Semaine 5-Les soins parentaux Flashcards

1
Q

Principe de Lek

A
  • La taille des couvées a été adaptée par la sélection naturelle pour correspondre au plus grand nombre de jeunes pour lequel les parents peuvent fournir suffisamment de nourriture.
  • Se fait par une sélection stabilisatrice
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2
Q

Compromis taille de couvée et survie

A
  • Pour que le principe de Lek fonctionne, il doit y avoir un compromis entre la taille de la couvée et la survie.
  • Une étude sur des mésanges a montré que les soins parentaux n’étaient pas suffisants pour les grandes couvées, car les coûts reliés à la mortalité adulte étaient trop élevés.
  • Mais si il en est possible, c’est avantageux de faire le pus de jeunes possibles, sans dépasser la limite, car ça permet une plus grande transmission de ses gènes.
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3
Q

Soins parentaux

A
  • Toutes formes de comportements faits par les parents envers leurs jeunes OU
  • tout ce qu’un parent peut faire pour aider son jeune.
  • Ex: soins aux oeufs, approvionnement des jeunes, préparer un nid, un terrier ou un territoire.
  • Les SP ne prennent pas en considération les coûts pour les parents.
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4
Q

Dépense parentale

A
  • Part des ressources parentales qui est investie dans la reproduction
  • Sous forme de temps et d’énergie
  • Effort parental n’est pas nécessairement constant durant un cycle de reproduction
  • Peut avoir des conséquences sur la survie et la reproduction à court/moyen/long terme.
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5
Q

Investissement parental

A

Tout investissement d’un parent dans son jeune pour augmenter le fitness de ce dernier, au détriment de l’habileté du parent à investir dans un autre jeune.

  • Implique un coût en fitness
  • Difficile à mesurer
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6
Q

Implication des parents

A
  • L’implication de chaque sexe dans les soins parentaux est un élément clé des régimes d’appariements
  • L’implication dans l’élevage est très variable entre les espèces.
  • Dépend de : mode de reproduction (viviparité vs oviparité, plus d’implication dans la viviparité avec gestation et lactation), stratégies biodémographiques (semelparité vs itéroparité, plus d’implication dans la semelparité car slmt une reproduction au cours d’une vie entière) et du nb/taille des oeufs/jeunes produits.
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7
Q

Qui fournit les soins parentaux ?

A
  • Quelques espèces d’invertébrés
  • Vertébrés
    presqu’universel chez les mammifères et oiseaux
    assez commun chez les poissons
    moins commun chez les amphibiens et les reptiles
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8
Q

Qui fournit les soins parentaux ? Arthropodes terrestres

A
  • Araignées, insectes et myriapodes
  • SP ne sont pas communs
  • S’il y en a, par femelle qui ont un petit nombre de jeunes
  • Ex: araignée femelle porte ses jeunes sur son dos.
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9
Q

Qui fournit les soins parentaux ? Reptiles

A
  • SP sont rares
  • S’il y en a, par femelle
  • Ex: crocodile, femelle reconnait les cris de ses jeunes et leur fournit jusqu’à 2 ans de soins
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10
Q

Qui fournit les soins parentaux ? Amphibienns

A
  • 18% des sp de salamandres, 6% des sp de grenouilles et les crapauds
  • SP se font par les mâles et les femelles, rarement les 2
  • Transport, gardinennage, approvisionnement
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11
Q

Qui fournit les soins parentaux ? Poissons

A
  • SP chez 20% des espèces
  • 3/4 des soins par les mâles, 1/4 sont biparentaux, rares par les femelles
  • Nettoyage et oxygénation des oeufs, défense des jeunes
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12
Q

Qui fournit les soins parentaux ? Oiseaux

A
  • Chez la majorité des espèces
  • Souvent par les deux parents
  • Approvionnement de la femelle par le mâle lors de l’incubation, incubation des oeufs, construction d’un nid et nourrissage des jeunes.
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13
Q

Qui fournit les soins parentaux ? Mammifères

A
  • Chez 100% des espèces, c’est obligatoire
  • Toujours par les femelles, car gestation et lactation
  • Moins de 5% des SP sont faits par les mâles (chez les espèces monogames, les mâles font le transport des jeunes, l’approvionnement et la défense/protection contre les prédateurs.
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14
Q

Mode de reproduction et soins parentaux

A

Fertilisation interne : femelles font les SP
Fertilisation externe : mâles font les SP
Il existe 3 hypothèses pour expliquer ce phénomène

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15
Q

Hypothèse de l’incertitude de la paternité

A

Interne : la fertilisation n’est pas instantannée donc il pourrait y avoir de la compétition intra-sexuelle et des choix cryptiques par la femelle. Le mâle ne sait donc pas si c’est lui le père des jeunes

Externe : même si la fertilisation se fait en même temps, il peut y avoir des choix cryptiques par la femelle (sécrétion d’un fluide autour de ses oeufs pour que les spermatozoïdes forts soient les seuls à se rendre)

On peut donc rejeter cette hypothèse, car dans les deux modes de reproduction, il y a incertitude de la paternité.
De plus, si un mâle est le père de quelques jeunes et que ses bénéfices(soins) > bénéfices(recherche), il sera celui qui fera les SP.

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16
Q

Hypothèse de l’ordre d’éjaculation des gamètes

A

Interne : c’est le mâle qui éjacule en premier, donc il peut se retirer et la femelle est prise avec les oeufs/jeunes. C’est elle qui fait les SP

Externe : Si l’éjaculation se fait en même temps, on devrait voir autant de SP par les mâles et par les femelles, mais ce n’est pas le cas. En réalité, les mâles font la majorité des SP (>50% chez les poissons).

On peut donc rejeter cette hypothèse.

17
Q

Hypothèse de l’association

A

Une grande association entre un des parents et ses embryons devrait mener à des SP.

Interne : la femelle est intimement liée à ses embryons, c’est donc elle qui fait les SP

Externe : les oeufs sont pondus dans le territoire du mâle. Ses comportements de défense de territoire se traduisent indirectement en défense des oeufs/jeunes. C’est lui qui fait les SP. En plus, il ne perd pas d’opportunités de reproduction en défendant les jeunes, car ce sont les femelles qui se déplacent.

18
Q

SP à quel prix ?

A
  • Modèle de Trivers
  • L’investissement dans la reproduction courante est élevé car: perte d’opportunités de reproduction et coûts directs qui mènent à mortalité plus élevée et réduction du succès reproducteur futur.
  • Ça mène à des conflits parents-enfants.
19
Q

Effet de la lactation sur la fertilité immédiate

A
  • Stimule la production de prolactine (enzyme qui supprime le système hormonal de la femelle)
  • La longueur de la période de lactation affecte la reproduction future.
  • En effet, le niveau d’investissement devrait augmenter et la longueur de la période de lactation aussi lorsque l’âge de la mère augmente, car sa valeur reproductive résiduelle diminue.
20
Q

Conflits parents-enfants

A
  • Initialement : coûts aux parents sont faibles par rapport aux grands bénéfices reçus par les enfants
  • Période intermédiaire : coûts pour la mère excède les bénéfices pour les enfants, elle voudra terminer les soins, mais les jeunes refuseront.
  • Les enfants devraient donc être sélectionnés pour manipuler leurs parents
  • Les parents devraient être sélectionnés pour résister aux manipulations de leurs jeunes.
  • Les conflits parents-enfants entraîne de la compétition/rivalité entre frères et soeurs, pouvant aller jusqu’au fraticide.
21
Q

Réduction de la taille des couvées

A
  • But des fraticides
  • Les éclosions asynchrones établissent une hierarchie de taille et d’habileté compétitive entre les jeunes; les plus vieux et les plus forts gagneront la compétition et leurs jeunes frères et soeurs seront tués.
  • La réduction peut être obligée ou facultative
22
Q

Fraticide obligé

A
  • Ponte de 2 oeufs
  • Le plus vieux tuera le plus jeune ou l’empêchera de s’alimenter
  • Aucune intervention des parents
  • Hypothèse de l’assurance des oeufs: l’oeuf d’extra est une assurance contre l’infertilité ou la perte accidentelle d’un oeuf. Les parents bénéficient de la mort rapide du jeune d’extra.
  • Ex: fou masqué
23
Q

Fatricide facultatif

A
  • Ponte d’une taille de couvée optimiste
  • Dans les bonnes années, tous les jeunes pourront être élevés (bénéfices pour parents)
  • Dans les années normales ou mauvaises, un ou plusieurs jeunes vont mourir de faim.
  • Ex: fou à pieds bleus
24
Q

Implication du parent dans les fraticides

A
  • Pour toutes les espèces qui pratiquent le fraticide, le parent n’est pas directement impliqué.
  • Dans les mauvaises années, il peut peut-être “encourager” indirectement le fraticide.
  • Ex: Héron garde-boeufs qui ajoute de la testostérone dans 1 des oeufs pour augmenter son agressivité.
25
Q

Éclosions synchrones: oisillons altriciaux

A
  • Les jeunes suivent la mère pour leurs apprentissages et la défense.
  • Ils doivent donc tous naître en même temps pour qu’aucun ne soit laissé derrière.
  • Les jeunes naissent presque autonomes.
26
Q

Éclosions synchrones: oisillons précoces

A
  • Les jeunes sont dépendants des parents

- Avantages ? plus de survie à l’envol lors des bonnes années de nourriture que les éclosions asynchrones.

27
Q

Discrimination dans les soins parentaux

A
  • La sélection devrait optimiser la capacité d’un parent à fournir un soin seulement à ses jeunes : discrimination génétique.
  • Les coûts sont très élevés pour s’occuper d’un jeune qui n’est pas le sien.
  • Évidences chez plusieurs espèces
  • Ex: reconnaissance vocale ou olfactive
28
Q

Adoption chez les animaux

A
  • Ne fait pas de sens d’un point de vue génétique
  • Parasitisme des couvées
    Nécessite des mécanismes de reconnaissance pour faire le rejet des jeunes d’autres parents, mais ces mécanismes ont de grands coûts, car il est facile de faire un erreur/accident.
    La majorité des espèces n’auront jamais besoin de mécanismes de reconnaissances, car le parasitisme des couvées est rare.
  • Les soins paternels peuvent démontrer la qualité d’un. mâle et ceux qui en font peuvent être préférés des femelles (ça impressionne les femelles).