Pathologies du côlon Flashcards

1
Q

CLP : L’appendicite est localisé à la confluence des _______________.

A

Taenias coli

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Q

Une jeune femme de 18 ans, Mélanie, est amenée à l’urgence par ses parents. Elle présente une douleur au niveau péri-omibilical et sus-pubien et se plaint d’une perte d’appétit et de nausées. Elle présente également de la pollakyurie. Elle prend une contraception hormonale et un IPP PRN, pour des RGO qui surviennent occassionnellement. Elle est non-fumeuse et prend de l’alcool à l’occasion avec ses amies. Elle ne présente pas de signe de défense à la palpation ni de fièvre.

  1. Quel diagnostic vous vient en tête rapidement ?___________________________________________________________
  2. Quels éléments de la vignette peuvent vous permettre d’avoir une idée de la position de l’appendice ?

___________________________________________________________

  1. Est-ce normal que la douleur n’est pas localisée au niveau de la fosse iliaque droite ?

___________________________________________________________

  1. Est-ce que le signe du psoas serait positif chez cette patiente ?

___________________________________________________________

  1. Est-ce que le signe de l’obturateur serait positif chez cette patiente ?

___________________________________________________________

  1. Est-ce normal que la patiente ne présente pas de fièvre ?

___________________________________________________________

  1. Quels tests de laboratoire pourraient vous être utiles pour confirmer le diagnostic ?

___________________________________________________________

  1. Identifie 3 examens d’imagerie possible pour aider au diagnostic.

___________________________________________________________

  1. Identifie 2 signes de la vignette qui sont favorables au fait que la patiente ne présente pas d’abcès.

___________________________________________________________

10 . Quel traitement serait recommandé chez cette patiente ?

a. Antibiotiques large spectre et remplacement volémique
b. Appendicectomie seule
c. Appendicectomie seule et antibiotiques larges spectre pré et postopératoire
d. Appendicectomie seule, antibiotiques larges spectre pré et postopératoire et remplacement volémique

A
  1. Appendicite

___________________________________________________________

  1. La douleur sus-pubienne et la pollakyurie peuvent indiquer que l’appendice est en contact avec la vessie.

___________________________________________________________

  1. Cela peut être normal et indiqué que l’appendicite est encore en stade de développement très précoce. Si la patiente était venue consulter quelques heures plus tard, il est possible que la douleur se serait latéralisée du côté droit au point de McBurney.

___________________________________________________________

  1. Non (seulement positif si appendicite rétro-caecale)

___________________________________________________________

  1. Non (seulement positif si appendicite pelvienne)

___________________________________________________________

  1. La fièvre survient lorsqu’il y a nécrose de la muqueuse et infection. Ici, le stade de développement de l’appendicite est peut être trop préococe pour qu’il y ait de la fièvre.

___________________________________________________________

7.

  • FSC (lymphocytes entre 12 000 et 18 000 et plus de 75% de neutrophiles)
  • SMU (pourrait avoir la présence de leucocytes ici en raison de la localisation de l’appendice par rapport à la vessie)
  • BHCG (pour écarter la possibilité d’une grossesse)

___________________________________________________________

8.

  • Radiographie simple
  • Échographie abdominale (surtout si abcès)
  • TDM (surtout si abcès)

___________________________________________________________

  1. Les abcès s’accompagnent souvent de fièvre chaque soir (en cloches) et d’une augmentation de la défense/douleur localisé, ce qui n’est pas le cas de cette patiente.

___________________________________________________________

  1. Appendicectomie seule

En effet, l’administration d’un antibiotique et de remplacement volémique est surtout recommandé en présence d’une perforation ou d’un abcès.

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Q

Identifie 2 éléments discriminants entre la diverticulite et l’appendicite.

A
  1. Appétit préservé dans la diverticulite
  2. Douleur localisée à gauche dans la diverticulite
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4
Q

Parmi les complications de l’appendicite suivante, laquelle est plus fréquente chez la clientèle pédiatrique ?

a. Perforation
b. Abcès
c. Pyéliphlébite portale
d. Péritonite généralisée

A

d. Péritonite généralisée

En effet, lors d’un abcès/perforation, le grand épiploon permet de contenir le tout et de faire en sorte que le processus reste localisé. Chez les enfants, le grand épiploon n’est pas complètement développé et ne peut retenir le liquide infecté se déversant dans la cavité abdominale.

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5
Q

M. Lévesque, âgé de 54 ans, se présente à l’urgence de l’hôpital. Il se plaint de douleur à droite de l’abdomen au niveau du flanc, d’une perte d’appétit et de fièvre élevée. Vous remarquez qu’il a la peau et les yeux de couleur un peu jaunâtre.

___________________________________________________________

  1. Quel est le diagnostic le plus probable pour M. Lévesque ?
    a. Hépatite
    b. Appendicite
    c. Diverticulite
    d. Diverticule de Meckel

___________________________________________________________

  1. Qu’est-ce qui pourrait expliqué la couleur jaunâtre au niveau de la peau et des yeux de M. Lévesque ?

___________________________________________________________

  1. Outre la fièvre et l’ictère modérée, quel symptôme pourrait être retrouvé chez M. Lévesque pour laisser suspecter la présence d’une pyéliphlébite portale ?

___________________________________________________________

  1. Vrai ou Faux. La présence d’une douleur localisée à droite de l’abdomen laisse surtout suspecter une appendicite du petit bassin qu’une appendicite rétrocaecale.

___________________________________________________________

  1. Identifier 2 éléments qui peuvent laisser croire que l’appendice de M. Lévesque se situe en position rétrocaecale.

___________________________________________________________

  1. Quel test laboratoire pourrait confirmer la position rétrocaecale de l’appendice de M. Lévesque ?

___________________________________________________________

  1. Est-ce que le toucher rectal serait particulièrement douleureux chez M. Lévesque ?
A
  1. Appendicite

___________________________________________________________

  1. Une complication nommée Pyéliphlébite portale (condition dans laquelle le pus de l’appendicite est drainé dans le système porte, ce qui provoque des abcès hépatiques)

___________________________________________________________

  1. Frissons solennels

___________________________________________________________

  1. Faux. Il n’y a pas de douleur à la FID en cas d’appendicite du petit bassin, contrairement à l’appendicite rétrocaecale.

___________________________________________________________

5.

  • Douleur dans le flanc droit
  • Signe du psoas (douleur augmentée à l’extension de la cuisse)

___________________________________________________________

  1. SMU (présence d’hématies et de leucocytes)

___________________________________________________________

  1. Non (car le touche rectal est surtout douloureux en présence d’un appendice situé dans le petit bassin)
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6
Q

Qu’est-ce que le signe de Rovsing ?

A

C’est un test utile dans l’évaluation d’un patient ayant une appendicite qui se fait en exercant une pression au niveau de la FIG. Cela entraînera une douleur qui sera ressentie à la FID.

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7
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel est faux ?

a. Le signe du psoas est révélateur en présence d’une douleur à la FID par une flexion de la hanche, contrairement au signe de l’obturateur qui est révélateur en présence d’une douleur à la FID par une rotation de la hanche.
b. Une nécrose transmurale entraînant une rupture de l’appendice s’accompagne généralement d’une condition nommée “acalmie traitresse” : diminution de la douleur, des nausées et de l’inapétence.
c. Chez les enfants, les vomissements et la douleur accompagnant l’appendicite sont beaucoup plus tardifs, faisant en sorte que l’appendice est souvent déjà perforée lorsque le symptômes se présentent.
d. L’hydronéphrose ipsilatérale est une condition qui peut possiblement accompagner une appendicite lorsque située au niveau rétrocaecale.

A

a est faux (psoas : EXTENSION. obturateur : ROTATION)

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8
Q

Quel est le risque d’une appendicite perforée chez la femme enceinte ?

A

Risque d’avortement spontané et mortalité maternelle augmentée

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9
Q

Quelle est la différence entre un diverticule et un pseudodiverticule ? Donne un exemple pour chacun.

A

Diverticule : Sacculation qui se compose de toutes les couches de la paroi intestinale (ex : Diverticule de Meckel)

Pseudo-diverticule : Sacculation qui se compose de la muqueuse et de la sous-muquese seulement (ex : Diverticule de Zenker)

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10
Q

CLP : La prévalence de diverticulose colique augmente de manière proportionnelle à l’âge à partir de _________ ans (1). Cette pathologie est plus fréquente dans les ______________________ (2).

A
  1. 50
  2. Pays industrialisés
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11
Q

À quel endroit de la muqueuse colique se développe principalement les diverticules ?

A

Au niveau des endroits où les vaisseaux sanguins pénètrent la paroi et traversent la musculeuse pour irriguer les différentes couches de la paroi (zones de faiblesse)

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12
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel est faux ?

a. Une diète riche en fibres diminue le risque de diverticulose et d’appendicite.
b. Le côlon ascendant est le principal site où l’on retrouve des diverticules.
c. La présence d’une diverticulose pancolique (sur tout le long du côlon) implique souvent une maladie du tissu conjonctif.
d. Le rectum est exempt de diverticule.

A

b est faux (côlon sigmoïde)

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13
Q

Nomme 3 symptômes/signes possibles de la diverticulose colique.

A
  1. Douleur à la FIG et soulagée à la défécation
  2. Selles irrégulières de petit calibre et dures
  3. Sigmoïde palpable et abdomen souple
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14
Q

Mme. Champagne, âgée de 31 ans, se présente à l’urgence avec un douleur au niveau de l’abdomen qui est présente depuis quelques jours. Elle fait de la fièvre également. Elle est non-fumeuse et ne prend pas d’alcool. Elle souffre d’hypothyroïdie et elle est atteint du Syndrome de Marfan, une maladie du collagène.

___________________________________________________________

  1. Nomme 2 éléments à questionner/évaluer qui pourraient orienter votre diagnostic davantage vers une diverticulite (plutôt qu’une appendicite).

___________________________________________________________

  1. Quels sont les facteurs de risque de diverticultie de Mme. Champagne ?

___________________________________________________________

  1. Quel test pourrait être révélateur de la présence d’une péritonite chez Mme. Champagne ?

___________________________________________________________

  1. Nomme 3 tests laboratoires à faire chez Mme. Champagne.

___________________________________________________________

  1. Vous concluez que Mme. Champagne souffre d’une diverticulite sans abcès, péritonite ou fistule. Quel traitement recommandez-vous ?

___________________________________________________________

  1. Quel suivi serait-il important de faire chez Mme. Champagne ?
A

1.

  • Douleur à la FIG
  • Perte d’appétit

___________________________________________________________

2.

  • Moins de 40 ans
  • Maladie du collagène la met à risque de divertulose pancolique, qui est un facteur de risque de diverticulite

___________________________________________________________

  1. Palpation de l’abdomen (si rigide et défense à la palpation des 4 quadrats : abdomen de bois qui signe une péritonite)

___________________________________________________________

4.

  • FSC (leucocytose et neutrophilie)
  • SMU (sang, pus et bactéries.. car risque de développer une fistule)
  • BHCG (car femme en âge de procréer)

___________________________________________________________

  1. Antibiotiques oraux et régime sans résidus

___________________________________________________________

  1. Coloscopie 6 semaines plus tard pour éliminer un cancer colorectal
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15
Q

Quel traitement est recommandé en cas d’une diverticulite avec péritonite ?

A

Chirurgie urgente par une procédure de Hartman (en 2 temps) :

  1. Première étape : Résection + colostomie temporaire
  2. Deuxième étape (quelques mois plus tard) : Stomie libérée de la paroi abdominale et branchée au rectum

*parfois en un seul temps, si multiples récidives ou peu de contamination péritonéale

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16
Q
  1. Quelle est le cause la plus fréquente d’hémorragie digestive basse sévère chez les patients âgés ?
  2. Vrai ou Faux. Cette condition est indolore.
  3. Identifie 2 facteurs de risque de cette condition.
  4. Quelles sont les 3 mesures diagnostiques de cette condition ?
A
  1. Hémorragie diverticulaire
  2. Vrai

3.

  • Diverticulose pancolique
  • Antiplaquettaires/anticoagulants

4.

  • Coloscopie
  • Angiographie
  • Scan au globuel rouge radioactifs
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17
Q

Concernant les polypes du côlon, quels sont :

a. Les 2 aspects morphologiques macroscopiques possibles
b. Les 4 aspects morphologiques microscopiques possibles

A

a.

  • Pédiculé (sur une tige)
  • Sessile (aplati sur la muqueuse)

b.

  • Adénomateux
  • Hyperplasique/festonné
  • Hamartomateux
  • Inflammatoire (pseudopolype)
18
Q

Parmi les différents types de polypes (adénomateux, hyperplasique/festonné, hamartomateux, inflammatoire), lequel ou lesquels se caractérisent par :

a. Le plus fréquent
b. Hyperabondance de lamina propria et de glandes kystiques
c. Risque élevé de transformation maligne
d. Associé à la polypose familiale juvénile
e. Associé à la polypose de Peutz-Jeghers
f. Associé à la polypose génétique familiale

A

a. Adénomateux
b. Hamartomateux
c. Festonné et adénomateux
d. Hamartomateux
e. Hamartomateux
f. Adénomateux

19
Q
  1. Quels sont les 3 sous-types de polypes adénomateux ?
  2. Parmi ces sous-types, lequel est le plus fréquent ?
  3. Parmi ces sous-types, lequel est le moins à risque de transformation maligne ?
A

1.

  • Tubuleux
  • Tubulo-villeux
  • Villeux
    2. Tubuleux
    3. Tubuleux (la présence d’éléments villeux à l’histologie augmente le risque de transformation maligne)
20
Q

Nomme 3 différences entre les polypes hyperplasiques et les polypes festonnés.

A
  1. Les polypes hyperplasiques sont de petite taille (souvent autour de 5 mm de diamètre), alors que les polypes festonnés sont plus grands
  2. Les polypes festonnés sont dits “mixte” car ils présentent des changements dysplasiques ou adénomateux.
  3. Les polypes hyperplasiques sont surtout au niveau du côlon distal, du sigmoïde et du rectum, alors que les polypes festonnés sont surtout au niveau du côlon droit.
21
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel est faux ?

a. Les polypes hamartomateux sont souvent mutliples et on les retrouve surtout chez l’enfant.
b. Les rectorragies secondaires aux polypes sont surtout présents lorsque le polype se situe à gauche.
c. L’anémie secondaire aux polypes est surtout présente lorsque le polype se situe à droite.
d. Le pseudopolype est bénin.

A

a est faux (uniques)

22
Q

Le principal symptôme accompagnant un polype colique est :

a. Rectorragies
b. Obstruction
c. Douleur abdominale crampiforme
d. Ténesme

A

a. Rectorragies

23
Q

Quelle est le polypose la plus fréquente ?

a. Polypose familiale génétique
b. Polypose de Peutz-Jeghers
c. Polypose familiale juvénile
d. Polypose hyerplasique
e. Syndrome de Lynch

A

a. Polypose familiale génétique

24
Q

Concernant la polypose familiale génétique, dites :

a. La prévalence
b. La mutation impliquée
c. Le moment d’apparition
d. Les 2 formes possibles
e. La méthode diagnostique

A

a. 1 persone sur 5000 (autant hommes que femmes)
b. Mutation du gène APC sur le chromosome 5
c. Dans l’enfance

d.

  • Syndrome de Gardner (tumeurs desmoïdes et ostéomes)
  • Syndrome de Turcot (tumeurs du SNC)
    e. OGD (car risque de néo gastro-duodéanle associée) et coloscopie courte (sigmoïdoscopie) à chaque année dès l’âge de 10-12 ans si historie familiale positive
25
Q

Concernant la polypose de Peutz-Jeghers, dites :

a. La mutation impliquée
b. Le principal organe touché
c. Le moment d’apparition
d. Les 3 cancers fréquemments associés

A

a. Mutation sur le gène STK11/LKB1 sur le chromosome 19
b. Intestin grêle
c. Entre 20 et 40 ans
d. Estomac/pancréas (40%), sein (50%) et ovaires (10-20%)

26
Q

Vrai ou Faux. Considérant le caractère bénin des poylpes hamartomateux, le risque néoplasique chez les patients atteints de la polypose familiale juvénile est très faible.

A

Faux. Risque très élevé tout de même

27
Q

CLP : La polypose _____________ (1) est assesz nouvellement connue et elle implique la présence de polypes _________________ (2) multiples (5 et plus), de ___________ (3) taille et localisés surtout au côlon __________________ (4).

A
  1. Hyperplasique
  2. Festonné
  3. Grande
  4. Proximal
28
Q

Le HNPCC (syndrome de Lynch) n’est pas à proprement parlé une polypose. Explique.

A

En effet, le HNPCC n’entraîne pas la formation de multiples polypes comme dans la PAF. Les gènes impliqués (MLH1, MSH2, MSH6, PMS2 et EPCAM) sont des gènes normalement impliqués dans le processus de réparation des anomalies génétiques. Ainsi, s’il y a formation d’un polype, la transformation de celui-ci en cancer sera potentiellement accélérée puisque la réparation des anomalies ne pourra être faite adéquatement.

29
Q

Quels sont les 2 types de syndrome du Lynch ?

A
  1. Lynch 1 : Entraîne exclusivement un risque accru de néoplasie au côlon et au rectum.
  2. Lynch 2 : Entraîne une risque accru de néoplasie au côlon et au rectum, mais aussi au niveau d’autres organes (estomacl, grêle, utérus, ovaires, voies urinaires, seins, pancréas, foie et voies biliaires)
30
Q

À quoi faut-il se fier pour établir le diagnostic de syndrome de Lynch (HNPCC) ?

A

Aux critères d’Amsterdam :

  1. 1 cancer colorectal ou de l’endomètre chez un inidividu avant 50 ans
  2. Cancers colorectaux ou syndrome de Lynch sur 2 générations successives
  3. 3 membres d’une même famille atteints d’un cancer colorectal ou syndrome de Lynch et l’un de ces patients doit être parent du premier degré des 2 autres
31
Q

CLP : La présence d’instabilité microsatellite en histopathologie est suggestive de ___________.

A

HNPCC

32
Q

Quelles sont les 3 composantes du suivi du syndrome de Lynch ?

A
  1. Coloscopie à tous les 2 à 3 ans à partir de 20-25 ans (ou à l’âge de moins 5 ans du 1er diagnostic de cancer dans la famille)
  2. OGD à tous les 3 à 5 ans + recherche d’H. pylori lors de la 1ère OGD
  3. Surveillance de l’endomètre, des ovaires, des voies urinaires et de la peau
33
Q

CLP : ___________ des cas de cancer malin du côlon ont une histoire familiale positive.

A

20%

34
Q

Parmi les parties du côlon, laquelle est la moins souvent impliquée dans les adénocarcinomes coliques ?

a. Côlon droit
b. Côlon transverse
c. Côlon descendant
d. Côlon sigmoïde
e. Rectum

A

c. Côlon descendant (5%)

35
Q

Nomme 3 manifestations cliniques possibles en présnece d’une néoplasie maligne du côlon proximal.

A
  1. Saignement, souvent occulte (RSOSi postive)
  2. Anémie ferriprive
  3. Masse abdominale (si avancé)
36
Q

Quels sont les 2 principaux sites métastatiques des cancers du côlon ?

A
  1. Hépatique
  2. Pulmonaire (surtout si atteinte rectale)
37
Q

Vrai ou Faux. La présence d’un stade TNM de 3 pour un cancer du côlon implique obligatoirement la présence de métastases.

A

Faux. Stade 3 : ganglions. Stade 4 : métastases

38
Q

Quelle est la place de la chimiothérapie pour les stades TNM de cancer du côlon suviants :

a. Stade 1
b. Stade 2
c. Stade 3
d. Stade 4

A

a. Non requise
b. Discutable
c. Avantage net à l’utiliser
d. Visée palliative

39
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai ?

a. L’utilisation de radiothérapie préopératoire est presque systématique pour un cancer du côlon droit.
b. Seule la coloscopie est utilisé dans le dépistage du cancer du côlon.
c. Tous les patients de plus de 50 ans doivent être soumis à un dépistage du cancer du côlon.
d. Lorsque le dépistage est négatifs avec le RSOSi, l’examen est à refaire dans 5 ans.

A

c est vrai

a : Cancer du rectum

b : Aussi la coloscopie virtuelle et la RSOSi

d : 1 à 2 ans

40
Q

Dites dans combien de temps une seconde coloscopie de dépistage sera requise chez un patient :

a. Ayant aucun polype/antécédent personnel/familial de polype
b. Ayant plus de 10 polypes
c. Ayant 1 polype villeux
d. Ayant 2 polypes villeux
e. Ayant 2 petits adénomes tubulaires
f. Ayant 9 polypes

A

a. 10 ans
b. 3 ans (et éliminer la possibilité d’un syndrome génétique)
c. 3 ans
d. 3 ans
e. 5 ans
f. 3 ans