Thème 3 : Structure identitaire et construction de l'identité (1) Flashcards

1
Q

À quoi réfère la dimension corporelle de la complexité identitaire?

A

Ce que je perçois de mon corps et ce qu’autrui perçoit de mon corps.

On ne parle pas de notre apparence mais bien de notre corps car le corps transcende juste l’apparence; douleur, sensation

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Q

À quoi réfère la dimension cognitive de la complexité identitaire?

A

Ce que je pense de moi et ce qu’autrui pense de moi

Ce que je pense de moi; mes capacités ce que je sais sur moi-même

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3
Q

À quoi réfère la dimension affective de la complexité identitaire?

A

Ce que je ressens à propos de moi et ce qu’autrui ressent à propos de moi.

Ce que je ressens; affectif, émotions

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4
Q

À quoi réfère la dimension conative de la complexité identitaire?

A

ce qui m’anime et ce qu’autrui attend de moi

Conatif; ce qui m’allume, ce qui m’inspire à me réaliser

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5
Q

Nommes différents facteurs identitaires.

A

Ø Apparence
Ø Caractéristiques biologiques
Ø Sexe/Genre/Préférences sexuelles
Ø Race/Ethnie
Ø Famille
Ø Bande d’amis
Ø Langue
Ø Milieu géographique
Ø Pays/Nation/Région/Ville/Village
Ø Milieu socio-économique
Ø Religion/Paroisse
Ø Cause/Idéologie
Ø Rôle social
Ø Emploi/Milieu de travail
Ø Domaine d’étude/École
Ø Traits de personnalité
Ø Habiletés/Limites
Ø Passions/Loisirs/Goûts
Ø Sportifs/Artistes/Vedettes
Ø Marques/Logos
Ø Etc…!

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6
Q

Que veut-on dire par « J’ai différentes facettes mais je suis une seule personne ».

A

L’identité est plurielle, mais je reste une seule et même personne. Selon, le lieu où le contexte dans lequel je me trouve il y a des parties de moi qui sont mises de l’avant. Mot-clé : Saillance. Une facette de soi plus saillante selon le contexte.

• Même si je ne me comporte pas toujours de la même façon, je suis toujours la même personne.

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7
Q

Notre identité résulte de quel processus?

A

• Notre identité résulte d’une construction progressive dont les fondations se situent dans nos toutes premières années de vie.

• L’identité se modifie tout au long de l’existence. Elle résulte de divers remaniements et de tentatives d’intégration (plus ou moins réussies). Certaines informations sont plus difficiles à intégrer, certains peuvent même le nier.

• Certaines périodes de la vie sont plus propices à des changements. Il y a des périodes propices comme les déménagements, quand on devient parent, quand on prend sa retraite, le début d’une maladie.

Progressif et débute à la naissance

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8
Q

Malgré sa pluralité, l’identité se doit d’être cohérente. Pourquoi?

A

• De même, nous attendons de chacun qu’il manifeste une certaine cohérence et une certaine constance dans son être, ses attitudes et ses comportements. Une trop grande variabilité nous rend méfiants et peut être perçue comme pathologique. S’il y a une trop grande variabilité ça devient bizarre. Il y a une certaine continuité et logique.

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9
Q

Quelles sont les 4 façons d’organiser notre identité (nomme les en ordre de complexité)?

A

Intersection
Dominance
Compartimentalisation
Fusion

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10
Q

En fonction de la perception de soi et de l’endogroupe, comment se définit la structure d’intersection?

A
  • Perception de soi : la personne se perçoit comme une combinaison de ses caractéristiques. P.ex. : ado (a) qui joue du violon (b), elle se perçoit toujours comme une ado qui joue du violon et non comme une ado ou une violoniste.
  • Perception endogroupe : il est composé de toutes les personnes qui possèdent les mêmes caractéristiques qu’elles, soit des ados qui jouent du violon, et non les ados qui ne jouent pas du violon. Il faut avoir a et b pour être dans son endogroupe.
  • Il doit avoir une intersection entre sa perception de soi et de son endogroupe. L’endogroupe est calqué directement sur la façon de se percevoir.
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11
Q

En fonction de la perception de soi et de l’endogroupe, comment se définit la structure de dominance?

A

Dominance :
- Perception de soi : Une des caractéristiques a plus d’importance dans la façon de se décrire. B est une façon de décrire quelle sorte de A je me décris. P.ex. : Moi je me vois avant tout comme une adolescente. Je suis une adolescente qui joue du violon mais ça c’est secondaire

  • Perception endogroupe : L’endogroupe est constitué des gens qui ont sa caractéristique dominante soit être adolescent dans ce cas-ci.
  • Quand il y a plusieurs caractéristiques, il y a une hiérarchie dans la dominance.
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12
Q

En fonction de la perception de soi et de l’endogroupe, comment se définit la structure de compartimentalisation?

A

Compartimentalisation :
- Perception de soi : La personne considère qu’elle est les deux caractéristiques mais ça dépend du contexte. Mot-clé : contexte. Quand elle est avec ses amis à l’école elle se perçoit comme une adolescente. Quand elle est avec son orchestre : elle se considère comme une violoniste.
- Perception endogroupe : Idem. Dépendamment du contexte l’endogroupe varie p.ex. : les ados vs les violonistes
* Il peut y arriver qu’il y ait plusieurs caractéristiques p.ex. : dans un contexte où l’ado joue dans l’orchestre de son école elle va retrouver des ados violonistes ici. Donc, il est important de se préoccuper du contexte dans cette dimension ci.

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13
Q

En fonction de la perception de soi et de l’endogroupe, comment se définit la structure de fusion?

A

Fusion :
- Perception de soi : ressemble à l’intersection. La personne se perçoit selon toutes ses caractéristiques tout le temps. Ado et violoniste.
- Perception endogroupe : tout le monde qui possède une ou l’autre des caractéristiques. Ceux qui sont ados et non violonistes sont dans son endogroupe et ceux qui sont violonistes et non ados aussi.

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14
Q

Pour chaque structure identitaires, qu’est-ce qu’on a tendance de faire quand une incohérence se présente?

A

Dans l’intersection on a tendance à ignorer les cognitions, dans la dominance favoriser les cognitions, dans la compartimentalisation séparer les cognitions, dans la fusion ajouter des cognitions.

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15
Q

En prenant l’exemple du père de famille vu en classe, explique la réaction du père ayant une structure d’intersection face à l’incohérence.

A

Ex. : Père de famille qui se perçoit comme un bon travailleur, il travaille fort pour gagner sa vie. Une autre de ses valeurs c’est qu’il veut passer du temps en famille avec ses enfants. Il peut vivre une incohérence.

Intersection : différenciation cognitive donc ignorer une des deux cognitions incohérentes. Il élimine l’incohérence en ignorant l’une de ses deux caractéristiques. Élimine B pense à soi seulement comme étant A

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16
Q

En prenant l’exemple du père de famille vu en classe, explique la réaction du père ayant une structure de dominance face à l’incohérence.

A

Ex. : Père de famille qui se perçoit comme un bon travailleur, il travaille fort pour gagner sa vie. Une autre de ses valeurs c’est qu’il veut passer du temps en famille avec ses enfants. Il peut vivre une incohérence.

Dominance : renforcement donc on favorise l’une des deux sans oublier l’autre. Le travail est réellement important pour moi donc je vais prioriser mon emploi sans pour autant ignorer mes enfants. Il y a un aspect qui prend plus de place.

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17
Q

En prenant l’exemple du père de famille vu en classe, explique la réaction du père ayant une structure de compartimentalisation face à l’incohérence.

A

Ex. : Père de famille qui se perçoit comme un bon travailleur, il travaille fort pour gagner sa vie. Une autre de ses valeurs c’est qu’il veut passer du temps en famille avec ses enfants. Il peut vivre une incohérence.

Compartimentalisation : isolement cognitif, au travail il ne pense pas aux enfants, avec les enfants il ne pense plus au travail. Il sépare selon le contexte, c’est une façon pour lui d’annuler l’incohérence

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18
Q

En prenant l’exemple du père de famille vu en classe, explique la réaction du père ayant une structure de fusion face à l’incohérence.

A

Ex. : Père de famille qui se perçoit comme un bon travailleur, il travaille fort pour gagner sa vie. Une autre de ses valeurs c’est qu’il veut passer du temps en famille avec ses enfants. Il peut vivre une incohérence.

Fusion : Transcendance donc ajouter une caractéristique C qui permet de gérer l’incohérence. Donc, le père se perçoit comme travaillant qui aime ses enfants. Si j’accepte qu’en tant qu’individu je ne peux pas être bon dans 100% des cas, je suis une personne qui fait de son mieux…. Je peux gérer l’incohérence et permettre aux deux aspects de cohabiter (comme de la colle).

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19
Q

Définition : Différenciation

A

Niveau de reconnaissance de l’incohérence

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20
Q

Définition : Intégration

A

Niveau de résolution de l’incohérence

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21
Q

Pour chaque structure identitaire, explique quelle méthode de différenciation et intégration est utilisée.

A

Intersection : ignore (différenciation) et Sépare (intégration)

Dominance : ignore (différenciation) et sépare (intégration) mais l’information n’est pas niée elle est juste considérée comme moins importante.

Compartimentalisation : considérer (différenciation) et séparer (intégration) ; selon le contexte

Fusion : considérer (différenciation) et combiner (intégrer); je considère la différence et je vais fournir un effort pour les combiner car il y a un lien logique qui peut les expliquer.

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22
Q

Quels sont les trois processus qui contribuent à la construction de l’identité?

A
  • Processus sociocentrés
  • Processus égocentrés
  • Processus relationnels et dynamiques
23
Q

Définition : Processus sociocentrés

A

Traitement des information relatives aux groupes sociaux
- Catégorisation sociale
- auto-catégorisation
Socio centrés; nous p/r à nos groupes

24
Q

Définition : Processus égocentrés

A

Traitement des informations relatives aux individus
- Comparaison sociale
- Attribution

Égos centrés; décrire qui je suis en tant que personne soit en se comparant aux autres ou attribution. Regard vers soi et non le groupe

25
Q

Définition : Processus relationnels et dynamique

A

Traitement de l’interaction entre l’individu et le contexte

Diverses théories

Relationnels et dynamiques : met de l’avant la notion de contexte dans l’identité

26
Q

Définition : Catégorisation

A

Catégorisation
Activité mentale qui consiste à organiser des éléments dans un ensemble en fonction de critères communs. On ne peut pas savoir dans quel groupe on est si on ne connait pas les groupes à la base. On classe les individus dans des groupes en fonction de leur ressemblance (catégorisation sociale).

27
Q

Quelles sont les deux étapes du processus de catégorisation?

A
  1. Élaboration des catégories
  2. Utilisation des catégories
28
Q

Dans l’élaboration des catégories ont parle de l’élaboration basée sur le sujet. À quoi sa réfère?

A

• catégorisation basée sur le sujet; la personne elle-même décide des critères précis qu’elle va utiliser pour faire les catégories p.ex. : jeune vs vieux. En tant qu’individu comment je décide ce qui est jeune et ce qui est vieux. Le critère est précis, si je le donne à quelqu’un d’autre on arrive toujours au même résultat. (En bas de 50 ans vs plus de 50 ans)

29
Q

Dans l’élaboration des catégories ont parle de l’élaboration basée sur l’objet. À quoi sa réfère?

A

• catégorisation basée sur l’objet; l’objet en soi impose le critère p.ex. : la couleur des cheveux.

30
Q

Dans l’élaboration des catégories ont parle de l’élaboration basée sur l’interaction entre le sujet et l’objet. À quoi sa réfère?

A

• catégorisation basée sur l’interaction entre le sujet et l’objet. La personne va mettre des critères qui sont imprécis, ils nécessitent une certaine évaluation de la personne qui va être catégoriser. P.ex. : bons vs mauvais politiciens. Ici il faut les évaluer chacun donc en utilisant cette classification on n’arrive pas nécessairement tous au même résultat.

31
Q

Explique ce qu’est l’induction vs la déduction?

A

• induction; quand on tente de déterminer à quel catégorie appartient une personne

• déduction. On se sert d’une catégorie pour décrire une personne

ex. : induction; je peux classer cette personne parmi un groupe/image que j’ai en tête. Selon ce qu’elle me raconte, elle ressemble à un sportif vs la personne qui me dit que je suis sportif, donc ça me permet de la décrire.

32
Q

Définition : Stéréotype

A

Stéréotype
Croyance qu’une personne entretient à propos des caractéristiques des membres d’un groupe.

Une catégorie sociale inclut des gens qui se ressemble tandis qu’un stéréotype ça inclut des informations à propos des gens qui se ressemblent. Dès qu’il y a une catégorie, il y a un stéréotype qui s’y rattache.

Le stéréotype ne s’applique pas uniquement aux groupes outre le nôtre, on peut les considérer pour nos propres groupes aussi.

Les stéréotypes ne sont pas nécessairement négatifs, cela devient un problème quand les informations sont fausses.

33
Q

Définition : Assimilation

A

Assimilation
Accentuation des ressemblances entre les individus appartenant au même groupe. Critères communs

34
Q

Définition : Différenciation

A

Différenciation
Accentuation des différences entre les individus appartenant à des groupes distincts.

35
Q

À quel phénomènes les gens sont-ils soumis lors de la catégorisation sociale?

A

Lors de la catégorisation sociale les gens ont tendance à être soumis aux phénomènes d’assimilation et de différenciation.

36
Q

Pourquoi la combinaison de l’assimilation et de la différenciation est problématique?

A

La combinaison de ces deux phénomènes amène les gens à percevoir à tort que les membres de l’exogroupe sont très différents de ceux de l’endogroupe.

Lorsqu’on combine les deux concepts, soit mettre l’accent sur les différences/ressemblances (comparaison eux/nous) on oublie le fait que ce sont tous des «bonhommes jaunes», on oublie les ressemblances entre les différents groupes.

37
Q

En quoi consiste le niveau supra ordonné du processus de catégorisation?

A

Niveau supra ordonné : l’individu se catégorise comme être humain; il réalise des comparaisons entre l’espèce humaine et d’autres espèces.

38
Q

En quoi consiste le niveau intermédiaire du processus de catégorisation?

A

Niveau intermédiaire identité sociale, dépersonnalisation: l’individu se catégorise comme membre d’un groupe; il réalise des comparaisons intergroupes. Comparer des groupes les uns p/r aux autres p.ex. : mon groupe vs exo groupe; comment mon groupe diffère des autres groupes? Qu’est-ce que j’ai de différent avec les gens des autres groupes?

39
Q

En quoi consiste le niveau subordonné du processus de catégorisation?

A

Niveau subordonné identité personnelle , unicité : l’individu se catégorise comme une personne singulière; il réalise des comparaisons interpersonnelles et des comparaisons intragroupes. Comparaison interpersonnelle et intra groupes, oui je suis étudiant à l’udem, mais je ne suis pas comme tous les autres étudiants parce que…

40
Q

Définition : Dépersonnalisation

A

Dépersonnalisation
Perception de l’individu comme étant un exemplaire d’une catégorie sociale; qui possède les traits stéréotypiques qui définissent son endogroupe. Je me perçois comme un exemplaire, pareil comme les autres. Ça peut être très rassurant d’être considéré comme les autres ou négatifs si je ne peux pas montrer mes efforts personnels au travail notamment

41
Q

Définition : Unicité

A

Unicité
Perception de l’individu comme étant un être unique; qui possède un ensemble de caractéristiques qui lui est propre et qui n’est partagé par personne d’autre. La personne se démarque des autres, je suis différent, positif car je suis la seule qui peut faire cela ou négatif car on me traite différemment ou je me démarque car je suis le moins bon du groupe. On met l’accent sur ce qui différencie la personne des autres membres de son groupe.

42
Q

Définition : Catégorisation croisée

A

Catégorisation croisée
Processus par lequel une personne prend conscience qu’elle appartient à deux catégories sociales.

43
Q

Définition : Catégorisation multiple

A

Catégorisation multiple
Processus par lequel une personne prend conscience qu’elle appartient à plus de deux catégories sociales. Ex. : Rebecca Hwang dans le Ted talk, la catégorisation multiple rend notre endo groupe plus grand et réduit le risque de faire des préjugés : Plus le groupe social est grand, plus je trouve des ressemblances et plus ça réduit mon risque de préjugés.

44
Q

En quoi consiste la comparaison sociale?

A

Comparaison sociale
En l’absence de normes objectives définies, nous déterminons et évaluons nos habiletés et nos caractéristiques personnelles en nous comparant aux autres. Quand on n’a pas de point de repères objectif pour s’évaluer, on peut se comparer aux autres.

45
Q

En quoi consiste la comparaison ascendante?

A

Comparaison ascendante
Se comparer à des personnes que nous jugeons supérieures à soi. Avantage : les gens supérieurs peuvent servir de modèles, nous motive à aller plus loin Inconvénient : il peut y avoir une atteinte à l’estime personnelle

46
Q

En quoi consiste la comparaison descendante?

A

Comparaison descendante
Se comparer à des personnes que nous jugeons inférieures à soi. Avantage : bon pour notre estime personnelle, très valorisant Inconvénient : n’est pas bon sur le plan de la motivation, à quoi bon fournir plus d’efforts? Les gens peuvent se contenter tout simplement de cela.

47
Q

Qu’est-ce que la comparaison pertinente?

A

Le plus souvent on se compare aux gens du même niveau que nous : c’est un point de référence/comparaison pertinent. Pour savoir si je dois m’améliorer ou pas, je dois regarder ceux qui sont au même niveau que moi. Les deux autres modes de comparaison peuvent être fait parfois mais le mieux c’est la comparaison pertinente.

48
Q

Que dit la théorie de comparaison sociale?

A

La Théorie des processus de comparaison sociale postule que « qui se ressemble s’assemble ». Et si la ressemblance est faible dans un premier temps, elle doit s’accentuer au cours du temps. (Festinger, 1950, 1954, 1971) On tend à être avec des gens qui nous ressemble. Au fil des années, on ne sentira pas à l’aise à se mettre autour de gens qui ne nous ressemblent pas (d’où la perte de certains amis).

49
Q

Quelle est la première proposition de la théorie des processus de comparaison sociale?

A

• Il existe chez tout individu une tendance à évaluer ses opinions et aptitudes personnelles. On s’évalue sur ce qu’on pense et ce qu’on est capable de faire.

50
Q

Quelle est la deuxième proposition de la théorie des processus de comparaison sociale?

A

Façons d’évaluer nos opinions et aptitudes :
1. Par des moyens objectifs non sociaux. Sinon… quand il n’y a pas de moyens objectifs on cherche un point de comparaison pertinent; des gens semblables à nous. Je ne me compare pas au doctorant ou aux cégépiens.

  1. En les comparant avec les opinions et aptitudes des autres. Sinon…

Si on ne peut pas se comparer, ni s’évaluer, la personne éprouve de la difficulté à se définir.

51
Q

Quelle est la troisième proposition de la théorie des processus de comparaison sociale?

A

•À l’intérieur d’un champ de comparaison donné, nous choisissons de préférence comme terme de comparaison ceux dont l’opinion ou l’aptitude est plus proche de notre opinion ou aptitude. Point de comparaison pertinent

52
Q

Qu’est-ce qui fait décroitre la tendance à se comparer?

A

La tendance à se comparer à autrui décroît à mesure qu’augmente la différence entre soi et cet autre personne. Plus on a tendance à penser que la personne est différente de nous, moins on a tendance à s’y comparer
Si le seul terme de comparaison possible est très éloigné, l’évaluation manquera de précision subjective

53
Q

Qu’est-ce qui découle de trop de divergence intragroupe?

A

Pression à l’uniformité c.-à-d. quand on est dans un groupe où les gens ne nous ressemblent pas, on se pose la question suivante ; qu’est-ce que je peux faire pour les ressembler
1. Changer pour faire comme les autres
2. Tenter de changer les autres pour qu’ils nous ressemblent
3. Trouver un point de ressemblance pour qu’on se rapproche
p.ex. : dans un groupe d’amis où on parle d’élection; on est le seul qui adhère à un parti. 1. J’adhère au même parti que les autres. 2. J’essaie de convaincre les autres de changer de parti. 3. Trouver des points de ressemblances, est-ce que nos deux partis ont des ressemblances?
 Retour vers l’uniformité. Le groupe devient plus uniforme. Plus le groupe est uniforme plus on retrouve des points de ressemblances.

54
Q

Quelles propositions ont été faites sur le sujet de la pression à l’uniformité?

A

D’autres propositions ont été faites : elles se résument par ce qui suit :
• Pour les aptitudes, la pression à l’uniformité ne débouche pas sur un état d’équilibre car il existe un mouvement unidirectionnel vers le haut, une tendance à vouloir toujours faire mieux (qui n’existe pas pour les opinions). Nous n’arrivons donc jamais à un état de repos social. Quand il s’agit des aptitudes et capacités l’évolution ne finit jamais tandis que les opinions sont posées et terminées. Si un membre du groupe s’améliore, la pression à l’uniformité persiste.
• Les pressions à l’uniformité dans un groupe dépendent de :
• l’importance du groupe pour l’individu; avec nos meilleurs amis vs un groupe moins important pour nous
• la pertinence de l’opinion ou de l’aptitude pour le groupe. Moins grave d’avoir une mésentente sur la politique entre amis qu’entre membres du parti politique en soi.