forme galéniques, contrôle forme voie parentérale 2 Flashcards
Limpidité pour les solutions parentérales, définition ?
Définition = Absence de particules en suspension
3 sources de contamination particulaire ?
- Particules issues de la solution et de ses composants (dissolution incomplète, réaction de précipitation)
- Particules issues des procédés de fabrication (flux d’air, locaux, procédures de nettoyage..)
- Particules issues des matériaux pour le conditionnement (débris de plastique, verre…)
Contrôle de la limpidité ?
Deux types d’essais :
Absence de particules visibles à l’œil nu ou à la loupe
Particules non visibles à l’œil nu : détection par blocage de la lumière avec un rayon laser OU par filtration sur une membrane de faible porosité et observation microscopique.
➔ Les solutions injectables sont généralement exemptes de particules visibles (>50µm)
Neutralité ?
- pH des liquides biologiques (plasma, LCR .) : proche de la neutralité (7,4)
- Préparations au pH proche de la neutralité → stabilité ++ tolérance ++ surtout pour des grands volumes
- Possible ajouts de substance tampons dans la préparation au cours de la fabrication et de la conservation pour acidifier ou augmenter le pH
Isotonicité, définition ?
= Préparation présentant la même pression osmotique que le plasma (270-300 mOsm/kg)
➔ Maintien l’intégrité des cellules vivantes circulantes
Phénomène d’osmose ?
Dans une cellule, le milieu intracellulaire et extracellulaire séparés par une membrane plasmique=semi-perméable.
Pour les solutés qui ne peuvent pas traverser passivement la membrane plasmique, s’applique alors le phénomène d’osmose :
Diffusion de l’eau vers le compartiment qui est le plus concentré pour remédier à la différence de concentrations en soluté qui existe de part et d’autre de la membrane.
➔ Flux d’eau entre compartiment plasmatique et intérieur des cellules pour rééquilibrer les concentrations
GR dans ≠ types de solutions ?
- Dans une solution isotonique (NaCI0,9%) les GR demeurent inchangés
- Dans une solution hypertonique les GR se déshydratent =Plasmolyse
- Dans une solution hypotonique les GR gonflent et finissent par éclater = Hémolyse
phénomène d’osmose, ajout possible de ?
- Ajout possible d’ISOTONISANTS
(ex : petites molécules ta glucose ou électrolytes tq NaCl) - Surtout pour la voie IV et les volumes > 2mL
- Mesure de la pression simple par détermination du point de congélation (La concentration d’une solution modifiant la température de congélation)
- Solutions hypertoniques : Etiquetage bleu particulier + inscriptions rouges de toutes les mentions descriptives de la composition
→ IV lentes car irritation paroi veineuse
Ex : solutions de sels de potassium, fortement hypertoniques
stérilité définition ?
Définition : absence d’entités capables de survivre et/ou de se multiplier
Préparation dans des locaux de propreté « absolue », règlementation exigeante ++
Contrôle de la stérilité ?
- Contrôle sur un échantillon représentatif du lot fabriqué
- Incubation dans 2 milieux de culture distincts pendant 14 jours à des températures différentes
- Objectif : absence de pousse de micro-organismes
Apyrogénicité ?
= Absence de substances pyrogènes
→ Origines des substances pyrogènes: champignons, levures et bactéries Gram neg
→ Production d’endotoxines bacteriennes thermostables
- Résistantes à l’autoclave
- Responsables de symptômes post-injection : fièvre +++ (pyros : feu)
NB : Si on arrête l’injection ou la perfusion, retour rapide à la normale (quelques heures) donc très différent d’une septicémie
méthodes détections d’Apyrogénicité ?
1 - La méthode de référence : test du « lapin »
2 Le test d’activation des monocytes (introduit dans la Ph Eur. en 2009)
3 Gélification d’un lysat d’amoebocytes de limule (LAL)
4- Méthode du facteur C recombinant
La méthode de référence : test du « lapin » ?
= test in vivo qui consiste à mesurer l’augmentation de la température de 3 lapins, après injection IV de la solution à tester → dépiste toutes les substances pyrogènes.
→ La sommes des élévations de la température doit être au maximum de A = 1,15° C si 3 lapins testés.
Méthode historique, suspendue en 2019 et remplacée par des tests in vitro
Le test d’activation des monocytes (introduit dans la Ph Eur. en 2009) ?
= Permet de détecter les pyrogènes d’origine endotoxinique et non endotoxinique en un seul test in vitro.
Principe: les pyrogènes sont des substances capables d’activer les monocytes —> libèrent à leur tour des cytokines pro-inflammatoires (ILβ6 , IL 6 …) qui interviennent dans la réaction fébrile.
Incubation échantillon à tester + monocytes humains —> culture cellulaire —> dosage et quantification (ex: IL6)
Gélification d’un lysat d’amoebocytes de limule (LAL) ?
= test in vitro de détection des endotoxines dans le produit par incubation LAL échantillon dans un tube à 37°.
→ la gélification se produit avant 1h d’incubation dans le cas d’un résultat positif.