Examen de mi-session Flashcards

1
Q

3 caractéristiques du mot (Antoine Meillet)

A

forme
sens
classe syntaxique

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Q

un signe est…

A

une association entre une idée et une forme

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3
Q

3 types de signes (catégories non exclusives)

A
icône = rapport de ressemblance (exemple dessin de soleil)
indice = rapport de contigüité (association logique, exemple bébé qui pleure on finit par l'associer à une raison)
symbole = association conventionnelle pas de lien évident (exemple coeur pour l'amour, colombe pour la paix)
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4
Q

la science des signes s’appelle…

A

sémiologie ou sémiotique

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5
Q

Le signe linguistique selon Saussure unit non une chose et un nom, mais…

A

un concept et une image acoustique

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6
Q

L’image acoustique est..

A

n’est pas le son matériel, chose purement physique mais l’empreinte psychique de ce son, la représentation que nous en donne le témoignage de nos sens

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7
Q

1- les deux faces indissolubles du signe sont…

A

le signifiant (forme, image acoustique) et le signifié (contenu, concept)

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8
Q

2- Vrai ou Faux. Le signe linguistique est majoritairement arbitraire.

A

Vrai. Il n’y a pas d’association logique entre le signifié et le signifiant; le signifiant est immotivé par rapport au signifié, les signes linguistiques sont des symboles (peut aussi être en partie iconiques)

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9
Q

3- immutabilité du signe c’est…

A

le fait qu’on hérite de la langue elle nous est imposé, il est impossible de réorganiser l’association signifiant-signifié au risque de ne pas se faire comprendre

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10
Q

4- la mutabilité du signe linguistique c’est…

A

altération des signes au fil du temps (changement dans le signifiant ou le signifié)
variations individuelles et culturelles

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11
Q

5- linéarité du signifiant c’est…

A

on produit les sons un après l’autre (physiologie humaine)
on ne reçoit pas un message linguistique d’un seul coup
primauté de la nature auditive du signifiant chez Saussure

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12
Q

le triangle sémiotique (ogden et richards)

A

symbole (+- signifiant)
concept (+- signifié)
référent (tout ce à quoi l’on peut penser ou faire référence)

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13
Q

2 types d’emplois des signes linguistiques…

A

emploi référentiel

emploi autonymique = le signe est son propre référent

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14
Q

Unité lexicale est…

A

forme abstraite associée à du sens

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15
Q

Différents niveaux d’unités…

A

lexème, morphème, unité polylexématique

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16
Q

lexème c’est…

A

le niveau principal, correspond à une unité lexicalement autonome

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17
Q

lemme c’est…

A

le représentant du lexème sa forme de citation

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18
Q

morphème c’est…

A

n’est pas autonome, il nécessite généralement un lexème pour être réalisé

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19
Q

unité polylexématique c’est..

A

composée de plusieurs lexèmes

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20
Q

vocables ou occurences de lexèmes

A

dans un discours

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21
Q

lexique du côté de la lexicographie…

A

liste des termes utilisés, dictionnaire bilingue mettant en parallèle les unités lexicales des deux langues

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22
Q

lexique du côté de la lexicologie…

A

est lié à une langue
ensemble des unités lexicales et d’usages auxquels est associé du sens et qui sont partagés par une grande partie des locuteurs d’une langue
pas une liste que l’on pourrait énumérer, une grande part du lexique est voilée (parce que le lexique est abstrait), voire invisible

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23
Q

Types de lexiques

A
lexique général
lexique commun
lexique actif-passif
lexique spécialisé
terminologie
vocabulaire
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24
Q

lexique spécialisé c’est…

A

ensemble des unités lexicales et d’usages à un domaine technique ou scientifique

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25
Q

terminologie c’est…

A

ensemble des termes d’un domaine technique ou scientifique, les termes correspondent à des notions ou des concepts, plus normalisé que le lexique spécialisé (on peut en retrouver des listes souvent appelés glossaires)

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26
Q

lexique général…

A

part du lexique qui regroupe les représentations générales usuelles du monde et qui ne demandent pas de connaissances techniques ou scientifiques

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27
Q

lexique commun c’est…

A

ensemble d’unités lexicales et d’usages associés à une communauté linguistique

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28
Q

lexique actif-passif…

A
actif = plan de la production
passif = plan de la compréhension
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29
Q

vocabulaire c’est…

A

ensemble des vocables d’un texte, d’un individu, d’une époque, d’un milieu social

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30
Q

axe synchronique c’est….

A

axe des simultanéités rapports entre choses coexistantes dans un temps donné

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31
Q

axe diachronique c’est….

A

axe de successivités les choses du premier axe s’y succèdent avec leurs changements

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32
Q

valeur c’est

A

la langue est un système de valeurs, la valeur d’un élément d’un système dépend de sa position par rapport aux autres éléments de ce système

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33
Q

rapports syntagmatiques c’est…

A

axe horizontal (mots, parties de mots, unités complexes)

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34
Q

rapports paradigmatiques c’est…

A

axe vertical (séries associatives selon un point commun)

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35
Q

structuralisme…

A

courant qui touche de nombreux domaines scientifiques au court du 20e siècle
distinction entre synchronie et diachronie, entre langue et parole (Saussure)
systématicité et point de vue différentiel des faits de langue
décomposition du signifié et de ses champs d’application

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36
Q

approches dialectologiques et géographiques…

A

intérêt pour l’histoire des mots (utilisation, changements de sens et de prononciation, de l’amoindrissement ou l’accroissement de leur usage)

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37
Q

anthropologie et ethnolinguistique

A

rapports entre langue et conception du monde, relativité linguistique : les représentations du monde dépendraient des catégories linguistiques
universalité des noms de couleurs

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38
Q

modèles mathématiques et statistiques…

A

à partir des années 70 avec ordinateurs et programmes informatiques
développement des méthodes d’analyses statistiques du vocabulaire, élaboration de modèles probabilistes basées sur les collocations fréquentes

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39
Q

2 manières complémentaires de faire de la morphologie….

A

diachronique (déterminer la forme d’origine, dater les étapes qui ont mené à une forme actuelle
synchronique (déterminer les éléments de base qui composent un système lexical, et leur apport sémantique par rapport aux unités lexicales qui en sont formés

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40
Q

2 acceptions de morphème…

A

l’une renvoie à des unités décomposables (point de vue de la construction des unités lexicales envisagée en étapes)
l’autre renvoie à des unités qui ne sont pas décomposables (point de vue de la nature des unités, le morphème est une unité minimale de sens)

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41
Q

Morphème est-il un signe ling?

A

oui, unité minimale de sens implique que cette unité est un signe linguistique, elle a un signifié et un signifiant

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42
Q

deux sortes de substitutions…

A
permutation = substitution sur l'axe syntagmatique (adro- -gyne vs mis- -andre
commutation = substitution sur l'axe paradigmatique ex: pré- contre- mau- + dire
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43
Q

si on peut substituer des éléments…

A

on peut soupçonner qu’il s’agit d’un morphème

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44
Q

morphème libre…

A

existence autonome, lexème

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45
Q

morphème lié…

A

pas d’existence autonome, se joint à d’autres unités lexicales pour former un mot (affixes, racines qui n’ont pas de lexème correspondant)

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46
Q

une racine ou radical c’est…

A

élément central dans une unité lexicale, dont le signifié est le plus déterminant par rapport au signifié de cette unité

47
Q

une base lexicale c’est…

A

unité lexicale à laquelle un morphème est lié

48
Q

affixe c’est…

A

unité lexicale qui s’unit à une base pour former un autre lexème
préfixe = antéposé à la base
suffixe = postposé à la base
infixe = inséré dans une racine

49
Q

morphème grammatical, désinence c’est…

A

marque de la flexion (interaction d’une unité lexicale avec les autres unités qui composent une phrase, un énoncé)
conjugaison, accord, déclinaison (elle, la, lui)

50
Q

Les affixes marquent la dérivation…

A

la relation entre une base à laquelle un affixe est ajouté et le dérivé qui en résulte

51
Q

dérivation parasynthétique c’est…

A

ajout simultané d’un préfixe et d’un suffixe

52
Q

dérivation régressive ou inverse c’est…

A

retrait d’un affixe

53
Q

dérivation non affixale, dérivation impropre ou conversion c’est…

A

sans ajout ou retrait d’un affixe, une unité lexicale change de classe syntaxique
exemple : mal N, mal adj, mal adv

54
Q

la composition c’est…

A

la jonction de plusieurs base ce qui résulte en une unité lexicale autonome, une unité polylexématique

55
Q

composition populaire…

A

les bases proviennent de la langue analysée et bien souvent du lexique général (pomme de terre, arc-en-ciel)

56
Q

composition savante…

A

une ou plusieurs des bases est empruntée à des langues anciennes, généralement le grec ou le latin (psychologie)

57
Q

Allomorphie…

A

les morphèmes étant des signes linguistiques, ils sont composés de l’union d’un signifiant et d’un signifié, le signifiant abstrait du morphème rend compte des variantes morphophonétiques en fonction des éléments avec lesquels le morphème est combiné, in- im- il- ir- sont des allomorphes d’un seul morphèmes

58
Q

Intension c’est…

A

propriétés communes des objets qui composent la classe, en sémantique ces propriétés sont souvent formalisées en traits de sens (ex. dans la définition de félidés l’intension est mammifères carnivores digtigrades, vivent de la chair de vertébrés à sang chaud et possèdent des canines énormes)

59
Q

extension c’est…

A

éléments qui font partie de la classe (ex. pour félidés = chats, tigres, lynx, etc.)

60
Q

La relation entre l’intension et l’extension est…

A

inversement proportionnelle (plus l’intension est étoffée, moins vaste est l’extension, une grande extension implique une intension pauvre)

61
Q

limites de l’intension et l’extension…

A

s’appliquent bien aux classes d’objets matériels, reflètent davantage les structures du réel (taxonomie) que les structures sémantiques.

62
Q

définition par inclusion…

A

modèle dit référentiel (propriétés des référents, notions de genre et d’espèces, définition d’un mot en incluant le référent (espèce) dans son genre prochain puis en donnant les propriétés spécifiques à l’espèce, utilise les hyperonyme et hyponyme, procédé largement employé dans les dictionnaires

63
Q

Analyse sémique…

A

modèle dit différentiel, ce qui distingue le sens de plusieurs mots entre eux = notion de valeur
est issue du courant structuraliste

64
Q

sème (analyse sémique)…

A

traits de sens distinctifs

65
Q

sémène (analyse sémique)…

A

ensemble de traits de sens qui correspond à une signification d’un mot

66
Q

Méthode (analyse sémique)…

A

confrontation des unités lexicales entre elles pour en abstraire les sèmes, il faut se rapporter à un paradigme lexical

67
Q

Archisémème (analyse sémique)…

A

sèmes communs à toutes les unités de l’ensemble décrit

si lexicalisé est un archilexème

68
Q

limites analyse sémique…

A

l’analyse sémique se veut référentielle, mais se base sur des traits référentiels = structures idéalisées du réel concret
surstructuration des significations suppose que toutes les unités soient connus des locuteurs du français
les sèmes et les sémèmes sont des formulations de traits de sens abstraits = on utilise des signes linguistiques pour représenter quelque chose qui n’en est pas un
les analyses ne seront pas les mêmes en fonction de la communauté prise en compte

69
Q

Théorie du prototype (Eleanor Rosch)….

A

certaines choses conviennent mieux à une catégorie que d’autres (ex. hirondelle mieux à oiseau qu’émeu)
conditions nécessaires et suffisantes (hirondelle et émeu font partie de la catégorie oiseau parce qu’il respectent les conditions nécessaires et suffisantes)
les catégories qui sont exprimées par les signes linguistiques ne sont pas aussi clairement définissables
notion de reconnaissance : ce qui fait que l’on perçoits quelque chose comme faisant partie de telle ou telle catégorie

70
Q

Italiques ou soulignement =

A

mention d’un signe linguistique, mot, lexème, morphème. radical

71
Q

Guillemets =

A

formulation d’une signification

discours rapporté

72
Q

gras =

A

entrées de dictionnaire ou l’article correspondant

73
Q

crochets =

A

notation des sèmes (traits de sens)

74
Q

barres =

A

notation des sémèmes

75
Q

astérique =

A

forme, expression considérée comme impossible

76
Q

point d’interrogation =

A

forme, expression peu attestée ou considérée comme peu probable

77
Q

Corpus en lexicologie…

A

un corpus est un regroupement de textes intégraux, documentés, éventuellement renrichis par des étiquetages et rassemblés
la constitution du corpus est orienté par des choix théoriques et méthodologiques

78
Q

utilité d’un corpus en linguistique (lexicologie)

A

travailler sur de grandes quantités de données = représentativité
découvrir de nouveaux phénomènes
généraliser des phénomènes
appliquer des méthodes statistiques

79
Q

les sources do données linguistiques…

A

sources orales : elles sont peu utilisées en lexicologie, car elles ne donnent pas accès à une grande quantité de données; certains faits lexicaux sont plutôt rares et exigent un corpus volumineux
sources écrites : littératures, dictionnaires, presse écrites forums et blogues, textes officiaux

80
Q

distinguer la source des données et le corpus…

A

la source correspond au bassin de documents, de textes qui feront éventuellement partie du corpus, elle est plus ou moins organisée et pas nécessairement dans une visée d’étude linguistique
le corpus est l’ensemble des textes effectivement sélectionnés, il est codifié, organisé pour faciliter l’analyse linguistique

81
Q

lexicographie…

A

méthodes, approches d’analyses des unités lexicales dans le but de leur description dans un dictionnaire, ou un autre recueil de description de la langue, modes de présentation des mots écrits

82
Q

métalexicographie…

A

analyse des méthodes employées en lexicographie et des dictionnaires comme objets de description de la langue (contenue, organisation, paratexte, etc.)

83
Q

dictionnaire…

A

acception courante = liste de mots ordonnés suivis de certaines informations
en lexicographie le dictionnaire offre une description des signes linguistiques il a une visée didactique de description des unités du lexique

84
Q

dictionnaire monolingue-bilingue…

A

décrit les unités lexicales d’une langue = monolingue
bilingue = donne les équivalents de chaque entrée dans une autre ou dans d’autres langues, comme les mots n’ont pas qu’une seule traduction d’une langue à l’autre, il est important de faire figurer des informations sur l’unité décrite qui permettent de cibler les usages donnant lieu à telle ou telle correspondance

85
Q

dictionnaire de langue…

A

traite des signes de la langue, vise le code

86
Q

encyclopédie…

A

traite des référents du monde, vise les connaissances

87
Q

dictionnaire encyclopédique…

A

traite à la fois du signe et des référents, en étoffant la description linguistique d’un développement encyclopédique (plupart des dictionnaires terminologiques)

88
Q

dictionnaire général…

A
tend à l'exhaustivité des unités lexicales d'une langue
la nomenclature (liste des entrées) peut changer d'un dictionnaire à l'autre
89
Q

dictionnaire spécialisé…

A

son contenu et son organisation découlent de critères explicites
3 principaux axes de critères : nomenclature (choix des entrées), descriptions métalinguistique (ex. synonymes, métaphores, rimes, étymologique), public cible (jeunesse, difficulté de la langue française)

90
Q

macrostructure…

A

désigne l’organisation générale d’un dictionnaire, jusqu’au niveau des entrées = nomenclature et ordre des entrées (regroupement et découpement)

91
Q

nomenclature…

A

correspond aux entrées sélectionnées qui correspondent aux unités lexicales décrites, la sélection s’effectue en tenant compte de plusieurs critères: origine (lexique général, spécialisé, commun, emprunts), fréquence et vitalité d’usage, délimitation syntagmatique (affixes, racines, locutions, proverbes, unités polylexématiques), classe grammaticale, domaines, niveau de spécialisation du public cible, critères pratiques (temps et espace)

92
Q

ordre des entrées…

A

dégroupement : un article pour une entrée, les entrées sont classées en ordre alphabétique
regroupement : certains articles comportent plusieurs entrées (regroupement morphologique ex. dérivés et composés d’une base forment un seul article, la base figure en entrée, regroupement sémantique = une entrée considérée comme renvoyant à une notion donne lieu à une séries de notion communes, sans égard à la classe grammaticale ou à la morphologie des unités

93
Q

sous-entrées…

A

dans un dictionnaire opérant un regroupement des entrées, les sous-entrées sont celles qui se situent sous l’entrée principale

94
Q

entrées cachées…

A

dans un dictionnaire où les entrées sont dégroupées, il arrive que des entrées se situent au sein d’un article (mention, parfois avec description «sur le coup»)

95
Q

Le paratexte est…

A

contient des points d’explication sur la macrostructure et la microstructure, correspond à tout le texte du dictionnaire qui ne concerne pas la description d’unités lexicales (contributeurs, préface et postface, liste de termes et d’abréviation, liste des figures, etc.)

96
Q

Microstructure est…

A

l’ensemble des rubriques relatives à une entrée et traitées selon un ordre méthodique, récursif et programmé
organisation des informations dans un article de dictionnaire; la structure d’un article

97
Q

Microstructure ordre méthodique…

A

les informations sont recherchées et organisées en rubriques

98
Q

Microstructure ordre récursif…

A

la structure est reproduite d’un article à l’autre

99
Q

Microstructure ordre programmé…

A

les informations et leur mode de présentation sont sélectionnés en fonction des objectifs du dictionnaire (le programme, qui touche autant la macrostructure que la microstructure)

100
Q

rubriques sont ….

A

les éléments d’information servant à décrire les unités lexicales représentées par les entrées

101
Q

Le bloc-entrée est composé…

A

de l’entrée, de sa prononciation, de sa classe syntaxique et de son étymologie

102
Q

La rubrique de prononciation…

A

est facultative
choix de la prononciation de qui
s’il y a une rubrique de prononciation, la prononciation des variantes graphiques est généralement indiquée

103
Q

Indications grammaticales….

A

rubrique toujours présente dans les dictionnaires de langue, souvent dans les dictionnaires encyclopédiques
classe syntaxique
variation graphique entraînée par le genre grammatical
(gaucher, gauchère, inventeur, inventrice choix selon le public cible exemple : auteur autrice mais rare pour PR mais auteur auteure pour Usito)
pluriel irrégulier (travail, travaux)

104
Q

Rubrique étymologique…

A

généralement présente dans les dictionnaires de langue, plus rare dans les dictionnaires terminologiques, moins détaillée dans les dictionnaires encyclopédiques

date d’attestation
étymon grec ou latin; mot emprunté et langue d’emprunt
mode de formation
parfois une définition de l’étymon ou d’une ancienne signification est donnée

105
Q

L’article du dictionnaire proprement dit comprend…

A

la définition
les exemples
les citations
les renvois

les marques, qui donnent des renseignements supplémentaires sur l’interprétation, la portée, l’applicabilité des informations données dans les diverses rubriques

106
Q

La définition d’un dictionnaire….

A

concernent les signes linguistiques = définition de la signification (du signifié), pas d’un référent

il existe plusieurs formulation d’un signe
définitions différentes d’un dictionnaire à l’autre (notion de mutabilité du signe)

la définition fait correspondre à une unité lexicale une séquence d’unités sensée évoquer le concept (ou le signifié) auquel l’unité définie est associée
soulève des questions théoriques (relations entre le signe, le concept et le référent, nature du signe et du concept, le concept et le signifié sont-ils assimilable?)

107
Q

La définition est-elle artificielle?

A

Oui, abstraction de toutes les situations, de toutes les expériences qui suscitent l’emploi du signe en une seule formulation sensée être à tout coup adéquate
isolement du signe par rapport à ses élaborations syntagmatique (exemple, pour chat, chat domestique, chat noir, chat botté, donner sa langue au chat, etc.)
solution imparfaite est de produire plusieurs définitions du signe ou de locutions courantes

isolement du signe par rapport aux champs conceptuels (abstraction des effets de valeurs exemple un enfant qui appelle tous les animaux à quatre pattes chien ou pour de nombreux locuteurs du français chaise ne réfère pas nécessairement à un siège sans bras)

108
Q

Alors pourquoi continuer à faire de la lexicographie?

A

visée didactique, pédagogique
activité économique importante
contribue à la flexion théorique
contribuer au développement de méthodes d’analyse de corpus

109
Q

Traits généraux d’une définition…

A

forme d’une périphrase (reformulation conceptuelle de l’unité définie)

substituable à l’unité lexicale définie (exceptée la définition métalinguistique)

limitée dans son applicabilité (normes d’usage, époques, situations d’énonciation, etc.) exemple baleine

110
Q

définition métonymique…

A

métonymie = rapport de continuité entre les significations de deux unités lexicales

partie-tout
exemple: feuille = partie des végétaux
définition à l’aide d’un terme collectif exemple : vaisselle = ensemble des récipients…

111
Q

définition synonymique et antonymique…

A

Définition utilisant un ou des synonymes, ou des antonymes, pour définir l’unité lexicale

du POV de la signification, les synonymes et les antonymes se situent sur le même plan, contrairement aux hyperonymes et aux hyponymes (qui expriment une relation d’inclusion)

Définition utilisée régulièrement pour donner un équivalent plus commun (non marquée) à l’unité définie

112
Q

Définition morphosémantique…

A

définition à partir de la signification d’un élément de formation, définition très synthétique du morphème et signification de la base (parfois l’inverse, lorsqu’il y a un préfixe notamment)

définition de la base ou de l’unité formée : cas de figure
la base n’est pas définie = le lexème correspondant, ou un syntagme est utilisé comme définisseur exemple :collage = action de coller, professoral = qui concerne un professeur, relatif à la fonction de professeur
la base ou l’unité lexicale formé est définie par inclusion exemple: chanteur = personne qui chante et SPÉCIALT qui fait le métier de chanter ou excelle dans l’art du chant
la base ou l’unité lexicale formée est définie de manière synonymique exemple : salubrité Qualité de ce qui est salubre, favorable à la santé

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Q

Définition métalinguistique…

A

la définition est formulée telle qu’elle concerne d’abord le signe (la description définitionnelle porte tout de même sur le concept)
Exemples :
- paraphrase dont le prédicat a l’unité lexicale définie comme sujet = maniaque, se dit de quelqu’un qui a une idée fixe…
- définition par inclusion en employant un terme métalinguistique = hi, onomatopée qui répétée, figure le rire et, parfois, les pleurs