Examen 4: maltraitance chez l'enfant et violence conjugale Flashcards

1
Q

Le droit de correction modérée et raisonnable n’a été retranché du Code Civil québécois qu’en …

A

1995,
avant c’était correct de faire des corrections physiques aux enfants.

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2
Q

Qu’à fait le gouvernement suite au décès de la fillette de Granby, le 30 avril 2019 ?

A

Le gouvernement a confié le mandat à la commission spéciale sur les droits des enfants et de la protection de la jeunesse,

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3
Q

Quels sont les 4 principales thèmes ainsi que leurs recommandations qui font partie du rapport complet:

«Rapport de la commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse»

A

1) Droits des enfants

2) Renforcer, rehausser et compléter les services de proximité à la famille

3) Une famille pour la vie

4) Financement

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4
Q

Concernant le thème de droits des enfants, quelles recommandations à été faites ?

«Rapport de la commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse»

A
  • adoption d’une charte des droits de l’enfants= enfant citoyen à part entière.
  • instauration d’une fonction de comissaire aux bien-être de l’enfant et aux droits.
  • instauration d’un adjoint consacré aux enfants autochtones nommés pour 7 ans à l’assemblée national.
  • réécriture de la loi de la protection de la jeunesse.
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5
Q

Concernant le thème de renforcer, rehausser et compléter les services de proximité à la famille, quelles recommandations à été faites ?

«Rapport de la commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse»

A
  • renforcer, rehausser et compléter les services en périnatalité et à la petite enfance.
  • renforcer le soutien offert aux jeunes et aux parents en CLSC.
  • améliorer l’accès aux services de gardes, trop peu fréquentés par les enfants en situation de vulnérabilité.
  • financer les organismes communautaires.
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6
Q

Concernant le thème de une famille pour la vie, quelles recommandations à été faites ?

«Rapport de la commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse»

A
  • rendre obligatoire la prise en compte de ce que l’enfant exprime concernant son avenir et son projet de vie.
  • planifier mieux et + tôt un projet de vie alternatif pour l’enfant, dès qu’un risque est constaté concernant la possibilité de le maintenir dans sa famille ou de le retourner auprès d’elle.
  • soutenir d’une meilleure manière les familles d’accueil prêtes à s’engager, améliorer les collaborations, les accompagner d’avantages= meilleure formation et développement des enfants.
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7
Q

Concernant le thème de financement, quelles recommandations à été faites ?

«Rapport de la commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse»

A
  • investir pour réduire les coûts sociaux et économiques liés à la maltraitance.
  • investir en prévention afin de diminuer les coûts reliés à l’offre des services spécialisés et surspécialisés.
  • financer les services à la hauteur des besoins réels des enfants et des parents en protection de la jeunesse.
  • accroître les services en périnatalité et en petite enfance.
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8
Q

Quels sont les obligations légales de l’infirmière ?

A

Elle doit obligatoirement signaler à la DPJ toute situation pouvant compromettre la sécurité ou le développement de l’enfant, de même que toute situation où elle est témoins d’un abus physique ou sexuel.

Elle doit être objective et être consciente des croyances, préjugés et des opinions qu’elle entretient p/r à la violence.

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9
Q

Comment l’infirmière doit faire l’analyse des situations quand elle rapporte à la DPJ ?

A

1) Les faits: nature, gravité, chronicité et fréquence des faits signalés.

2) L’âge et les caractéristiques personnelles de l’enfant.

3) La capacité et la volonté des parents de mettre fin à la situation qui compromet la sécurité ou le développement de l’enfant.

4) Les ressources du milieu pour venir en aide à l’enfant et à ses parents.

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10
Q

Que veut dire DPJ ?

A

directeur de la protection de la jeunesse

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11
Q

Est-ce qu’un enfant est automatiquement retiré de son foyer ?

A

Non, car cela pourrait avoir un impact majeur sur sa vie.
Avant d’en arriver là:

  • DPJ valide si quelqu’un dans son environnement pourrait jouer le rôle de protecteur.
  • le référer à des éducateurs et bien d’autres alternatives seront étudiées.
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12
Q

Lorsqu’on fait une déclaration, que vont-il demander sur toi-même ?

A

L’anonymat est respecté.

Le lien avec l’enfant est questionné afin d’éviter le faux signalement (ex: conjoint).

Important d’informer l’assistante infirmière-chef et l’équipe médicale en cas de soupçons.

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13
Q

Lorsqu’un enfant est en incapacité de parler, comment faut-il procéder pour recueillir des données pour la DPJ ?

A
  • Il importe de demander une déclaration des parents/ personne qui en a la garde.
  • procéder à une collecte de données physiques / psychosociales et se référer au médecin et à la DPJ selon l’urgence d’agir.
  • Considérer l’âge et niveau de développement.
  • Évaluer véracité des explications données par les parents. Leurs poser des questions sur ses capacités motrices et cognitives (rampe, marche, attraper des objets, crise de colère)
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14
Q

Lorsque l’enfant est en âge de parler, comment l’infirmière fait pour recueillir des informations ?

A

L’infirmière doit utiliser les mots de l’enfant pour décrire comment les blessures se sont produites.

  • Il est possible qu’il soit accompagné de la personne qui le maltraite.
  • Déterminer si présence des 5 grands facteurs de risque de maltraitance.
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15
Q

Nomme les 5 grands facteurs de risque de maltraitance ?

A

1) conditions socioéconomiques familiales.

2) stress associé au rôle parental et conciliation travail-famille.

3) attitude des parents par rapport aux punitions corporelles.

4) la dépression, l’anxiété et les troubles de la personnalité chez les parents.

5) la consommation abusive d’alcool et de drogues chez le parent.

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16
Q

Nomme des conditions socioéconomiques familiales suceptibles d’être des facteurs de risques de maltraitance.

A
  • faible revenu / faible scolarité
  • situation de violence conjugale ou familiale
  • isolement social des familles
  • monoparentalité + manque de ressources
  • jeunes âges des parents
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17
Q

Nomme des stress associé au rôle parentale et conciliation travail-famille suceptibles d’être des facteurs de risques de maltraitance.

A
  • tempérament difficile de l’enfant
  • attentes excessives envers l’enfant
  • prématurité/ handicap/ maladie chronique
  • retard de développement
  • difficultés scolaires
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18
Q

Nomme des attitude des parents par rapport aux punitions corporelles susceptibles d’être des facteurs de risques de maltraitance.

A
  • maltraitance subie par les parents pendant leur enfance
  • manque de stratégies pour gérer les conflits
  • manque de compréhension des parents quant au développement de l’enfant et de ses besoins
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19
Q

Nomme des facteurs de dépression, d’anxiété et des troubles de la personnalité chez les parents susceptibles d’êtres des facteurs de risques de maltraitance.

A

les pleurs excessifs posent un problème particulier chez les femmes souffrant de dépression post-partum.

survient chez 10-20% des femmes et se présente dans les 3 mois suivants l’accouchement, car les pleurs du bébés sont à leur intensité maximum.

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20
Q

Est-ce que la consommation abusive d’alcool et de drogues peut-être un facteurs de risque de maltraitance ?

A

Oui

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21
Q

Quels sont les conséquences de la maltraitance ?

A

Troubles de comportements:
externalisés:
- agressivité
internalisés:
- faible estime de soi
- isolement
- anxiété
- dépression
- trouble de stress post-traumatique = problèmes de santé mentale

Conséquences physiques:
- blessures corporelles
- trouble de maturité du cerveau

Conséquences cognitives:
- retard langage
- difficultés scolaires
- décrochage scolaire

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22
Q

Que veut dire une négligence physique ?

A
  • Le fait de priver délibérément un enfant des ressources nécessaire et accessibles.
  • Ne pas répondre aux besoins fondamentaux suivants:
  • alimentation+ hydratation adéquate
  • hygiène (couches, vêtements propres, bain, utilisation des toilettes…)
  • lieu où s’abriter (chaud en hiver)
  • soins de santé appropriés (lunettes, soins dentaires, médicaments, immunisations)
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23
Q

Nomme des indicateurs physique et comportementaux de négligence physique.

A
  • vêtements sales et non appropriés à la saison.
  • poids, croissance et développement déficients.
  • retrait ou comportement agressifs.
  • faim constante.
  • trouble du sommeil.
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24
Q

C’est quoi de la violence physique ?

A

Le fait d’infliger délibérément à une autre personne des douleurs ou des blessures pouvant entraîner des préjudices temporaires ou permanents.

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25
Q

Quels sont les indicateurs physiques/ comportementaux qui laissent croire que l’enfant subit de la violence physique ?

A
  • faim constante
  • incontinence
  • retrait ou comportement agressif
  • troubles d’apprentissage ou du sommeil
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26
Q

Quels sont les lésions typiques de la violence physique ?

A
  • brûlures: plante des pieds, paumes, dos, fesses
  • lésions cutanées traumatiques
  • ecchymoses
  • hémorragies rétiniennes
  • fractures
  • hémorragies intradurales
27
Q

C’est quoi une négligence psychologique ?

A

Le fait de ne pas répondre aux besoins psychosociaux d’un enfant.

L’adulte se montre froid et distant, le prive d’affection personnelle et ne répond pas au besoin d’attachement.

Manque de surveillance et d’encadrement.

Ne prend pas les moyens nécessaires pour le scolariser.

L’enfant souffre de l’indifférence et du rejet affectif des parents.

28
Q

C’est quoi une violence psychologique ?

A

Est le fait de rabaisser, rejeter, isoler, terroriser, assaillir verbalement, ridiculiser, embarrasser ou insulter un enfant ou d’exercer sur lui une pression excessive.

  • L’adulte peut détruire les objets appartenant à l’enfant ou maltraiter un animal. Dans le but d’effrayer ou de dominer l’enfant.

L’estime et l’identité de l’enfant en sont grandement affectées.

29
Q

Nomme des manifestations cliniques de la négligence et violence psychologique.

A
30
Q

C’est quoi de l’abus sexuel ?

A

La loi sur la protection de la jeunesse établit qu’il y a un abus sexuel lorsque l’enfant subit des gestes à caractère sexuel, avec ou sans contact physique de la part de ses parents ou d’une autre personnes et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation.

31
Q

Donne des indicateurs physiques et comportementaux lors d’abus sexuel.

A
  • démangeaisons ou écoulement inhabituel
  • sous-vêtements tâchés de sang
  • blessure dans la région anale ou vaginale
  • ITSS ou grossesse
  • masturbation excessive
  • comportements sexualisés (jeux sexuels inappropriés avec poupées ou autres enfants)
  • comportement délinquant
  • difficulté à s’asseoir ou marcher
  • douleur à la miction
  • verbalisation de l’enfant
32
Q

Quels sont les 6 types d’abus sexuels ?

A

1) incestes
2) attentat à la pudeur
3) exhibitionnisme
4) pornographie juvénile
5) prostitution juvénile
6) pédophile

33
Q

Le diagnostic de mauvais traitements se confirme par quoi ?

A

1) anamnèse exhaustive
2) examen physique rigoureux

il faut garder la confiance des parents entre-temps absolument

34
Q

Quoi faire avec les paroles des enfants et des parents lors de suspicion de mauvais traitements ?

A

Noter textuellement dans les notes au dossier (entre guillemets) les paroles de l’enfants et des parents.

  • les infos seront comparées pour déceler des incohérences ou des détails qui se modifiaient au fil du temps.
  • il faut interrogez dans un premier temps le parent et l’enfant ensemble, puis séparément.
  • être alerte et observez le comportement de l’enfant et l’attitude des parents face à lui.
  • poser des questions ouvertes et non suggestives.
  • rapporter la date, heure, lieu incident et le nom des personnes qui étaient présentes.
  • les antécédents familiaux concernant les troubles homéostatiques ou osseux sont importants.
35
Q

Lors de l’examen physique suite à un soupçon de mauvais traitement, quels sont les principes à respecter ?

A

1) observez habillement et comportement, son affect et le développement: est-il similaire à un enfant du même âge?

2) Indiquez l’emplacement des lésions de la peau à l’aide de diagrammes.

3) est-ce que des lésions sont visibles aussi chez la mère?= violence conjugale.

4) en cas de violence ou traumatisme grave= examen commence par:
- évaluation rapide des voies respiratoires
- circulation
- système nerveux
- attention aux zones négligées: cuir chevelu, arrière oreille, frein de la langue.
- faire examen externe des organes génitaux, région dorsale et lésions intra-abdominales sans signes externes de contusion.
- contusions: couleur, taille, emplacement.
- brûlures: localisation, formes, lignes de démarcation, présence d’escarres ou cloques.

36
Q

Les réactions des enfants maltraités laissent voir quoi ?

A

Des problèmes d’attachements envers leurs parents.

  • difficulté à maintenir contact visuel avec parents ou inconnus
  • timides ou trop affectueux avec étrangers
  • changement de comportements = détresse
37
Q

Quelle est la pire de toutes les formes de maltraitance et qui est la plus dévastatrice ?

A

Le syndrome du bébé secoué (SBS) ou traumatisme craniocérébral non accidental

38
Q

Le syndrome du bébé secoué (SBS) ou traumatisme craniocérébral non accidental touche qui ?

+ les facteurs de risques.

A
  • la plupart des victimes= moins de 1 an.
  • agresseurs: par ordre décroissant= père biologiques, conjoints de la mère, gardiennes et mères biologique.
    ils ont en commun une patience et une expérience limitée.

-facteurs de risques:
* pauvreté économique et sociale
* parents jeunes et mal éduqués
* situation familiale instable
* enfant prématuré ou handicapé

39
Q

Que faut-il savoir sur les pleurs ?

A
  • Ils sont le symptôme du développement neurobiologique normal (maturation du cerveau).
  • les enfant de moins de 3 mois pleurent 2 à 3h chaque jour, et pleure de 30 à 40 min de façon soutenue.
  • à 6 semaines, les pleurs sont augmentés, car activité cérébrale + intense.
  • les pleurs sont imprévisibles, + après-midi et soir.
  • pas de corrélation avec les compétences parentales.
  • peu souffrent d’intolérance au lactose et protéines bovines et seulement 6-7% souffrent de prob. gastro-intestinaux.
40
Q

C’est quoi le principal élément déclencheur du SBS ?

A

Les pleurs excessifs et persistants du nourrisson.

  • Ils sont le symptôme du développement neurobiologique normal (maturation du cerveau).
41
Q

C’est quoi le syndrome du bébé secoué (SBS) ou traumatisme craniocérébral non accidental ?

A

Enfants saisis par les membres, épaules ou le thorax pour être secoués en moyenne pendant 5 à 15 secondes, à raison de 2 à 4 secousses par seconde.

Les lésions:
- DÉPEND: force, durée secousses, impact crânien ou non.

42
Q

Lorsque un bébé subit SBS, que peuvent entraîner les secousses violentes ?

A

lésions occulaires et hémorragies rétiniennes

43
Q

Que ce passe-t’il au cerveau lors de SBS ?

A
  • cerveau se déplace à l’intérieur de la boîte crânienne ce qui crée des forces de cisaillement= peut déchirer les vaisseaux sanguins et neurones.
  • le + de dommages intracrâniens= force d’accélération et de décélération.
  • cerveau tend à rouler sur lui-même dans la boîte intracrânienne.
  • veines ponts entre le cortex et le sinus longitudinal médian= étirées et certaines se déchirent (cisaillement) causant des hémorragies sous-durales, sous-arachnoïdiennes et rétiniennes.
  • dans les cas graves avec lésions axonales= perte de connaissance immédiate. Lésions cérébrales irréversibles.

cause la + fréquente des décès: hypertension intracrânienne engendrée par l’oedème cérébral ou par l’arrêt de la circulation sanguine.

44
Q

60% des enfants survivants au SBS ont des séquelles permanentes telles que…

A

1) paralysie (hémiparésie, hémiplésie, quadriplégie)
2) cécité
3) épilepsie
4) troubles alimentation / sommeil
5) retard de développement (motricité, langage)
6) déficits cognitifs

pour les cas plus légers: vomissement, irritabilité, léthargie.

pour les cas graves, dommage axonal diffus: hypothermie, perte de connaissance précoce, convulsions (qq heures- jours après), troubles respiratoires directement après.

45
Q

Les dommages cérébraux suite à un SBS sont dûs à des causes primaires et des causes secondaires, c’est quoi ?

A

Causes primaires:
- force impact
- décélération et accélération
lésions= marqueurs de gestes violents (hématomes, hémorragies)

Causes secondaires:
- hypoxie
- ischémie
- oedème cérébral
lésions= séquelles observées (encéphalopathie)

46
Q

Quels sont les facteurs de vulnérabilité pour un enfant de subir le SBS ?

A
  • comportements irritants et difficiles à contrôler ex: pleurs, réveils nocturnes, régurgitations.
  • tête proportionnellement grosse et lourde et une musculature cervicale faible (permet mouvement amples d’avant à l’arrière).
  • liquide céphalo-rachidien présent en grande quantité, donc augmente force de l’impact sur la boîte crânienne.
  • espace sous-arachnoïdien large.
47
Q

Quels sont les signes cliniques que l’infirmière doit chercher lors de SBS ?

A
  • fontanelles antérieures tendues et bombées
  • asymétrique pupillaire ou mauvaise poursuite oculaire
  • périmètre crânien augmenté

elle doit noter:
- état général
- changement de comportement
- posture
- activité spontanée
- cris
- réactivité aux stimuli
- signes vitaux
- lésions ecchymotiques chez moins de 10 mois= doute!

hémorragie rétinienne chez 80% des cas

48
Q

Comment on fait le diagnostique d’un SBS ?

A
  • ophtalmoscopie
  • FSC et coagulogramme
  • tomographie axiale cérébrale sans infusion
  • résonnance magnétique cérébrale
  • scintigraphie osseuse (si soupçons de fractures)
49
Q

Comment faire de la prévention de SBS ?

A
  • rassurer le parent face au fait que les pleurs ne sont pas reliés à une incompétence parentale.
  • les pleurs sont rarement reliés à un problème de santé.
  • tenter de le consoler.
  • laisser l’enfant à un autre membre de la famille.
  • placer en sécurité dans son lit- tamiser la lumière.

PPPSBS enseigné à chaque parent de nouveau-né en post-partum. (programme provinciale de prévention du bébé secoué)

50
Q

Que contient le programme provincial de prévention du syndrome du bébé secoué (PPPSBS) ?

A

1) améliorer les connaissances des parents et favoriser le recours à des stratégies d’adaptation quant aux pleurs du nourrisson.

2) améliorer les connaissances des parents et favoriser le recours à des stratégies d’adaptation relativement à la gestion de la colère.

3) améliorer les connaissances des parents sur les dangers de secouer un bébé.

51
Q

Quel action doit être mis en place avec les parents afin d’être prêt a affronter la colère ressentie lors de pleurs et prévenir le SBS ?

A

Une boucle de prévention.

1) urgence-colère: que ferez-vous lorsque vous en pourrez plus ?
2) D-stress: qu’allez-vous faire pour calmer votre colère ?
3) O.K. retour: comment saurez-vous que vous pouvez revenir sans risque auprès de l’enfant ?

+ un thermomètre de la colère créé par Sylvie Fortin divisé en 5 niveaux.

52
Q

Qui sont les victimes de violence conjugale ?

A
  • femmes: 80% des cas.
  • tranche d’âge les + à risques: 15 à 24 ans. 4/10âgées de 15 ans et + ont signalé l’incident aux autorités policières.
  • 10% des femmes enceintes= victimes de violences et chez 95% ça augmente après la naissance.
  • majorité des cas: débute avant la grossesse et s’intensifie durant, surtout lorsque pas planifiée.
  • chez les homosexuels, 8%.
  • près de 60% des femmes autochtones au Canada comparativement à 41% dans d’autres pays.
53
Q

Le dépistage de la violence conjugale est…

A

une des activités essentielles de la pratique infirmière selon l’OIIQ (depuis 2004).

54
Q

Quels sont les 4 activités essentielles de l’infirmière, dans un cas de suspicion de violence ?

A

1) évaluation des facteurs de risques réels ou potentiels+ indices de violences conjugales.

2) évaluation des risques pour la sécurité.

3) intervention immédiate.

4) documentation et consignation au dossier.
- verbatim de la situation.
- représentations graphiques de la disposition des blessures.

55
Q

Quels sont les questions à poser lorsqu’on soupçonne de la violence conjugale et au moment de la prestation des services prénataux ?

A
56
Q

Quels sont les 4 critères qui permet de distinguer s’il s’agit d’une scène de violence conjugale ou d’une chicane de couple ?

A
57
Q

Quels réactions anormaux peut avoir un conjoint après la naissance ?

A
58
Q

Quels peuvent êtres les motivations des femmes à demeurer avec un conjoint au comportement violent ?

A
  • les enfants: se sentent responsables de l’unité familiale.
  • la dépendance économique
  • espoir qu’il va changer
  • entourage: craint rejet des personnes qu’elle aime.
  • la peur: rupture augmente le potentiel d’harcèlement et violence.
  • les conséquences psychologiques: perte estime de soi, état dépressif
59
Q

Quels sont les principales raisons motivant les femmes à quitter un conjoint violent ?

A
  • savoir que l’aide est dispo
  • connaitre l’impact sur ses enfants
  • atteindre un niveau de violence qui dépasse son niveau de tolérance
  • perdre espoir qu’il cesse ses comportements violents
60
Q

À quoi faut-il rester à l’affut en présence d’un couple ?

A
  • conjoint qui répond à toutes les questions et qui exigent être présent, tourne autour d’elle.
  • signes anxiété accrus en présence de l’agresseur.
  • hésitation au moment de fournir des détails sur une blessure.
61
Q

Comment un enfant peut être exposé à de la violence conjugale ?

A

manière directe:
- assister à des scènes de violences conjugales.
- entendre des paroles ou des gestes violents si les parents sont dans une autre pièce.
- voir un parent porter un coups.
- être utilisé dans un stratagème du parent agresseur.

manière indirecte:
- percevoir la détresse du parent agressé
- vivre dans un climat de tension, peur et agressivité
- ne pas recevoir les soins et le soutien dont il a besoin

62
Q

Comment un enfant peut réagir lors d’épisode de violence conjugal ?

A
  • faire l’arbitre
  • essayer de secourir sa mère
  • détourner la violence sur lui
  • distraire le parent agresseur
  • prendre soin de ses frères et soeurs
  • chercher de l’aide extérieure (police, voisin)
63
Q

Quels sont les impacts sur les enfants lors de violence conjugale ?

A

1) le secret : déni
- peur de causer des ennuis
- peur d’être séparé de sa fratrie
- honte de ce qui se passe

2) conflits et loyauté:
- empathie face à mère et colère face au père.
- mépris vis à vis la faiblesse de sa mère et se ranger du côté du père, car il semble être au pouvoir.
- incapable de prendre position claire, sentiments contradictoires

3) crainte et terreur:
- l’hypervigilence, manque de confiance.
- craint un nouvel épisode.
- observes les signes qui annoncent une crise.
- se sent responsable de sa fratrie.
- s’inquiète que les voisins entendent.

64
Q

Quels sont les conséquences possibles de la violence conjugal chez les:
1) bébés de moins de 2 ans
2) enfants d’âge prescolaire (2-4 ans)
3) enfants d’âge scolaire (5-12 ans)

A

1) bébés de moins de 2 ans
- perturbation des habitudes aliment+ sommeil.
- gémissements, crises et pleurs excessifs
- retard de développement physique / intellectuel

2) enfants d’âge prescolaire (2-4 ans)
- plaintes somatiques
- cauchemars
- inquiétudes quant à l’avenir
- dépendance exagérée à la mère
- anxiété, tristesse
- destruction des biens

3) enfants d’âge scolaire (5-12 ans)
- confusion et ambivalence
- inquiétude quant à l’avenir
- vision stéréotypée des rôles des hommes et des femmes
- syndrome de stress post-traumatique
- mauvais résultats scolaires et absentéisme
- manque de respect envers les femmes
- destructions des biens et cruauté envers animaux