Examen physique - gynéco Flashcards
Examen gynéco
Inspection
Examen au spéculum
TV
Inspection
Inspecter la vulve (bien tasser les lèvres)
Inspecter le périnée
Inspecter la région périanale
L’examen doit commencer par une évaluation de la vulve externe en premier. Le clinicien doit examiner le développement de base de l’anatomie vulvaire, la symétrie, la distribution des poils, tout gonflement, ecchymose, érythème, éruptions cutanées, lésions, écoulement, excroissances et évaluation de la sensibilité de toute anomalie. Les lèvres doivent être palpées pour la sensibilité ou les excroissances. Cela se fait en plaçant le pouce sur la zone périnéale et l’index dans l’ouverture vaginale. Les doigts sont ensuite déplacés le long des deux lèvres, sentant les nodules, les abcès, les kystes et la sensibilité.[1]
À ce moment, les pertes vaginales anormales peuvent être constatées. Le Whiff test (ou test au KOH) peut être effectué s’il un doute existe quant à une vaginose bactérienne.[2]
Examen au speculum
Inspecter le col et faire les prélévèments
Retirer le spéculm lentement afin de visualiser les parois du vagin
Explication spéculum
Vient ensuite l’examen interne au spéculum. Tout d’abord, les pointes du spéculum ne doivent pas être lubrifiées avec de la vaseline ou de l’eau (si vous désirez ou pensez faire une prélèvement vaginal ou au niveau du col/endocol). Le spéculum est tenu de la main droite avec l’index et le majeur à la base de chaque lame en les maintenant fermés. L’examinateur doit écarter légèrement les lèvres de la main gauche pour faciliter l’insertion du spéculum. Le spéculum doit ensuite être inséré à un angle qui guide l’insertion généralement de 0 à 90 degrés, puis immédiatement après l’insertion, en faisant tourner le spéculum si nécessaire afin que la poignée pointe vers le bas. En règle générale, les femmes peuvent accueillir immédiatement une poignée inclinée vers le bas, mais certains vagins plus étroits nécessiteront une insertion oblique. La lame inférieure doit être placée dans le fornix postérieur avant ouverture. Cela peut nécessiter une voie significativement postérieure au spéculum, en particulier chez les femmes nullipares. Une fois la lame inférieure dans le fornix postérieur, le col de l’utérus devrait apparaître une fois les lames ouvertes comme un bec de canard. À ce stade, le col doit être examiné pour la couleur, les lésions, les écoulements, le sang et si l’orifice externe semble ouvert ou fermé. Si le col n’est pas visible immédiatement, un examen bimanuel peut être nécessaire pour vérifier son emplacement. Un utérus rétroverti peut avoir un positionnement du col de l’utérus en antérieur. Des échantillons sont prélevés à ce moment (au besoin). [1]
Le Pap test s’effectue d’abord avec la spatule en insérant délicatement une extrémité dans l’endocol et en effectuant une rotation complète de la spatule sur le col. Le prélèvement avec la cytobrosse se fait ensuite, en faisant tourner la brosse sur 365 degrés dans l’endocol. Lors du Pap test, il est important de recueillir des cellules de la zone de transition. Par la suite, habituellement, les prélèvements pour les autres dépistages (ITS) sont réalisés avec un cotton-tige.[3]
Pour retirer le spéculum, le clinicien doit libérer les lames sans serrer tout en commençant à se retirer lentement pour éviter de pincer le col de l’utérus et les parois vaginales. À ce moment, le clinicien doit examiner la paroi vaginale pour détecter toute irrégularité.[1]
TV
mobiliser le col
palper chaque annexe
(voir text)
Aménorrhée
Aménorrhée fonctionnelle: anorexie, sport, stress
SOPK: hirsutisme, pré-diabète
Grossesse: nausées/vomissements, fatigue
Prolactinome: céphalée, diplopie, galactorrhée
Insuffisance ovarienne précoce: bouffées de chaleur, fatigue, irritabilité (signes de ménopause)
Dysménorrhée
endométriose: lié au cycle menstruel
polypes: non-lié au cycle menstruel
Saignement post-ménopause
Toujours suspecter un cancer de l’endomètre
Leucorrhée
chlamydia/gonorrhée: leucorrhée jaune
bactérienne: odeur de poisson
candidose: apparence en “fromage cottage”
grossesse
cancer du col de l’utérus