Perception de la forme Flashcards

1
Q

Pour qu’elles raisons la problématique de la perception de la forme est complexe ?

A
  1. la projection rétinienne d’un objet demeure toujours ambiguë quant à sa forme réelle. Infinité de configurations qui peuvent faire les mêmes projections rétinienne
  2. Discrimination entre les contours qui délimitent un objet pas simple, Certaines portions du contour d’un objet ne présentent aucun contraste relativement au fond devant lequel il se situe pourtant on perçoit le contour quand même
  3. L’image rétinienne des objets est souvent partiellement cachée par d’autres, ambiguë ou dégradée
  4. • Problématique de la constance de forme : La forme de la projection rétinienne des objets change selon le point de vue et sa taille change selon la distance et on arrive à reconnaître l’objet quand même
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2
Q

C’est quoi le structuralisme et qu’elles sont les faiblesses de cet proposition ?

A

• L’expérience perceptive repose sur l’addition de sensations élémentaires
• Notre représentation visuelle repose exclusivement sur une simple combinaison, ou addition de l’information captée par les neurones individuels de V1 (ligne et orientation
–> n’explique pas le phénomène de mouvement apparent ou des contours illusoire

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3
Q

Qu’est-ce qu’affirme la Gestalte ?

A

“Le tout est plus que la somme de ses parties.”

La perception est fonction de configurations globales

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4
Q

Qu’elle est l’expérience originelle qui a mené à la gestalte ?

A

phénomène du mouvement apparent avec des flash lumineux

–> la perception du mouvement reflète l’intégration de notre système visuel d’éléments disparate en forme cohérente

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5
Q

Quels sont les trois niveau de la vision et auquel s’intéresse la Gesltalte ?

A

o niveau intermédiaire –>gestalte
Intégrer les propriétés locales enregistrées par la vision de bas niveau et constituer des représentations globales des objets qui vont être reconnaissable et pouvoir être interprétées par la vision de haut niveau
o Niveau de base (vision précoce) = encodage des propriétés locales de la stimulation/contraste
o Haut niveau = interprétation des scènes visuelles et reconnaissance des objets

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6
Q

Qu’elles sont les deux questions fondamentale pour la perception de la forme ?

A

 L’organisation perceptive (mettre ensemble des éléments locaux en élément global)
 La discrimination figure-fond

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7
Q

Qu’elle est la faiblesse du Gestaltisme ?

A

La gestalte proposent des lois de l’organisation perceptive qui guident l’intégration des éléments locaux d’une image en une représentation globale
Mais il arrive que des des principes soient en conflit ce qui est une faiblesse de la gestalte car des lois ne peuvent pas se contridire. Aujourd’hui on ne pense pas qu’il y a des lois, mais plutôt des éléments qui ont une influence sur la perception.

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8
Q

Qu’elle est la loi du Praganz ?

A

o Les groupements perceptifs effectués par notre système visuel sont ceux correspondant à la structure la plus simple parmi toutes celles possibles. ex : annaux olympiques

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9
Q

Qu’elle est la loi de la bonne continuité ?

A

o Des éléments disparates qui forment un tracé continu seront regroupés ensemble.
o Les segments d’une ligne interrompue seront regroupés afin de former le tracé le plus régulier possible

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10
Q

Qu’elle est la loi de la similarité ?

A

o Des éléments disparates qui sont similaires entre eux auront tendance à être regroupés
ex : colonnes de points rouge ou bleu

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11
Q

Qu’elle est la loi de la proximité ?

A

o Des éléments proches les uns des autres seront regroupés ensemble

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12
Q

Qu’elle est la loi de la familiarité ?

A

o Des éléments disparates ont tendance à être regroupés s’ils forment une structure qui est reconnaissable.

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13
Q

Qu’elle est la loi de la région commune ?

A

o Des éléments à l’intérieur d’une région commune seront perçus comme groupés ensemble.

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14
Q

Qu’elle est la loi de la connectivité ?

A

o Des éléments connectés les uns aux autres seront perçus comme formant un tout. (points avec des lignes)

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15
Q

Qu’elle est la loi de synchronie ?

A

o Des évènements synchrones sont perçus comme reliés entre eux

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16
Q

Pourquoi avons-nous besoin d’un processus décisionnel dans la vision intermédiaire ?

A

Parce qu’il arrive également que certains principes d’organisation perceptive soient en conflit les uns avec les autres.
Il faut donc un processus décisionnel qui détermine l’interprétation de l’objet à partir des conclusions offertes par chaque mécanisme.

17
Q

Sur quoi repose le processus décisionnel ?

A

sur l’interaction entre divers mécanismes en compétition (comités perceptuels)
o Chacun signalant à un degré plus ou moins fort la présence d’une propriété particulière qu’il est chargé de détecter (e.g. le stimulus préféré dans le champ récepteur d’un neurone)

18
Q

Quel est le modèle du pandemonium ?

A

Explique la perception des lettres

  1. démon des caractéristiques : crie pour signaler la présence du trait qu’il doit détecter ex : segment de contour avec orientation ou courbure particulière
  2. Démons cognitif : signalent quand les attributs (signalés parle démons des caractéristiques) qui correspondent à la configuration de leurs lettres
  3. o Les démons du niveau plus élevé (démon de décision) doivent décider si la propriété (lettre) qu’ils détectent est présente ou non sur la base de ce signal
19
Q

Comment le processus décisionnel est affecté par les heuristiques ?

A

o Règles simples qui reposent sur certaines connaissances (et expérience) quant à la manière dont le monde qui nous entoure est habituellement organisé et quant aux règles de la physique –>traitement descendant
o Ex : éviter les interprétations qui reposent sur un point de vue accidentel
o Ex : figures illusoires perçues sur la base de notre connaissance (implicite) que les objets sont habituellement opaques

20
Q

Que ce passe-t-il dans des situations d’ambiguité ?

A

o Figures ambiguës : offrent plus d’une interprétation possible –> notre système perceptif n’arrive pas à prendre une décision finale sur l’organisation du stimulus –>notre interprétation (et notre expérience perceptive) alterne entre les deux possibilités

21
Q

Qu’elles sont les caractéristiques des formes qui sont perçues comme des figures et non un fond ?

A
  1. incluse dans un autre surface
  2. petite taille
  3. symétrie
  4. parallélisme
  5. bordure net
  6. mouvement relatif
  7. convexité
22
Q

Comment la vision intermédiaire permet de résoudre le problème de l’occlusion ?

A

o Par la complétion amodale, qui infère les contours cachés par occlusion sur la base de certaines heuristiques.

23
Q

Qu’elles sont les heuristiques sur laquelle se base la complétion amodale ?

A

« Rattachabilité »
o Un seul point d’inflexion dans le contour à inférer permet de rattacher (sur le plan perceptif) les contours visibles.
o La nécessité de supposer deux points d’inflexion ne le permet pas.

Intersections de contours
o Les intersections en T signalent presque toujours un cas d’occlusion alors que ce n’est presque jamais le cas pour les intersections en Y ou en flèche.
o Ces différents cas d’intersections constituent des propriétés non-accidentelles –> Les seuls cas où la règle n’est pas respectée se produisent sous des points de vue accidentels.

24
Q

C’est quoi l’effet de supériorité global ?

A

biais perceptif qui nous fait focaliser sur l’information globale qui est causé par le fait que l’objectif premier de la vision intermédiaire est de construire une représentation globale des objets

25
Q

Bien que l’objectif premier le la vision intermédiaire est de construire une représentation globale des objets, l’information locale des stimuli demeure-t-elle disponible ?

A

Oui, car le traitement initial de la stimulation consiste en une décomposition de l’image en ses parties constituantes.
L’heuristique utilisé est que la segmentation d’un objet en ses parties constituantes se fait aux points de concavité maximale des contours.

26
Q

Qu’est-ce que la reconnaissance d’objets implique de façon générale ?

A

une mise en correspondance entre une représentation perceptive et une représentation en mémoire

27
Q

Qu’elle est la théorie de l’appariement de gabarit et quelle est sa faiblesse ?

A

La forme perçu est comparé à un gabarit précis en mémoire et quand il y a correspondance on arrive à reconaitre l’objet
• Problème : chaque nouvelle instance d’un objet dont la position, l’orientation, la forme exacte, etc. diffère du gabarit d’origine serait reconnue comme un objet différent. –> il faudrait énormément de gabarit

28
Q

Qu’elle est l’approche alternative à l’appariement de gabarit pour la reconnaissance d’objets ?

A

• Représentations plus abstraites faites en termes des parties constituantes des objets et des relations entre ces parties. –>description structurale
permet d’expliquer la constance de forme

29
Q

Qu’elle est la théorie de la reconnaissance par composante de Biderman?

A

Propose une description structurale
Notre système visuel décompose les objets en traits primitifs volumétriques appelés géons. Les objets sont reconnus à partir de leurs composantes, les géons, ainsi que leur arrangement

30
Q

Pourquoi la théorie de reconnaissance par composante permet de d’expliquer la constance de forme ?

A

Malgré les points de vus différents sur les géons l’objet est reconnu car les géons existe en trois dimensions dans notre mémoire. Les propriétés des géons sont invariantes au point de vue (excluant les points de vue dits « accidentels »).

31
Q

Quelles sont les limites de la théorie de reconnaissance par composante ?

A
  1. o Les descriptions structurales obtenues manquent de précision et ne permettent pas certaines distinctions importantes (e.g. entre un livre et une boîte)
  2. o Contrairement à ce que la théorie prédit, la performance de reconnaissance d’objets n’est pas parfaitement invariante au point de vue – autrement dit, la constance de forme n’est pas parfaite.
    - ->  La rotation 3D des objets entraîne une diminution des performances dans des tâches d’appariement ou de reconnaissance
32
Q

Quel est le principe de l’approche basée sur les vues dans la reconnaissance des objets ?

A

Une sorte de retour à l’appariement de gabarit.
Notre système visuel représente la forme en tant qu’image 2D et notre capacité à reconnaitre les objets peu importe leur point de vue est expliquée par :
1- un processus d’alignement (e.g. rotation mentale) qui met en correspondance l’objet perçu à la représentation en mémoire
2- l’accumulation en mémoire visuelle des images des différents points de vue d’un objet auquel on a déjà été exposé. (Banque d’images connectées entre elles)

33
Q

Qu’est-ce que l’approche basée sur les vus permet d’expliquer alors que l’approche de reconnaissance par composante ne peut pas ?

A

Le fait que la rotation d’un objet dans un point de vue non familier entraine un réponse plus longue lors de la reconnaissance de l’objet.
Il faut d’abord le tourner dans notre tête

34
Q

Quelle est la bonne théorie pour reconnaissance des objets ?

A

• Toujours pas de consensus –> variété de mécanismes différents qui dépendent du niveau de catégorisation

35
Q

Quels sont les différents niveaux de catégorisation dans la reconnaissance des objets ?

A

Niveau de base : oiseau
- Offert par un système de descriptions structurales (théorie de la reconnaissance par composantes)

Niveau subordonné : cardinal
- Théories des vues

niveau superordoné : animal

36
Q

Code distribué ou spécifique dans l’hippocampe ?

A

L’identité des des objets semble être représentée selon un code spécifique dans l’hippocampe chez l’humain. Toutefois, l’information représentée par les neurones en question est indépendante de la forme visuelle – ils représenteraient donc l’identité sous une forme très abstraite (juste le nom écrit fait activer).
aussi, la population de neurones enregistrée est également restreinte et il demeure possible qu’une collection de neurones soient impliqués dans la représentation de l’identité – i.e. code distribué.