Processus d’attribution causale et formation de la première impression Flashcards

1
Q

Nisbett et collègues ont proposé que les gens appréhendent le monde en utilisant un mode de pensée ___ vs. ___.

A

analytique vs. holistique

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2
Q

Quelles sont les caractéristiques du mode de pensée analytique?

A

– Focus sur les objets et leurs attributs (perception)
–> importance/traitement en profondeur des objets ayant un aspect central dans la scène visuel
– Objets perçus comme indépendants du contexte (perception)
–> c-à-d que l’objet peut être reconnu en dehors de son contexte
– Un ensemble de règles abstraites et peu flexibles est utilisé pour prédire le comportement de ces objets (cognition)
–> même ensemble de règles pour interpréter l’objet, peu importe le contexte

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3
Q

Quelles sont les caractéristiques du mode de pensée holistique?

A

– Appréhendent une scène visuelle comme un tout (perception)
– Emphase sur les relations entre les objets, et entre les objets et le contexte (perception)
–> p. ex. voir prof en dehors de la classe = difficile à reconnaître, car on perd le contexte de la trace mnésique
– Le comportement d’un objet est prédit sur la base de ses relations avec le contexte (cognition)
–> interprétation du comportement de l’objet en fonction du contexte
–> règles moins rigides, changeantes selon le contexte

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4
Q

Quel mode de pensée pour les cultures individualistes et concept de soi indépendant?

A

Ces individus utilisent davantage un mode de pensée analytique.

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5
Q

Quel mode de pensée pour les cultures collectivistes et concept de soi interdépendant?

A

Ces individus utilisent davantage un mode de pensée holistique.

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6
Q

Comment est-ce que le concept de soi influence le mode de pensée?

A

INDÉPENDANT
- L’individu se perçoit comme une entité distincte des autres, donc voit aussi les autres comme des entités distinctes
INTERDÉPENDANT
- L’individu se perçoit comme faisant partie inhérente d’un groupe et se définit par ses relations à ce groupe, donc elle pense aussi que les autres s’identifient par leurs relations

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7
Q

Vous attendez pour payer à l’épicerie et vous êtes témoin d’une scène dans laquelle un client « engueule » l’employé à la caisse.
Comment le comportement de cet homme est-il interprété par les autres clients?

A

– Cet homme est une personne colérique (vient de qui il est comme personne, ses traits de personnalité)
– Cet homme vit une situation frustrante et donc démontre de la colère (vient de la situation dans lequel il se trouve)

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8
Q

Que faisons-nous lorsque nous interprétons le comportement d’un individu ou notre propre comportement?

A

Attribution causale : Attribuer une cause à un comportement

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9
Q

Deux types d’attribution peuvent être faits par rapport à un comportement. Lesquels? Expliquez-les.

A
  1. Attribution aux dispositions: On attribue le comportement aux dispositions de l’individu (i.e. ses croyances, ses valeurs, ses traits de personnalité, ou ses habiletés).
  2. Attribution à la situation: On attribue le comportement à la situation ou au contexte dans lequel l’individu se trouve.
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10
Q

Quel type d’attribution est fait par les occidentaux?

A

Attribution aux dispositions

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11
Q

Chez les occidentaux, quelle une erreur très connue et répandue dans le processus d’attribution causale?

A

L’erreur fondamentale d’attribution

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12
Q

Qu’est-ce que l’erreur fondamentale d’attribution?

A

Échec à reconnaître que la situation exerce une influence critique sur le comportement, et tendance à surestimer l’importance des dispositions d’un individu

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13
Q

RÉSULTATS?
Étude de VanBoven, Kamada, & Gilovich (1999)
– Exemple d’étude permettant de révéler l’erreur fondamentale d’attribution.
*Étude faite chez les occidentaux
- Entrevue entre deux participants: un « questionneur » et un « répondant »
- Question préétablie par l’expérimentateur
- Deux alternatives de réponse préétablies par l’expérimentateur (altruiste ou égoïste)
- Ensuite, on demande aux questionneurs de juger les répondants sur leur niveau d’altruisme.

A

Les questionneurs ont fait des inférences sur la personnalité des répondants basées sur leurs réponses… même s’ils avaient eux-mêmes dicté les réponses.
NIVEAU D’ALTRUISME
Individus qui devaient lire des réponses altruistes : 8
Individus qui devaient lire des réponses égoïstes : 5

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14
Q

Vrai ou faux : Certains ont proposé que l’utilisation de mode de pensée holistique pourrait diminuer la tendance à faire l’erreur fondamentale d’attribution.

A

Vrai. Puisque l’utilisation d’un mode de pensée holistique amène les individus à porter davantage attention au contexte.

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15
Q

RÉSULTATS/CONCLUSION?
Étude de Miller (1984)
– Demande à des participants Indiens et Américains de décrire des situations dans lesquelles quelqu’un qu’ils connaissent a effectué un comportement déviant socialement (2 descriptions) ou prosocial (2 descriptions).
– Ensuite, le participant doit expliquer selon lui la raison pour laquelle l’individu a agit de la sorte.
– Les raisons sont ensuite codées sur différents facteurs, entre autre le type d’attribution causale (disposition ou situation).

A

RÉSULTATS
Disposition : Américains > Indiens
Situation : Indiens > Américains
CONCLUSION
* Chez les Américains, la tendance à faire une attribution aux dispositions augmente en fonction de l’âge, alors que l’attribution aux situations demeure assez stable (apprentissage)
– Augmentation de l’erreur fondamentale d’attribution
* Chez les Indiens, la tendance à faire une attribution aux dispositions ne change pas en fonction de l’âge, mais l’attribution aux situations augmente en fonction de l’âge (apprentissage)
– Les adultes ont un patron inverse à l’erreur fondamentale d’attribution

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16
Q

Quel est un contre-argument possible à l’étude de Miller (attribution causale de situation déviante/prosociale)?

A
  • Un contre-argument possible à l’étude de Miller (1984) est que l’objet sur lequel l’attribution causale se faisait différait entre les deux groupes.
    – Les Indiens faisaient de l’attribution causale sur des Indiens.
    – Les Américains faisaient de l’attribution causale sur des Américains.
  • Donc, il demeure possible que les stratégies d’attribution causale soient les mêmes dans les deux groupes.
    – Mais que les deux groupes diffèrent simplement sur leur raison de faire des comportements déviants socialement ou prosociaux.
17
Q

RÉSULTATS?
Étude 1 de Morris & Peng (1994)
– En partie pour répondre à ce contre-argument, des chercheurs ont comparés des Américains et des Chinois sur leurs processus d’attribution causale avec des poissons.
* Pas de raison de penser que les poissons ont des comportements sociaux différents en Chine vs. En Amérique
– Présentent des vidéos dans lesquels on voit des poissons se déplacer de différentes façons
–> Si on attribue à des causes internes (i.e. disposition) le « connecting, group joins » :
* Le poisson bleu est un leader
–> Si on attribue à des causes externes (i.e. situation, contexte) le « connecting, group joins » :
* Le groupe rejoint le poisson bleu parce qu’il est près d’une source de nourriture

A
  • Les américains attribuent plus à des causes internes que les chinois.
  • Les chinois attribuent plus à des causes externes que les américains.
18
Q

RÉSULTATS/CONCLUSION?
Étude 2 de Morris & Peng (1994)
– Testent encore l’hypothèse que les américains ont plus tendance faire de l’attribution causale sur les dispositions que les asiatiques, mais cette fois en milieu écologique.
– Sélectionnent deux tueries et épluchent les journaux qui en discutent.
–> Comment journaux chinois décrivent tueur chinois vs américain
–> Comment journaux américains décrivent tueur chinois vs américain
–> disposition ou situation
– Des juges naïfs codent les sections des articles de journaux comme représentant soit une attribution aux dispositions, soit une attribution à la situation.

A

RÉSULTATS
- On retrouve plus d’attributions aux dispositions dans les journaux américains que dans les journaux chinois
- On retrouve plus d’attribution à la situation dans les journaux chinois que dans les journaux américains.
–> peu importe de quelle tuerie on parle
CONCLUSION
Le processus d’attribution causale est modulé par la culture.
* Les cultures collectivistes, connues pour avoir un mode de pensées davantage holistique, font plus d’attributions à la situation que les cultures individualistes, connues pour avoir un mode de pensées davantage analytique.
* Et vice-versa: Les cultures individualistes font plus d’attributions aux dispositions que les cultures collectivistes.

19
Q

Décrivez le modèle a été proposé par Gilbert & Malone (1995) pour expliquer le processus d’attribution.

A
  1. comportement (vous voyez un individu A qui crie)
  2. identification du comportement (Il insulte un autre individu B)
  3. attribution automatique aux dispositions (L’individu A est impoli et agressif)
  4. attribution contrôlée à la situation (L’individu B avait volontairement dépassé dans la ligne d’attente)
  5. interférence (L’individu A s’est fâché pour une raison, mais il demeure impulsif –> on reste avec une marque de notre processus automatique)
20
Q

Vrai ou faux : Selon le modèle de Gilbert et Malone, l’attribution à la situation est un processus peu coûteux en terme de ressources cognitives.

A

Faux. C’est un processus coûteux en terme de ressources cognitives.

21
Q

Vrai ou faux : Selon le modèle de Gilbert et Malone, l’attribution aux dispositions se fait de manière automatique et inconsciente.

A

Vrai.
(mais ce modèle a été basé sur des données collectées auprès de participants occidentaux)

22
Q

LOGIQUE DE LA TÂCHE?
Étude de Todorov & Uleman (2002)
– Est-ce que des traits de personnalité sont automatiquement associés à un individu sur la base de son comportement?
– Afin de répondre à cette question, ils ont développé un paradigme de « fausse reconnaissance ».
PHASE 1
Apprentissage. On dit aux participants que de l’information leur sera présentée, et que leur mémorisation de cette information sera ensuite testée.
2/3 des essais : La phrase n’indique pas explicitement un trait de personnalité.
1/3 des essais : La phrase indique explicitement un trait de personnalité.
PHASE 2
Reconnaissance. Le participant doit dire si un adjectif était présenté avec le visage durant la phase 1.

A

« Il a menacé de la frapper si elle ne retirait pas ce
qu’elle avait dit. » (agressif)
* À la phase 1: Si une inférence de trait se fait automatiquement sur la base d’un comportement, ce visage serait associé avec le trait de personnalité « agressif ».
* À la phase 2: Le participant aurait donc tendance à répondre « Ancien » si le visage était présenté avec le mot agressif (même si en réalité le mot ne faisait pas partie de la phrase).

23
Q

RÉSULTATS/CONCLUSION?
Étude de Todorov & Uleman (2002)
– Est-ce que des traits de personnalité sont automatiquement associés à un individu sur la base de son comportement?
– Afin de répondre à cette question, ils ont développé un paradigme de « fausse reconnaissance ».
PHASE 1
Apprentissage. On dit aux participants que de l’information leur sera présentée, et que leur mémorisation de cette information sera ensuite testée.
2/3 des essais : La phrase n’indique pas explicitement un trait de personnalité.
1/3 des essais : La phrase indique explicitement un trait de personnalité.
PHASE 2
Reconnaissance. Le participant doit dire si un adjectif était présenté avec le visage durant la phase 1.

A

RÉSULTATS
Proportion de fausses alarmes est 2x plus élevé pour les bonnes associations que pour les mauvaises associations
Lorsqu’un visage de la phase 1 est présenté avec le trait qui était suggéré implicitement dans la phrase qui l’accompagnait, les participants font plus d’erreurs, i.e. ont tendance à dire que le trait était explicitement mentionné dans la phrase.
CONCLUSION
* Supporte l’idée que l’inférence de trait à partir d’un comportement se fait de manière automatique et inconsciente.
* Ici, l’étude utilisait des participants occidentaux, déjà connus pour avoir un biais à faire de l’attribution sur les dispositions.
– L’étude montre que ce biais est automatique et ne se fait donc pas de façon contrôlée.

24
Q

LOGIQUE DE LA TÂCHE?
Étude 1 de Na & Kitayama (2011)
– Phase 1: Apprentissage. On dit aux participants que de l’information leur sera présentée, et que leur mémorisation de cette information sera ensuite testée.
PHASE 1
La phrase n’indique pas explicitement un trait de personnalité. (100% des essais).
PHASE 2
Décision lexicale : mot ou pseudo-mot.

A

Phase 1 : s’il y a inférence spontanée, ce visage sera associé au trait agressif et encodé comme tel en mémoire
Phase 2 : Activation de la représentation en mémoire, laquelle contient aussi le
concept = Meilleur pour dire que le stimulus est un mot.

25
Q

RÉSULTATS
Étude 1 de Na & Kitayama (2011)
– Phase 1: Apprentissage. On dit aux participants que de l’information leur sera présentée, et que leur mémorisation de cette information sera ensuite testée.
PHASE 1
La phrase n’indique pas explicitement un trait de personnalité. (100% des essais).
PHASE 2
Décision lexicale : mot ou pseudo-mot.

A

– Chez les asiatiques, la performance n’est pas affectée lorsque le mot représente un trait qui était impliqué par le comportement présenté avec le visage.
* Suggère que pour eux, l’inférence de trait ne s’est pas fait spontanément dans la phase 1. Le visage n’agit donc pas comme amorce au trait dans la phase 2.
– Au contraire, chez les occidentaux, la performance est supérieure lorsque le mot représente un trait qui était impliqué par le comportement présenté avec le visage.
* Suggère que pour eux, l’inférence de trait se fait spontanément dans la phase 1. Le visage agit donc comme amorce au trait dans la phase 2.

26
Q

Vrai ou faux : L’automaticité de l’attribution aux dispositions est vraie pour les asiatiques.

A

Faux.

27
Q

Quelle section du modèle de Gilbert et Malone devrait être réévaluée en lien avec la culture?

A

Attribution automatique aux dispositions
Attribution contrôlée à la situation

28
Q

Plusieurs études montrent que les occidentaux se forment une première impression sur la personnalité d’un individu basé uniquement sur ___.

A

l’apparence de son visage

29
Q

Vrai ou faux : Lorsqu’on demande à des juges naïfs de donner leur première impression d’un visage, il y a un consensus entre les juges pour savoir quels traits y sont associés.

A

Vrai.

30
Q

Typiquement, comment est testée la formation de la première impression?

A

Sur une échelle de 1 (aucunement) à 7 (extrêmement), indiquez à quel point ce visage vous paraît…
Ex. Digne de confiance, Criminel, Extraverti, etc.

31
Q

Vrai ou faux : Il y a un fort consensus entre les individus occidentaux sur la perception sociale d’un visage.

A

Vrai.

32
Q

Vrai ou faux : Certains traits faciaux sont associés de manière systématique avec certains traits de personnalité.

A

Vrai.

33
Q

Selon le modèle de Oosterhof & Todorov, certaines caractéristiques faciales sont corrélées avec différents traits. Quelles caractéristiques et quels traits?

A
  • Mâchoires plus larges sur les visages jugés dominants
  • Forme des sourcils et des yeux (yeux plus ronds, sourcils contraires à l’expression de colère) sur les visages jugés dignes de confiance
34
Q

Quels sont les résultats de l’étude To Which World Regions Does the Valence-Dominance Model of Social Perception Apply?

A

– Pas clair…
– Si prennent la même méthode d’analyse que Oosterhof & Todorov (Principal component analysis), obtiennent des résultats qui supportent l’idée que le modèle valence-dominance se généralise à travers le monde.
– Si prennent une autre méthode d’analyse (Exploratory Factor analysis), trouvent des résultats qui suggèrent des variations régionales importantes, même entre des pays occidentaux (ex. Le Canada ne fit pas avec les États-Unis)