Les traitements attentionnels Flashcards

1
Q

La notion d’attention est présente dans ?

A

toutes nos activités quotidiennes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

La notion d’attention intéresse ?

A

Monde de l’éducation, du travail, la santé publique…

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Que permet l’attention

A
  • mieux assimiler certaines informations
  • répondre avec plus de rapidité et de précision à certaines sollicitations de notre environnement
  • a pour rôle d’éviter de nous laisser envahir par des stimulations inopportunes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Définition de l’attention

A

Capacité à nous focaliser sur certaines informations de notre environnement et à en négliger d’autres.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

L’attention est-elle un mécanisme simple et unique ?

A

Non, la notion d’attention recouvre plusieurs phénomènes qu’il est nécessaire de distinguer.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Une des premières fonctions de l’attention est de nous permettre de focaliser sur certaines dimensions des objets présents dans notre environnement et de nous préparer à y répondre. Ces processus sont nommés

A

Ils sont nommés « attention sélective » et « préparation attentionnelle ».

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Dans certaines tâches, on peut être amené

à se focaliser simultanément sur plusieurs stimuli. De quels situations s’agit-il ?

A

Il s’agit des situations de partage attentionnel entre sources d’information.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Dans certaines circonstances, notre attention peut être attirée par des stimuli particulièrement saillants dans l’environnement. Dans la conduite automobile, par exemple, un klaxon, un appel de phares, un feu à éclats ont pour effet de mobiliser notre attention et de nous préparer ou de nous faire réagir à une situation de danger. C’est ce qu’on appelle

A

le réflexe d’orientation, c’est-à-dire une orientation de nos récepteurs sensoriels en direction d’un signal de notre environnement.
exemple : conversation à laquelle je ne participe pas et prononciation de mon nom

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quels facteurs facilitent ce réflexe d’orientation ?

A
  • l’intensité du signal

- la soudaineté du changement dans le champ perceptif ou son caractère imprévisible, inhabituel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Définition cécité au changement

A

dans certaines conditions, les changements brusques ne sont pas perçus. Ce phénomène
est connu sous le nom de cécité au changement. On l’observe lorsque le changement intervient durant une saccade oculaire ou un clignement de paupières (Rayner et Pollatsek, 1983). Cette cécité attentionnelle a même été observée pour des changements progressifs (Auvray et O’Regan, 2003).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quel est l’expérience de Bruner et Minturn (1955) sur la sélection attentionnelle ?

A

identifier items (lettres ou chiffres)
A B C
12 13 14
Dans le contexte des lettres, le sujet s’attend à avoir des lettres, il identifiera donc plus facilement une lettre. Dans le contexte des chiffres, il identifiera plus facilement un chiffre avec la figure ambiguë. La préparation attentionnelle du sujet modifie donc l’identification des objets de la situation. On voit bien avec cet exemple qu’on peut, avec un même stimulus, focaliser sur un aspect plutôt qu’un autre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Décrivez brièvement l’expérience de Fraisse (1961) sur la sélection attentionnelle.

A

Planches de caractères au tachistoscope (lettres, chiffres, signes de ponctuation). Avant chaque essai, l’attention du sujet est attirée sur un des trois types de caractères. On demande ensuite au sujet de rappeler tous les caractères dont il se souvient, mais dans un ordre particulier pour chacun des trois types de caractères. L’ordre varie d’un essai à un autre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quels sont les résultats de Fraisse (1961) sur la séléction attentionnelle (planche de caractère avec lettres, chiffres, signes de ponctuation : focalisation sur un type de caractère) ?

A

Quel que soit l’ordre de rappel, le nombre d’éléments rapportés est toujours plus important pour le type de caractères sur lequel le sujet a focalisé. La sélection attentionnelle implique donc un meilleur traitement du stimulus sur la dimension pertinente. Mais les résultats de Fraisse montrent également que si ces caractères doivent être rapportés en dernier, la performance est nettement moins bonne que s’ils doivent être rapportés en premier.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce que le gain attentionnel ?

A

Idée qu’il y a une comparaison, qu’il y a une différence entre deux situations : une ou l’on peut faire attention (préparation attentionnelle) versus une condition sans attention particulière (sans préparation attentionnelle).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Décrivez brièvement l’expérience de Bertelson (1967) sur le délai entre le signal et l’arrivée du stimulus ?

A

Dans sa situation expérimentale, il utilise deux lampes. Le sujet doit indiquer, à chaque essai, laquelle des deux lampes s’allume en appuyant sur le bouton correspondant. Comme le sujet ne sait pas à l’avance quelle lampe va s’allumer, il ne peut préparer sa réponse. Les stimuli sont précédés d’un signal préparatoire (un son ou un signal lumineux) et l’expérimentateur fait varier l’intervalle entre le signal et la survenue du stimulus (0, 30, 70, 120, 200, 350 ou 700 millisecondes). Cet intervalle reste constant sur
une série d’essais. A„n que le sujet ne puisse pas se préparer pour l’essai suivant, l’intervalle entre deux essais variait de 1,5 à 2,5 secondes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Résultats de Bertelson (1967) sur le délai entre le signal et l’arrivée du stimulus.

A

Résultats : La présence d’un signal auditif réduit le temps de réponse par rapport à la situation contrôle. La diminution la plus forte est observée pour un délai de 70 à 120 millisecondes. Dans la condition où le signal est présenté visuellement, le temps de réponse est également plus court que dans la situation contrôle. La diminution maximale est obtenue aux alentours de 120 à 200 millisecondes. L’optimum n’est donc pas le même dans les deux modalités. Un signal lumineux est plus long à traiter qu’un signal auditif.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quels sont les résultats de Broadbent (1954) sur la sélection attentionnel, avec son expérience de facteurs croisés (lettres, chiffre, voix féminine, voix masculine) ?

A

La sélection attentionnelle ne se réalise pas avec la même efficacité selon la nature des caractéristiques à surveiller. Lorsque la caractéristique pertinente est une caractéristique physique comme la couleur d’un item ou le timbre de la voix, la sélection attentionnelle est plus efficace que lorsqu’il s’agit d’une caractéristique sémantique comme détecter une lettre ou un chiffre. Cela vaut aussi bien pour les stimuli auditifs que visuels, mais l’efficacité est plus grande dans la modalité auditive.

Résultats : le gain de la sélection attentionnelle est plus important lorsque c’est une dimension physique qui doit être surveillée. On peut remarquer également que le gain est plus important en présentation auditive qu’en présentation visuelle. Enfin, la différence entre les deux types de dimensions est plus importante en présentation auditive qu’en présentation visuelle. Types de caractéristiques et modalités sensorielles apparaissent donc bien comme des facteurs importants dans la sélection attentionnelle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Définition la préparation attentionnelle

A

La préparation attentionnelle correspond à une attitude de préparation à la survenue d’un stimulus. L’effet principal de cette préparation est un traitement plus rapide et plus précis du stimulus. Elle suppose à la fois une focalisation sur le lieu probable de survenue du stimulus et une préparation à l’action. Concernant la focalisation de l’attention, de nombreuses recherches se sont attachées à en préciser les aspects temporels.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quels sont les résultats de Gottsdanker en 1975 sur la préparation attentionnelle ?

A

disque tournant à vitesse constante (8 secondes par tour) clic quand l’un des deux rayons passe devant le pointeur. La préparation attentionnelle est maintenue jusqu’à 600 millisecondes. Mais les sujets ne maintiennent pas leur préparation entre les deux rayons quand les durées sont supérieures à 600 millisecondes. Le maintien de la préparation n’est donc possible que pour des durées brèves. Si la situation exige de maintenir une préparation plus longue, les sujets ont tendance à relâcher leur attention, puis à se préparer à nouveau.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Expliquez brièvement l’expérience de Theios 1975 et donnez les résultats.

A

La moitié des sujets devaient lire des chiffres et des lettres. Dans ce cas, la réponse à fournir repose sur des associations en mémoire à long terme. L’autre moitié des sujets devait indiquer la réponse en appuyant sur la touche correspondante d’un clavier. La correspondance entre stimuli et touches devait donc être apprise.

Les résultats montrent que le temps de réponse augmente avec le nombre d’alternatives dans la seconde condition, mais pas dans la première. Le nombre d’éventualités n’a donc un effet sur le temps de réponse que s’il n’y a pas de liaisons entre stimulus et réponse en mémoire à long terme.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quels sont les 2 types de préparation attentionnelle selon Posner et Snyder (1975) ?

A
  • Automatique : déclenchée par la survenue du signal dans le champ visuel.
  • Contrôlée : intervient dans les cas où il est nécessaire de limiter l’intrusion des stimuli non pertinents.
22
Q

Expliquez brièvement l’expérience de Posner et Snyder en 1975 sur la préparation attentionnelle.

A

Expérience : sujets doivent indiquer si les deux lettres qui sont présentées sont ou non les mêmes. Chaque stimulus est précédé d’un signal préparatoire qui peut être une lettre identique (signal congruent), différente (signal non congruent) ou un signe + (neutre).
→ forte congruence (80 % des stimuli sont précédés d’une lettre identique)
→ faible congruence (20 % des stimuli sont précédés d’une lettre identique)

23
Q

Donnez les résultats de Posner et Snyder en 1975 sur la préparation attentionnelle.

A
  • Effet de facilitation, mais pas d’inhibition dans la situation de congruence forte.
  • Effets de facilitation et d’inhibition dans la situation de congruence faible.
  • Les temps de réponse sont plus courts pour les stimuli congruents et plus longs pour les stimuli non congruents.
    La préparation automatique n’est donc pas sélective, tandis que la préparation contrôlée l’est.
24
Q

Décrivez brièvement l’expérience de Broadbent (1958) → écoute dichotique.

A

Expérience : Messages différents dans chacune des oreilles.
Tâche d’empan mnésique : Rappeler totalité de l’écoute dans l’ordre entendu (les deux oreilles)
Ou situation d’écoute dichotique : rappeler qui a été entendu dans chaque oreille dans l’ordre.

25
Q

Difficulté de l’écoute dichotique

A

la nécessité de déplacer l’attention d’une oreille à l’autre.

26
Q

Qu’est-ce que l’effet cocktail-party ?

A

Il s’agit de la capacité à séparer et à comprendre un signal de parole, parmi d’autres bruits concurrents simultanés, paroliers ou non (ex : conversation où j’entends mon nom).

27
Q

Que montre l’effet cocktail-party ?

A

L’effet cocktail-party montre bien que sous certaines
conditions, nous sommes capables de réorienter notre attention vers des sources auxquelles nous ne prêtions pas a priori d’attention.

28
Q

Que confirme l’expérience de Axelrod et Guzy (1968) ? Le sujet devait comparer le rythme de deux séries de clics d’une durée de six secondes.

A

Leurs résultats confirment l’hypothèse du déplacement de l’attention d’une oreille à l’autre dans l’écoute dichotique.

29
Q

La deuxième expérience de Axelrod et Guzy (1968) sujets doivent estimer le nombre de clics. Ils ont montré que la sous-estimation due au déplacement de l’attention était sensible à partir d’un rythme de quatre clics par seconde. Que peut-on conclure ?

A

Le déplacement de l’attention prend un temps non négligeable qui entraîne une perte d’informations.

30
Q

Décrivez brièvement l’expérience de Treisman et Geffen sur la sélection précoce et et l’écoute dichotique.

A

Liste différente de mots à chacune des oreilles. On leur demande de se concentrer sur une seule des deux oreilles (oreille attentive). La tâche du sujet consiste à répéter ce qui est dit sur l’oreille attentive et à signaler chaque fois qu’un nom d’animal est mentionné dans l’une ou l’autre des oreilles.

31
Q

Donnez les résultats de l’expérience de Treisman et Geffen sur la sélection précoce et et l’écoute dichotique.

A

Résultats : La détection de l’oreille attentive est très bonne, mais pas celle de l’oreille négligée.

32
Q

Partager attention entre plusieurs sources d’infos, est-ce possible ?

A

difficile mais possible de traiter ou réorienter attention.

33
Q

Situations où nous avons à partager notre attention entre plusieurs tâches qui ne sont pas automatisées,les 2 tâches vont mobiliser pour leur traitement, la ?

A

mémoire de travail.

34
Q

Expérience de Kelso, Southard et Goodman (1979) → Saisir deux objets avec les deux mains

A

Sujets doivent saisir un objet proche et de grande taille de la main droite et un autre, petit et éloigné, de la main gauche.

35
Q

Résultats de l’expérience de Kelso, Southard et Goodman (1979) → Saisir deux objets avec les deux mains.

A

Résultats de l’expérience : Dans la situation de saisie des deux mains de deux objets différents, la vitesse des mains tendait à se synchroniser afin que les 2 objets soient saisis en même temps.
Conclusion : Coordination des 2 mains → semble impliquer un seul et même système de calcul de la trajectoire pour la saisie.

36
Q

Expérience de Posner et Boies (1971) → Séquences de deux lettres

A

Les sujets doivent dire si deux lettres successives sont identiques ou (tâche principale) en appuyant sur un bouton + écoute de sons et presser autre bouton pour signaler apparition. Il était possible pour les sujets d’appuyer sur les deux boutons en même avec la main droite. Les sons apparaissaient en même temps que les lettres ou au milieu de l’intervalle entre les deux lettres.

37
Q

Résultats de Posner et Boies (1971) → Séquences de deux lettres

A

Résultats : le temps de réponse est d’autant plus long que le son apparaît de manière tardive dans la séquence de deux lettres. Ainsi, les temps de réponse les plus courts sont observés pour un son apparaissant en même temps que la première lettre. Il est un peu plus long pour un son apparaissant entre les deux lettres. C’est lorsque le son apparaît en même temps que la seconde lettre que le temps est le plus long.
Conclusion : L’hypothèse est que les sujets différaient le traitement du son pour répondre à la tâche sur les lettres. Dans les situations de double tâche, il est fréquent d’observer que la tâche secondaire est délaissée au profit de la tâche principale. Si l’accent est mis sur la tâche secondaire, on observe en général une diminution de la performance à la tâche principale.

38
Q

Expérience de Allport, Antonis et Reynolds (1972) avec les pianistes expérimentés.

A

Pianistes interpréter morceau + répéter un texte
Ils ont demandé à des pianistes expérimentés d’interpréter un morceau à partir d’une partition, tout en répétant un texte qu’on leur donnait à entendre.

39
Q

Expérience de Shaffer (1975) dactylos professionnelles.

A

Les dactylos professionnelles devaient recopier des caractères tout en écoutant et en répétant un texte.

40
Q

Expérience de Brown, Tickner et Simmonds (1969) → téléphone en voiture

A

Groupe test : Test de raisonnement syntaxique (ex : vérifer que la proposition « A suit B » est vraie lorsqu’on présente «BA ») et répondre si la proposition était vraie ou fausse + effectuer un parcours en voiture en passant entre des piquets dont les espacements étaient variables.
Groupe contrôle : que le parcours en voiture à effectuer.

41
Q

Résultats de l’expérience de Brown, Tickner et Simmonds (1969) → téléphone en voiture

A

Résultats : le test de raisonnement a influencé négativement l’appréciation des espaces entre les piquets, particulièrement lorsque ceux-ci étaient étroits. Les erreurs d’appréciation passent ainsi de 43 % en conduite seule à 56 % avec le test de raisonnement. La tâche additionnelle ne semble cependant pas influencer la capacité à se diriger. Les erreurs de direction sont de 7 % en conduite seule et de 10 % en conduite avec test de raisonnement et cette différence n’est pas supérieure au hasard.
Conclusion : Tous ces résultats conduisent à penser que la capacité à réaliser plusieurs tâches à la fois dépend de leur degré d’automatisation.

42
Q

Quels sont les deux différents type de modèles concernant l’attention ?

A
  • L’hypothèse du canal unique de traitement

- Notion de charge mentale

43
Q

Donner les trois modèles qui illustrent l’hypothèse du canal unique de traitement.

A
  • Le modèle de filtre attentionnel de Broadbent
  • Le modèle d’atténuation de Treisman
  • Le modèle de la sélection tardive de Deutsch et Norman
44
Q

Expliquez le modèle d’atténuation de Treisman.

A

Pour Treisman, l’attention serait plutôt un filtre qui atténue, et non qui bloque complètement laissant accéder l’information à la conscience selon sa valeur d’alerte.

 Les informations sont sélectionnées après le passage du filtre
 Celles qui entre dans le canal sont sélectionnées en fonction de leur seuil d’activation.
 L’orientation attentionnelle a pour effet d’abaisser ce seuil, ce qui explique que les informations provenant de l’oreille attentive soient mieux traitées que celles qui proviennent de l’oreille négligée.
 Seuil d’activation dépend aussi de familiarité des mots + valeur affective. Nom de l’auditeur ou signaux d’alerte = seuil très bas. Ceci permet d’expliquer l’effet cocktail-party évoqué précédemment. Imaginons que le mot « table » se présente à l’oreille attentive, en même temps que le nom du sujet, sur l’oreille négligée. Sur la figure 3.16, nous avons symbolisé la vitesse de traitement par le type et la longueur de la flèche. On voit que le nom du sujet bien que présenté à l’oreille négligée sera malgré tout traité, son seuil de détection étant plus bas.

45
Q

Expliquez le modèle de filtre attentionnel de Broadbent

A

 Ecoute dichotique (auteur montre difficulté à gérer plusieurs sources d’infos)
 La situation de rappel de l’ensemble des items dans l’ordre où ils étaient présentés plus difficile que la situation de rappel oreille par oreille.

 Mémoire tampon = mémoire sensorielle
 Puis filtre sélectif : va autoriser, en fonction de la focalisation attentionnelle, le passage des informations de l’une ou l’autre des sources d’information dans le canal à capacité limitée où elles seront traitées, et préparer la réponse.
 En situation de rappel de l’ensemble de la liste, dans l’ordre de présentation, le filtre va devoir basculer d’une oreille à une autre plus souvent que dans la condition de rappel oreille par oreille. La mémoire tampon étant très labile (changeante, instable) et la capacité du canal de traitement étant limitée, il s’ensuit une perte d’informations plus importante dans la première condition que dans la seconde.
 Ce modèle prévoit une sélection des informations pertinentes très précoces, les informations non sélectionnées n’étant pas traitées et perdues.

46
Q

Expliquez le modèle de la sélection tardive de Deutsch et Norman.

A

 Le filtrage attentionnel se faisait après la reconnaissance des stimuli.
 Stimuli sans intérêt → plus rapidement identifiés, mais tout aussi rapidement oubliés
 Sélection d’un stimulus dans le champ de l’attention dépend :
 Niveau général de vigilance de l’individu (stimuli plus rappelés si en alerte que si somnolence)
 Pertinence du stimulus
 Les limites du canal unique n’entrent en jeu qu’après la sélection.

47
Q

Que permettent le modèle de Treisman et celui de Norman et Deutsch ?

A

Le modèle de Treisman et celui de Norman et Deutsch permettent tous deux de rendre compte de l’identification des messages sur l’oreille négligée tout en expliquant la meilleure performance sur l’oreille attentive. Ces modèles se distinguent par le niveau auquel la sélection attentionnelle est faite.

48
Q

Quels sont les deux modèles de la notion de charge mentale ?

A
  • Le modèle de répartition des ressources attentionnelles Kahneman (1973)
  • Effet des paramètres de la tâche et du sujet sur la charge mental (Tricot et Chanquoy, 1996)
49
Q

Expliquez le modèle de répartition des ressources attentionnelles Kahneman (1973).

A

 La quantité de ressources rendues disponibles pour une tâche varie en fonction du niveau d’activation. Elle est beaucoup plus importante pour un état d’activation élevé que pour un état d’activation bas.
 La réalisation de deux tâches à la fois est possible à condition que les activités ne requièrent pas plus de ressources que le total disponible. Le modèle de distribution des ressources permet donc de rendre compte de la variation de la performance en fonction de la charge mentale requise pour chacune des tâches.

50
Q

Expliquez l’effet des paramètres de la tâche et du sujet sur la charge mental (Tricot et Chanquoy, 1996).

A

 Notion de charge mentale n’a de sens que de manière relative, en tenant compte des caractéristiques de la situation et du sujet.
 Un certain nombre de paramètres augmentant la charge mentale (flèches pleines sur la figure 3.19).
 Plus il y a d’infos à traiter dans la situation, plus la charge mentale sera importante.
 Liens entre les infos allègent la charge mentale (flèches pointillées).
 Au cours de la lecture d’un texte, la charge mentale augmente avec le nombre de propositions à traiter et dans un raisonnement, elle augmente avec le nombre de pas inférentiels à effectuer.
 Du côté du sujet, la charge mentale dépend du niveau de contrôle auquel le sujet traite la tâche. Pour un niveau de contrôle automatisé (phase d’exécution), la mise en oeuvre de procédures et d’habiletés allège la charge mentale. Pour un niveau de contrôle par les règles (phase de planification), l’application de plans et de schémas aura le même effet. En revanche, avec un contrôle par les représentations (phase d’interprétation), ce sont les connaissances de la situation du sujet qui diminueront la charge mentale.