GENDER STUDIES Flashcards
Comment peut-on définir les “cultural studies”
Les cultural studies sont un champ de réflexion universitaire proposant une analyse de la culture comme un espace de conflictualité où se construisent,
de manière hiérarchisée, les identités et où se reproduisent, se reconfigurent
ou se déplacent les rapports de pouvoir entre normes dominantes et
minorités subalternes et dominées. Dans le cadre de l’analyse cinématographique cela inclut des domaines comme les genders studies, les stars studies, les black studies, etc…
Définir les genders studies
Mouvement d’analyses qui apparaît dans les années 1970 en même tant que la seconde vague féministe.
Les gender studies étudient la construction des identités de genre et les rapports de genre.
Attentives aux « assignations de
genre », aux normes de genre et à leur déstabilisation, aux rapports
de domination genrée.
Les genders studies s’intéressent donc au féminin et au masculin (ainsi qu’à la norme binaire que ce prisme représente)
De nombreuses analyses, souvent anglo-américaines, existent
menées au prisme des gender studies : sur des films et des séries,
sur des genres cinématographiques, sur des auteurs et autrices,
acteurs et actrices, etc.
Travaux universitaires entourant les genders studies en France
Pionniers en France : les travaux de Noël Burch et Geneviève Sellier ( La drôle de guerre des sexes du
cinéma français (1930-1956)),
au milieu des années 1990
Test de Bechdel
« Lesbiennes à suivre » d’Alison Bechdel (1985), 3 conditions :
- deux personnages féminins nommés
- qui ont une conversation entre elles
- portant sur autre chose qu’un homme
2 axes dans les analyses gender
- psychanalytique : ex : Laura Mulvey et le male gaze
- socio-culturel : ex : Noël Burch et Geneviève Sellier, La
Drôle de guerre des sexes du cinéma français
(1930-1956), Paris, Nathan, 1996
“buddy movies”
“buddy movies”
(LM) interruption de l’intrigue dans le cadre du “male gaze”
“no man’s land” = spectacle féminin comme spectacle à double de niveau : dans la diégèse du film (pour le plaisir visuel du héros) ou hors de celle-ci
(LM) Exemple de male gaze dans le cinéma classique Hollywoodien
Sternberg : male gaze assez direct : le travail d’un champ visuel défini dans le cadre crée une convergence du regard du spectateur sur le corps féminin sans nécessaire médiation par le regard du personnage féminin. Le regard porté sur Dietrich dans le film n’est pas un substitut de celui du public, c’est une fusion
Hitchcock : le regard du personnage masculin est celui du public. Le héros incarne la tension ressentie face au spectacle féminin autant d’un pdv esthétique que narratif (Vertigo = exemple ultime). Les héros hitchcockien sont des hommes tiraillés entre scopophilie fétichiste (souffrance face à la pulsion érotiques) et voyeurisme (pouvoir = bon droit du héros / culpabilité de la femme castratrice)
Extrait Laura Mulvey
Plaisir visuel et cinéma narratif, 1975
Extrait dans “20 ans de théories féministe” dans CineAction : La femme comme image, l’homme comme porteur de regard