hème et mdifie le destin des intermédiaires de réaction
  • certaines porphyrines sont alors excrétées via l’urine
  • ex : utilisation de la porphyrine comme biomarqueur du mercure chez les dentistes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Hème

A
  • cofacteur contenant un atome de métal (Fe)
  • jouent un rôle crucial dans le transport des gaz
  • la synthèse de l’hème passe par plusieurs étapes intermédiaires, produisant les porphyrines
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Rétinoïdes

A
  • composants essentiels à plusieurs fonctions biologiques (différenciation cellulaire, croissance, développement, reproduction, vision)
  • font partie de la famille de composés de la vitamine A
  • peuvent être biologiquement actifs, ou être en réserve dans les tissus
  • issus des caroténoïdes qui viennent de la nourriture pour la majorité des vertébrés
  • la majorité des rétinoïdes sont stockés dans le foie
  • bon biomarqueur de l’effet des contaminants organiques dans les oeufs
31
Q

Stockage des rétinoïdes

A
  • l’exposition aux contamiants organiques (dioxine, BPC, DDT, organochlorés) diminue le stockage du rétinol chez les oiseaux, poissons, amphibiens et mammifères
  • inerférence des xénobiotiques avec les enzymes et protéines responsables de l’assimilation, du stockage et du métabolisme
32
Q

Conclusion biomarqueurs moléculaires

A
  • existe plusieurs types de biomarqueur qui ne sont pas nécessairement moléculaires
    • perturbation endocriniennes
    • retards de développement
    • déclin reproduction et donc de population
  • par contre, les biomarqueur moléculaires représentent les premiers effets des contaminants, et permettent de réagir avant que les dommages ne soient vus aux niveaux d’organisation supérieur
33
Q

Approche réductionniste

A
  • on manque les propriétés émergentes
  • ex : test de toxicité pour comprendre le déclin d’une population
34
Q

Approche holistique

A
  • prédiction limitée par manque de connaissance sur les bases des effets
  • ex : expériences d’ELA
35
Q

Analyses hiérarchiques

A
  • les contaminants peuvent avoir des conséquences écotoxicologiques à tous les niveaux d’organisation biologiques
  • décloisonner les disciplines
  • combiner les niveaux d’observations pour tirer des conclusions écologiques
36
Q

Cytotoxicité

A
  • toxicité causant la mort cellulaire
37
Q

Histopathologie

A
  • toxicité causant des dommages aux tissus
38
Q

Cytotoxicité et histopathologie

A
  • intègrent dommages moléculaires, plus représentatifs de processus de niveaux supérieurs (endocriniens et immunitaires) : biomarqueurs
39
Q

Exemples de marqueurs de cytotoxicité

A
  • nécrose
  • pycnose (avant nécrose) et devient caryolyse
40
Q

Limites potentielles de la cytotoxicité et histopathologie

A
  • sources de variations non-écotoxicologiques
  • études principalement qualitatives
41
Q

Nécrose

A
  • atteinte à l’intégrité cellulaire qui mène à la mort prématurée d’une cellule
  • gonflement cellulaire - intégrité membranaire compromise - lyse cellulaire
42
Q

Pycnose

A
  • changement de la distribution dans le noyau, indicateur de nécrose
  • la chromatine se condense en une masse facilement visible par coloration
43
Q

Nécrose comme biomarqueur

A
  • les différents types de lésions nécrotiques peuvent suggérer l’exposition à un contaminant (et un mécanisme d’actions à celui-ci)
  • ces lésions sont souvent associées à un organe en particulier, en raison de l’actions spécifique du contaminant
44
Q

Chez les mammifères et poissons : trafic de Cd par la métallothionéine

A
  • activité des métallothionéines dans les cellules du foie
  • exposition aiguë au Cd
  • MT avec Cd relâché dans la circulation
  • relâche et cytotoxicité dans le rein
  • entrée par endocytose
  • libération du Cd des MT
  • stimulation MT
  • surcharge du système MT, toxicité cellulaire
  • exposition chronique au Cd
45
Q

Métallothionéines vs nécrose

A
  • MD hépatiques comme biomarqueur d’exposition hépatique, mais la cytotoxicité se fait surtout ressentir dans le rein : altération du fitness
46
Q

Comment mieux quantifier la nécrose?

A
  • lamelles : semi-quantitatif
  • TCE (trichloroéthylène) : solvent industriel
47
Q

Phase I vs nécrose

A
  • contaminant organique pris en charge par les systèmes de phase I et II
  • production de la molécule nécrotique DCVCS pendant la phase I de détoxification
  • toxicité du DCVCS&raquo_space; toxicité du TCE (+toxique que le produit mère)
48
Q

Nécrose et LDH

A
  • utilisation de la nécrose comme biomarqueur :
    • cultures cellulaires, observations au microscope : qualitatif
    • utilisation de l’essai LDH : quantitatif
  • gonflement cellulaire - intégrité membranaire compromise (LDH) - lyse cellulaire
  • la nécrose est associée à la relâche de lactase déshydrogénase (LDH) (enzyme cellulaire) vers le milieu extracellulaire (biomarqueur de la mort cellulaire)
  • mesuré par colorimétrie
49
Q

Essai LDH

A
  • l’essai LDH et la nécrose rénale sont des biomarqueurs des effets de l’exposition au trichloroétylène
  • augmentation de la quantité de LDH libérée pendant la nécrose suite à l’exposition au DCVCS du TCE (toxicité induite par les processus de la phase I)
50
Q

Apoptos

A
  • mort cellulaire programmée
  • réduction cellulaire - séparation en corps apoptotiques - phagocytose
  • pendant l’apoptose, la chromatine se condense pendant que le cytoplasme rétrécit
  • ce changement de taille fait en sorte que la cellule apoptotique se détache des cellules adjacentes et sa forme devient irrégulière
  • la cellule se brise en corps apoptotiques
51
Q

Apoptose comme biomarqueur

A
  • apoptose peut servir de biomarqueur car une cellule endommagée peut initier le processus dans un tissu affecté
  • l’activation de l’apoptose passe par les enzymes caspases (classe de protéases) et peut être induite par des signaux externes
  • peut servir de biomarqueur à des concentrations de contaminants plus faibles que la nécrose, et donc peut être un outil de prévention plus précoce
  • par contre, l’apoptose est aussi induite par des processus cellulaires normaux
52
Q

Effets de la caspase activée

A
  • perte des jonctions cellulaires
  • condensation de la chromatine
  • fragmentation de l’ADN
  • formation de corps apoptotiques
53
Q

Cascade apoptotique

A
  • engagement de la cascade apoptotique
    • signal apoptotique : contaminants, UVs, etc.
    • induit la relâche de protéines cytochrome c de la mitochondrie
    • liaison du cytochrome c à la protéase d’activation apoptotique (APAF-1)
    • activation du pro-caspase en caspase
  • perturbation du potentiel membranaire mitocondrial
  • activation du reste de la cascade
54
Q

Inflammation

A
  • mécanisme d’un tissu ou d’un organisme en réponse à la nécrose ou à toute agression externe
  • le but de l’inflammation est d’isoler et de détruire l’agent inflammatoire ou les cellules endommagées, afin de les remplacer par des cellules saines
  • les mécanismes sous-jacents sont universels chez tous les animaux
55
Q

Signes cardinaux de l’inflammation

A
  • oedème
  • douleur
  • chaleur (pas applicable aux poïkilothermes)
  • rougeur (s’applique seulement aux animaux avec érythrocytes)
56
Q

Fonctionnement de l’inflammation en présence d’une attaque au tissu

A
  • dilatation des vaisseaux sanguins : chaleur et rougeur
  • infiltration de cellules immunitaires et fluides sanguins vers les tissus atteints : gonflement et douleur
  • formation de petits vaisseaux sanguins et de tissu conjonctif
  • infiltration de collagène dans le tissu : formation de tissus de cicatrisation
  • si l’inflammation se poursuit trop longtemps : formation de tissu conjonctif dense : dysfonction du tissu : biomarqueur de l’inflammation chronique
57
Q

Inflammation comme biomarqueur

A
  • utilisation de l’inflammation comme biomarqueur des effets de l’exposition au pétrole brut chez le tétra
  • réponse inflammatoire après exposition de 24 heures à de hautes doses de pétrole brut
  • réponse immunitaire prend plus de temps à identifier
  • biomarqueur non spécifique
58
Q

Hyperplasie

A
  • augmentation du nombre de cellules dans un tissu
59
Q

Hypertrophie

A
  • augmentation du volume cellulaire
60
Q

Hyperplasie et hypertrophie comme biomarqueurs

A
  • exposition au mercure affecte la physiologie des branchies de la gambusie, en altérant la régulation d’ions
  • peuvent servir de biomarqueurs des métaux dans les branchies
61
Q

Lipofuscine comme biomarqueur

A
  • lipofuscine est un pigment cellulaire constitué de débris moléculaires de la peroxydation des lipides dans des corps résiduels
  • augmente avec l’âge (doit regarder si c’est un effet biologique ou le vieillissement)
  • s’accumule plus rapidement dans les neurones exposés à certains contaminants comme chez la torpille marbrée exposée au cuivre
  • biomarqueur des effets de l’exposition aux métaux
62
Q

Granules de métaux

A
  • vésicules accumulant les métaux pour excrétion
  • haute concentration de granules de métaux dans les tissus d’invertébrés exposés aux contaminants suggère un mécanisme de détoxification
  • cuprosome (contient Cu) du cloporte, riche en Cu et Pb (hépatopancréas, glande digestive, tractus digestif, branchies, reins, etc.)
  • présentent également chez la moule d’eau douce
  • formation potentiellement liée aux complexes Métaux-MT
63
Q

Important : cytotoxicité et histopathologie

A
  • cytotoxicité et histopathologie : observations sur l’intégrité de cellules ou de tissus, réponse souvent généraliste aux contaminants, souvent qualitatif
  • nécrose : microscopie, essai LDH
  • apoptose : microscopie, dénombrement de corps apoptotiques (semi-quantitatif)
  • inflammation : microscopie, présence ou absence de leucocyte
  • autres mécanismes cellulaires (observations plus quantitatives) : hyperplasie et hypertrophie, accumulation de pigments, granules riches en métaux
  • tendance actuelle à augmenter le caractère de ces approches
64
Q

Dommages à l’ADN

A
  • les contaminants peuvent aussi endommager le matériel génétique à des niveaux d’organisation plus élevés que les brins d’ADN, comme la chromatide et les chromosomes
  • peuvent augmenter :
    • le risque somatique : effet adverse à l’individu exposé, découlant de dommages à l’ADN (cancers)
    • le risque génétique : effet adverse héréditaire à l’individu, qui peut se propager à sa descendance (risque à la population)
65
Q

Échange de chromatides-soeurs

A
  • échange de matériel génétique entre deux chromatides-soeurs
  • survient suite à un bris dans l’ADN
  • pour identifier les échanges de chromatides-soeurs, on colore l’une des chromatides avec du brmodésoxyuridine (analogue de la thymidine) qui s’intègre à la place de la thymidine dans l’ADN en synthèse
  • après deux cycles de division cellulaire, on observe les chromosmes pour identifier les échanges de chromatides-soeurs
  • les échanges de chromatides-soeurs peuvent servir de biomarqueurs à des contaminants mutagènes
66
Q

Échanges comme biomarqueurs

A
  • utilisation de l’échange de chromatides-soeurs comme biomarqueur pour l’oxyde de tributylétain (TBTO) (dans la peinture sur les navires) chez la moule bleue et un annélide
  • les échanges de chromatides-soeurs sont corrélés aux dommages à l’ADN et augmentent avec les mutagènes
  • utilisation de l’échange de chromatides-soeurs comme biomarqueur de la génotoxicité environnementale générale chez la souris grise (cellules de la moelle osseuse isolées de fémurs de souris)
  • corrélation négative entre nombre d’échanges et distances depuis centres urbains
67
Q

Important : dommages à l’ADN

A
  • les dommages à l’ADN peuvent produire plusieurs types de biomarqueurs de l’effet des contaminants mutagènes
  • échanges de chromatides
  • aberrations chromosomales : portions absentes, en surplus ou irrégulières dans un chromosome
  • micronoyau : portions nucléaires isolées dans le cytoplasme, hors du noyau
  • aneuploïdie : nombre anormal de chromosomes
  • les biomarqueurs de dommages génétiques sont souvent liés à l’observation au microscope (karyotypage, visualisation des étapes de la division cellulaire)
  • ces méthodes prennent du temps et nécessitent une grande expertise et rigueur
  • par contre, des outils analytiques comme la cytométrie en flux permettent de détecter des dommages aux chromosomes et l’aneuploïdie
  • biomarqueurs généraux, mais bons indicateurs de dommages plus dangereux à l’ADN
68
Q

Hyperplasie physiologique

A
  • compensatoire : ex : retrait d’un rein
  • hormonale : ex : femme enceinte (sein, utérus)
69
Q

Hyperplasie excessive

A
  • pathologique : ex : suite à une blessure ou une irritation ou à un stress toxique
  • néoplasique : changement cellulaire héréditaire
    • bénigne : accroissement lent, cellules différenciées
    • maligne (métastase) : croissance raide, cellules non-différenciées, envahissent les tissus avoisinants, sont transportés ailleurs dans le corps
70
Q

Cancers

A
  • prolifération et différenciation cellulaire inappropriée pendant laquelle la cellule ne répond plus aux signaux de contrôle de prolifération cellulaire
  • constitué d’une série d’événements irréversibles à faible probabilité
71
Q

Relation dose-cancer

A
  • phase de latence et processus avec plusieurs étapes
  • difficile d’établir des courbes doses réponses
  • deux modèles pour décrire la relation entre l’exposition à un contaminant cancérigène et le développement du cancer, chacun supporté par des données
  • modèle linéaire sans seuil : résultat typique suite à l’irridiation, remise en doute, mais très utilisé
  • modèle de réponse avec seuil
72
Q

Cancer comme biomarqueur

A
  • le présence de cancer peut être un biomarqueur utile pour la contamination environnementale en cancérigènes
  • cancers chez les bélugas liés à la contaminants industrielle du Saguenay
73
Q

Important cancers

A
  • prolifération non contrôlée de cellules (hyperplasie néoplasique)
  • la présence de cancer peut être un biomarqueur utile pour la contamination environnementale en contaminants cancérigènes
  • on assume un modèle linéaire sans seuil entre la dose le cancer (sujet à débat)
  • en induisant des mutations et des dommages à l’ADN, les contaminants peuvent :
    • initier la cancérogenèse : oncogènes (gènes ayant mutés)
    • promouvoir la cancérogenèse (empêcher la réparation de l’ADN
  • biomarqueur tardif : plusieurs sources possibles
  • bon biomarqueur lié au fitness de l’individu, intégrant des processus de plusieurs niveaux d’organisation biologique
74
Q

Important cellules, tissus, organes

A
  • cyto et histopathologie : nécrose (LDH), apoptose, granules)
  • anomalies de l’ADN : échanges de chromatides, aberrations chromosomales, micronoyaux
  • cancer : néoplasies, tumeurs, métastases
  • si ces biomarqueurs sont moins précoces que les biomarqueurs moléculaires, ils donnent une meilleure indication des impacts des contaminants sur le fitness de l’individu, en plus de former une