Examen Juin 2016 Flashcards

1
Q

A quoi sert l’entretien exploratoire ?

a. A élaborer des hypothèses de recherche
b. A se familiariser avec un nouvel objet de recherche
c. A chercher des idées et des renseignements
d. Les trois propositions sont justes
e. Aucune proposition n’est juste

A

d. Les trois propositions sont justes

(Pour mémoire

a. A élaborer des hypothèses de recherche
b. A se familiariser avec un nouvel objet de recherche
c. A chercher des idées et des renseignements)

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Q

Quels sont les différents types de relances pouvant être utilisées ?

a. Directives, semi-directives et non directives
b. Interrogations, répétitions, reformulations
c. Ouvertes, semi-ouvertes, fermées
d. Les trois propositions sont justes
e. Aucune proposition n’est juste

A

b. Interrogations, répétitions, reformulations

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3
Q

A quoi servent les grilles de codage employées dans les techniques d’observation ?

a. A orienter l’observation
b. A être exhaustif
c. A ne pas se disperser en observant des comportements inutiles.
d. Les trois propositions sont justes
e. Aucune proposition n’est juste.

A

d. Les trois propositions sont justes

(Pour mémoire

a. A orienter l’observation
b. A être exhaustif
c. A ne pas se disperser en observant des comportements inutiles.)

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4
Q

En quoi l’observation est-elle une méthode intéressante ?

a. Le chercheur ne modifie pas la situation
b. Elle est prédictive
c. Elle permet de généraliser les résultats
d. Les trois propositions sont justes

A

a. Le chercheur ne modifie pas la situation

b. Elle est prédictive

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Q

Question 3. Selon le degré et les modalités de la participation de l’observateur, Junker (1960) distingue 4 formes d’observation (12 points).
A. Vous présenterez ces 4 formes.
B. Puis choississez l’une d’entre elles que vous illustrerez par un exemple de recherche vu ou non dans ce cours.

A

Mini intro
Junker (1960) distingue 4 formes d’observation participante selon le degré de participation de l’observation : la participation totale, le participant observe, l’observateur participe et le simple observateur. Nous allons nous pencher plus précisément sur la participation totale.
Les chercheurs qui choisissent ce rôle, ou cette identité, considèrent qu’un degré totale d’implication est nécessaire, indispensable pour qui veut saisir de l’intérieur les activités des gens, leur vision du monde. Aussi, dans ce rôle, les activités de l’observateur en tant que telles sont totalement cachées. L’observateur n’est donc pas repérable au cours de son observation et les observables ignorent qu’ils sont l’objet d’une observation.
Le chercheur de terrain est ou devient un membre à part entière d’un groupe constitué, partageant ainsi des informations secrètes des personnes extérieures. Ce procédé permet d’être témoin de phénomènes non déformés par la présence de l’observateur et de comprendre en profondeur la signification et la portée de ces phénomènes. Quant le participant apparaît au grand jour comme un chercheur qui fait été de ses observations, il peut s’attendre à passer pour un espion.
Ce rôle peut être illustré par les observations clandestines du psychologue sociale Festinger. Au milieu des années 50, Festinger et 6 de ses collègues ont entrepris d’étudier l’organisation d’une secte qui annonçait la fin du monde pour une date proche. En se faisant passer pour des adeptes, les chercheurs souhaitaient observer clandestinement comment cette organisation sociale allait affronter le démenti des faits. En étudiant donc la façon dont des individus se comportent quand leurs croyances sont indiscutablement démenties par les faits, cela en consignant en détail, quasiment minute par minute les observations relevées en direct, les chercheurs font une grande découverte : contre toute attente, après un premier moment de stupeur et de grand désarroi, la secte se persuade qu’elle a réussi à éviter la fin du monde par la seule force de ses prières, et qu’elle doit maintenant sortir de l’ombre et propager la bonne nouvelle. La réaction presque immédiate au désaveu, c’est le prosélytisme, et dans les jours qui suivent ce démenti cruel du fondement de leurs croyances, le groupe voit même ses effectifs multiplies par 10. Ainsi, le démenti de la croyance n’anéantit pas la croyance, il la renforce au contraire. Cette expérience exceptionnelle démontre ce que Festinger va nommer la théorie de la “dissonance cognitive”. Bien au-delà de ce cas spectaculaire, il y a chez tous les individus une tendance très générale à chercher à réduire par tous les moyens les contradictions qu’ils peuvent ressentir entre les faits et la façon dont ils se les représentent. Mais cette réduction de la dissonance ne passe pas forcément par la disparition ou la correction des fausses représentations. Bien souvent, nous avons au contraire tendance à adapter la réalité à nos croyances, ou à ne rechercher et retenir que les faits qui les confortent et cela d’autant plus chez ceux pour lesquels l’implication a été importante.
Mini conclusion
D’un point de vue méthodologique, ce type d’observation opte pour la suppression de la distance entre acteur et observateur, mais permet néanmoins de donner lieu à des résultats riches puisque l’observateur à la totalité de la situation sur une longue période et veille à établir une véritable dialectique entre théorie et observation.

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