Santé physique et psychologique Flashcards

1
Q

Il existe deux catégories de causes sont proposées pour expliquer les variations biologiques observées chez les humains. Lesquelles?

A

Source innée
Source acquise

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2
Q

Qu’est-ce qu’une source innée?

A
  • Variation génétique entre les populations
  • Les humains de différentes régions du monde ont été exposés à des environnements différents, et ont donc évolués de sorte qu’ils ont des génomes différents
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3
Q

Qu’est-ce qu’une source acquise?

A
  • Influences culturelles sur le génome
  • Les humains de différentes régions du monde ont des expériences différentes durant leur vie, ce qui a un impact sur leur biologie
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4
Q

Vrai ou faux : il y a plus de variabilité génétique au sein des Africains qu’entre les Africains et les individus d’autres régions du monde.

A

Vrai. 200,000 ans vs. 60,000 ans de pressions évolutives !

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5
Q

Vrai ou faux : il existe une certaine variabilité génétique entre les individus de différentes régions du monde.

A

Vrai.

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6
Q

Donnez des exemples de variabilité génétique entre les individus de différentes régions du monde.

A

– Couleur de la peau
– Digestion de certains aliments (p. ex. intolérance alcool asiatiques vs européens buvaient du vin, car l’eau était sale, donc ils ont une plus grande tolérance à l’alcool que asiatiques)
– Adaptation à la haute altitude

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7
Q

Les variations de la couleur de la peau seraient liées à l’habileté de l’organisme à ___.

A

synthétiser la vitamine D
* Nécessaire à l’absorption du calcium et du phosphore
* Croissance et réparation des os

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8
Q

Quelle est la condition pour que la vitamine D soit synthétisée?

A
  • Les rayons ultraviolets
    (UV) doivent être absorbés par la peau
  • Par contre, une trop grande absorption de rayons UV est dommageable pour la santé
  • Cancer de la peau
  • Anémie
  • Troubles développementaux
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9
Q

La couleur de la peau serait donc reliée à quoi?

A

La couleur de la peau serait donc reliée à l’exposition aux rayons UV de nos ancêtres
– La mélanine noire (type de pigment) reflète la lumière
– L’humain, lorsqu’il s’est développé en Afrique, a évolué de sorte qu’il avait une quantité de mélanine noire balancée pour que suffisamment de rayons UV traversent pour favoriser la synthèse de vitamine D, mais pas trop pour éviter les problèmes liés aux rayons UV

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10
Q

Qui avait un avantage lorsque les humains ont commencé à migrer? Pourquoi?

A

Lorsque l’humain a commencé à migrer vers les pôles, les humains qui avaient moins de mélanine noire étaient avantagés.
– Plus grande absorption de rayons lumineux, donc possibilité de synthétiser la vitamine D malgré la moins grande exposition aux rayons UV.
* Donc, pressions évolutives ont mené à des peaux plus pâles chez les individus qui proviennent de latitudes plus élevées.

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11
Q

Certains facteurs socio-environnementaux (culturels) font en sorte que la biologie des individus varie d’une région du monde à l’autre. Donnez des exemples.

A

– Acuité visuelle*
– Le poids
– La taille

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12
Q

Est-ce que l’acuité visuelle dans certaines cultures est innée ou acquise?

A

ce serait un EFFET D’ENTRAÎNEMENT
p. ex. communauté de nomades marins dépendent de pêche et plongée pour attraper des animaux, mais vision sous l’eau = difficile. Plus de chance de se nourrir s’ils ont une meilleure acuité visuelle sous marine, puis ils ont une acuité 2x plus grande, dû à l’entrainement, pas génétique (ils n’ont pas de formation explicite, ils l’acquièrent en pratiquant leurs activités culturelles habituelles)
–> s’obtiendrait par la pratique car les enfants européens peuvent être entraînés

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13
Q

Vrai ou faux : le taux d’obésité varie beaucoup d’une culture à l’autre.

A

Vrai.
p. ex. IMC supérieur a 30 : 1,5% femmes en Chine vs 55% Samoa (Océanie)
–> MAIS il faut considéré que l’IMC est pas full précis, car ne prend pas en considération la composition corporelle (ex: body builder aura un grand poids, alors que c’est de la masse musculaire)
Toujours à prendre avec un grain de sel, car on ne connait pas la composition des individus

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14
Q

Vrai ou faux : Les différences de poids entre les cultures peuvent être expliquées par des variations génétiques.

A

Faux. Ces différences ne peuvent pas être uniquement expliquées par des variations génétiques, puisqu’une augmentation de l’obésité a été observée intra-ethnie au cours des dernières décennies.
–> Facteur culturel explique les variations

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15
Q

Vrai ou faux : les taux d’obésité ne cessent d’augmenter au sein des différentes populations.

A

Vrai.

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16
Q

Quelle est l’explication proposée pour expliquer les différences entre les cultures concernant le poids?

A

L’apport calorique
– Par exemple, les Français et les Américains diffèrent au niveau du taux d’obésité, et également au niveau de l’apport calorique quotidien (Français < Américains)

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17
Q

Deux facteurs viennent influencer l’apport calorique. Lesquels?

A
  • La taille des portions
  • L’attitude par rapport à la nourriture
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18
Q

Expliquez le facteur : la taille des portions.

A

La quantité de nourriture qu’une personne ingère est en grande partie déterminée par la quantité de nourriture que l’on met devant elle.

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19
Q

Un groupe de chercheur s’est intéressé à comparer les portions des Français et des Américains. Quels résultats ont-ils obtenus pour les portions dans les restaurants?

A

–> Portions dans les restaurants.
En moyenne, les portions aux États-Unis étaient 25% plus grandes.

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20
Q

Un groupe de chercheur s’est intéressé à comparer les portions des Français et des Américains. Quels métho/résultats ont-ils obtenus pour les portions dans les livres de recettes?

A

MÉTHODOLOGIE
* Comparaison d’un livre de recette américain (The Joy of Cooking) et d’un livre de recette français (Je sais cuisiner)
* Sélectionnent des recettes qui se trouvent dans les deux livres (ex : bœuf bourguignon)
* Calculent les portions en faisant le ratio du nombre de personnes à servir par rapport au poids ou au volume de l’ingrédient principal
RÉSULTATS
* Portions plus grandes chez les Américains pour les plats de viande et les soupes.
* Portions plus petites chez les Américains pour les plats de légumes.

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21
Q

Un groupe de chercheur s’est intéressé à comparer les portions des Français et des Américains. Quels métho/résultats ont-ils obtenus pour les portions dans les supermarchés?

A

MÉTHODOLOGIE
* Comparent les portions pour les aliments vendus en portions individuelles dans les supermarchés.
– Ex : Yogourt, barre de chocolat, barres de crème glacée, diner congelé, cannettes de liqueur, fruits, etc.
RÉSULTATS
* Pour 14 des 17 catégories d’aliments mesurées, les portions sont plus grandes aux États-Unis.
* Cette différence dans les tailles d’emballage ne se retrouve pas pour les objets non reliés à la nourriture.
– Donc ce n’est pas une tendance des Français à emballer tout en petit format.

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22
Q

Quels sont les résultats de Rozin et al. (1999) évaluant l’attitude par rapport à la nourriture?
Méthodologie :
– Une étude de Rozin et al. (1999) s’est intéressée à l’attitude par rapport à la nourriture dans différentes cultures
* Américains, Japonais, Français, Belges
* Questionnaires
– Le questionnaire contenait 7 catégories de questions
1. Nourriture modifiée (faible en gras ou sucre)
2. Préoccupations par rapport à de saines habitudes alimentaires
3. Inquiétudes par rapport à la prise de poids
4. Association entre la nourriture et la santé
5. L’importance de la nourriture dans la vie
6. Associations entre la nourriture et l’aspect culinaire vs. nutritionnel

A

Les Américains démontrent plus de préoccupations que les autres cultures par rapport à leur apport en nourriture.
Manger est moins associé au plaisir chez les Américains que chez les autres groupes (emphase plutôt sur l’aspect nutritionnel)

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23
Q

Autre que la taille des portions et l’attitude par rapport à la nourriture, quelle est une explication possible aux variations de poids?

A

Le niveau d’éducation
Les gens plus éduqués aurait moins tendance à être en surpoids
Éducation :
* Plus de connaissances
* Choix plus sains

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24
Q

Quelle est une explication des variations de taille entre les cultures? Pourquoi?

A

Certains proposent que les variations entre les cultures au niveau de la taille seraient elles aussi reliées à l’alimentation
* Une alimentation riche en vitamine et nutriments favorise la croissance
– Cette proposition s’appuie entre autres sur le fait que les variations de taille au sein d’une même culture sont liées à des périodes de crises économiques vs. de richesse
* Ex : Les Pays-Bas ont vécu une crise économique vers la fin du 19e siècle. La taille moyenne était de 5’5’’. Ensuite, à mesure que le revenu moyen a augmenté, la taille moyenne a elle aussi augmentée (maintenant, taille moyenne de 6’1’’)
–> (Meilleure alimentation, plus riches en vitamines)
**C’est un changement qui s’est fait sur une longue période de temps

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25
Q

Vrai ou faux : La culture modifie la biologie de l’humain.

A

Vrai.

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26
Q

Donc, on peut conclure que certains facteurs biologiques (ex : poids, taille) varient entre les groupes ethniques parce qu’ils sont exposés à ___.

A

des cultures différentes

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27
Q

Quel est un des principaux prédicteurs de l’espérance de vie dans les pays industrialisés?

A

Le statut socio-économique
Plus le niveau socio-économique est élevé, plus le taux de mortalité est faible.

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28
Q

Quelle est la corrélation entre le revenu et le expected age at death?

A

Corrélation positive : plus gros revenu = plus âgé à la mort

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29
Q

Vrai ou faux : le lien entre l’espérance de vie et le statut économique est lié au service médical. Expliquez.

A

Faux. Ces différences ne sont PAS liées à l’accès au service médical.
Si c’était le cas, on devrait retrouver plus de différences entre les classes pour les maladies qui se traitent
– Au contraire, on trouve plus de différences pour les maladies qui ne se traitent pas bien

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30
Q

Quelle est une hypothèse pour expliquer les différences liées au statut socio-économique?

A

– Une des principales hypothèses est liée au niveau de stress
– Le stress est connu pour avoir un impact important sur la santé : Le risque de maladies ↑
* Adoption de comportement à risques (alcool, fumer)
* Affaiblissement du système immunitaire (moins de capacité à combattre les maladies)

31
Q

Vrai ou faux : en général, moins une personne est stressée, meilleure est sa santé.

A

Vrai.

32
Q

Quel est un facteur connu pour augmenter le niveau de stress?

A

le sentiment de ne pas être en contrôle

33
Q

Quels sont les résultats et la conclusion de l’étude de Rodin et al. (1977) vérifiant, en milieu écologique, l’impact du sentiment de contrôle et de responsabilité sur la santé et sur l’espérance de vie?
– Va dans un centre hospitalier pour personnes âgées
* Groupe 1 : Met l’emphase sur le fait qu’ils sont responsables d’eux-mêmes
– On leur dit qu’ils peuvent arroser leur plante, qu’ils peuvent
décider quand ils recevront de la visite, etc.
* Groupe 2 : On met l’emphase sur le fait que les employés sont responsables de tenter de les rendre heureux
– Ce sont les employés qui arrosent les plantes, etc.

A

RÉSULTATS
* Avant l’intervention, en moyenne 25% des patients étaient décédés sur une période de 18 mois
* Après l’intervention:
– Groupe 1 (sentiment de contrôle) : 15% des patients sont décédés sur une période de 18 mois (↓ de 10%)
– Groupe 2 (sans sentiment de contrôle) : 30% des patients sont décédés sur une période de 18 mois (↑ de 5%)
CONCLUSION
Le fait de se sentir « en contrôle » est lié à une meilleure santé et à un taux de mortalité plus faible.
* Les individus qui viennent de milieu socio-économique faible occupent en moyenne des positions sociales dans lesquelles ils se sentent moins en contrôle.
– Ce qui pourrait expliquer pourquoi le taux de mortalité est plus élevé.

34
Q

Certaines études suggèrent que ce n’est pas tant le niveau socio-économique ___ qui est lié à la santé, mais plutôt le niveau socio-économique ___.

A

objectif
subjectif
–> C-à-d le niveau socio-économique perçu par la personne
–> Se sentir pauvre peu avoir autant d’impact que l’être réellement

35
Q

Vrai ou faux : si on compare les pays entre eux, l’espérance de vie n’est pas liée au produit intérieur brut (PIB) par habitant des pays.

A

Vrai.

36
Q

Décrivez le graphique qui fait la relation entre le PIB par habitant et l’espérance de vie?

A
  • Au-delà de 10,000$ (30 000$*), la courbe est plate
  • Suggère qu’au-delà d’un PIB par habitant de 10,000$ (30 000$*), pas de lien avec la santé
37
Q

Quel est le lien entre le niveau socio-économique subjectif et l’espérance? Qu’est-ce qui en est la preuve?

A

– Le lien trouvé entre le niveau socio-économique et le taux de mortalité serait donc plutôt lié au niveau d’un individu par rapport aux autres dans son environnement.
– Une des preuves à l’appui de cette idée provient du fait que l’espérance de vie est plus élevée dans les pays industrialisés avec un système économique plus égalitaire.

38
Q

Quel est le lien entre le niveau d’inégalité économique au sein d’un pays et l’espérance de vie?

A

Plus l’inégalité économique augmente, plus l’espérance de vie moyenne des individus dans le pays diminue.

39
Q

Qu’est-ce qu’un trouble psychologique?

A

Comportements considérés comme très étranges ou bizarres par les autres individus, et qui impliquent des altérations dans le fonctionnement social.

40
Q

Quel est le problème avec les différentes classifications des troubles mentaux comme le DSM?

A

Le problème, c’est que ces classifications sont nécessairement biaisées par nos connaissances médicales actuelles et par nos croyances et biais culturels.
Ce biais fait en sorte que certains troubles psychologiques ne sont pas répertoriés dans le DSM-5, malgré le fait qu’ils soient observés dans certaines cultures.
– Ex : Avant 1973, l’homosexualité était répertoriée comme une psychopathologie dans le DSM
– Ex : Cyberdépendance
– Ex : Internet Gaming Disorder (IGD)
– Ex : Social Media Addiction

41
Q

Qu’est-ce que la neurasthénie?

A

Condition qui se caractérise par de la fatigue, des maux de tête, de l’anxiété, de la névralgie, et de la déprime
– Cette pathologie est répertoriée dans le ICD-10 et dans le CCMD-3, mais pas dans le DSM-5
* N’est toutefois plus répertoriée dans le ICD-11.
–> Maintenant (DSM-5), ces symptômes seraient diagnostiqués comme une dépression

42
Q

Comment peut-on répondre aux questions :
Les psychopathologies sont-elles :
1. Invariante à la culture, et ce autant au niveau de leur cause que de leur expression ?
2. Présentes dans toutes les cultures, mais influencées par la culture pour certains facteurs comme l’expression ?
3. Uniques à certaines cultures ?

A

Une façon de répondre partiellement à cette question est de mesurer la prévalence de différentes psychopathologies à travers plusieurs cultures.
– Une prévalence similaire à travers les cultures pourrait suggérer que le trouble est universel.
– Des prévalences différentes à travers les cultures pourraient suggérer que le trouble est non-universel (relativisme), ou du moins influencé par la culture (universalisme modéré).

43
Q

Quels sont les résultats de l’étude… Mesure des prévalences : Étude de l’Organisation mondiale de la santé (2001)?

A

– Trouve des différences au niveau de la prévalence de certains troubles psychologiques entre les cultures
– Exemple : Taux de dépression est de 29.5% à Santiago (Chili), alors qu’il est de 2.3% à Nagasaki (Japon)

44
Q

Selon l’OMS, la prévalence des troubles psychologiques est différente d’une culture à l’autre. Quelles sont les deux conclusions qu’il est possible de tirer?

A
  1. Certaines psychopathologies sont beaucoup moins fréquentes dans certaines cultures
    * Donc différences génétiques ou culturelles font en sorte que la psychopathologie ne se développe pas.
  2. Certaines psychopathologies s’expriment différemment d’une culture à l’autre
    * Donc même cause biologique, mais les symptômes exprimés sont différents.
    * Dans ce cas, la prévalence est affectée parce que l’outil utilisé ne permet pas de les catégoriser adéquatement.
45
Q

Quels sont les résultats de l’OMS concernant les troubles anxieux/dépressifs et la COVID-19 ?

A

– 2019 : 1 personne sur 8 présentait un trouble de santé mentale
* Troubles anxieux
* Troubles dépressifs
– 2020 : Augmentation considérable (en 1 an !!)
* Troubles anxieux : Hausse de 26%
* Troubles dépressifs : Hausse de 28%

46
Q

Certains troubles psychologiques sont proposés comme étant spécifiques à la culture. Donnez un exemple.

A

Troubles alimentaires

47
Q

Dans quelle culture est-ce que la boulimie n’est pas présente?

A

Ce trouble n’est pas répertorié dans les cultures qui n’ont pas été influencées par la culture occidentale
–> p. ex. pourquoi trop manger et purger dans un pays où la malnutrition est un problème et où les gens ont déjà de la difficulté à se nourrir…

48
Q

Quelle est une preuve que l’anorexie est liée à la culture?

A

Un des arguments à l’appui de l’idée que ce trouble est lié à la culture est l’augmentation de sa prévalence au cours des 50 dernières années

49
Q

La prévalence de l’anorexie est grandement ___
dans les cultures non-occidentales.

A

inférieure

50
Q

Vrai ou faux : Des cas d’anorexie sont répertoriés dans d’autres cultures.

A

Vrai. Donc, pas complètement « culture-spécifique »
–> Faux de dire qu’il n’y en a pas dans d’autre culture

51
Q

Vrai ou faux : En Chine, les symptômes associés au diagnostic d’anorexie sont les mêmes qu’au Canada.

A

Faux. Les symptômes sont différents. P. ex. le symptôme lié à la peur de prendre du poids n’est pas présent.

52
Q

Certains syndromes sont observés à travers
plusieurs cultures, mais leur expression diffère légèrement d’une culture à l’autre. Donnez trois exemples.

A
  1. Dépression
  2. Anxiété sociale
  3. Schizophrénie
53
Q

Nommez les critères diagnostiques de la dépression majeure.
Quel seuil doit être atteint?

A

5 symptômes, dont au moins un des deux premiers
1. Humeur dépressive
2. Incapacité à ressentir du plaisir
3. Changement de poids ou dans l’appétit
4. Problèmes de sommeil
5. Changements psychomoteurs
6. Fatigue ou manque d’énergie
7. Sentiments de culpabilité
8. Manque de concentration ou indécision.
9. Idées suicidaires.

54
Q

Vrai ou faux : La prévalence de la dépression varie beaucoup d’une culture à l’autre. Donnez un exemple.

A

Vrai. Par exemple, les taux de dépression en Chine, en moyenne, représentent environ un cinquième des taux américains.

55
Q

Quelle est une hypothèse pour expliquer la différence de prévalence pour la dépression majeure entre les cultures?

A

Une des hypothèses pour expliquer la différence de prévalence est que les symptômes répertoriés dans le DSM-5 ne correspondent pas bien à la façon dont la dépression s’exprime en Chine

56
Q

Parmi les symptômes de la dépression, certains sont ___ (c.-à-d. humeur dépressive, sentiment de culpabilité), alors que d’autres sont ___ (c.-à-d. fatigue, problème de sommeil).

A

psychologiques
physiologiques

57
Q

Il existe des différences culturelles dans le degré auquel les individus mettent l’emphase sur leurs symptômes Psychologiques vs. Physiologiques. Quel est le cas de la Chine?

A

Les Chinois mettent davantage l’emphase sur les symptômes physiologiques

58
Q

Un Chinois qui présente les deux premiers critères de dépression majeure serait diagnostiqué avec quel trouble en Chine? Est-ce grave pour le traitement?

A

En chine, un individu qui présente des symptômes que nous on catégorise comme dépressif, serait diagnostiqué comme neurasthénique
Ils réagissent très bien aux anti-dépresseurs, donc similarité entre les symptômes et façon de traiter

59
Q

Pourquoi est-ce difficile de diagnostiquer un Chinois s’il présente les deux premiers symptômes de la liste?

A

Car ce sont des symptômes psychologiques et les Chinois accordent plus d’importance aux symptômes physiques

60
Q

Vrai ou faux : Les symptômes d’anxiété sociale sont retrouvés dans toutes les cultures étudiées

A

Vrai.

61
Q

Américains ou Asiatiques : dans quel groupe est-ce que le diagnostic clinique d’anxiété social est moins prévalent? Pourquoi?

A

Chez les Asiatiques, le diagnostic clinique d’anxiété social est moins prévalent que chez les Américains
–> Certains proposent que ce serait dû au fait que les symptômes liés à l’anxiété sociale sont tellement prédominants dans cette culture, qu’ils ne sont plus considérés « anormaux » (chez Asiatiques, timidité est bien perçu et s’inquiéter par rapport à l’opinion des autres c’est vraiment normal, ce n’est pas un comportement désadapté)

62
Q

Quels sont les critères diagnostiques de la schizophrénie?

A

– Délire
– Hallucinations
– Discours désorganisé
– Comportement désorganisé ou catatonique
– Symptômes négatifs
* Exemple : Affect plat, perte du langage

63
Q

La schizophrénie a ___, donc la prévalence est
assez ___d’une culture à l’autre.

A
  • composante génétique forte
  • stable
64
Q

La prévalence de schizophrénie est assez stable entre les cultures. Par contre, qu’est-ce qui varie? Donnez des exemples.

A

Par contre, la prévalence des différents sous-types de schizophrénie, ou de différents symptômes de la maladie, varie.
– Exemple: Les Nigériens ont plus de symptômes d’hallucinations visuelles et tactiles que les Américains.
– Exemple: Moins de délires de grandeur chez les patients qui proviennent de villages.
– Exemple: Délires religieux plus fréquent chez les Catholiques que chez les Islamiques, Hindou, Bouddhistes.

65
Q

Est-ce que l’environnement peut déclencher la schizophrénie?

A

Grande composante génétique, car jumeau monozygote, trouble est là à prévalence très similaire, mais composante environnemental peut entraîner l’apparition du trouble

66
Q

Qu’est-ce qu’une psychothérapie?

A

Pratique qui implique un thérapeute (ou « guérisseur ») et un patient, dont le but est de résoudre un problème dont le patient souffre

67
Q

Quels sont les différents types de psychothérapie?

A
  1. Psychothérapies indigènes
  2. Psychothérapies interculturelles
  3. Psychothérapies multiculturelles
68
Q

Quel est ce type de thérapie : en psychothérapie, le patient et le thérapeute partagent un même bagage culturel.

A

Psychothérapies indigènes

69
Q

Nommez des exemples de thérapie à travers les cultures.

A

– Occident : Psychothérapies basées sur différent bagage théorique.
* Ex : Théorie humaniste, théorie psychodynamique, théorie cognitive-comportementale (TCC).
– Japon : Thérapie Morita. Basée sur l’isolement et le repos plutôt que sur les interactions verbales.
– Haïti : Vaudou. Le thérapeute se fait posséder par un esprit qui l’aide avec le diagnostic et le traitement.

70
Q

Vrai ou faux : les psychothérapies indigènes fonctionnent relativement bien dans leur culture respective.

A

Vrai. Possiblement parce qu’elles sont basées sur un système de croyances partagé par les deux parties, donc il y a mobilisation des ressources chez le patient.

71
Q

Quel est ce type de thérapie : psychothérapies dans lesquelles des méthodes propres à une culture (typiquement les méthodes occidentales) sont appliquées chez une autre culture.

A

Psychothérapies interculturelles

72
Q

Vrai ou faux : Les études montrent qu’il est avantageux d’adapter la psychothérapie au groupe ethnique vers lequel elle est dirigée.

A

Vrai. Donc l’application rigide de méthodes d’une culture (c.-à-d. occidentale) vers l’autre fonctionne moins bien.

73
Q

Quel est ce type de thérapie : adaptation de psychothérapies éprouvées dans une culture pour qu’elles s’appliquent bien dans une autre culture.

A

Psychothérapies multiculturelles

74
Q

Les psychothérapies multiculturelles nécessitent des compétences culturelles. Qu’est-ce que ça veut dire?

A

– Le thérapeute doit être conscient de ses propres biais culturels.
– Le thérapeute doit développer un certain bagage de connaissances par rapport à la culture du patient, et être à l’affût des attentes de ce dernier par rapport au processus thérapeutique.
– Le thérapeute doit pouvoir intervenir d’une façon appropriée en prenant en compte la culture du patient.
–> p. ex. TCC pour traiter anxiété sociale : on demande pas à patient asiatique de regarder quelqu’un dans le yeux (ce serait impoli pour lui)