Pauvreté - examen de mi-session Flashcards

1
Q

Conception de la pauvreté aux époques préindustrielles

A

a) La conception de la pauvreté au moyen âge
- Au moyen âge la pauvreté avait une connotation subjective : pauvres gens. La pauvreté était attribuée à la souffrance sociale et définie en termes religieux. (“S’il y a des pauvres, c’est parce que Dieu l’a voulu”. Pour que les riches rachètent leurs péchés)

b) La conception de la pauvreté à la fin du XVIIe siècle
- À la fin du XVIIe siècle la pauvreté était attribuée à un manque de possession de biens.
(Celui qui est pauvre c’est celui qui ne possède ni biens ni mobilier (?), etc. Plus susceptible de tomber dans la misère.)

c) La conception de la pauvreté au début du XVIIIe siècle
- Au cours de cette période les pauvres étaient classés en deux catégories : pauvres structurels et pauvres conjoncturels.
(Structurels : personnes infimes (handicapées) qui ne peuvent pas travailler. L’Église et l’État peuvent leur venir en aide. Conjoncturels : petits marchands, petits artisans et travailleurs non qualifiés. L’Église et l’État ne peuvent pas leur venir en aide)

d) Conception de la pauvreté à la fin du XVIIIe siècle
- À la fin du XVIIIe siècle la pauvreté se traduit en deux catégories de pauvres : les bons pauvres et les mauvais pauvres.
(Bons : gens qui ont des problèmes mentaux, physiques qui les empêchent de travailler, ne sont pas condamnables et méritent de la compassion et de l’aide charitable. Se retrouvent avec les pauvres structurels. Mauvais : vagabonds, fainéants, condamnables et ne méritent pas de compassion ni de la charité.) (Division des pauvres en bons et mauvais pauvres et d’ordre économique et politique. Cette division des pauvres avait pour fonction de ne pas porter assistance à tous les pauvres. Assistance accordée aux bons pauvres parce qu’ils sont qualifiés comme des gens honnêtes et respectueux. Assistance aux bons pauvres : pas en argent, mais en nature : vêtements, nourriture pour s’assurer que l’assistance est utilisée selon les besoins des pauvres.)

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2
Q

Révolution industrielle et nouvelle conception de la pauvreté

A
  • La révolution industrielle amène un changement profond dans la conception de la pauvreté, en termes de salariés et non-salariés.
    (Grandes entreprises fournissent des biens sur une grande échelle. Division des classes sociales. Bourgeoisie et classe ouvrière (donne les forces du travail contre un salaire).
    Nouvelle conception de la pauvreté se fait sur le marché du travail : division entre salariés et non salariées. Ceux qui occupent un emploi et ceux qui n’en occupent pas (“parasites”). Les pauvres, qui ne travaillent pas et vivent au dépend d’autrui, de l’État ou de la société, sont considérés comme des parasites. Pauvreté a une conception préjudiciable (préjugés y sont rattachés). Milieu du 20e siècle : deviendra une conception individualiste. Changement de perception entre les différentes périodes (ex : industrielle).)
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3
Q

La conception de l’État de la pauvreté

A
  • À partir des années 1950 et 1960, avec l’instauration de l’État providence, l’État dans les pays occidentaux a une conception très large de la pauvreté. C’est-à-dire la pauvreté n’est plus perçue comme un acte préjudiciable, ni individualisme, mais bien comme un problème social.

(Mise en place de programmes sociaux : ex : allocation au logement, bien-être social. Pourquoi cette intervention de l’État? Après la 2e guerre mondiale, l’État s’est investi dans le social et l’économique. Donne de l’assistance financière aux gens qui ne peuvent pas travailler pour une raison quelconque. État intervient sans aucune forme de discrimination. Pauvreté va changer de connotation : c’est un problème social reconnu par l’État. État intervient dans une pluralité de programmes socio-économiques afin d’empêcher la pauvreté de prendre une proportion inégalable et incontrôlable. Répartition de la richesse au travers des programmes socio-économiques afin de contrer la pauvreté et aider la société.)

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4
Q

La pauvreté et l’exclusion sociale

A
  • La crise économique des années 1970-1980 place l’État dans une situation de revoir ses politiques d’allocation qui ont servi d’atténuer les effets de la pauvreté.
    (L’État n’a plus les moyens pour soutenir ses programmes sociaux mis en place.)
  • C’est la crise (crise économique) de l’État-providence, l’État coupe dans les programmes sociaux, restreint l’accès aux services sociaux. Cette politique restrictive de l’intervention de l’État dans le social a pour conséquence l’exclusion des gens à certains droits sociaux. Le chômage massif dû à la crise économique expose davantage de gens à la précarité socio-économique et l’exclusion sociale.
    (La question d’exclusion sociale devient le thème qui qualifie et explique la pauvreté dans la société d’aujourd’hui.) (Pauvreté analysée en terme d’exclusion sociale qui se trouve au cœur des problèmes sociaux.) (L’exclusion sociale est l’exclusion au droit, au travail, aux biens, etc. donc elle est la caractéristique structurelle de la pauvreté.)
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5
Q

La typologie de la pauvreté

A

a) La thèse de pauvreté absolue
- La pauvreté absolue se traduit par un manque de ressources économiques et financières et l’incapacité de subvenir aux besoins primaires.
(Insatisfaction des besoins primaires de façon minimale) (Besoins primaires : logements, nourriture, habillement, etc.)
b) La thèse de pauvreté relative
- La pauvreté relative renvoie à la caractéristique de l’environnement social dans lequel vit la personne.
(Signifie qu’une personne qui ne peut pas satisfaire les besoins définit par sa classe sociale est considérée comme pauvre. Ex : classe sociale supérieure : personne définit comme pauvre si elle ne répond pas aux besoins qui caractérisent sa classe sociale. Ex : loisirs, logements, voitures, etc. est ce qui fait que l’on est considéré comme tel par les pairs. Doit répondre aux standards de vie de sa classe sociale.)
- Comme l’explique Milano, cité par Lucie Mercier, la pauvreté relative dépend de la position sociale d’un individu ou un groupe d’individus, parce que les besoins ne sont pas les mêmes dépendamment la classe sociale.
c) La thèse de la pauvreté structurelle
- La thèse de la pauvreté structurelle renvoie d’abord aux déficiences dans tous les aspects de la vie en société qui placent des individus dans la pauvreté permanente.
(Fait référence au manque de solidarité dans notre société et au manque de partage économique. Organisations économiques, malgré leur efficacité, malgré l’intervention de l’État dans le social, ne parviennent pas à satisfaire les besoins de chaque individu et d’offrir l’opportunité à tous de répondre à leurs besoins. La pauvreté découle des iniquités engendrées par les organisations économiques et l’insuffisance de l’État qui n’arrive pas à répondre aux besoins de tous. Structures économiques, sociales et politiques dont découle la pauvreté car elles engendrent des inégalités socio-économiques. Pauvreté permanente = un manque de solidarité et de partage de ressources.)
(Structures sont responsables de la pauvreté structurelle car elles engendrent des inégalités.)
d) La thèse de la pauvreté individuelle
- D’autres chercheurs, comme Hiernaux, adoptent une approche individualiste de la pauvreté.
(Acte individuel, car la pauvreté découle de la paresse, de l’ignorance, de manque de qualification, de perte d’emploi qui, selon lui, sont des causes individuelles.)

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6
Q

La classe ouvrière et la pauvreté avant les années 1960

A
  • Tout comme dans les autres sociétés capitalistes, au Québec, la révolution industrielle a bouleversé profondément les rapports de travail, de propriété et de pouvoir.
  • Ainsi au Québec, comme dans les autres sociétés industrialisées, deux nouvelles classes sociales prennent naissance, la bourgeoisie, la classe dominante, composée d’entrepreneurs capitalistes et la classe ouvrière formée principalement d’anciens artisans, devenus ouvriers. Ces ouvriers en majorité vivaient dans la pauvreté, voire dans la misère.
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7
Q

La classe ouvrière et les conditions de travail avant les années 1960

A
  • Les conditions de travail des ouvriers étaient très pénibles : longues heures de travail, conditions de santé très déplorables.
    (Salaire ne permet pas d’avoir de la nourriture de qualité, conditions de santé déplorables, bcp d’enfants meurent de malnutrition, logements assez étroits.)
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8
Q

Les conditions de vie des ouvriers avant les années 1960

A
  • Les conditions de vie des ouvriers étaient très déplorables et pénibles. Ils habitent en majorité dans des maisons délabrées et mal entretenues. (Travaillent souvent dans des environnements insalubres, souvent des bcp d’heures de travail, conditions déplorables en matière de santé.)
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9
Q

Les conditions de vie des femmes avant les années 1960

A
  • Le travail féminin était concentré principalement dans des emplois dans des manufactures et services domestiques. Une minorité s’oriente vers la profession d’infirmière et d’enseignante. Leur salaire était très bas. (La majorité des femmes n’avaient pas accès à l’enseignement supérieur (avant les années 60). Peu scolarisées, les femmes étaient davantage victimes de la pauvreté. Les collèges classiques étaient réservés particulièrement aux hommes. C’était des institutions privées et très peu de jeunes filles avaient accès à ces institutions.)
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10
Q

Les conditions de l’éducation avant les années 1960

A
  • Les écoles primaires et secondaires du secteur public font face à plusieurs types de problèmes.
    (Jusqu’en 1957, 70% des écoles primaires n’ont qu’une seule classe où il peut y avoir plusieurs niveaux de scolarité, et 60% sans électricité et 40% n’ont pas de toilettes ou d’eau potable à l’intérieur.)
    (Et le secteur secondaire de l’école public était sous équipé et insuffisant et sous financé. Les enseignants étaient majoritairement des femmes, où les conditions de salaire étaient pénibles et les conditions de travail aussi, la majorité des enseignants n’avaient pas fait l’école “normale”)
    (La pauvreté a aussi frappé l’enseignement universitaire. À cette époque le Québec comportait 6 universités : 3 francophones et 3 anglophones. Limitaient l’accès. Le milieu universitaire était pauvre aussi et les universités étaient toutes payées, donc pas tout le monde peut s’y rendre. Difficulté des former des gens de manière adéquate. Mauvais taux de formation)
    (Avant les années 60, c’est une pauvreté qui touche toutes les classes : classe ouvrière, les femmes, scolaire. État de développement précaire.)
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11
Q

Les conditions de santé avant les années 1960

A
  • Les soins médicaux et hospitaliers étaient réservés à une minorité de citoyens. La grande majorité de la population n’avait pas d’accès aux soins de santé et d’hospitalisation de qualité.
    (L’État donnait une forme d’aide en matière de santé seulement aux indigents. Les autres citoyens devaient se procurer une assurance privée. Cher : une minorité de gens se payait une assurance privée.)
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12
Q

Le discours de la bourgeoisie canadienne française et le clergé catholique sur la pauvreté avant les années 1960

A
  • Les objectifs de la bourgeoisie canadienne-française et le Clergé catholique consistent à développer une économie forte et prospère, reposant sur une main d’œuvre laborieuse.
  • Par conséquent, le travail est l’outil principal du développement économique fort et prospère. En ce sens celui qui ne travaille pas est considéré comme pauvre.
    (La pauvreté découle de l’irresponsabilité individuelle.)
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13
Q

Les inégalités et la pauvreté dans le discours de la bourgeoisie canadienne française et le Clergé catholique avant les années 1960.

A
  • Selon la bourgeoisie canadienne-française et le Clergé catholique les inégalités entre les hommes font partie intégrante de la nature humaine. Il s’agit d’un ordre naturel voulu par Dieu qu’il y a des riches et des pauvres.
    (On ramène la pauvreté à un ordre religieux. “les hommes ne naissent pas égaux, tant sur le plan physique, l’intelligence, le talent et la fortune” selon le clergé et la bourgeoisie, la pauvreté est d’ordre naturel, Dieu en a décidé ainsi, il veut que cela se produise. C’est de l’ordre divin donc de la responsabilité individuelle. Pas la responsabilité de la société ou de l’État.
    Église fait tout de même une distinction des pauvres : met en place des organisations communautaires qui vont en aide aux gens plus démunis dans la société. Ne parle pas des bons pauvres et des mauvais pauvres. Distinction : l’Église va apporter du secours aux gens qui ne peuvent pas travailler à cause de la maladie, à cause de la vieillesse et aux orphelins. Les pauvres qui ne retrouvent pas dans ces catégories ne reçoivent pas l’aide de l’Église. Hors de cette catégorie : considérés comme : paresseux, indigents, personnes qui veulent vivre de la charité publique.)
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14
Q

L’intervention de l’État dans le social pour compenser les effets de la pauvreté.
Mise en contexte.

A
  • À partir des années 1960, l’État québécois a pris en charge le domaine social par la mise en œuvre d’un vaste programmes socio-économiques, en éducation, en santé et une politique de sécurité de revenu.
  • Ces interventions de l’État découlent, en grande partie, des recommandations d’une politique globale de développement social pour venir en aide à la population, en donnant accès aux services sociaux à tous et aider les plus démunis de la société exposée à la pauvreté de toute sorte.
  • Ces réformes en profondeur de l’intervention de l’État sont connues sous l’appellation de la Révolution tranquille.
    (Diffusion d’un discours de changement par tous les milieux concernés. Fusionnent leurs discours sur les changements de la société québécoises. Politique décide tout de même des changements apportés. Parti libéral du Québec : met en œuvre des programmes qui vont transformer la société québécoise.)
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15
Q

L’intervention de l’État dans le social pour compenser les effets de la pauvreté : l’éducation

A
  • La révolution tranquille incarne la volonté tant exprimée par divers acteurs d’une réforme en profondeur du système scolaire québécois.
    (Il s’agit de rendre l’école accessible à tous les niveaux et à tous les individus dans la société. Ce processus découle d’un changement qui affecte tous les domaines du système scolaire et définit en même temps le rôle de l’État et de l’Église dans l’éducation. À partir des années 60, l’État prend en charge le système scolaire. L’Église n’a plus l’influence qu’elle avait avant sur l’éducation.)
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16
Q

Les principaux éléments du changement en éducation

A
  • 2.1.2. Création du ministère de l’éducation
  • La création du ministère de l’éducation permet à l’État de s’affirmer en tant que gestionnaire du système de l’enseignement scolaire.
    (À partir des années 60. Ministère autonome qui prend en charge l’éducation.)
    (Plus grande priorité : assurer à tous l’accès à l’éducation.)
  • 2.1.3. Création des commissions scolaires
  • (On commence à démocratiser l’éducation scolaire. Fonction : favoriser l’implication des gens du milieu sur ce qui se passe à l’école. Pour cette raison, chaque école primaire a un comité de parents.)
  • 2.1.4. Une nouvelle pédagogie
  • Une pédagogie moins livresque, moins directive. La discipline fait place à la permissivité, à la création et à la spontanéité.
    (Change complétement la structure de l’éducation. On vise le développement global des enfants au primaire (en termes psychologique, d’apprentissage, sur tous les niveaux). Au niveau secondaire : création des polyvalentes qui met un terme à l’enseignement traditionnel hérité du clergé catholique. Plus sexiste : hommes comme femmes y ont droit. Plus élitistes : plus besoin de pouvoir payer pour y accéder. Programmes plus ouverts composées de cours généraux obligatoires et à options. Intégration des formations techniques au sein des polyvalentes également.)
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17
Q

Division de l’école en quatre secteurs

A
  1. Niveau primaire (6 ans d’enseignement)
  2. Secondaire (5 ans)
  3. Collégial (CÉGEP) (2 ou 3 ans selon le type de formation)
  4. Universitaire (3 cycles : baccalauréat, maitrise, doctorat)
    * 2.2.1. Création des CEGEP (Collège d’enseignement général et professionnel) et l’Université du Québec et ses constituantes.
    (Difficulté aujourd’hui : combinaison travail et études qu’on ne retrouvait pas avant.) (UQAM. Trois-Rivières, Rimouski, Outaouais, décentralisé l’enseignement universitaire. Création du réseau des universités québécoises. Universités privées deviennent publiques. Georges Williams et Loyola se fusionnent et deviennent l’université Concordia suite à la révolution tranquille.)
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18
Q

L’intervention de l’État dans le social pour compenser les effets de la pauvreté : la santé

A
  • Avant les années 1960, les gens exposés à la pauvreté n’avaient pas accès aux soins et services médicaux. Pour apporter une solution à ce problème, l’État intervient et prend en charge la santé de la population.
    (Avant 1960, religion catholique contrôlait les services médicaux.)
    (1961 : L’État s’attaque à la santé : assurance hospitalisation : programme assure la gratuité des soins d’hospitalisation à tous. Avant les années 60, les gens dans la pauvreté n’avaient pas accès aux soins de santé. À partir des années 70 : assurance santé qui donne accès à tous à un médecin par l’implantation d’une assurance médicaments.)
    (On veut décentraliser le système de santé. Mise en place de CLSC par l’implantation de la santé communautaire.
    Par son intervention sociale, l’État se donne comme objectif de réduire les effets de la pauvreté dans la société québécoise en passant tant par le niveau de l’éducation que le niveau de la santé.)
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19
Q

La politique de sécurité du revenu

A
  • Cette politique consiste à donner une aide financière pour réduire la pauvreté.
  • Ainsi l’État a mis en œuvre une panoplie de programmes d’allocations et de rentes.
    (Programme d’allocation familiale, aide sociale ou aide de dernier recours, rente de retraite, rente d’invalidité, rente de conjointure vivant, rente d’orphelin, congés parentaux, services de garde et centres de la petite enfance, congé de maternité, congé de paternité.
    L’État reconnait que la pauvreté est un problème social, pas un problème individuel.)
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20
Q

Les différentes approches théoriques de la pauvreté et la conception des Organisations Internationales de la pauvreté
1. Introduction

A
  • La pauvreté n’est pas seulement un concept à définir uniquement, mais un problème majeur de notre société actuelle. Sa définition est multiforme et constitue un champ d’étude et d’analyse où se côtoient plusieurs approches théoriques. Sa pertinence pousse de grandes Organisations internationales à intervenir dans le débat sur sa définition.
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21
Q

La définition de la pauvreté selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)

A

Le PNUD définit la pauvreté selon trois notions :
* La pauvreté extrême
(Aussi appelé la pauvreté absolue. Ce type de pauvreté fait référence au manque de revenu nécessaire pour satisfaire les besoins alimentaires qui sont définit sur la base du besoin calorifique (minimum de 1800 calories nécessaire).)
* La pauvreté générale
(Fait référence à l’insuffisance de revenu pour satisfaire les besoins essentiels (habillement, logement, nourriture, énergie).)
* La pauvreté humaine
(Se traduit par l’absence des capacités humaines de base (analphabétisme, malnutrition, espérance de vie réduite, absence de soin de santé).)

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22
Q

Théorie de la pauvreté : L’approche monétaire

A
  • Selon cette approche la pauvreté résulte d’un manque ou une insuffisance de ressources monétaires. Cette situation engendre une consommation insuffisante. Par conséquent, c’est l’absence du bien-être économique qui entraine la pauvreté.
    (Selon cette approche, les individus qualifiés de pauvres sont responsables de leur état de pauvreté. Puisque, dans la société, les intérêts sont multiples, il revient à chaque individu de tenir compte de ses propres intérêts. Il revient à tous et à chacun de chercher à maximiser ses satisfactions et ses intérêts. Approche utilitariste : conçoit la pauvreté en termes d’utilité.)
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23
Q

Théorie de la pauvreté : L’approche théorique de besoins essentiels

A
  • Cette approche conçoit la pauvreté en termes de l’incapacité ou de la difficulté à satisfaire des besoins fondamentaux à l’existence de l’être humain.
    (Relate que la pauvreté consiste à l’insuffisance d’un niveau minimum de certains besoins fondamentaux (santé, éducation, etc.). L’insatisfaction des besoins en santé ont pour conséquence la mortalité infantile et maternelle, espérance de vie plus faible, et l’insatisfaction des besoins en éducation ont pour conséquence l’analphabétisme, sous scolarisation et taux de scolarisation plus faible. Ces conséquences peuvent entrainer d’autres conséquences = itinérance, prostitution, chômage, pauvreté. Pauvreté n’est pas individuelle, pas la capacité des gens, c’est plutôt l’insuffisance en matière de santé et d’éducation.)
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24
Q

L’analyse de Rawls : « privation de libertés »

A
  • Rawls dans son ouvrage Théorie de la justice, publié en 1976, défend certains principes fondamentaux qu’une société démocratique doit procurer aux gens en matière de libertés civiques, politiques et économiques, dans un rapport d’égalité de chances.
    4.1.2.1. Rawls et les biens sociaux fondamentaux
  • Rawls définit les biens sociaux fondamentaux que toute société doit fournir équitablement à tout individu, en termes de droits et de libertés.
    (C’est à la société de fournir aux gens
    Droits et libertés : liberté des mouvements, libre choix des individus, égalité des chances ou différentes fonctions, positions dans les institutions politiques et économiques, répartition équitable des revenus et richesse dans la société.
    Privation de ces libertés et de ces droits fondamentaux qui entrainent les individus dans la pauvreté. Pas uniquement un facteur économique, elle relève d’un manque d’équité et de justice sociale qui ne permettent pas à tous les individus de la société de jouir des mêmes chances.)
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25
Q

L’analyse de Fleurbaey : « égalité des chances »

A
  • Fleurbaey, dans son ouvrage Equal opportunity or equal social outcome? publié en 1995, prolonge les travaux de Rawls, d’égalité des chances, en définissant une liste de réalisations dont les accomplissements déterminent le bien être des individus : santé, éducation, information, richesse, pouvoir de décision collective, l’intégration sociale.
    (Dans la même direction que Rawls dans sa compréhension et son analyse de la pauvreté. La non réalisation de ces éléments structurels que découle la pauvreté car la société ne fournit pas à tous les individus les opportunités, égalité et égalité des chances. Répartition inégale de la richesse dans notre société est responsable de la pauvreté et découle des inégalités des chances.)
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26
Q

Théorie de la pauvreté : l’approche des capabilités

A
  • Cette approche est développée par l’économiste indien Amartya Sen, dans son ouvrage sur la pauvreté, publié en 1981.
  • Cette approche met l’accent sur la capacité des individus à se procurer de nourriture par les moyens légaux disponibles dans la société et l’exploitation des ressources disponibles dans la société afin de faciliter leur bien-être.
    (Pauvreté doit être considérée comme un déficit des capabilités de base permettant d’atteindre certains niveaux de vie acceptables. Incapacité d’accumuler le capital matériel pour fonctionner dans la société (capital financier. Capital matériel : capital social, réseau de relation, espérance de vie, niveau d’éducation. Ce sont les incapacités des individus de saisir les opportunités qui sont à la base de la pauvreté (opportunités économique, social, etc.).)
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27
Q

Théorie de la pauvreté : l’approche dominante de la pauvreté.

A
  • Cette approche renvoie la pauvreté à une situation où des individus ne possèdent pas l’argent nécessaire pour subvenir à leurs besoins alimentaires et d’autres besoins.
    (Personnes qui se trouvent en général sans emploi ou en précarité d’emploi qui sont dans la pauvreté. Pauvreté est fondée sur l’argent et l’employabilité. Responsabilité pas individuelle, relève d’un manque d’emploi, problème sociétal, on ne créer pas assez d’emploi.)
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28
Q

Insécurité alimentaire et insuffisance alimentaires

A
  • Insécurité alimentaire et insuffisance alimentaires sont deux facteurs de la pauvreté.
    (Situation limitée ou incertaine de certaines personnes qui ne possèdent pas ou ne se procurent pas les aliments sains et nutritifs nécessaires. Quand les personnes sont limitées et se trouvent dans l’incertitude de se procurer des aliments sains et nutritifs.)
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29
Q

Les dimensions de la pauvreté

A

La pauvreté est une problématique multidimensionnelle. Elle comporte quatre dimensions, selon Jocelyn Vinet.
* Dimension économique
- Elle fait référence à l’insuffisance financière. Elle s’explique par le faible revenu de l’emploi conjugué avec l’insuffisance de revenu de l’État accordé en termes d’aide financière aux personnes affectées ou exposées à la pauvreté.
(Programmes socio-économiques.)
* Dimension sociale
- Elle est complexe et a pour causes plusieurs facteurs de la pauvreté.
(Itinérance, sous scolarisation, délinquance, décrochage scolaire, prostitution, familles monoparentales, Plus vulnérables à être exposé à la pauvreté.)
* Dimension physique et mentale
- Il s’agit des principaux éléments explicatifs des inégalités sociales en santé et la pauvreté en santé mentale.
(Société où la politique mise en place par l’État n’est pas tout à fait adéquate pour répondre aux besoins de la société. Santé mentale = souvent itinérance. Alcoolisme important dans la dimension physique et mentale de la pauvreté.)
* Dimension politique
- Absence des personnes vivant dans la pauvreté dans la détention du pouvoir politique.
(Elles n’ont pas les ressources nécessaires pour prendre part aux activités politiques. Itinérants et droit de vote, pas d’adresse physique
Pas juste au niveau économique que les personnes sont affectées par la pauvreté.)

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30
Q

Les conditions de vie et la pauvreté

A

La pauvreté est omniprésente dans toute la sphère de la vie en société et dans la vie des gens au quotidien, c’est-à-dire dans tous les aspects de la vie : se nourrir, se loger, se vêtir, se divertir et se déplacer, selon Jocelyn Vinet.

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31
Q

Se nourrir renvoie aux accès aux aliments sains et nutritifs de base

A
  • Quand des personnes ou une famille se trouvent dans l’incapacité d’assurer son alimentation de base, elles sont exposées à l’insuffisance alimentaire ou à l’insécurité alimentaire.
    (Insuffisance alimentaire : Situation dans laquelle une personne, une famille ou un groupe de personne se retrouve dans l’impossibilité de satisfaire ses besoins alimentaires sains et nutritifs.
    Insécurité alimentaire : Situation limitée ou incertaine d’une personne ou d’un groupe de personne de se procurer des aliments sains et nutritifs.
    Ces situations peuvent avoir des effets négatifs sur la santé mentale.)
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32
Q

Se loger

A
  • Se loger est l’une des dépenses principales des ménages. Cette réalité en termes de dépenses frappe davantage les ménages à faible revenu. En tant que locataires, comme tous les autres locataires, ils doivent consacrer 30% de leur revenu au logement.
    (Ne reste pas assez d’argent pour répondre aux autres besoins. Se loger est une nécessité, sinon c’est l’itinérance. Quand une famille n’a pas les moyens d’avoir un logement adéquat, faible revenu : pour ne pas se retrouver dans la rue : logement à faible cout : logement insalubre : Présence de vermines, occupation d’eau, plafonds, peut développer certaines maladies chez les personnes. Dépenser 30% de leur revenu au logement complique davantage les aspects de la vie au quotidien : alimentation de base. Les familles plus touchées : immigrantes (difficulté à trouver un emploi convenable et risque d’exploitation de la part des proprios) et monoparentales (salaire souvent faible).
    Conséquence : plusieurs personnes dans un petit environnement, les gens s’entassent. affecte la qualité de vie et engendre du stress et des tensions dans les relations familiales.)
33
Q

Se vêtir

A
  • Les personnes et les familles qui vivent en situation de pauvreté ont de la difficulté à s’habiller convenablement, ainsi que leurs enfants. S’habiller convenablement représente des coûts importants pour une famille à faible revenu, selon Vinet.
    (Beaucoup de ces familles vont dans des friperies, des comptoirs vestimentaires et font des compromis sur la mode. Se retrouvent avec des vêtements mal agencés, mal ajustés. Préjugés. Peut affecter l’estime de soi, particulièrement chez les jeunes (stigmatisation, intimidation). Affecte le parcours scolaire des enfants (honte, travail très jeune et rejet des pairs = décrochage scolaire).)
34
Q

Se divertir

A
  • Se divertir fait référence aux activités de loisirs de la culture d’une société. C’est-à- dire le cinéma en famille, le théâtre, les spectacles d’humour, l’opéra, inscription d’un enfant dans un cours de musique.
    (Activités qui coutent cher. Pas les moyens, dans la pauvreté, de se divertir. Activités de loisir permettent de rester actif physiquement, de socialiser, d’améliorer la culture générale, profiter des activités qui sont au cœur de la société. Bon aussi pour l’émancipation des gens. Les personnes pauvres ne peuvent pas profiter de loisirs. Comparaison que les enfants font avec les autres jeunes donne la responsabilité aux parents, peut engendrer des conflits et du stress. Tension sur le couple aussi.)
35
Q

Se déplacer

A
  • Se déplacer fait partie des dépenses des ménages au même titre que le logement et l’alimentation.
    (Mobilité qui permet l’accès aux services multiples dans la société. ex : école, travail, rendez-vous, loisirs, épicerie, autres.
    Pauvreté : Difficulté de se déplacer pour répondre aux besoins.
    Types de déplacement : taxi, transport en commun, voiture, vélo, marche.)
36
Q

Les indicateurs de la pauvreté

A

Les indicateurs de la pauvreté sont multiples, nous retenons trois que nous considérons les plus importants pour notre cours.
* 4.1. L’assistance sociale ou aide sociale
- L’aide sociale témoigne le rapport entre la pauvreté et la prestation d’aide sociale accordée aux gens dépourvus de ressources.
(Aide de dernier recours. Aide minimale, pas d’autres formes de revenus. Insuffisant pour permettre aux personnes de répondre à leurs besoins de base dans la vie quotidienne (loger, nourrir, vêtir, déplacer, divertir).)
* 4.2. Les banques alimentaires
- Les banques alimentaires sont l’indicateur visible de la pauvreté.
(Exposition dans la société, stigmatisation.)
* 4.3. Le salaire minimum
- Le salaire minimum analysé en termes de faible revenu est un indicateur important de la pauvreté
(Place les gens dans des difficultés de satisfaire leurs besoins de base. Exposés à la pauvreté.)

37
Q

Les nouveaux visages de la pauvreté

A
  • 5.1. Les travailleurs pauvres
  • Au Québec dans les années 1960-1970 on faisait référence à la pauvreté en désignant les gens et les familles qui reçoivent de l’aide sociale. Aujourd’hui c’est différent la pauvreté fait aussi référence à l’emploi et au bas salaire.
    (Analyse aussi selon les personnes qui travaillent. Dépend de la situation de l’emploi. On parle de nouvelles formes de pauvreté. Touche des personnes plus scolarisées. Surtout : jeunes travailleurs, immigrants, familles monoparentales, autochtones. Forment les travailleurs du travail précaire. Le salaire qu’ils gagnent ne leur permet pas de sortir de la pauvreté.)
38
Q

La pauvreté au Québec un problème social majeur selon l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS)

A
  • Selon un rapport publié par IRIS le 19-09-20, au Québec 20% des gens vit dans la pauvreté. De ce pourcentage, explique Eve-Lyne Couture, on trouve des gens qui sont sur le programme d’aide sociale, mais aussi des travailleurs pauvres dont le salaire minimum ne leur permet pas d’assumer leurs dépenses au quotidien et des personnes âgées qui n’ont pas un revenu viable.
39
Q

Étude de cas : mise en contexte

A

La pauvreté est un enjeu social majeur dans toute société.
Au Québec, malgré plusieurs programmes sociaux implantés par les gouvernements pour venir en aide à la famille, la pauvreté demeure un problème social que vit une bonne partie de la population québécoise.
Dans notre exposé sur la pauvreté, trois concepts retiennent notre attention : exclusion, stigmatisation et défavorisation et la pauvreté dans deux quartiers de Montréal : Montréal-Nord et Côte-des-Neiges.
(On se concentre sur la métropole.)

40
Q

Le concept de la défavorisation et la pauvreté à Montréal

A
  • Ce concept est employé dans une étude sur la pauvreté qui a été menée par Le Réseau réussite Montréal. Pour expliquer l’État de la pauvreté à Montréal les auteurs de l’étude emploient le concept défavorisation. Pour cette présentation nous nous référons aux données et aux différentes dimensions qui caractérisent la défavorisation selon l’étude du Réseau réussite Montréal, publiée le 15-03-2019.
41
Q

Définition de défavorisation

A
  • Il s’agit d’un état défavorable et de désavantage social et matériel dans lequel vivent des groupes d’individus.
    (Pire : la défavorisation au niveau scolaire car l’école permet à une personne d’avoir les compétences nécessaires pour s’insérer sur le marché du travail.)
42
Q

L’état de la défavorisation

A

La défavorisation s’explique par les conditions suivantes :
-un faible revenu
- un faible niveau de scolarité
-accès limité au marché du travail
-fragilité du réseau social
(4 raisons d’être plus susceptible de faire face à des emplois précaires.)

43
Q

La situation économique des familles à Montréal

A
  • Selon Statistique Canada, en 2016, 24% des familles avec enfants de moins de 18 ans vivent sous le seuil de faible revenu. Définit bien l’ampleur de la pauvreté à Montréal.
44
Q

Impact de la défavorisation sur l’éducation des enfants

A
  • Selon Réseau réussite Montréal, plusieurs études font état que les jeunes vivant dans des quartiers défavorisés sont très vulnérables sur plusieurs aspects.
    (Davantage à risque d’abandonner les études très tôt et plus à risque de rencontrer des difficultés à l’école. Les enfants à la maternelle et vivant dans des quartiers défavorisés ont plus de chance de rencontrer des difficultés d’apprentissage et d’adaptation et ces difficultés peuvent les suivre tout au long de leurs parcours scolaires. Conséquences possibles : gangs, prostitution. Enfants abandonnent l’école très tôt (plus haut pourcentage dans les quartiers défavorisés).Ça prend un bon déjeuner pour se concentrer.)
45
Q

Incidence de la défavorisation scolaire des parents sur la
réussite scolaire des enfants

A
  • (Le niveau de l’éducation des parents ont une grande influence sur l’apprentissage des enfants. Plus les parents ont un degré d’étude avancé, plus les enfants risque de s’acheminer dans la même voie. Plus les parents ont des études faibles, plus les enfants ont de chance de rencontrer des difficultés d’apprentissage scolaire. Encadrement n’est pas le même.)
46
Q

Conséquence du désavantage et matériel scolaire

A
  • (Pas les moyens nécessaires pour procurer aux enfants le matériel scolaire demandé. Incidence sur la réussite scolaire.)
47
Q

Visages de la pauvreté à Montréal-Nord selon FRAPRU

A
  • 3.1. Conditions de logement à Montréal-Nord
  • Selon FRAPRU, décembre 2014, 10590 ménages locataires à Montréal-Nord consacrent plus de 30% de leur revenu à payer un logement (42% des habitants de Montréal-Nord)
    (Selon Statistique Canada 2011, parmi les 3 plus grandes régions métropolitaines du Canada, Montréal est la métropole qui compte la plus grande proportion de quartiers défavorisés. Sur les 478 quartiers à faible revenu au Canada, Montréal compte 35,8%, 15% Toronto et 7,1% à Vancouver. Mauvaise économie.
    Selon les projections du gouvernement, un ménage qui consacre 30% de son revenu dans un loyer se voit dans l’obligation de couper dans des besoins essentiels.)
  • 3.2. Ménages issus de l’immigration
    (15% de ces ménages consacrent plus de 50% de leur revenu à payer un logement. 33% vivent dans des logements de taille insuffisante.)
  • 3.3. Conditions économiques
    (40% de la population de Montréal-Nord vit sous le seuil de la pauvreté, 11,9% sur le chômage.)
  • 3.4. Conditions des enfants selon statistiques du Canada 2016
    (43,5% des jeunes de 0-14 ans vivent dans un ménage à faible revenu, 35% décrochent aux études secondaire, 53,4% des familles d’enfants de 0 à 5 ans vivent sous le seuil de faible revenu, 40,7% sont sous alimentés et 45 sur 1000 adolescents avec des enfants.)
48
Q

Conditions socio-économiques à Côte-des-Neiges

A

Selon statistiques Canada (2016) le taux de chômage à Côte-des-neiges est de 10,6%, 30,3% de ménages sont à faible revenu. Les mères de famille d’enfants de 0 à 17 ans, 10,10% n’ont aucun diplôme. Les familles monoparentales 22,44%.
(23,5% des enfants à la maternelle sont vulnérables dans au moins un domaine du développement.)
* 4.1. Conditions de logement
(1 ménage sur 5 consacre plus de 40% de son revenu dans un logement. 22% des logements sont problématiques et ont des problèmes de coquerelles. Près de 40% des enfants de 6 ans à moins de 12 ans vivent dans un logement ou le taux de moisissure et d’humidité sont excessivement élevé.)

49
Q

Des quartiers stigmatisés

A

(Dès qu’on les nomme, on fait référence à la pauvreté. Beaucoup de minorités visibles (plus Cote des Neiges). Violence ++ à Montréal-Nord (gangs). Cotes des neiges moins de violence = partie collée sur Westmount, Université de Montréal dans ce quartier, hôpital.)
* 5.1 Pauvreté et vulnérabilité scolaire
- Selon plusieurs études, les enfants issus de famille en situation de pauvreté sont plus à risque de se retrouver en situation de vulnérabilité scolaire.
(Ils ne sont pas en mesure d’intégrer les différents apprentissages scolaires depuis la maternelle. Le décrochage scolaire ne se fait pas en un jour, c’est un processus en développement depuis la petite enfance. Afin de mieux réussir à l’école, l’enfant a besoin d’un milieu familial pour répondre aux besoins de base. Lien entre le décrochage scolaire et le taux d’éducation des parents.)

50
Q

Les préjugés face à la pauvreté

A
  • 6.1. Les jugements portés sur les personnes en situation de pauvreté, selon Jocelyn Vinet :
  • Jugements portés sur leur responsabilité
    (Veulent empocher un gros salaire sans travailler, profitent du système au dépend des gens qui travaillent, fraude le système, ont plus de privilèges que les gens qui travaillent)
  • Jugements portés sur leurs comportements
  • Apparence physique et vestimentaire
    (Manque d’hygiène, mal habillés)
  • Comportements et choix de vie
    (Gaspillent, font des mauvais choix, jouent à la loterie, fument, boivent, droguent, mangent mal)
  • Compétences
    (Ne savent pas s’exprimer et se présenter, pas d’éducation, ne savent pas s’organiser, s’occupent mal de leurs enfants, ne savent pas gérer un budget, n’ont pas d’éducation)
  • Valeurs morales
    (Exploitent la société, paresseux, manipulateurs, pas de bonne morale)
  • Statut et contribution
    (n’apportent rien de valable à la société parce qu’ils ne contribuent pas à la vie sociale et à la vie économique.)
51
Q

Deux types de pauvres au Québec selon les travaux de Jocelyn Vinet sur la pauvreté : les bons pauvres et les mauvais pauvres

A
  • (Bons : vieillesse, monoparentalité, invalidité
    Mauvais : paresse, manque de volonté, ceux qui dépendent de la société. Ne méritent pas d’empathie.)
52
Q

Prostitution et pauvreté : introduction

A
  • Dans la littérature sur la prostitution, certaines études soulignent qu’une femme qui a été abusée sexuellement dans son enfance est exposée au risque de se trouver dans la prostitution ; d’autres études font état de besoins de consommation de base ou de luxe.
53
Q

Les facteurs de la prostitution

A
  • Il y a plusieurs facteurs qui poussent une femme à la prostitution : besoins de base ou essentiels, ou besoins de luxe. Il reste quel que soit la façon qu’une personne pratique de la prostitution, elle se fait dans un rapport d’échange de pratiques sexuelles contre de l’argent.
54
Q

Pauvreté relative et prostitution

A
  • Quand on parle de pauvreté relative et la prostitution, il s’agit d’une personne qui possède des ressources économiques pour répondre à tous ses besoins, mais elle est exposée à la pauvreté non pas par manque de ressources, mais parce qu’elle gère mal ses ressources financières. Pour satisfaire ses besoins de luxe elle s’adonne à la prostitution.
    (Personne ayant des moyens économiques assez élevés. Exposée à la pauvreté car elle gère mal ses dépenses. Dépenses excèdent le revenu. Se livre à la prostitution pour garder son statut social (voiture, activités, etc.).)
55
Q

Pauvreté absolue et la prostitution de subsistance

A
  • Pauvreté absolue fait référence aux insuffisances de ressources économiques pour se procurer quotidiennement des aliments nutritifs de base, de se loger décemment, de se vêtir. Ce sont des besoins essentiels (de base). Pour combler le manque de revenu afin de répondre à ces besoins essentiels, des femmes pratiquent de la prostitution de subsistance.
    (Type de pauvreté qui pousse la majorité des femmes a entrer dans la prostitution. Plus commun. Une question de survie qui pousse certaines femmes à tomber dans la prostitution. Cette forme de prostitution est la plus connue et la plus pratiquée. C’est une pratique de survie pour compenser le faible taux de revenu. La prostitution est un moyen pour satisfaire moindrement les besoins essentiels, pas sortir de la pauvreté.)
56
Q

La société et la prostitution

A
  • La société dans laquelle nous vivons est générateur d’inégalités sociales, alimentées par le partage inégal de la richesse qu’elle produit. Cela a pour conséquence, malgré sa richesse, elle n’est plus en mesure de répondre aux besoins essentiels (de base) de la majorité de femmes exposées à la pauvreté, dans le contexte de la prostitution de subsistance.
    (Société est responsable parce que les femmes se prostituent car elles se prostitue, non pas pour avoir accès aux besoins de luxes, non pas parce qu’elles ont subis des agressions sexuelles à l’enfance, mais parce qu’elles sont en situation de pauvreté absolue causée par les inégalités.
    Partage inégal de la richesse = pauvreté = prostitution.)
57
Q

Définition de décrochage scolaire

A
  • Le décrochage scolaire est le fait d’abandonner les études avant l’obtention d’un diplôme. Il pourrait-être le diplôme d’études secondaires, d’études professionnelles, ou d’une qualification.
    (Rupture avec les études et le parcours scolaire prématurément.
    Le plus significatif est l’obtention d’un diplôme d’études secondaires : il ouvre la voie, non seulement au marché du travail, mais également aux études supérieures. Point central du parcours du processus d’intégration d’un individu dans la société. Salaire minimum expose à la pauvreté.)
58
Q

Les caractéristiques des décrocheurs

A

On regroupe en quatre types les caractéristiques des décrocheurs, selon le groupe de recherche de Michel Janosz de l’Université de Montréal :
* Les timides
(Aiment l’école, s’engagent dans la scolarisation, manifestent aucun problème de comportement, cependant leur rendement scolaire est faible, proviennent de milieux socio-économiques défavorisés.)
* Les inadaptés
(Cumulent les échecs scolaires, ont des problèmes de comportement, habitudes de vie sont en quelque sorte anomiques, proviennent de milieux familiaux aux prises avec des problèmes sociaux.)
* Les désengagés
(Manifestent aucun problème de comportement, résultats se trouvent dans la moyenne, ne sont pas intéressés à poursuivre leur scolarisation.)
* Les sous-performant
(Aucun problème de comportement, sont en situation d’échec continu.)

59
Q

La pauvreté et le décrochage scolaire

A
  • 3.1. L’environnement socio-économique
  • L’environnement socio-économique dans lequel vivent des élèves ont un impact significatif sur leur rendement scolaire
  • 3.2. La pauvreté et vulnérabilité scolaire
  • Selon plusieurs études, les enfants issus de familles en situation de pauvreté sont plus à risque de se trouver en situation de vulnérabilité scolaire.
    (Pourquoi? Parce que plusieurs enfants issus d’une famille exposés à la pauvreté habitent un logement mal entretenu, surpeuplé, ne disposent pas d’aide aux devoirs, les parents sont peu scolarisés et ont un faible revenu. Facteurs ayant un impact significatif sur le parcours de l’apprentissage de l’enfant.)
60
Q

Conclusion : décrochage scolaire et pauvreté

A
  • (Enfants issus de familles en situation de pauvreté sont plus vulnérables car ils sont plus à risque de ne pas poursuivre les études et ne pas décrocher de diplôme d’études secondaires.)
61
Q

Pauvreté et itinérance structurelle
1.Introduction

A
  • L’itinérance quel que soit sa forme renvoie au manque de logements sociaux, aux réformes dans les politiques sociales, les changements sur le marché du travail et la politique de désinstitutionalisation dans le domaine de la santé mentale. C’est dans ce sens que Paule Campeau, dans son étude sur errance urbaine, analyse la question d’itinérance dans un cadre structurel.
62
Q

Typologie de l’itinérance structurelle

A

L’itinérance structurelle se manifeste dans les centres urbains. Á cela, Paule Campeau dresse une typologie de l’itinérance structurelle.
* 2.1. La crise de logement
- La crise de logement s’explique par le manque de construction de logements sociaux, de la conversion de logements en condominium, la démolition de maisons de chambre, l’élimination des subventions gouvernementales accordées dans le domaine de logements, l’abandon des immeubles par des propriétaires qui ne veulent pas assumer les coûts de l’entretien; rapporte Paul Campeau.
(Dans l’incapacité de payer un loyer, les gens se trouvent dans la rue.)
* 2.2. L’ampleur de la crise du logement
- La crise de logements prend une autre ampleur qui affecte le revenu des gens. La hausse du coût des loyers représente 30% et plus du revenu brut pour se loger.
(Les ménages à faible revenus et les gens qui bénéficient de l’aide sociale sont davantage touchées par la crise du logement et plus à risque de se trouver dans l’itinérance.)
* 2.3. Le chômage et la précarité de l’emploi
- (Les prestations de chômage en termes de revenu place les chômeurs en situation de précarité. Ne permet pas aux chômeurs à subvenir aux besoins essentiels. Précarité des emplois place les individus en situation de pauvreté.)

63
Q

L’itinérance : ordre structurel

A
  • L’itinérance est d’ordre structurel, par conséquent un problème social majeur, dû aux conséquences du choix des gouvernements dans les dépenses publiques et aux programmes sociaux qui affectent les plus vulnérables de la société, socialement et économiquement.
64
Q

Conclusion : itinérance structurelle

A
  • (Programmes sociaux ne permettent pas aux gens de combler le manque de ressources économiques.
    Question de chômage et de précarité aussi. Salaire minimum. Facteurs qui entrainent les gens dans la pauvreté ou l’itinérance, plus exposés.)
65
Q

Pauvreté et inégalités sociales
1.Définition

A
  • Les inégalités sociales sont le résultat d’une distribution inégale des ressources entre les divers groupes sociaux, en rapport avec les structures qui caractérisent la société.
  • Les inégalités sociales se composent de plusieurs facteurs socio-économiques. Notre exposé se focalise sur les facteurs des inégalités sociales suivantes : la santé, l’éducation et inégalité en matière de revenu.
66
Q

Les inégalités sociales en matière de santé

A

Les inégalités sociales en santé se définissent à la position sociale des individus et la répartition de la richesse dans la société

67
Q

Les inégalités sociales en santé chez les adultes et la pauvreté.

A
  • Chez les adultes les inégalités sociales en santé se traduisent en fonction des revenus. Certains spécialistes du domaine de la santé en matière d’inégalités font le lien entre les inégalités en matière de santé et le niveau du revenu.
  • Danielle Filion explique selon des études menées à Montréal « Les maladies chroniques sont responsables de 3 décès sur 4. Les principales maladies relevées dans ces études sont des maladies respiratoires (par exemple l’asthme, l’hypertension, le cancer, le diabète, les maladies cardiaques). Les facteurs de risques associés à ces maladies se rencontrent plus fréquemment chez les groupes les plus défavorisés »
    (Liens entre maladie et pauvreté. Les groupes plus défavorisés socialement, économiquement, sont plus à risque, selon le Ministère des services sociaux, de développer ce type de maladies et avec des complications plus importantes. Plusieurs raisons : alimentation, suivis médicaux, habitat.)
68
Q

Les inégalités sociales en santé chez les enfants

A
  • Les études menées par plusieurs chercheurs et spécialistes sur la question des inégalités en santé chez les enfants, tels que Paquet et Hamel, montrent que les enfants qui naissent dans un milieu défavorisé sont plus à risque de connaître des problèmes de santé que ceux des milieux favorisés.
  • Cette situation des inégalités sociales en santé chez les enfants résulte de la position sociale des parents.
    (Selon une étude menée par le Ministère des affaires sociales et des services sociaux montre que les enfants de 1 à 17 ans sont 80% plus nombreux à être hospitalisés que ceux issus des milieux favorisés.
    Forme structurelle d’une société : éducation, économie, santé.)
69
Q

Les inégalités sociales devant la mort

A
  • Les inégalités sociales devant la mort se traduisent par l’espérance de vie entre les différents groupes sociaux. Le (MSSS (ministère de la Santé et des services sociaux), dans une de ses études sur la santé et la mortalité au Québec, souligne que les personnes aux revenus inférieurs vivent 6 ans de moins que celles aux revenus supérieurs.
    (Exemple au niveau internationale, Étude menée en 2017 : Dans certains pays en voie de développement, l’espérance de vie à la naissance ne dépasse pas 54 ans. Au Québec, c’est 84,3 pour les femmes et 80,6 ans pour les hommes. Le Québec est une société riche donc il a beaucoup de moyens pour mettre en place des services.)
70
Q

Le système de santé à deux vitesses

A
  • Le système de santé à deux vitesses au Québec, c’est le système de santé public et privé.
  • Dans le système privé les gens ont une couverture d’assurance (qui dit privé, dit moyen économique). Des gens qui vont dans le privé s’ils n’ont pas une couverture d’assurance privée doivent avoir les moyens économiques pour payer des services en santé offerts par le système privé.
    (Crise économique des années 80 : Gouvernement du Canada diminue le financement au niveau du système de la santé et de l’éducation. Fait en sorte que certaines maladies qui requièrent des interventions urgentes, à cause de l’attente interminable dans le réseau public, les gens vont au privé. Pour se faire, toutefois, ça prend de l’argent. Les pauvres sont donc plus exposés aux risques puisqu’en attendant, la maladie peut s’aggraver.)
71
Q

Les inégalités sociales en éducation.

A
  • Dans tous les pays, principalement, dans les pays riches l’éducation est considérée comme le moyen favorisant l’égalité des chances et bénéfique à la société parce qu’elle procure une main-d’œuvre de qualité, selon Danielle Filion.
  • Malgré la gratuité du système d’éducation au Québec, le faible statut socio-économique des parents demeure un obstacle à l’obtention d’un diplôme pour les raisons suivantes.
72
Q

Contrainte financière des parents

A
  • La contrainte financière des parents a un impact sur le cheminement des enfants et leur parcours scolaire.
  • L’école est gratuite au Québec mais elle coûte chère pour de nombreux parents. Les fournitures scolaires ne sont pas gratuites, ainsi que les diverses dépenses liées à l’école : vêtements, service de garde, activités parascolaires.
    (Comme l’explique Daniel Fillion, ces dépenses peuvent être absorbées sans trop de difficultés par les familles de la classe moyenne ou élevée, mais ces dépenses représentent un véritable casse-tête par les familles démunies ou en situation de pauvreté.)
73
Q

Pauvreté en éducation sur le plan matériel

A
  • Les enfants issus des familles en situation de pauvreté sont souvent mal logés, ne disposent pas d’un lieu approprié pour faire leurs devoirs, parce qu’ils habitent un logement surpeuplé et vivent dans une situation d’extrême pauvreté.
  • Cette situation fait référence à la précarité du logement et des services qui s’y rattachent.
    (Les parents en situation de pauvreté rencontrent des difficultés à bien nourrir leurs enfants. Cette situation a un impact significatif sur le degré d’apprentissage d’un enfant.
    Selon Daniel Fillion, le développement de la capacité d’apprentissage des élèves qui se nourrissent insuffisamment ou qui se nourrissent mal sera entravée.)
74
Q

Pauvreté en éducation sur le plan social

A
  • Les conditions difficiles que vivent les parents ont un impact sur l’éducation des enfants : ils n’arrivent pas à aider leurs enfants dans leurs travaux scolaires, plusieurs n’ont pas les ressources nécessaires, c’est-à-dire leur niveau de scolarité ne leur permet pas d’apporter de l’aide au suivi scolaire de leurs enfants.
    (2 conditions : situation économique et éducation nécessaire va encadrer l’apprentissage nécessaire aux enfants.)
75
Q

L’inégalité en matière de revenus

A
  • L’inégalité de revenus entre les hommes et les femmes, malgré d’importants progrès réalisés par les femmes au niveau professionnel et dans plusieurs secteurs d’activités de travail, persiste.
    (Selon plusieurs études, les hommes touchent en moyenne 16,1% de salaire de plus que les femmes. Au Canada, selon Statistiques Canada, mai 2022, les femmes gagnent 11,1% moins de salaire que les hommes. Au Québec, la rémunération salariale des femmes est inférieure de 8,1% que celle les hommes.
    Malgré d’importants progrès de la part des femmes dans différents milieux, l’inégalité salariale continue. Femmes davantage touchées par la pauvreté.)
76
Q

Les inégalités en matière d’emploi : le travail à temps partiel et la pauvreté

A
  • Selon plusieurs études et IRIS (Institut de Recherche et d’Information socio-économique), dans les emplois à temps partiels les femmes sont surreprésentées, dans les emplois à temps plein les hommes sont surreprésentés.
    (Cette inégalité en matière d’employabilité expose davantage les femmes que les hommes à la pauvreté.
    Emplois à temps plein ont souvent un meilleur revenu avec de meilleures conditions, moins de précarité.)
77
Q

Pauvreté et famille monoparentale

A
  • Les inégalités face à la pauvreté sont encore plus prononcées dans les familles monoparentales.
    (Dans les familles monoparentales ayant comme chef de famille une femme, 33% sont en situation de pauvreté contre 14% pour les hommes chefs de familles monoparentales. Question de revenu.
    34,8% des familles vivant sous le seuil de la pauvreté ont une femme comme chef de famille. Raisons : responsabilités et travail temps partiel,
    Fonds de pension de ces femmes sera également plus faible étant donné leur salaire bas tout au long de leur vie. Temps partiel : dans certaines compagnies, pas admissible à l’assurance collective.)
78
Q

Inégalités et exclusion sociale

A
  • Les inégalités engendrent l’exclusion sociale. Ce sont les deux principaux facteurs qui expriment la pauvreté en santé et en éducation, en matière de revenus, à laquelle s’expose une partie de population.