FEU DE VEHICULES HYBRIDES / GAZ / ELECTRIQUES Flashcards

1
Q

Deux grandes familles peuvent être définies selon le risque maximum rencontré en cas de feu impactant l’ensemble des énergies embarquées

A
  • Les véhicules disposant d’un réservoir sous pression (GPL, GNV, AIR, AZOTE, H2), associé ou non à toute autre énergie (électrique/carburant d’origine fossile ou végétale).
  • Les véhicules disposant d’une batterie de traction associée ou non à un moteur thermique.
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2
Q

En toutes circonstances, qu’est ce qui guide l’action des premiers intervenants ?

A

la MGO guide l’action des premiers intervenants, la règle des 4 I
(Identification, Inspection, Interdiction, Intervention) venant s’y insérer.
Le port de la tenue de feu complète, avec ARI coiffé, est la règle absolue en toutes circonstances.

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3
Q

e risque majeur représenté par un feu de véhicule à l’air libre est

A

le risque d’explosion d’un réservoir sous pression.

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4
Q

en l’absence de certitude quant aux caractéristiques du véhicule sinistré

A

l’hypothèse de la présence d’un réservoir sous pression doit guider l’action des secours.

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5
Q

Trois principaux types de gaz sont utilisés

A
  • le méthane (CH4) ou gaz naturel. Difficilement liquéfiable (- 163°C à pression atmosphérique), ce gaz est transporté ou stocké essentiellement à l’état gazeux ;
  • le butane (C4H10) liquéfiable à 0°C (à pression atmosphérique) ;
  • le propane (C3H8) liquéfiable à – 41°C (à pression atmosphérique).
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6
Q

Le GNV, Gaz Naturel Véhicule, est essentiellement composé

A

de méthane. Il est extrait de gisements.

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7
Q

Le Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL) est

A

un mélange de butane et de propane dans des proportions d’environ 50/50.
Le GPL est plus lourd que l’air. Toute recherche s’effectuera donc près du sol, voire dans les sous-sols (caves, égouts, etc.).

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8
Q

BUTANE / PROPANE

A

BUTANE
Densité 2,07
LIE 1,8 %
LSE 8,8 %

PROPANE
DENSITE 1.5
LIE 2.4
LSE 9,5 %

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9
Q

Le GPL concerne principalement

A

les véhicules légers dont le PTAC est inférieur à 3,5 tonnes

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10
Q

Le réservoir GPL

A

d’une contenance autorisée de 30 à 150 litres, très résistant aux chocs, est en tôle de 3 à 4 mm d’épaisseur. Il est équipé d’un clapet anti-retour, pour éviter les fuites par le bouchon de remplissage.
Il existe deux types de réservoirs :
- Torique (à la place de la roue de secours).
- Cylindrique (dans le coffre).

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11
Q

La soupape de sécurité est tarée // permet ?

A

à 27 bars. Son ouverture permet de faire chuter la pression interne du réservoir chaque fois qu’elle est commandée.

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12
Q

GPL Différents scénarios accidentels sont possibles

A
  • Fuite de gaz liée à un défaut d’étanchéité pouvant engendrer un VCE en présence d’une source d’inflammation ayant une énergie suffisante.
  • Apparition brutale et répétée d’une torchère sur un véhicule équipé d’une soupape de sécurité et soumis à un incendie.
  • Explosion de type BLEVE en conséquence d’un échauffement important du réservoir suite à un feu.
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13
Q

les trois effets du BLEVE sont

A
  • La projection d’éclats avec effet de missile pouvant aller jusqu’à 100 mètres.
  • La création d’un flux thermique avec création d’une boule de feu dont le diamètre peut atteindre 30 mètres pendant 3 secondes.
  • La création d’une surpression dont les effets peuvent être ressentis jusqu’à 120 mètres.
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14
Q

L’orifice de remplissage GPL peut être placé

A

–près de la plaque d’immatriculation ;
–soit à côté du bouchon du réservoir d’essence.
Pour des raisons esthétiques, il est volontiers masqué, donc très difficilement repérable.

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15
Q

La pression de remplissage est

A

7 bars

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16
Q

La quantité de carburant est limitée

A

80% de la capacité totale du réservoir, de façon à permettre l’existence d’un ciel gazeux.

17
Q

la polyvanne a pour fonction :

A
  • de limiter le remplissage du réservoir ;
  • de limiter le débit de gaz sur la sortie en cas de rupture de la canalisation ;
  • d’interdire le retour de gaz dans la canalisation de remplissage grâce à des clapets ;
  • d’indiquer le niveau de gaz restant dans le réservoir.
18
Q

CAT GPL

A
  • Etablir impérativement un périmètre de sécurité d’au moins 50m.
  • Tenue de feu, sous ARI.
  • Attaque par axe ¾ avant, minimum de personnels.
  • S’approcher et attaquer le feu par le 3/4 avant du véhicule, à l’aide d’une première lance (250l/min), et en établir immédiatement une seconde (250l/min).
  • Poursuivre l’attaque au moyen des deux lances. En rabattant les flammes de loin, en jet droit pour figer le risque, puis en éteignant le feu en jet diffusé, au fur et à mesure de la progression du binôme, jusqu’à ce que la deuxième lance prenne le relais au contact du véhicule pour achever l’extinction, tandis que la première procède au refroidissement du réservoir. Si une torchère se déclenche, le périmètre de sécurité sera élargi autant que possible et les intervenants se protégeront derrière des écrans : véhicules, murs etc.
  • Rappel : la soupape de sécurité GPL limite le risque d’explosion. En revanche, elle peut créer un effet « torchère », par à-coups successifs, jusqu’à 5 mètres de distance.
  • Par contre, un réservoir de GNV ou d’H2 se videra en 2 minutes environ d’une seule traite sous forme d’une torchère, dès lors que le fusible thermique aura fondu.
  • Si la flamme de GNV/GPL est bien visible, celle de l’hydrogène est invisible.
  • Faire attention à ne pas souffler ces flammes qui créeraient des mélanges explosifs.
  • Après l’extinction, poursuivre le refroidissement (le risque de BLEVE persiste tant que la pression interne du réservoir n’est pas retombée). Le contrôle avec une CTHE est nécessaire.
19
Q

METHANE DENSITE LIE LSE ?

A

0.55
LIE 5%
LSE 15%
Le GNV est donc plus léger que l’air.

20
Q

CARACTÉRISTIQUES DES RÉSERVOIRS ?

A

Au nombre de 1 à 9, leur capacité et leur localisation varient en fonction du véhicule. Résistants aux chocs, à la pression et à la température, ils sont en aluminium, en polyéthylène et/ou fibre de carbone. Ils sont protégés par des barres de contention en cas de rupture des fixations. Un capot peut les protéger.
Chaque réservoir est muni d’un fusible thermique déclenchant à 100°C, ainsi que d’un robinet d’isolement.

21
Q

Les risques liés aux accidents et aux feux de véhicules équipés au GNV sont relativement réduits en raison

A
  • De la nature du gaz : plus léger que l’air, le méthane se dilue très rapidement dans l’atmosphère.
  • Du positionnement des bouteilles : en raison de leur volume, les bouteilles sont généralement placées sur le pavillon, hors d’atteinte directe des chocs.
  • Des thermo fusibles placés sur chaque bouteille et sur la canalisation, qui fondent rapidement (100°C).
22
Q

En outre, la nature gazeuse du GNV exclut

A

l’apparition d’un BLEVE

23
Q

Le principal risque est donc celui

A

d’une fuite de gaz, enflammée ou non, voire d’un VCE d’une durée de plusieurs minutes.

24
Q

CONDUITE A TENIR GNV

A
  • Appliquer la même procédure que pour un feu sur véhicule léger GPL.
  • Protection et/ou leur refroidissement des bouteilles impératif. L’utilisation du jet diffusé d’attaque permet d’éviter toute action thermique brutale.
    En cas de feu de bus au GNV, le chef d’agrès s’assurera en outre auprès du machiniste que la coupure du contact a bien été réalisée et que la permanence générale de la RATP a été prévenue.
25
Q

Véhicule électrique

A

la propulsion est assurée par un moteur fonctionnant exclusivement à l’énergie électrique qui est stockée dans une batterie de traction délivrant du courant continu (+/- 400v).

26
Q

Véhicule électrique hybride

A

la présence de deux moteurs à énergie distincte caractérise ce type de véhicule.

27
Q

Une pile à combustible (H2) peut être associée au véhicule pour

A

servir de prolongateur d’autonomie, et générer un risque supplémentaire en cas de feu

28
Q

Un petit réservoir de gasoil peut être utilisé pour

A

e chauffage du véhicule, qui présentera donc une trappe à carburant.

29
Q

Un convertisseur électrique transforme ce courant continu en

A

courant alternatif, afin d’alimenter le moteur électrique de traction.

30
Q

Une batterie de traction est un ensemble qui pèse environ

A

250 Kg sur un véhicule de tourisme et jusqu’à 600 kg sur un poids lourd.

31
Q

La durée moyenne de chauffe nécessaire est d’approximativement

A

30 à 40 minutes.

32
Q

Lithium métal polymère

LMP

A

À ce jour, les véhicules du groupe BOLLORE :
AUTOLIB, Blue car, Blue BUS, Blue SUMMER. et également la
E-MEHARI de Citroën.

33
Q

Comportement LMP

A

Feu violent, très fumigène flammes colorées, projections de particules en fusion à plusieurs mètres, carrosserie du véhicule en aluminium généralement fondue à l’arrivée des secours

34
Q

Mode d’extinction LMP

A
  • eau à proscrire ;
  • durée de combustion environ 20 minutes,
  • laisser brûler
  • protéger;
  • feu de classe D.
35
Q

Afin de diminuer les risques potentiels, il convient d’interdire

A

toute opération de dégarnissage pour tout feu de véhicule hybride ou électrique.

36
Q

CAT VL ELEC HYBRIDE

A

Toutes les opérations s’effectuent en tenue de feu et sous ARI.
Une intervention rapide et précoce permet d’éviter le risque d’emballement thermique des batteries de traction.
Ainsi, la LDT (250l/min) doit être immédiatement utilisée, afin d’abattre au plus vite les flammes et ainsi de réduire l’échauffement des batteries. Si le COS a la certitude d’être confronté à un véhicule qui ne comporte pas de réservoir de gaz, la seconde lance n’est pas obligatoire.
L’attaque se fait par le ¾ avant pour tous les véhicules.
Dans le cas où l’emballement thermique (la batterie de traction prend feu) est constaté, il convient d’appliquer la méthode suivante selon la nature de la batterie :
-NIMH : extinction classique d’un feu de véhicule
-Li-ION : chercher à éteindre les flammes claires et peu fumigènes avec de l’eau en grandequantité (minimum 250l/min).
La présence de dispositifs thermo fusibles ou de trappes mis en place par certainsconstructeurs automobiles (RENAULT/CITROEN/PEUGEOT) sur cette technologie debatteries exclusivement, permet d’utiliser une lance afin d’accéder au coeur du packbatteries pour les noyer. Dans ce cas, le jet droit doit être utilisé pour les remplir.
La position de l’évent pourra être déterminée par la lecture du feu (flammes caractéristiquesen sortie).
En cas d’absence d’évent ou de trappe d’extinction, il convient donc d’utiliser de l’eau en très grande quantité et de cibler les orifices d’où sont émises les flammes.
LMP : ces batteries ne peuvent s’emballer que lorsque de nombreuses conditions sont réunies. Néanmoins, si ce phénomène se produit, toute tentative d’extinction est à proscrire. Il convient alors de :
-ne pas arroser la batterie ni le véhicule : l’eau provoque des phénomènes violents et ralentitla combustion, augmentant ainsi le temps de brûlage.
-protéger l’environnement ;
-attendre la fin de la combustion de la batterie, qui dure entre 15 et 20 minutes:

37
Q

Si la batterie de traction a été endommagée ou a subi un échauffement

A

il existe un réel risque d’emballement différé (de quelques minutes à plusieurs jours après l’évènement). Cette information doit être donnée aux forces de police qui interviennent et qui font assurer la prise en charge du véhicule.

38
Q

Pour les intervenants, et afin de ne pas rester sur les lieux de façon exagérée, si la batterie de traction n’a pas brulé (véhicule éteint rapidement), il convient de vérifier son intégrité

A
  • absence d’émission de fumées blanches et épaisses
  • stabilité de la température au moyen de la caméra thermique ou du thermomètre infrarouge après extinction, après un intervalle de temps de l’ordre de 20 minutes.
    Si la température augmente, la batterie va s’emballer : les secours doivent rester sur place.
39
Q

une batterie LMP restera chaude durant plusieurs heures après combustion.
Dans ce cas, dès que la combustion sera terminée, les secours

A

pourront quitter les lieux après les avoir balisés et dès lors que les techniciens du constructeur du véhicule seront sur place. Une ronde avec CTHE pourra être menée 2 heures après.
Lors de cette ronde, une température relevée de l’ordre de 300°C peut être considérée comme étant normale.