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03 : 50% > section finale 1 > Flashcards

section finale 1 Flashcards

1
Q

Intégration sensorielle c’est quoi ?

A

Le système nerveux qui détecte/reçoit, module, intègre, interprète, et répond aux informations sensorielles
❊ En ergo, fait également référence à un schème de référence ; Sert à mieux comprendre et à intervenir (théorie et pratique)

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Q

Nos sens : 2 grands rôles selon schème d’intégration sensorielle :

A
  • Modulation sensorielle

- Discrimination sensorielle

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3
Q

Modulation sensorielle : 4 systèmes liés

A

(«survie») :

  • Éveil-sommeil
  • Sécurité-danger
  • Confort-inconfort-douleur
  • Engagement-fuite-défense
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4
Q

Discrimination sensorielle (2)

A

distinguer différents stimuli et interpréter leurs caractéristique
PERMET : Interaction avec l’environnement dans les relations interpersonnelles, les apprentissages et la réalisation des activités

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5
Q

Modulation sensorielle définition

A

Capacité du système nerveux à réguler et à organiser l’intensité et la nature des réponses à l’entrée sensorielle de manière à ce que les réponses puissent être adaptées aux expériences sensorielles en constante évolution avec la vie quotidienne.

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6
Q

Modulation sensorielle est sous la responsabilité de…

A

du SN autonome (équilibre sympathique et parasympathique lorsque mature)

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7
Q

Modulation sensorielle contribue à l’ajustement de…

A

Contribue à l’ajustement du niveau d’éveil et à la gradation de la réponse en fonction des attentes et du contexte.
Dépend du contexte ! Par exemple :
Aller chercher un parapluie dans un stationnement intérieur : relax, ne porte pas attention
VS Aller chercher un parapluie dans un stationnement intérieur mais attention qql s’est fait agresser la semaine passée : bcp moins relax pendant la tâche

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8
Q

Modulation sensorielle influence les réponses …, … et ….

A

Influence les réponses sociales, émotives et comportementale
o Plaisir – inconfort
o Approche/engagement – Évitement
o Stress – disponibilité

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9
Q

Modulation sensorielle met en place les réactions de défense =

A

3F : Fright / Freeze ; Flight ; Fight

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10
Q

Modulation sensorielle contribue à … (5)

A

o la stabilité émotionnelle
o l’ajustement du comportement
o l’ajustement du niveau d’éveil (de vigilance, de réactivité)
o l’ajustement du niveau d’activité
o la mise en place des processus attentionnels

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11
Q

Qu’est-ce qui permet de soutenir l’engagement malgré la variabilité de l’intensité des sensation ?

A

Modulation sensorielle

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12
Q

Niveau d’éveil (Arousal) : Influence… (2)

A
  • Niveau de vigilance / d’alerte
  • Niveau de réactivité sensorielle / intensité qui sera détectée pour réagir (ex. : en condition de stress VS pour s’endormir)
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13
Q

Niveau d’éveil optimal c’est quoi?

A

En tout temps : un niveau de réactivité bien ajusté au contexte et à la tâche

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14
Q

Niveau d’éveil optimal : en situation normale

A

En situation normale (pas de danger), c’est un niveau qui favorise l’engagement et la participation ; Corps tourné vers la tâche, contact visuel, pas de fuite, beaucoup dans le non verbal
niveau d’énergie permettant l’engagement, c’est un état de disponibilité. Focus sur certains stimuli et inhibition de d’autres. Ajustement constant de l’information sensorielle qui est jugée importante à discriminer.

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15
Q

Niveau d’éveil optimal : dans les moments de danger

A

hyper-vigilance, augmentation de l’attention portée à certains stimuli, état d’être prêt « à fuir » ou « à se défendre », à agir rapidement. Permet de sentir le besoin d’éviter la situation et/ou de signifier son inconfort pour qu’il cesse.

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16
Q

Niveau d’éveil optimal : dans les moments de repos

A

niveau d’énergie bas, baisse d’attention portée à certains stimuli.

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17
Q

Moyen sensoriel pour maintenir le niveau d’éveil

A
  • Nous cherchons tous à être confortables et à ce que notre niveau d’éveil soit bien ajusté à la tâche et au contexte.
  • Nous avons tous des préférences sensorielles.
  • Nous utilisons tous des moyens sensoriels pour ajuster et maintenir le niveau adéquat d’éveil et de disponibilité attentionnelle (engagement et participation).
    Il s’agit généralement de différences individuelles et non le reflet de troubles de la modulation sensorielle.
    Exemple : Il y en a qui étudie avec de la musique et d’autre ont besoin d’un silence absolu, On a tous des différence mais ont reste fonctionnelle PAS UN TROUBLE
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18
Q

Qui peut présenter des difficultés de modulation sensorielles ?

A

 Du côté de la santé physique : une personne qui a une problématique qui atteint le fonctionnement neurologique (TOUS problème neurodéveloppementaux, TDC, troubles des apprentissages, trouble primaire de langage, paralysie cérébrale, etc.)
 Du côté de la santé mentale : une personne qui a des difficultés de comportements, de sommeil, etc. (TDAH, TSA, anxiété, etc.)
 Existe aussi de manière isolée

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19
Q

Modèle de Miller (STAR) propose quoi comme types atypiques

A

hypo
hyper
craver / recherche

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20
Q

Hypersensibilité / hyperréactivité (5)

A
  • Synonyme : défenses sensorielles.
  • Définition : réponse trop rapide, trop intense ou sur une plus longue durée à l’intrant sensoriel.
  • Inconfort et anxiété dans des situations que les autres trouvent ordinaires ou plaisantes.
  • Implication d’un seul système sensoriel ou de plusieurs.
  • Manque d’habituation, effet cumulatif (j’avais dessiné un graphique sur Notes)
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21
Q

Hypersensibilité / hyperréactivité : comportements associés (4)

A

 Distractibilité « sensorielle » (être distrait)
 Irritabilité ou agitation, anxiété, stress ou sensation d’ « envahissement » par les stimuli
 Retrait ou évitement de la sensation (pour éviter de faire une crise, en lien avec Flight des 3F)
 Peut aller jusqu’à des « agirs » agressifs pour tenter de se sauver de la situation (en lien avec Fight des 3F)

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22
Q

Hypersensibilité / hyperréactivité : types de défenses sensorielles (4)

A

 Défenses tactiles
Exemples de comportements: se frotte où a été touché, réagit négativement au toucher des autres, fait des crises lors des soins d’hygiène, refuse de porter certains vêtements.
 Défenses orales (tactiles)
Exemples de comportements: haut-le-cœur à la texture de certains aliments, rejet des morceaux dans une texture mixte, sélectivité alimentaire.
 Défenses olfactives
Réactions aversives aux odeurs (malaise, inconfort, nausées, altération du niveau d’activité)
 Défenses vestibulaires
o Intolérance au mouvement (inconfort, nausées, malaise)
o Insécurité gravitationnelle (peur viscérale au déplacement du centre de gravité)

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23
Q

Hyposensibilité / hyporéactivité (3)

A
  • Définition : peu ou pas de réponse aux intrants sensoriels, prend plus de temps à réagir, nécessite un intrant très intense ou très long pour s’engager, s’éveiller, s’enjouer…
  • Réaction lente aux différences de température et à la douleur également observée.
  • Attention: il ne faut pas confondre avec l’enfant qui est en retrait parcequ’il a « peur » ou qu’il est en « surcharge sensorielle ».
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24
Q

Hyposensibilité / hyporéactivité : comportements associés (3)

A

 Enfant souvent léthargique, sédentaire et solitaire.
 Acquisition de l’autonomie et entraînement à la propreté souvent plus lents.
 Enfant plutôt dans la lune, lent à répondre aux consignes.

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25
Q

Comportement de recherche sensorielle : «Sensory-seeker / craver» (2)

A
  • La personne semble être insatiable sur le plan sensoriel.

- L’environnement habituel ne semble pas fournir assez de stimulations ou avec assez d’intensité.

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26
Q

Comportement de recherche sensorielle : «Sensory-seeker / craver» : comportements associés (6)

A

 Est beaucoup en mouvement
 Prend des risques
 Touche beaucoup les objets
 Recherche les goûts ou les odeurs inhabituels
 Aime les bruits intenses ou la musique forte
 Se comporte souvent de façon socialement inacceptable

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27
Q

Comment s’appelle le type avec hypo, hyper et/ou recherche?

A

Profil mixte

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28
Q

L’origine des comportements de recherche sensorielle doit être bien analysée. Plusieurs hypothèses doivent être envisagées: (5)

A
  • Moyen d’autorégulation : l’enfant le fait pcq ça fait du bien, volontaire, pour avoir du plaisir
  • Difficultés de contrôle postural
  • Problème de discrimination sensorielle : l’enfant ne sens pas bien les choses alors les sent plus et plus longtemps pour mieux les comprendre
  • Anxiété/gestion du stress
  • Impulsivité /hyperactivité : manque d’inhibition
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29
Q

autorégulation c’est quoi?

A

Concept cognitif et psychologique plus large qui consiste à réguler ses actions, ses comportements, ses paroles, son niveau d’activité (agitation motrice), ses émotions, son niveau d’éveil, etc.
❊ Influence l’engagement et le rendement.

30
Q

L’autorégulation selon Kuypers : en 4 composantes

A
  • Sensory processing (including sensory modulation)
  • Emotional regulation
  • Executive functioning
  • Social perspective taking
    Cet auteur reconnaît l’inter-influence (dans les deux directions) des émotions, des besoins corporels/sensoriels, de la capacité cognitive à s’activer ou s’inhiber et des interactions sociales.
31
Q

L’autorégulation de son niveau d’éveil (2)

A
  • Consiste en l’ensemble des moyens utilisés pour atteindre et maintenir un niveau d’éveil (alertness) souhaité et souhaitable (optimal), favorisant l’engagement et la participation ainsi que l’adoption d’un comportement qualifié d’organisé (attention, régulation des émotions, niveau d’activité)
  • Comprend des moyens conscients et inconscients.
32
Q

Évaluation des difficultés de modulation sensorielle (2)

A
  • Entrevues et observations en milieu naturel = les plus aidants
  • Évaluation par questionnaire
33
Q

Évaluation des difficultés de modulation sensorielle avec entrevues et observations en milieu naturel (3)

A
  • À la phase initiale de l’évaluation qui sert à repérer les limitations sur le plan fonctionnel, une analyse des données permettra de cumuler des informations afin d’émettre ou non une hypothèse de trouble de modulation sensorielle. Une entrevue de type MCRO est un très bon contexte pour faire. LABORATOIRE.
  • Si des manifestations comportementale de type sensoriel sont présents, il faut évaluer les dans quel cadre elles se situent (ex.: autorégulation, gestion de l’anxiété, évitement, bien-être) – très important chez l’enfant TSA
  • Il faut s’assurer que les difficultés observées ne sont pas explicables par d’autres conditions médicales/de santé (ex.: otites non diagnostiquées et mains portées aux oreilles)
34
Q

Intervention au niveau des difficultés de modulation sensorielle et d’autorégulation du niveau d’éveil (9)

A
  • Adaptation de l’environnement (ex.: mobilier, éclairage…) : Diminuer ou augmenter l’information sensorielle de son environnement
  • Intégration au quotidien des stimulations qui favorisent la régulation du niveau d’éveil
  • Éducation et Coaching : expliquer, recadrer les difficultés de l’enfant, modifier les routines et les façon d’interagir.
  • Ayres Sensory Integration (ASI)
  • Approche du Star Center (Miller)
  • Approches Cognitivo-comportementale (ex.: programmes Zones of regulation, Alert program)
  • Occupation-based intervention (ex.: équitation)
  • Massage et autres formes de stimulation tactile et proprioceptive (ex.: Qi Gong : haut niveau d’évidence avec TSA)
  • Autres: pleine conscience, yoga…
35
Q

Toutes les stimulations sensorielles sont vues comme plus efficaces si elles sont …

A

Toutes les stimulations sensorielles sont vues comme plus efficaces si elles sont auto administrée. Ce n’est pas toujours possible avec les plus petits, mais essayer de tendre vers ce principe.

36
Q

Un enfant qui a des difficultés de régulation apprend d’abord par … pour ensuite apprendre à …

A

Un enfant qui a des difficultés de régulation apprend d’abord par la corégulation (avec parents, ergo) pour ensuite apprendre à s’autoréguler (parents reste calme et ne pas se fâcher)

37
Q

Tactile ferme, lent et régulier

A

effet calmant global et spécifique

38
Q

Tactile ferme, rapide et dysrythmique

A

excitant

39
Q

Tactile léger

A

chatouille, plume ; excitant

40
Q

Froide

A

excitant

41
Q

Chaleur neutre

A

effet calmant global et spécifique

42
Q

Proprioceptive

A

tendance à normaliser

43
Q

Proprioceptive rythmique et lente

A

se balancer ; effet calmant global

44
Q

Proprioceptive dysrythmique

A

excitant

45
Q

Vestibulaire rectiligne lent

A

chaise berçante sur roulette ; effet calmant global

46
Q

Vestibulaire angulaire lent

A

aman, chaise berçante ; effet calmant global

47
Q

Vestibulaire angulaire dysrythmique ou rapide

A

excitant

48
Q

Vestibulaire rotatoire

A

excitant : mais aussi malaise, ne pas utiliser sans formation supplémentaire

49
Q

Lumière focale peut aider à …

A

Lumière focale peut aider à porter attention à un endroit précis (ex.: lumière de travail)

50
Q

Musique rythmique et forte a tendance à …

A

Musique rythmique et forte a tendance à augmenter le niveau d’éveil

51
Q

Pétillant, croquant et surette ont tendance à …

A

Pétillant, croquant et surette ont tendance à augmenter le niveau d’éveil

52
Q

Les stimulations sensorielles, le plaisir et l’engagement chez l’enfant TSA

A

Les stimulations sensorielles sont souvent les premières portes d’entrée qui permettront l’établissement de la relation avec l’enfants qui présente un TSA de niveau modéré à sévère. En lien avec vidéo vu en classe

53
Q

style d’intervention pour hyperréactivité (8)

A

À favoriser : le « low slow » (intensité lente et stimulation à bas seuil de réactivité) :
❊ Proprioception passive (passive = fait par qql d’autre, pas par nous-même) (traction dans les articulations, compression articulaire)
❊ Tactile profond (ferme), massage profond
❊ Travail lourd, proprioception active (lever, tirer, pousser, transporter)
❊ Stimulation orale motrice résistée et rythmique (boire à la paille, souffler, mastiquer, sucer ; avec aliment ou objet)
❊ Stimulation vestibulaire plutôt linéaire (rectiligne, droit verticale ou horizontale)
❊ Stimulation vestibulaire plutôt lente et rythmique
❊ Stimulations tactile douce et rassurante (doudou, enveloppement, texture douce)
❊ Pieds au sol au début (pour ce qui est des hyperréactifs vestibulaires ; donne un sentiment de contrôle et sécurisant)

54
Q

hyperréactivité : À diminuer et à éviter en début de traitement : (3)

A
  • Toucher léger : autant de notre part que de la part de l’enfant lui-même
  • Surprises
  • Stimulation vestibulaire rotatoire
55
Q

style d’intervention pour hyporéactivité (9)

A

À favoriser: le « fast blast » :
❊ Intensité +++ en vestibulaire, changement de direction, changement de plan, rotation
❊ Proprioception active, intense, souvent dysrythmique (sauter dans une trampoline, push-up sur un mur)
❊ Travail lourd
❊ Toucher léger (on veut exciter le SN)
❊ Goûts prononcés (ex.: canelle, limette ; canneberge gelée)
❊ Lumière vive et stimulations visuelles attirant beaucoup l’attention
❊ Les impliquer dans beaucoup d’activités physiques.
❊ Trouver la bonne intensité et la bonne durée pour durer dans le temps!
❊ On cherche à améliorer l’envie de s’engager dans le jeu et les relations.

56
Q

style d’intervention pour «craver» (7)

A

À favoriser : Expériences sensorielles intenses mais organisées autour d’un but. Rester dans le « fun fast » et éviter le « too much fast » (désorganisation) :
❊ Penser davantage à « intermittent » et « interrompu » qu’à « dysrythmique ».
❊ Même si recherchée par l’enfant, éviter les stimulation vestibulaire rotatoires qui peuvent être désorganisantes. Favoriser le vestibulaire rectiligne, angulaire ou oscillatoire.
❊ Tactile profond (ferme) et léger mais avec un but. Ex.: casse-tête texturé.
❊ Travail lourd et proprioception organisé (sont des normalisateurs).
❊ Défi conscient et organisé: Attention à l’excitabilité.
❊ Jeu moteur organisé d’arrêt et reprise (stop and go) (ex.: lumière rouge, lumière verte)
❊ Travailler la sensibilisation au danger

57
Q

Visée d’intervention avec les craver

A
  • Viser : que l’enfant organise l’information sensorielle, dirige ses actions, respecte l’espace personnel des autres.
  • Trouver la bonne durée et la bonne intensité pour durer dans le temps.
58
Q

Objectif intégration sensorielle de Ayres (ASI)

A

Objectif : Vise la réorganisation du système nerveux par la plasticité neuronale

59
Q

Fréquence des interventions intégration sensorielle de Ayres (ASI)

A

Fréquence des interventions : 1-3 fois par semaine pour des sessions d’une heure, souvent pendant une année ou plus.

60
Q

10 grands principes de l’intégration sensorielle de Ayres (ASI)

A
  • Organiser la salle pour favoriser l’engagement
  • Assurer la sécurité physique
  • Fournir des opportunités sensorielles contrôlées, riches, diversifiées
  • Intervenir pour atteindre et maintenir un bon niveau d’éveil
  • Influencer le choix d’activités pour maintenir le défi bien ajusté (just right challenge)
  • S’assurer que l’enfant réussit, obtient des succès
  • Guider l’auto-organisation des comportements (choisir les jeux, les installer avec le thérapeute, partage de contrôle)
  • Créer un contexte de jeu
  • Collaborer avec l’enfant dans le choix des activités
  • Créer une alliance thérapeutique avec l’enfant
61
Q

But interventions star center miller + étapes (5)

A

Favoriser l’adaptation de l’environnement pour fournir aux enfants les moyens qui les aident à se réguler : on cherche qu’est-ce qui les organise et les désorganise, essais-erreurs

  • Mise sur offrir une grande variété de stratégies utilisées pour aider l’enfant dans le traitement de l’information sensorielle et l’autorégulation (vidéo)
  • Base : Travailler sur l’autorégulation sensorielle et émotionnelle (acronyme A- SECRET)
  • 2e : Relation et engagement (principes de DIR/Floortime et psychothérapie analytique)
  • 3 : Intégration sensorielle de Ayres
  • 4 : Écoute intégrée
  • 5 : Autres approches connues et pertinentes : Makoto, Métronome interactif, Wii, Kinect et plus…
62
Q

VRAI-FAUX : Modèle de traitement du STAR Center (Miller) vise seulement l’apport sensoriel dans son intervention

A

FAUX : Il ne s’agit pas seulement d’apport sensoriel. Le travail avec d’autres types d’approches est aussi favorisé (ex.: régulation émotionnelle, structure, adaptation de l’environnement, approche comportementale, éducation pour comprendre la problématique).
Ex.: retirer les étiquettes des vêtements, sécuriser l’environnement pour éviter les accidents, fournir un endroit pour que l’enfant se retire pour se couper des stimulations.
*Pour la partie sensorielle, il s’agit de s’inspirer des types de stimulations sensorielles favorisées dans l’intégration sensorielle de Ayres et de les inclure dans les activités régulières de l’enfant.

63
Q

Acronyme ASECRET peut-il servir aux parents?

A

Oui : Acronyme que l’on peut utiliser et montrer aux parents pour des stratégies pour problème de modulation sensorielle ou d’autorégulation

64
Q

Acronyme ASECRET :

A

A : attention (ex.: détourner l’attention ou « focusser » l’attention sur qqc pour éviter une désorganisation)
S : sensation (ex.: fournir les stimulations aidante à travers des activités de la vie courantes)
E : émotion (favoriser des moyens d’auto-régulation émotionnelle, travailler à reconnaître ses émotions) demander permition pour toucher l’enfant, travailler debout, déjeuner
C : culture (culture, contexte, conditions = façons de faire les choses)
R : relations (interaction, relationship/confiance dans la relation, notion de co-régulation)
E : environnement (cachette pour se réorgniser, toutous, coquille pour bloquer le bruits, )
T : tâche (modifier la tâche, la rendre plus facile ou la complexifier, faire des pauses, ajouter/enlever des éléments sensorielles, ajouter un renforcement)

65
Q

POINTS IMPORTANTS À RETENIR THÉMATIQUE SENSORIEL (4)

A
  • Ce n’est pas parce que les manifestations sont sensorielles que l’origine est un problème de traitement de l’information sensorielle (il peut être anxieux par exemple)
  • Même si l’origine n’est pas sensorielle, les moyens sensoriels sont souvent de bons moyens d’autorégulation émotionnelle ou comportementale.
  • L’intervention en ergothérapie auprès des enfants qui présentent des problèmes de modulation sensorielle doit être globale: personne, environnement, occupation.
  • L’enfant « dysrégulé » a souvent besoin de co-régulation (avec les adultes de la famille proche) avant de pouvoir s’auto-réguler.
66
Q

Activité à intégrer au quotidien stimulation au niveau… proprioception

A 
Tirer, pousser, transporter des objets lourds au quotidien
Se faire étirer
Se suspendre à une barre
Jouer avec le Theraband et Theratube 
Se laisser tomber dans des coussins
Faire des pompes
Jouer avec un cheval à ressort
Sac lourd 
Force isométrique (ex.: chaise au mur)
Postures de Yoga
67
Q

Activité à intégrer au quotidien stimulation au niveau… vestibulaire

A

Se balancer
Se bercer sur une chaise berçante, en ventral sur un
Ballon
Hamac, balançoire ou chaise pivotante
Jouer avec un ballon sauteur (est aussi proprio)
Sauter sur un trampoline (est aussi proprio)
Jouer dans des équipements de parc (est aussi proprio)

68
Q

Activité à intégrer au quotidien stimulation au niveau… tactile ferme

A

Sandwich entre deux coussins
Hamac de lycra
Rouleau compresseur avec le ballon de thérapie
Pressions fermes (mains, pieds, tête)
Hamac (pour le plus petit on peut le faire avec couverture)
Massage
*Autres pour tactile et proprio : Fidgit

69
Q

Activité à intégrer au quotidien stimulation au niveau… visuel

A

Vague et autres stimulateurs visuels
Aquarium
Lumière tamisée vs lumière intense
Lumière focalisée
Lumière naturelle
Installation d’un coin où l’enfant peut se retirer, se
couper des stimulations visuelles et auditives (cachette)

70
Q

Activité à intégrer au quotidien stimulation au niveau… respiratoire/orale

A

Chewy
Paille pour boire ou boire dans une bouteille de sport
Aliments plus résistants ou croquants
Sifflets, harmonica, flûte de fête

03 : 50% (15 decks)

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