Examen 1 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le rationalisme pour les Grecs?

A

Le rationalisme s’arrime à une conception éthique de l’éducation où la connaissance, la réflexion, la vie avec la pensée a une valeur de formation et permet de devenir meilleur. Cette conception de la connaissance va demeurer dominante jusqu’au XXe siècle

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2
Q

Sur le plan de la pensée, les Grecs se distinguent par deux grandes innovations intellectuelles et culturelles absolument déterminantes pour l’éducation, quelles sont-elles?

A
  • Rationalisme (scientifique, cela suppose mode de pensée qui vise à découvrir des lois de la nature. Une de leurs inventions est le théorème de Pythagore: loi de la nature qu’ils appliquent afin de mieux comprendre le phénomène.) Grecs affirmaient qu’il en avait des lois, mais elles portaient sur la morale.
  • Humanisme (Est relié au monde de la culture intellectuelle) Un Grec de l’antiquité se définit comme un individu devant se perfectionner face à la grande culture.
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3
Q

Il y a un conflit important entre la nature et la culture, quelle est la différence?

A
Nature = immuable (aucun changement dans la nature, reste identique) ex. Louis fait 6pi 4 et il ne sera pas 6pi 6 à la fin de l'année.
Culture= tout peut être transformé (des interventions de natures différentes peuvent modifier la nature...Ex. Gars qui va s’entraîner, si prend stéroïdes, il sera plus fort. Peut intervenir dans domaine de l'éducation, cela peut transformer moralement.
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4
Q

En quoi le rationalisme et l’humanisme peuvent-ils être considérés comme les réponses à la crise de la culture vécue par les Grecs anciens? ***

A

Les Grecs ont donc été les premiers à faire l’expérience du pluralisme des opinions, des conceptions de l’éducation, conflits, visions nouvelles, des manières de vivre, de penser, etc.
Ces expériences sont consécutives à l’affaiblissement de la tradition, aux expériences de décentrement et à la crise de la culture…
*Passage société fermée à société ouverte!!
Grande importante, naissance de la démocratie, de la parole publique, importance de la rationalité et de la critique.

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5
Q

Quel est le rôle de l’éducateur dans une perspective socratique?***

A

C’est en nous-mêmes, dans notre for intérieur, dans notre raison, que l’on doit s’assurer de la vérité à la suite d’une réflexion rationnelle personnelle et dialogue.
*Le but de l’éducation est d’apprendre à l’homme à se servir de sa raison, cette faculté qu’il possède déjà.
Le principal problème éducatif de Socrate et de ses disciples était de savoir si la vertu peut s’enseigner (donc la rationalité conduit à la morale)
L’éducation peut rendre l’homme bon, dit-il, en soutenant que l’homme possède en lui à la naissance la raison.

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6
Q

Comment pensait Socrate?

A

Socrate est l’homme qui ne savait rien (s’oppose au savant) et qui savait qu’il ne savait rien (s’oppose au parfait ignorant). Socrate est entre les deux: il est ignorant mais se sait ignorant; il est donc l’homme qui veut apprendre.
Notre histoire de l’éducation commence donc avec un maître qui ne savait rien.
Il discutait de tout avec tous, parce que du fond de son ignorance, il voulait apprendre et connaître les certitudes des autres hommes.

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7
Q

En vous référant à l’allégorie de la caverne, expliquez et commentez brièvement le type d’éducation préconisé par Platon.***

A

Accéder à la connaissance rationnelle (universelle) qui s’oppose aux opinions, aux apparences, aux simulacres, aux ombres…
Il se sert de sa raison. L’intellectuel doit dominer le corps.

On ne voit pas la vérité puisqu’on est isolé, on est dans la caverne.
Il faut convertir le regard de l’ignorant pour l’amener à comprendre les choses.
Processus apprentissage => long et difficile : le prisonnier doit briser les chaînes de l’expérience sensorielle difficile, un bris qui symbolise une rupture avec ses connaissances antérieures. Apprendre, c’est évaluer les anciennes + nouvelles connaissances et surtout se changer soi-même.
Connaître et apprendre => processus de libération qui mène à la sagesse.

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8
Q

Quel est le but de l’éducation pour Platon?

A

Pour Platon, l’être humain est composé de passions, sources de violence et de désordre, et de raison, de matière et d’esprit, d’un corps sensible et d’une âme intelligible
Le but de son éducation est de favoriser le triomphe de la pensée rationnelle sur les passions, sur le corps.

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9
Q

Les sophistes sont les premiers professeurs, les premières personnes qui ont pour métier ou fonction d’enseigner. Ce nouveau métier qu’ils pratiquent s’oppose aussi bien à l’éducation traditionnelle qu’à l’éducation technique des anciens artisans. Expliquez.***

A

L’éducation sophistique n’est pas traditionnelle : elle est consciente d’elle-même, elle poursuit sciemment un but; elle n’est pas spontanée mais organisée; elle n’est pas collective mais individuelle. Les sophistes ont une clientèle $$. (pas d’imitation)
Dans l’éducation sophistique, l’artisan, l’homme de métier et l’enseignant sont une seule et même personne. (Apprend par contact direct et imitation) => TRAD.
Les sophistes, eux, n’enseignent pas un savoir spécialisé, mais une culture générale, à savoir comment penser, comment vivre, comment parler. Ils ne sont pas des artisans ou des techniciens spécialistes, ils ne sont que des professeurs. => leur métier est d’enseigner une connaissance générale et non particulière.
Ils concevaient le langage non comme un moyen de connaissance mais un moyen de contrôle et d’action sur autrui. (écraser adversaire sur la parole, pas pour améliorer politique, c’est pour augmenter son pouvoir)
La transmission du savoir se fait tacitement.

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10
Q

Qui sont les sophistes?

A

Les sophistes sont souvent des étrangers, des voyageurs se promenant de ville en ville pour vendre leur talent. On les définit comme des maîtres du discours. Ils sont les inventeurs de la rhétorique, de l’éloquence, … cela est fondamentale puisque le « savoir-parler » et le « bien-parler » sont les signes d’une bonne éducation. Son idéal est la vérité esthétique capable de provoquer des émotions.
Les sophistes critiquent les coutumes et les lois non fondées sur la nature. Certains critiquent l’esclavage et les traditions aristocratique, défendent la démocratie, le progrès et la mobilité sociale. *Proposent nouvelle culture basée sur la maîtrise, non des savoirs quotidiens ou des techniques, mais d’habiletés communicationnelles et intellectuelles générale.

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11
Q

Qui sont les sophistes?

A

Les sophistes sont souvent des étrangers, des voyageurs se promenant de ville en ville pour vendre leur talent. On les définit comme des maîtres du discours. Ils sont les inventeurs de la rhétorique, de l’éloquence, … cela est fondamentale puisque le « savoir-parler » et le « bien-parler » sont les signes d’une bonne éducation. Son idéal est la vérité esthétique capable de provoquer des émotions.
Les sophistes critiquent les coutumes et les lois non fondées sur la nature. Certains critiquent l’esclavage et les traditions aristocratique, défendent la démocratie, le progrès et la mobilité sociale. *Proposent nouvelle culture basée sur la maîtrise, non des savoirs quotidiens ou des techniques, mais d’habiletés communicationnelles et intellectuelles générale.
Il est capable de convaincre n’importe qui qu’il a raison, et ce, sur tout ce qu’il veut. L’important est d’avoir raison et de l’emporter contre son adversaire, et ce, par la parole.

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12
Q

Quel lien peut-on établir entre l’enseignement des Sophistes et la naissance de la démocratie dans l’Antiquité grecque ?**

A

Le citoyen se représente lui-même à l’Assemblée et à la cour (démocratie directe)
Le développement des habiletés oratoires devient primordial
On peut définir les sophistes comme des maîtres du discours, du savoir-parler en public, du savoir-convaincre autrui dans une discussion
• Grecs font leur entrée dans société ouverte (où plusieurs visions du monde).
• Ils se demandent quel modèle choisir en éducation, en éthique, etc.
• Entre dans argumentation et débats.
• Les sophistes interviennent à ce moment, ils vont permettre aux autres de parler comme au parlement.

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13
Q

Selon Durkheim, c’est au Moyen Âge que l’école est née, et non chez les Grecs. Expliquez sa pensée.***

A

Pour Durkheim, la signification même de l’école est : l’école chrétienne fait plus qu’instruire aux rudiments, elle est aussi et surtout un milieu moral organisé*. En cela, dit-il, elle mérite le titre d’école véritable. **Il ajoute : selon l’école chrétienne du MA, l’école est plus qu’un lieu où l’on se limite à transmettre des connaissances, elle devient un milieu d’éducation.
les différentes influences auxquelles est soumis l’enfant ne se dispersent pas dans des sens divergents, mais soient au contraire, énergiquement concentrées vers un même but. On ne peut arriver à ce résultat qu’en faisant vivre les enfants dans un même milieu moral, qui leur soit toujours présent, qui les enveloppe (enveloppement moral) de toutes parts, à l’action duquel ils ne puissent pour ainsi dire pas échapper. (conversion de l’âme)
Organisation de l’école « de manière à produire l’effet profond et durable qu’on attendait d’elle »

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14
Q

L’école, au Moyen Âge, est-elle un « milieu moral organisé »? Expliquez le sens de l’expression ‘milieu moral organisé » en retraçant ses sources.***

A

• L’école comme « milieu moral organisé » comprend trois caractéristiques:
– Intériorité: l’enseignement consiste à convertir, à toucher l’âme, à christianiser
– Totalité: « L’école chrétienne, dès qu’elle apparaît, a la prétention de donner à l’enfant la totalité de l’instruction qui convient à son âge; elle l’enveloppe tout entier » (Durkheim, 1938, 36) (diapositive 2.10)
– Unité: de buts, d’enseignements (dans la mesure où les enseignements convergent vers un même but, une finalité commune, celle de christianiser) et de lieux
++++Tableau notes

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15
Q

Dans quel sens l’Église a-t-elle été un facteur d’unification au temps des Romains?** (MA)

A

“L’Église va exercer une action unificatrice déterminante.
Elle va donner naissance à une nouvelle civilisation ayant Dieu pour fondement et non plus l’État administratif et le droit romain et non plus la paideia grecque (rationalisme, humanisme, culture, éducation…)
Les barbares sont une peuplade qui viennent du Nord de l’Europe. Ils se déplacent pour envahir ces contrés vers les richesses (Rome).
La grande élite intellectuelle romaine trouve leur compte dans cette nouvelle religion. Cependant ces barbares violents et ayant un mode de vie rudimentaire, ils y trouveront aussi leur compte. “
**En bref, l’Église unifie, mais apporte plus qu’une foi :
• Elle permet aux barbares, aux Romains, aux Juifs, aux chrétiens de se réunir autour d’un même idéal: Dieu
• Elle apporte un système d’idées, des raisonnements, un corps de doctrine, un savoir théorique
• Elle suppose une connaissance de l’écrit
• C’est pour cela que la religion chrétienne doit être enseignée, parce qu’elle est plus que des rites (une tradition), elle est aussi un savoir théorique
• Le christianisme donne donc naissance à l’école
• Pour cela que religion chrétienne doit être enseignée.

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16
Q

Les Romains ont l’impression qu’ils ont une mission civilisatrice à accomplir? (MA)

A

Amener la paix!

Cette paix servira à la diffusion du christianisme.

17
Q

Commentez brièvement le vers d’Horace, poète romain : « La Grèce vaincue a conquis à son tour son sauvage vainqueur et a apporté la civilisation au barbare Latium ».*** (MA)

A

Les Romains invitent des maîtres grecs à venir donner des conférences, et ce sont des esclaves grecs qui enseignent à leurs enfants. Certains jeunes Romains se rendent même en Grèce pour compléter leur formation. Cet engouement pour la culture grecque est bien exprimé : « La Grèce vaincue a conquis à son tour son sauvage vainqueur et a apporté la civilisation au barbare Latium ». Toutefois, malgré cet engouement pour la culture grecque, les Romains conservent une identité distincte; ils savent adapter et réformer l’école en fonction de leur propre culture et leurs besoins.

Les Romains ont su, comme les Grecs dont ils assurent en quelque sorte la continuité, unifier leur empire : ils ont installé une sorte de romanité, d’esprit romain. Le christianisme naissant récupérera plus tard cet héritage.
(((• En -146, la Grèce devient une province romaine
• Les Romains ont conquis militairement la Grèce mais par un retour des choses, c’est la Grèce qui a transmis sa culture aux Romains.
• Les vainqueurs au plan guerrier sont vaincus par l’esprit grec. Les diplomates romains parlaient grec .
• La Grèce a vu sa culture, sa philosophie, sa littérature, sa foi en l’éducation se répandre partout à travers l’Empire romain.)))

18
Q

Quel est l’idéal culturel de la Renaissance? (Photo)

A
  • Incarne la raison qui donne accès à la vérité, l’intelligence.
  • L’éthique, un idéal de vertu.
  • La beauté. Ce qui fait que David est beau c’est qu’on le devine moralement élevé et on le devine intelligent. (Jeune dans toute sa splendeur: fort, intelligent (qqu de vertueux), beau ,)
19
Q

Quels sont les trois grands courants de pensées dans le renouvellement des idées de l’époque Renaissance?

A

Le renouveau religieux, le mouvement humaniste, la pensée scientifique & technique

20
Q

Quels rapports y a-t-il entre l’idéal éducatif de Rabelais et sa conception de la science? **

A

Idéal de Rabelais en éducation: homme incarnation même de l’idéal (lui, Léonard de Vinci)
Courant scientifique : critique la scolastique, symbole du géant (modèle populaire du surhomme), horreur de tout ce qui limite à la nature, •Soif d’érudition, de connaissances positives, de science: tout connaître et tout savoir,• Donc, pas encore une science expérimentale, mais une science de l’observation ou empirique. • Idéal scientifique au sens du plus grand nombre de connaissances scientifiques qui doivent être acquises*

Entre la réalité et l’esprit, le texte s’intercale, et très souvent c’est lui qui est l’objet immédiat de la science et de l’enseignement.

21
Q

Comparez les deux grandes conceptions éducatives à l’époque de la Renaissance l’une représentée par Rabelais, l’autre par Érasme. Quels sont les éléments de ressemblance et de dissemblance?***(tableau)Dimension critique, Conception de base, Qualités humaine dominantes, Principes éducatifs, buts et idéal éducatif, Moyens, Conception du savoir que doit apprendre à l’élève.
Rôle de l’enseignant (le maître)

A

Différences: Conception naturalisme (R), Conception culturalisme (E), Énergie/passion/force/expansion/action homme se tourne vers monde de la nature (R), Élégance/politesse/raffinement/bon goût (E),
1) L’éducation doit favoriser la libre expression et la libre expansion de toutes les forces et capacités humaines : il faut former des hommes complets (tête et corps)
2) Contre la discipline, contre tout ce qui limite, retient, comprime l’enfant et l’homme
3) L’idéal rabelaisien: le Géant, l’homme qui a développé au maximum toutes ses facultés. La SCIENCE n’est rien d’autre que cette maximalisation des facultés, le Grand Savoir.
Le but de Rabelais est donc l’acquisition de la SCIENCE (R)

1) L’éducation doit favoriser l’imitation et l’apprentissage des plus hauts modèle de culture et de civilisation
2) Elle doit former un esprit fin, capable de bien s’exprimer et de bien parler
3) L’idéal érasmien: le «gentleman» (E)

Tout apprendre (R), Apprendre principalement auprès des grands auteurs classiques (E), Science = toutes les connaissances (R), littérature classique (E), tout connaître pour tout enseigner (R), Tout connaître afin de diriger l’élève vers les œuvres les meilleures, Épargner à l’élève d’avoir à tout apprendre. (E)

Ressemblances: Contre la scolastique,

22
Q

Les humanistes ont été de grands réanimateurs de la culture antique et ont contribué à une plus large diffusion du savoir. Soutenez cet énoncé avec des exemples pertinents.*** (Renaissance qui a mis fin progressivement au millénaire d’histoire chrétienne. Période de modernité qui se caractérise par l’action.)

A

but idéal à l’action éducative. => les humanistes cherchent à définir et réaliser ce modèle humain.
Découvertes Bref :
• Soif de découverte du monde: ne pas se confiner aux commentaires des Écritures
• Découverte que la terre est ronde par Margellan => erreur dans la bible.
• Découvertes d’autres cultures et d’autres régions dont ne parlent pas les Écritures
• Découverte d’un monde infini
• L’homme n’occupe plus la même place dans le monde

*Margolin écrit : « Mieux encore, par les grammaires, les dictionnaires, les éditions critiques des auteurs anciens, leurs commentaires, les traductions du grec au latin, ils ont forgé les véritables outils du savoir pour plusieurs générations d’élèves et d’étudiants.

23
Q

Quelle est, selon Jean-Claude Margolin, la visée première de l’éducation humaniste à la Renaissance? Développez votre réponse.**

A

Selon lui, la formation de l’orateur est la visée première des humanistes en Europe. L’orateur, ici, dans l’esprit des humanistes, ne se limite pas à l’ecclésiastique, à l’orateur politique ou judiciaire, mais il concerne tous ceux dont la vie professionnelle consiste à convaincre les autres par l’action de la parole ou par celle de l’écriture. Ce qu’il s’agit de développer au plus haut point, de maîtriser.
La formation de l’orateur est au fondement de la pédagogie humaniste. C’est par l’imitation des Anciens que chacun peut découvrir par lui-même « la grande règle de plaire et de toucher ».
L’orateur, selon le cœur et l’esprit des grands pédagogues humanistes, doit se donner un triple but qui déborde la simple rhétorique : enseigner, plaire et émouvoir.

24
Q

Parmi les expériences de décentrement, en quoi la ruine des bases de la théologie géocentrique est-elle fondamentale pour comprendre l’éducation humaniste à la Renaissance?**

A

(Grandes découvertes marque la prise de conscience progressive que l’Europe n’est pas le centre du monde. On passe d’un monde clos (finit) à un monde infini qui est littéralement l’ouverture. => Idée d’après laquelle les gens sont différents à l’extérieur. )

La découverte, capitale et décisive, que la Terre n’est pas immobile au centre de l’Univers, mais elle tourne plutôt sur elle-même en décrivant une orbite autour d’un astre comme les autres planètes. Cette Révolution fondamentale qui ruine les bases de la théologie géocentrique, la représentation d’un cosmos fini et achevé. L’homme entre ainsi dans un Univers aux dimensions infinies.
La représentation mentale de l’homme va changer considérablement.
Portes ouvertes sur le savoir qui portera sur le monde, sur l’univers.
Cela ne correspond plus aux savoirs que nous pensions.

25
Q

Qu’est-ce que l’humanisme à la Renaissance?

A

C’est à l’homme d’en assumer la responsabilité, c’est à lui d’en réaliser le caractère. Il est l’animal qui se forme lui-même, il est à lui-même son propre but, sa propre finalité, mais aussi sa propre cause efficiente. (…) Certes, Dieu a fait l’homme, mais Il n’a pas enchaîné son action, ni ses volontés, il lui a laissé la liberté d’achever lui-même sa propre aventure.

26
Q

Qu’ont en commun les trois grands courants de pensée qui expriment la transformation des idées à la Renaissance: le renouveau religieux, l’humanisme, ainsi que la pensée scientifique et technique?**

A

l’origine par la volonté de retourner à la vérité première des textes sacrés en supprimant toutes les formes de médiation entre Dieu et le croyant. (religieux)
Prise de conscience de l’homme par lui-même, Leur culture exprime l’idéal du lettré, la parole et l’écrit. L’humanisme joue donc le rôle d’un puissant mouvement de restructuration de l’image du monde et de l’homme. (humanisme)
transformation du rapport de l’homme à la nature et précisément le rejet de la théologie géocentrique au profit d’une cosmologie héliocentrique. Les hommes se tournent vers la Nature, reflet de Dieu, afin de mieux connaître de dernier, et de trouve la perfection et l’ordre qu’il a voulu. (science)