Partie 3 Flashcards

1
Q

Quelles sont les différentes catégories d’âge ?

A

Adulte : à partir de la puberté
Enfant : de 1 an à la puberté
Nourrisson : 1 semaine à 1 an
Nouveau-né : <1 semaine

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Q

Comment analyse-t-on la plainte de la victime ?

A

PQRST :

Provoquée par : les circonstances de survenue ou les facteurs déclenchants

Qualité : c’est caractéristique : brûlures, oppression …

Régions du corps atteinte : sa localisation précise

Sévérité : son intensité, qui doit être évalué au moyen d’une échelle quand il s’agit d’une douleur, et son évolution

Temps de la plainte, la durée et l’évolution dans le temps : depuis combien de temps dure la plainte, (préciser si possible heure du début de la plainte ou de la douleur et son évolution : disparition / atténuation), en précisant les facteurs aggravant ou calmants celle-ci.

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3
Q

Quelles sont les deux échelle de la douleur ?

A

L’échelle numérique

L’échelle verbale simple

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4
Q

Qu’est-ce que l’échelle numérique ?

A

Échelle de 0 à 10
On dit à la victime : vous allez donner une note de 0 à 10 à votre douleur. 0 est l’absence de douleur et 10, la douleur maximum imaginable.

À partir de 5/10, le contact avec la coordination médicale est obligatoire

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5
Q

Qu’est-ce que l’échelle verbale simple ?

A

Échelle de 0 à 4

0 : absence de douleur

Si douleur, on demande à la victime : votre douleur est-elle faible, moyenne, forte ou insupportable ?

1 : faible
2 : moyenne
3 : forte
4 : insupportable

Utilisation de cette échelle chez :

  • victime ne comprends pas le français,
  • victime présente un trouble neurologique,
  • victime est un petit enfant

3 et 4 : Contact de la coordination médicale obligatoire

NE : douleur ne peut pas être évaluée

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6
Q

Comment recherche-t-on les antécédents ?

A

MHTA

Maladie ou malaise : Rechercher si la victime présente une ou des maladies connues ou si elle a déjà ressenti des malaises identique / Rechercher aussi les antécédents familiaux (infarctus, diabète, cancer…)

Hospitalisation : rechercher si la victime a déjà été hospitalisé et pourquoi

Traitement médical : rechercher si la victime a des traitements en cours (noms des médicaments, dosage et posologie), et en particulier si elle dispose de médicaments adaptés aux troubles ressentis

Allergies : rechercher les allergies connues de la victime

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7
Q

Comment réalise-t-on appréciation de la conscience ?

A

En quelques secondes

en posant une question simple à la victime et en lui demandant d’exécuter un ordre simple adapté à son état : «comment ça va ? Ouvrez les yeux, serre-moi la main, de quoi vous plaignez-vous ?»

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8
Q

Quand est effectué la recherche de la sensibilité et de la motricité ?

A

Suspicion d’un traumatisme de membres

Suspicion de traumatisme du rachis

Attente cérébral : AVC, traumatisme crânien …

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9
Q

Pour la motricité :
Qu’est-ce qu’une parésie ?
Qu’est-ce qu’une paralysie ?

A

Parésie : diminution de la force motrice

Paralysie : absence de mouvement

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10
Q

Que recherche-t-on pour la sensibilité ?

A
  • Des fourmillements
  • des sensations de décharges électriques
  • une diminution ou une abolition de la sensibilité (anesthésie)
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11
Q

Comment évalue-t-on la sensibilité et motricité lors d’un traumatisme de membres ?

A

Troubles de la motricité : demander à la victime de bouger doucement les doigts ou les orteils

Troubles de la sensibilité :
Demander si elle ressent de façon symétrique un effleurement effectué sur le dos de sa main de son pied

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12
Q

Comment évaluer la motricité et la sensibilité en cas de suspicion de traumatisme du rachis ?

A

Permet de savoir s’il existe une atteinte de la moelle épinière (compression ou section)

Troubles de la sensibilité :
Demander à la victime si elle ressent de façon identique un effleurement effectué successivement sur chacun des membres inférieurs. En cas de déficit, cette recherche sera poursuivi sur l’abdomen et éventuellement sur le thorax et les membres supérieurs afin de déterminer le niveau de la lésion. Les fourmillements peuvent être les premiers à apparaître.

Troubles de la motricité :
Demander à la victime allongé de bouger successivement chaque jambes puis chaque bras.

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13
Q

Comment appelle-t-on un troubles de la sensibilité et/ou de la motricité des membres inférieurs ? Des 4 membres ?

A

Des membres inférieurs : Paraparésie ou paraplégie

Des 4 membres : tétraparésie ou tétraplégie

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14
Q

L’étude des pupilles est-elle faite systématiquement au cours du bilan ?

A

Non elle fait partie d’un bilan spécifique

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15
Q

l’étude des pupilles, et particulièrement celle du réflexe photomoteur, peut apporter des informations sur l’état de la victime quand :

A

Traumatisme crânien
trouble neurologique
intoxication : médicaments, drogue, toxiques de guerre traumatisme de l’œil

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16
Q

Qu’est-ce que le myosis?

A

En pleine lumière : pupille rétrécie de façon réflexe (tête d’épingle)

17
Q

Qu’est-ce que la mydriase ?

A

Lorsque la lumière baisse, la pupille s’agrandit, c’est la mydriase

18
Q

Quelles sont les techniques de recherche de l’efficacité du réflexe pupillaire ?

A

Technique de recherche au moyen d’une lampe : on dirige le faisceau lumineux d’une lampe adaptée sur les yeux ouverts de la victime, ou que l’on maintient ouvert si elle est inconsciente, pendant quelques secondes.

On répète cette manœuvre 3 fois de suite, pour confirmer l’existence d’une anomalie.

Techniques de recherche sans lampe : peut être réalisé que si la luminosité du milieu ambiant est importante. Il faut alors demander à la victime de garder les yeux ouverts, ou lui maintenir ouvert si elle est inconsciente. Le sapeur-pompier masque brièvement et successivement chaque œil à l’aide de sa main et note un éventuel rétrécissement de la pupille après le retrait de cette main.

Cette manœuvre doit être répété 3 fois de suite.

19
Q

Quels sont les paramètres évalués au cours de l’observation des pupilles ?

A

La réactivité à la lumière : pupilles réactives ou aréactives

La symétrie : pupilles symétriques ou asymétriques

Le diamètre : pupilles intermédiaires, dilatées (mydriase), resserrées (Myosis)

20
Q

Qu’est-ce qu’une anisocorie ?

A

Différence nette de la taille des pupilles : l’une en mydriase aréactive et l’autre réagissant à la lumière

21
Q

Dans quel cas retrouve-t-on une anisocorie ?

A

Victime parfaitement consciente lors d’un traumatisme de l’œil ou de l’utilisation d’un collyre (Patient sortant d’un examen ophtalmologique)

Victime qui présente des troubles de conscience important ou un coma lors d’une souffrance grave de l’hémisphère cérébral

22
Q

Qu’est-ce qu’un coma ?

A

Plus de cinq minutes d’inconscience

23
Q

Dans quels cas la victime a les deux pupilles en mydriase aréactive ?

A

Souffrance aiguë du cerveau voire de sa destruction

intoxication par médicaments ou drogues

24
Q

Que signifie une diminution du diamètre des pupilles ou une réaction à la lumière des pupilles après la mise en œuvre de la RCP ?

A

Cerveau n’est pas mort

Réanimation est efficace

25
Q

Comment apprécie-t-on la respiration ?

A

Au cours du bilan primaire, après une libération des voies aériennes chez une victime inconsciente

Sur 10 secondes au maximum

Son but : apprécier la présence ou l’absence de respiration efficace

26
Q

Comment évalue-t-on la respiration ?

A

Bilan secondaire systématique

Sur 1 minute

Avec le dos de la main

Objectif : chiffrer et apprécier la qualité de la respiration

Sur toute victime inconsciente : évaluation de la respiration ne peut se faire qu’après son retournement

FARS

Sueurs / Pâleurs / Dyspnées

27
Q

Qu’est-ce que la dyspnée ?

A

Difficultés à respirer, allant d’une simple gêne à une véritable détresse vitale.

Elle peut être inspiratoires, expiratoire ou aux 2 temps.

La dyspnée a des signes visibles et audibles.

28
Q

Quelles sont les signes audibles de la dyspnée ?

A

> Essoufflement et difficultés à parler ou compter : Essoufflement au repos ou au moindre effort /difficulté ou impossibilité à parler
En présence d’un trouble ou d’une détresse respiratoire : victime ne peut pas compter jusqu’à 10 sans reprendre sa respiration.
- Compte jusqu’à 10 ou fait des phrases complètes : pas de troubles
- reprends une respiration entre 5 et 10 : trouble
- ne parvient pas jusqu’à 5 ou ne peut pas dire plus de 5 mots : détresse

> bruits anormaux (Encombrement obstruction partielle des voies Aériennes) :

  • Sifflement : sons aigus dus à un rétrécissement des voies respiratoires
  • Ronflements : dus à une chute de la langue dans les voies aériennes
  • Râles (crépitants, gargouillements) : traduisent un encombrement par un liquide des voies aériennes
  • Toux (grasse ou sèche) : acte réflexe d’expiration bruyante. Dus à une irritation des voies aériennes, sert à éliminer toutes substances présentes dans les voies Aériennes.
29
Q

Quels sont les signes visibles de la dyspnée ?

A

> Signe de lutte :

  • tirage : mise en jeu des muscles respiratoires accessoires (muscles du cou et muscles intercostaux) lors de l’inspiration
  • Balancement thoraco-abdominale : Mise en jeu des muscles abdominaux (Abdomen se creuse à l’inspiration et se gonfle à l’expiration, normalement les deux se gonflent et dégonflent en même temps)
  • Battement des ailes du nez : Premier signe de détresse respiratoire chez le nourrisson et l’enfant en bas âge

> Signe cutanéomuqueux (peau et muqueuses):

  • cyanose (Signe d’extrême gravité, témoignant d’une détresse vitale): Traduit diminution importante de la quantité d’oxygène transportée par le sang et donc l’inefficacité des échanges gazeux. Coloration bleuté observables au niveau des ongles, des lèvres, des ailes du nez, des lobes de l’oreille voir de la face dans les cas extrêmes. Chez une personne de couleur, visible préférentiellement au niveau des ongles et lèvres.
  • Sueurs et moiteurs : Traduit augmentation de la quantité de CO2 dans le sang et donc une inefficacité des échanges gazeux. Sueurs apparaissent en premier lieu sur le front.

> signes d’épuisement :

  • Somnolence : traduit à la fois hypoxie cérébrale et épuisement physique dus aux efforts d’hyperventilation. Somnolence peut également résulter de l’élévation du CO2 chez l’insuffisant respiratoire chronique.
  • Victime ne peut plus se maintenir seul en position assise.
30
Q

Comment évalue-t-on la fonction respiratoire ?

A

FARS

  • Fréquence : nombre de mouvements respiratoires mesurer sur 1 minute
  • Amplitude : importance du soulèvement du thorax à chaque cycle respiratoire (environ 4-5 cm chez l’adulte)
    On dit qu’elle est ample ou superficielle.
  • Rythme : qualification de la régularité ou de l’irrégularité des mouvements respiratoires.
    Si pause dans le rythme respiratoire de plus de 10 secondes on considère la victime comme étant en arrêt respiratoire
  • Saturation en oxygène : concentration en oxygène dans les globules rouges, elle s’exprime en pourcentage. Elle est considérée comme normal à partir de 95 %.

Sueurs, pâleurs, dyspnée

31
Q

Bradypnée ?
Tachypnée ?
Polypnée ?

A

Bradypnée : fréquence respiratoire inférieur à la normale

Tachypnée : fréquence respiratoire supérieur à la normale avec une amplitude normale et adaptée (Effort physique)

Polypnée : fréquence respiratoire supérieure à la normale et superficielle (Détresse respiratoire)

32
Q

Quand considère-t-on une victime en arrêt respiratoire?

A

Quelque soit son âge sauf le nouveau-né à la naissance :

  • fréquence respiratoire inférieur ou égal à 6 mouvements par minute
  • pause respiratoire supérieur ou égal à 10 secondes
33
Q

Quelles sont les valeurs normales de la fréquence respiratoire chez l’adulte, l’enfant, le nourrisson, le nouveau-né ?

A

Adulte : 12-20
Enfant : 20-30
Nourrisson : 30-40
Nouveau-né : 40-60

34
Q

Signification Sp02

A

Saturation pulsée en 02

35
Q

Saturation normale ?

A

A partir de 95%

36
Q

Intoxication CO et Saturation ?

A

Pas de mesure de saturation car la technique de mesure ne permet pas de différencier le CO de l’oxygène présent sur les globules rouges

37
Q

Quels sont les signes spécifiques lors de l’évaluation de la fonction respiratoire ?

A
  • Mousse aux lèvres plus ou moins rosé : Existence d’une forme majeur de l’œdème aigu du poumon, noyade interne, plasma sanguin issue des capillaires pulmonaires a envahi la majeure partie des alvéoles
  • Présence de sang dans les crachats ou lors de toux (hémoptysie) : atteinte pulmonaire grave
  • Emphysème sous-cutanée : conséquence d’une blessure entraînant le passage d’air de l’arbre respiratoire (bronches, trachée, poumons) vers le tissu sous-cutanée. Sensation de crépitation neigeuses au niveau de la partie supérieure du thorax et de la face latérale du cou
  • Gasps : Mouvement réflexe d’apparence respiratoire, inefficace, que l’on peut parfois observer chez une personne inconsciente, en train d’agoniser. Ils peuvent précédé l’arrêt cardiaque et surtout persister après l’arrêt de la circulation.Ne surtout pas confondre avec une respiration normale car la RCP doit être entreprise sans attendre.
38
Q

Comment apprécie-t-on la circulation ?

A

Bilan primaire

10 secondes maximum

Objectif : apprécié présence ou absence de circulation

Prise de poul en carotidien chez l’inconscient et en radial chez la personne consciente