Fybromyalgie + Arthrite Flashcards

1
Q

Définir la pathologie et spécifier s’il s’agit d’une pathologie rare.

A

*La fibromyalgie (FM) est un syndrome douloureux chronique caractérisé par la présence de douleurs articulaires et musculaires diffuses chroniques, associé à la présence de points douloureux dits « points de fibromyalgie ». Il s’agit d’une entité complexe connue depuis plusieurs décennies sous le terme « fibrosite ». Ce n’est qu’au début des années 80 que le terme fibromyalgie a été utilisé pour la décrire reconnaissant l’absence d’inflammation. Chaque omnipraticien a été confronté à ce tableau douloureux chronique au cours de sa pratique médicale. La FM est une condition assez fréquente dont la prévalence mondiale est estimée entre 0.5 et 5 %. Parmi les diagnos- tisquelettiques.

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Q

Énumérer les éléments connus sur la physiopathologie de la fibromyalgie (importance du processus inflammatoire, facteurs impliqués et liens entre eux).

A

Cercle vicieux : Modification des neurotransmetteurs…Perception anormale de la douleur/sensibilisation centrale…Trouble de sommeil/d/conditionnement…Changements neuro-endocriniens…Dépression/Troubles anxieux…Modification des neurotransmetteurs

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3
Q

Expliquer comment est fait le diagnostic de fibromyalgie; Nommer les tests permettant de poser le diagnostic.

A

Il n’y a pas de test qui permet de poser le diagnostic, c’est essentiellement un questionnaire ainsi qu’un examen physique. Test de laboratoire pour éliminer d’autre affectation

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4
Q

Expliquer comment est fait le diagnostic de fibromyalgie; décrire l’examen physique sur lequel se fonde principalement le diagnostic de la fibromyalgie.

A
  • De façon caractéristique, le patient se présente avec un tableau de douleur généralisée évoluant depuis plus de 3 mois (tableau 1). La douleur peut être initialement localisée, souvent au niveau de la région cervicale et des épaules, mais éventuellement, elle devient diffuse et touche les quatre membres et le rachis. Le type de douleurs ressenties est variable (myalgies, arthralgies, brûlures, sensation de lourdeur, paresthésies sans territoire précis) et les symptômes sont souvent modulés par le froid, l’humidité et le stress. Les douleurs sont autant ressenties au niveau des muscles que des articulations.
  • Les patients décrivent fréquemment une sensation de gonflement ou de raideur articulaire mais, contrairement aux pathologies mécaniques de jour comme de nuit. L’activité ou le repos ne modifie pas réellement la douleur.
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5
Q

Expliquer comment est fait le diagnostic de fibromyalgie; Énumérer les critères diagnostiques les plus reconnus.

A

Afin de répondre aux critères de classification de l’ACR, le patient fibromyalgique doit présenter une douleur généralisée (la douleur affecte les quatres membres et le rachis) et le médecin doit mettre en évidence la présence de 11/18 points douloureux aux zones mentionnées ci-dessous.

  • Insertion des muscles sous occipitaux
  • Rachis cervical inférieur (espaces intertransversaires C5 - C7)
  • Bord supérieur du trapèze
  • Jonction chondrocostale des deuxièmes côtes
  • Bord interne de l’épine de l’omoplate
  • 2 cm distal à l’épicondyle
  • Bord postérieur de la proéminence du grand trochanter
  • Quadrant supéro-externe de la fesse
  • Bord médial du condyle fémoral
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6
Q

(Décrire les manifestations cliniques de la fibromyalgie); Nommer la caractéristique principale de cette pathologie

A
  • De façon caractéristique, le patient se présente avec un tableau de douleur généralisée évoluant depuis plus de 3 mois :
  • J’ai mal partout depuis longtemps
  • Je me sens comme si j’avais toujours la grippe
  • Fatigue, trouble de l’humeur et du sommeil
  • Colon irritable
  • Céphalée type migraineux
  • Plaintes somatiques sans étiologie précise
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7
Q

(Décrire les manifestations cliniques de la fibromyalgie);

Décrire les patrons de douleur ressentie par les personnes atteintes (site, description, ce qui l’augment)

A

*La douleur peut être initialement localisée, souvent au niveau de la région cervicale et des épaules, mais éventuellement, elle devient diffuse et touche les quatre membres et le rachis. Le type de douleurs ressenties est variable (myalgies, arthralgies, brûlures, sensation de lourdeur, paresthésies sans territoire précis) et les symptômes sont souvent modulés par le froid, l’humidité et le stress. Les douleurs sont autant ressenties au niveau des muscles que des articulations.

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8
Q

(Décrire les manifestations cliniques de la fibromyalgie);
Énumérer les autres troubles fréquents rapportés par les personnes atteintes et ce qui peut les différencier de l’arthrite

A
  • Les patients décrivent fréquemment une sensation de gonflement ou de raideur articulaire mais, contrairement aux pathologies mécaniques ou inflammatoires , la douleur est plutôt constante, lancinante, présente de jour comme de nuit. L’activité ou le repos ne modifie pas réellement la douleur.
  • Dans la fibromyalgie, les patients se plaignent fréquemment de douleur nocturne, de sensation de raideurs et de gonflement articulaire mais, contrairement à l’arthrite, les douleurs de la FM sont diffuses, affectent autant les muscles que les articulations, ne présentent pas de caractéristiques inflammatoires franches et ne sont associées à aucune synovite ni anomalie de laboratoire.
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9
Q

(Décrire les manifestations cliniques de la fibromyalgie);

Énumérer les déformations liées à l’évolution de la fibromyalgie

A

*Bien que les douleurs puissent être intenses, elle n’est cependant associée à aucune destruction tissulaire ni déformation articulaire.

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10
Q

Identifier quelle est la population la plus touchée particulièrement en lien avec le genre et dans quelle proportion;

A

*La FM affecte 4 à 6 fois plus souvent les femmes que les hommes. Le diagnostic est fréquemment posé entre 30 et 55 ans. Elle peut également affecter, quoique moins fréquemment, les enfants et les personnes âgées. La FM est généralement d’apparition insidieuse mais certains cas sont déclenchés par un accident (travail ou véhicule automobile), une infection ou un stress émotionnel (abus physique ou sexuel).

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11
Q

Expliquer les éléments importants devant faire partie du traitement non pharmacologique

A
  • ÉDUCATION DU PATIENT: Un bon traitement commence par l’éducation du patient afin de désamorcer la « bombe ». Il est très important de discuter avec lui du diagnostic. La plupart d’entre eux ont de la douleur depuis plusieurs années sans avoir un diagnostique précis.
  • CONDITIONNEMENT PHYSIQUE : Étant donné l’état de déconditionnement musculaire, il faut encourager les patients à faire de l’exercice, principalement des exercices aérobiques, les techniques d’étirements ou l’aquaforme.
  • GESTION DU STRESS ET DE LA DOULEUR : Personnellement, nous encourageons les patients à recourir à des techniques de relaxation, soit de façon autonome ou dans des centres spécialisés.
  • ACUPUNCTURE: il n’y a pas d’évidence solide pour recommander de façon systématique l’acupuncture. L’utilité devra être évaluée cas par cas.
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12
Q

Identifier une intervention recommandée peut importe le sous-groupe de patients avec fibromyalgie.

A

EXERCICES

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13
Q

Nommer les recommandations de l’EULAR (The European League against rheumatism) en lien avec la physiothérapie.

A

????Je n’ai pas trouvé.

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14
Q

Qu’est-ce que l’arthrite?

A

En termes simples, le mot arthrite signifie « inflammation articulaire » et englobe plus de 100 maladies et troubles rhumatismaux touchant les articulations et les tissus qui les entourent ainsi que d’autres tissus conjonctifs.

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15
Q

Quel sont les types d’arthrite les plus courant?

A

Les types d’arthrite les plus courants sont l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde (PR), le lupus érythémateux disséminé (LED), l’arthrite juvénile idiopathique (AJI) ou « arthrite infantile » et la goutte

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16
Q

Définir l’arthrose

A

L’arthrose résulte de la détérioration du cartilage et de l’épaississement des os d’une ou plusieurs articulations. Elle entraîne des lésions articulaires, des douleurs et des raideurs. Elle touche généralement les mains, les pieds, les genoux, la colonne vertébrale et les hanches.

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17
Q

Définir la Polyarthrite rhumatoïde (PR)

A

Dans la PR, le système immunitaire s’attaque aux articulations (essentiellement des mains, des poignets et des pieds). Il en résulte une inflammation, des douleurs et des lésions articulaires. La PR peut également toucher d’autres organes, comme les yeux, le cœur et les poumons.

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18
Q

Définir la Spondylarthrite ankylosante (SA) et autres spondylarthropathies

A

*Forme d’arthrite inflammatoire touchant la colonne vertébrale. Elle cause des douleurs et des raideurs dans le dos et, éven- tuellement, une courbure de la colonne vertébrale. *Habituellement caractérisée par des épisodes douloureux aigus et des rémissions. Sa gravité varie considérablement d’une personne à l’autre. *Les autres spondylarthropathies incluent la polyarthrite psoria- sique et la maladie de Reiter.

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19
Q

Définir la Maladie du tissu conjonctif

A

*Trouble du tissu conjonctif qui provoque des éruptions cutanées, l’enflure des articulations et des muscles et des douleurs. Peut toucher également certains organes. Il évolue avec le temps, alternant entre épisodes aigus et périodes de rémission. *Les maladies du tissu conjonctif incluent le lupus érythémateux disséminé, la sclérodermie, la polymyosite, la dermatomyosite et le syndrome de Sjögren.

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20
Q

Définir l’arthrite juvénile idiopathique (AJI)

A

L’AJI est une maladie chronique rare qui affecte enfants et adolescents. Bien que rarement fatale, elle persiste à long terme et provoque une incapacité physique grave.

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21
Q

Définir la Goutte

A

La goutte est causée par un excès d’acide urique dans le corps. Elle touche le gros orteil le plus souvent, mais aussi la cheville, le genou, le pied, la main, le poignet ou le coude. Elle peut être épisodique avec de longues périodes de rémission suivies de poussées de plusieurs jours ou semaines, ou devenir chronique.

22
Q

Nommer les facteurs de risque possibles de l’arthrose

A

Âge, hérédité, obésité, anciens traumatismes articulaires.

23
Q

Nommer les facteurs de risque possibles de la Polyarthrite rhumatoïde (PR)

A

Hormones, hérédité, origine ethnique.

24
Q

Nommer les facteurs de risque possibles de la Spondylarthrite ankylosante (SA) et autres spondylarthropathies

A

Hérédité et, possiblement, infections gastro-intestinales ou génito-urinaires et psoriasis (dans le cas de la polyarthrite psoriasique).

25
Q

Nommer les facteurs de risque possibles de la Maladie du tissu conjonctif

A

Hérédité, hormones et, probablement différents facteurs environnementaux.

26
Q

Nommer les facteurs de risque possibles de l’arthrite juvénile idiopathique (AJI)

A

L’apparition des symptômes peut coïncider avec une infection ou une blessure bénigne, mais de tels événements ne peuvent pas déclencher l’AJI. Le système immunitaire peut être à l’origine de l’inflammation.

27
Q

Nommer les facteurs de risque possibles de la Goutte

A

Hérédité, certains médicaments (p. ex. les diurétiques), alcool et alimentation (consommation abondante d’aliments riches en purine tels que la viande rouge et les poissons et fruits de mer).

28
Q

Prise en charge possible pour l’arthrose

A
  • Certains traitements sont susceptibles d’atténuer les douleurs et d’améliorer la mobilité articulaire. Ceux-ci incluent:
  • des médicaments (p. ex. des analgésiques ou des anti- inflammatoires);
  • l’exercice;
  • la physiothérapie ou l’ergothérapie;
  • la perte de poids ou le maintien d’un poids santé;
  • la participation à des programmes d’enseignement de l’autogestion.
  • Dans les cas graves, toute l’articulation (notamment de la hanche ou du genou) peut être remplacée chirurgicalement.
29
Q

Prise en charge possible pour la Polyarthrite rhumatoïde (PR)

A

Un traitement précoce et vigoureux prodigué par un rhumatologue peut prévenir les lésions articulaires.

  • Médicaments (p. ex. anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), corticostéroïdes, anti- rhumatismaux à action lente (ARAL) et modificateurs de la réponse biologiques (MRB)); *Exercice;
  • Physiothérapie ou ergothérapie ;
  • Poids santé;
  • Participation à des programmes d’enseignement de l’autogestion
30
Q

Prise en charge possible pour la Spondylarthrite ankylosante (SA) et autres spondylarthropathies

A
  • Des médicaments similaires à ceux administrés pour d’autres types d’arthrite sont souvent prescrits pour traiter la SA.
  • Exercice
  • Physiothérapie ou ergothérapie
  • Poids santé
  • Participation à des programmes d’enseignement de l’autogestion
  • Si les lésions sont graves, une intervention chirurgicale peut être envisagée.
31
Q

Prise en charge possible pour la Maladie du tissu conjonctif

A
  • L’objectif du traitement est de maîtriser les symptômes, d’atténuer le nombre de poussées et de prévenir les lésions.
  • Médicaments (p. ex. analgésiques, anti-inflammatoires, cortisone et ARAL)
  • Exercice
  • Physiothérapie ou ergothérapie
  • Poids santé
  • Participation à des programmes d’enseignement de l’autogestion
  • Régime alimentaire équilibré et éviter la consommation excessive d’alcool
32
Q

Prise en charge possible pour l’arthrite juvénile idiopathique (AJI)

A
  • Médicaments (les AINS, p. ex. sont souvent prescrits contre l’AJI afin d’atténuer douleurs et enflure et de soulager les raideurs.)
  • Exercice
  • Physiothérapie ou ergothérapie : pour réduire les lésions articulaires et musculaires à long terme et préserver l’autonomie fonctionnelle
  • Poids santé
  • Participation à des programmes d’enseignement de l’autogestion
33
Q

Prise en charge possible pour la Goutte

A
  • Médicaments (les AINS et l’allopurinol, p. ex., peuvent être administrés sur une longue période pour réduire les concentrations d’acide urique et prévenir de futures crises.)
  • Exercice
  • Physiothérapie ou ergothérapie
  • Poids santé
  • Participation à des programmes d’enseignement de l’autogestion
34
Q

Bien que les traitements diffèrent selon le type d’arthrite, les stratégies générales de réadaptation et de prise en charge sont comparables pour toutes les formes de la maladie. Quels sont ces stratégies ?

A

Ces stratégies incluent le soulagement de la douleur, l’enseignement de l’autogestion, le maintien d’un poids santé, la médication et l’atténuation de l’impact de l’arthrite par des interventions de réadaptation telles que des exercices adaptés et l’utilisation d’aides fonctionnelles.

35
Q

Donner les facteurs de risque non modifiable de l’arthrite.

A
  • Âge : L’incidence et la prévalence de l’arthrite augmentent avec l’âge. L’arthrite peut apparaître à n’importe quel âge.
  • Sexe : Les femmes sont touchées par toutes les formes d’arthrite en proportion nettement plus élevée que les hommes, à l’exception de la goutte et de la spondylarthrite ankylosante (SA). Être une femme constitue un facteur de risque associé à de moins bons résultats de santé
  • Hormones féminines : Lien hormonal possible dans le cas de la polyarthrite rhumatoïde (PR) et le lupus érythémateux disséminé (LED). La maladie peut évoluer lors de la ménopause ou d’une grossesse, particulièrement pour la PR. Associées à la progression de la maladie
  • Prédisposition génétique : Certains gènes sont spécifiquement associés à un risque accru d’arthrite. Des gènes sont spécifiquement associés à la gravité de la PR.
36
Q

Donner les facteurs de risque modifiable de l’arthrite.

A
  • Excès de poids et obésité : Associés à l’apparition de l’arthrose de la hanche, du genou et de la main. Associés à la progression de l’arthrose de la hanche. Associés à la gravité et à la progression de plusieurs types d’arthrite.
  • Traumatisme articulaire : Facteur de risque reconnu de l’arthrose.
  • Sédentarité : Associée à l’aggravation et à la progression de nombreux types d’arthrite.
  • Tabagisme : Lié à la progression et à la gravité de la PR et du LED. Preuve inadé- quate d’une association avec l’apparition de symptômes.
  • Régime alimentaire : Rôle important dans le maintien d’un poids santé, facteur clé dans la prévention ou le ralentissement de la progression de l’arthrite. Facteur de risque reconnu de la goutte (apparition et prise en charge).
  • Certaines professions : Apparition de l’arthrose : genou, hanche et main.
  • Infections : Rôle déclencheur possible pour la PR.
37
Q

(Réduire l’impact de l’arthrite) L’im^pact de tous les types d’arthrite peut être atténué par quoi?

A
  • (l’éducation et la sensibilisation au sujet de la maladie;
  • la reconnaissance des symptômes, un dépistage et un diagnostic précoces;
  • l’autogestion de la maladie, y compris l’éducation, l’activité physique et les programmes de contrôle du poids ou d’exercices;
  • un traitement approprié comprenant des médicaments, la réadaptation et la chirurgie.

**Les interventions ci-dessus visent à arrêter ou à ralentir la progression de la maladie et à réduire l’incapacité et les autres complications causées par l’arthrite

38
Q

Les personnes souffrant d’arthrite devraient pratiquer les activités physiques recommandées par un médecin, un physiothérapeute ou un ergothérapeute. Quels sont-elles ?

A
  • des exercices de mobilité (p. ex. des étirements) afin d’améliorer ou de conserver l’amplitude de mouvement et la souplesse des articulations;
  • des exercices de renforcement, comme des activités de mise en charge, afin d’accroître la force musculaire et la stabilité des articulations et d’améliorer la capacité fonctionnelle;
  • des exercices d’aérobie, comme la marche ou le cyclisme, afin d’améliorer la forme cardiovasculaire.
39
Q

Quel est le rôle des médicaments pour la plupart des types d’arthrite ?

A

Le traitement implique souvent l’utilisation de médicaments visant à soulager la douleur, préserver les articulations et limiter la progression de la maladie. Les médicaments peuvent être utilisés seuls ou en association dans le cadre d’un plan de traitement individuel. Au cours des dernières années, la mise au point de médicaments contre l’arthrite a progressé et a connu des changements notables. Ces médicaments incluent actuellement les analgésiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les corti- costéroïdes, les antirhumatismaux à action lente (ARAL) et les modificateurs de la réponse biologique (également connus sous le nom de « médicaments biologiques »).

40
Q

Quel est le rôle de la réadaptation pour tous les types d’arthrite ?

A
  • Tous les types d’arthrite sont associés à des limitations fonctionnelles, qui peuvent être réduites par un large éventail d’interventions de réadaptation axées sur le patient plutôt que sur la seule partie du corps affectée par la maladie. Ces interventions dépendent du problème et de l’état de santé de la personne traitée ainsi que de ses besoins.
  • Des exercices spéciaux pour les articulations, des programmes de conditionnement physique, l’utilisation d’aides et d’appareils fonctionnels et orthopédiques et la participation à des programmes d’autogestion peuvent aider les individus à rester autonomes et actifs. Ils favorisent un mode de vie plus dynamique et contribuent à atténuer la douleur causée par l’arthrite, particulière- ment l’arthrose et la PR
41
Q

Dans quel cas la chirurgie sera-t-elle envisagée ?

A

La chirurgie est habituellement envisagée pour les personnes souffrant de douleurs persistantes que les traitements médicamenteux, physiques et de réadaptation optimaux ne parviennent pas à soulager. Plusieurs interventions peuvent être tentées selon le problème de santé, sa gravité, la limitation fonctionnelle ou la douleur. Les interventions chirurgicales les plus connues sont l’arthroscopie, l’ostéotomie et l’arthroplastie (ou le remplacement de l’articulation). La chirurgie est recommandée essentiellement pour les personnes souffrant d’arthrose et de PR avec lésions articulaires de stade final, associées à des douleurs et à une limitation fonctionnelle non tolérables et accompagnées d’atteintes anatomiques importantes. Elle est également indiquée dans certains cas de spondylarthropathie, comme la polyarthrite psoriasique et la spondylarthrite ankylosante

42
Q

Le terme « incapacité » fait référence à des difficultés de fonctionnement physiques, émotives ou sociales dans un ou plusieurs domaines de la vie d’une personne ayant un problème de santé où entrent en jeu des facteurs contextuels. L’incapacité associée à toutes les formes d’arthrite résulte de quelles causes ?

A
  • Atteintes fonctionnelles ou structurales : problèmes comme la mobilité réduite des articulations, la douleur ou les raideurs
  • Limitations des activités : impossibilité ou restrictions à pratiquer certaines activités du quotidien, comme les soins personnels (se doucher, faire sa toilette et s’habiller), ou à se déplacer (p. ex. aller du lit à un fauteuil et marcher autour de la maison)
  • Restrictions à la participation : problèmes qu’une personne peut éprouver lorsqu’elle s’engage dans des activités professionnelles ou sociales, par exemple.
43
Q

Quels sont les 5 domaines des limitations d’activités causées par l’arthrite ?

A
  • la mobilité, elle-même divisée en sous-domaines : se déplacer; atteindre un objet et se pencher; utiliser les transports.
  • l’autonomie en matière de soins personnels;
  • les tâches domestiques;
  • la participation au marché du travail;
  • la vie communautaire, sociale et citoyenne
44
Q

Quels sont les problèmes chroniques les plus fréquents chez les hommes et chez les femmes arthritiques ?

A
  • Hommes : les maux de dos, l’hypertension, les cardiopathies, le diabète, les troubles anxieux ou de l’humeur et l’asthme
  • Femmes : les maux de dos, l’hypertension, les troubles anxieux ou de l’humeur, les migraines, le diabète et les cardiopathies.
45
Q

Définir un analgésique (médicament antidouleur)

A

Les analgésiques simples incluent des médicaments comme l’acétaminophène. Bien qu’ils soient considérés comme le traitement de premier recours contre les douleurs arthritiques (principalement celles causées par l’arthrose), ils n’ont pas d’effet sur l’inflammation. Comme ils ne sont pas prescrits sur ordonnance, il s’avère difficile de faire la surveillance de leur utilisation

46
Q

Définir un Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

A

Les AINS comptent parmi les médicaments les plus utilisés dans le traitement de l’arthrite en raison de leurs propriétés analgésiques (particulièrement en cas de douleur aiguë) et anti-inflammatoires. Ils sont utilisés dans le traitement de la plupart des formes d’arthrite, notamment l’arthrose, la PR, la goutte, la SA, la PP et les maladies du tissu conjonctif. Certains AINS sont en vente libre, et d’autres doivent être prescrits par un médecin.

47
Q

Définir Protecteurs gastro-intestinaux (PGI)

A

Les lignes directrices sur les pratiques exemplaires recommandent que les protecteurs gastro-intestinaux soient prescrits pour traiter ou prévenir les complications gastro-intestinales, tels les saignements, associées à la prise d’AINS chez les personnes présentant des facteurs de risque de problèmes gastro-intestinaux (âge avancé, association de plusieurs AINS ou antécédents d’ulcère). Ces protecteurs sont également prescrits pour soulager entre autres le reflux gastro-œsophagien pathologique, les ulcères gastroduodénaux primaires et de nombreux symptômes gastriques et intestinaux, qui n’ont aucun lien avec la prise d’AINS.

48
Q

Définir Corticostéroïdes

A

Les corticostéroïdes ont été utilisés avec succès pour réduire l’inflammation des articulations et l’activité des formes inflammatoires de la maladie. Il existe deux modes d’administration des corticostéroïdes : la voie orale ou l’injection. Ces deux modes sont efficaces pour atténuer la douleur et l’enflure accompagnant de nombreux types d’arthrite

49
Q

Définir Antirhumatismaux à action lente (ARAL)

A

Les ARAL sont des médicaments qui suppriment l’inflammation et préviennent l’atteinte articulaire. Les lignes directrices encadrant actuellement le traitement clinique de la PR recommandent l’utilisation des ARAL dès la confirmation du diagnostic. Les ARAL ne produisent pas d’effet immédiat; le soulagement intervient ultérieurement. Par conséquent, les AINS et les corticostéroïdes sont souvent utilisés dans le traitement initial, en association avec les ARAL. Les ARAL sont également prescrits dans le traitement de la SA, de la PP et des maladies du tissu conjonctif.

50
Q

Définir les modificateurs de la réponse biologique (MRB)

A

Les MRB forment la dernière génération de médica- ments contre l’arthrite. À l’instar des ARAL, ils ont un effet anti-inflammatoire et contribuent à éviter les lésions articulaires. Ils permettent en outre de stabiliser les symptômes et d’améliorer la fonction physique des patients réfractaires au traitement à base d’un ou de plusieurs ARAL. Ils sont souvent utilisés en association avec ces derniers.

51
Q

Nommer cinq grands types de médicaments qui sont utilisés dans le traitement de l’arthrite.

A
les analgésiques
les anti- inflammatoires non stéroïdiens
les corticostéroïdes
les anti rhumatismaux à action lente
les modificateurs de la réponse biologique.