Taux d'intérêt faible et croissance Flashcards

0
Q

Qu’est ce que le taux de base bancaire

A

Considéré comme le plus significatif, c’est le taux directeur du cout du crédit qui est fixé par les grandes banques commerciales, censé déterminer le cout du crédit pour les entreprises les plus saines, taux minimal.

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1
Q

Qu’est ce que le taux d’intérêt ?

A

Rémunération du capital prêté, cette rémunération étant versée par l’emprunteur au prêteur

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2
Q

Montée incontournable des interventions économiques de l’Etat

A
  • Limites de l’Etat-gendarme, limité à des fonctions régaliennes, à partir d’hypothèses d’autorégulation aux effets positifs. Cette approche montre des limites lors de la crise de 1930 (Polanyi), aggravé par des interventions tardives des Etats, politique monétaire trop restrictive, accentuant la dépression.
  • Keynes conteste l’autorégulation des économies, souligne le rôle des anticipations des agents, rôle actif de la monnaie. Le taux d’intérêt est le prix de la renonciation à la liquidité, il faut payer les agents économiques pour qu’ils consentent à se dessaisir de leurs actifs liquides : épargne en période de sous emploi, aggrave l’insuffisance des débouchés, nuisant à la croissance économique.
  • Préconisation d’une hausse de l’offre de monnaie pour freiner la hausse des taux d’intérêt. La politique budgétaire est essentielle avec ses effets multiplicateurs mais la politique de baisse des intérêts est nécessaire pour la croissance économique. Provoque une reprise ou accélération, action sur la demande effective.
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3
Q

Apogée des politiques de manipulation des taux d’intérêts

A
  • ISLM Hicks et Hansen, socle des politiques conjoncturelles menées par les pouvoirs publics dans les PDEM durant les trente glorieuses. Taux d’intérêt remplit un rôle décisif dans la réalisation de l’équilibre macroéconomique. Quand il baisse, l’investissement augmente ce qui provoque une hausse du revenu national (Y) avec un déplacement de la courbe IS vers la droite. Si on conjugue la politique budgétaire et monétaire (policy mix), on obtient une efficacité maximale. Dans le cadre d’actions de relance, la politique budgétaire déplace IS vers la droite tandis que la politique monétaire provoque une déplacement de LM vers la droite ce qui permet d’éviter la hausse du taux d’intérêt.
  • Arbitrage inflation chômage , Phillips puis Samuelson et Lipsey, alternance des politiques de stop and go. La politique monétaire repose sur le pilotage des taux d’intérêt pour obtenir une croissance maximale en limitant les tensions inflationnistes.
  • Effets positifs de la baisse des taux d’intérêt : stimulation de la croissance, lutte contre le chômage. Accélérateur et effet de levier évoqué par K. Wicksell, rendant l’endettement pour investir profitable et augmentant la profitabilité telle que définit par Malinvaud.
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4
Q

Contrainte de l’ouverture des économies et tensions inflationnistes

A
  • R. Mundell et JM. Flemming dans les années 1960 ISLMBP. Trois hypothèses sur la mobilité des capitaux : immobiles, relativement mobiles et parfaitement mobiles.
     Immobiles : en cas de déficit extérieur, le rétablissement de l’équilibre s’obtient au prix d’une réduction de l’activité économique qui repose sur la politique budgétaire.
     Relativement mobiles : en cas d’excédent commercial, la baisse des taux d’intérêt va stimuler l’activité, à condition de ne pas provoquer une fuite des capitaux du fait de taux trop bas
     Parfaitement mobiles; manipulation décisive, contraintes très fortes, en cas de déficit extérieur, imposer une hausse d’intérêt pour attirer les capitaux étrangers.

Les objectifs de la politique macro deviennent incompatibles : autonomie de la politique monétaire, changes fixes et libre circulation des capitaux T. Padoa-Schioppa et le triangle d’incompatibilité.
-> Baisse i -> hausse D -> inflation -> pénalisation des exportations et rend plus compétitif les importations -> dégradation de la balance commerciales. Conduit les gouvernements à des politiques de rigueur.

  • Illusion monétaire et poussée de l’inflation. Lecture de Friedman de la courbe de Phillips et la NEC dans les années 1970.
    Anticipations adaptatives des agents. Les politiques de relance notamment monétaires sont inefficaces. Elles ne le sont qu’à CT pour réduire le chômage et provoquent ensuite une poussée de l’inflation.

R. Lucas et la NEC radicalise cela avec l’hypothèse d’anticipations rationnelles : échec même à CT. Accélération de l’inflation sans baisse du chômage, analyse de la dépression de F. Hayek.

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5
Q

Changement de cap dans la politique monétaire

A
  • Recul des interventions de l’Etat. La NEC condamne toute politique conjoncturelle budgétaire et monétaire. Economiste de l’Offre Gilder et Laffer proposent de substituer aux politique de relance de la demande par des politiques de l’offre.
    Friedman condamne les politiques budgéraires : novices et provoquant des effets d’eviction au détriment des entreprises. Relance = emprunt d’Etat = Hausse du taux d’intérêt.
  • Friedman préconise de modifier les objectifs et modalités de la politique monétaire, privilégiant des objectifs de progressions de la base et de la masse monétaire en fonction du PIB. i% devient une variable secondaire. Baisse i% = inflation => à bannir.
    Il se prononce en faveur des changes flottants. Sera suivi par Volcker à la direction de la FED début des années 1980.
  • Trappe à liquidité : Keynes et ISLM, souligne les limites des politiques de réduction du taux d’intérêt avec le phénomène de la trappe à liquidité. Quand le taux d’intérêt atteint un niveau bas, si on baisse encore, cela n’aura aucun effet sur l’investissement du fait d’une D de liquidité infinie.
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6
Q

Monté d’intérêt et effets dépressifs

A
  • Des années 1980 Etats Unis, application des préceptes monétaristes contribue au ralentissement économique et à l’accentuation du déficit commercial du fait de la hausse du dollar. RU également.
  • Poids des taux d’intérêt élevés en europe dans les années 1990 pèse sur le déficit public. Alors que la FED a procédé rapidement à des baisses i% pour relance l’activité et reduire le chômage. Forts taux augmentent la part des dépenses publiques consacrée au remboursement. Rend nécessaire une réduction des deficits et contribuent à l’aggravation du chômage. Critères de Maastricht euro. Critiqués car frein à la croissance et dégrade l’emploi : Fitoussi.
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7
Q

Baisse des taux associés à d’autres mesures

A
  • Exemple Japon et USA dès 1991 : autorités monétaires baissent i% pour combattre la récession. Japon diminue à plusieurs reprises ses taux directeurs jusqu’à s’engager dans une politique de taux zero avec emissions massive de monnaie et achats de bons du trésor japonais.
  • Crise Subprime : Etats Unus, les BC ont injecté massivement des liquidités sur le marché interbancaires, baisse nette des taux d’intérêt et soutenu par les banques pour éviter des effets plus importants sur l’économie réelle. Mais n’évite par une crise systémique. Taux d’interet pas seule variable qui agit sur l’investissement, il y a aussi : TUC de production, taux d’endettement et demande effective (Keynes et la psychologie)
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