Infection respiratoire : pneumonie Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la pneumonie ?

A

Infection du parenchyme pulmonaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Cette infection du parenchyme pulmonaire touche de façon prépondérante quels espaces

A

Les espaces alvéolaires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelle est sa traduction radiographique, est-elle obligatoire ?

A

Sa traduction radiologique, obligatoire pour obtenir un diagnostic
définitif, se caractérise par une infiltration alvéolaire ou interstitielle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

la majorité des pneumonies sont de quelle nature ?

A

Infectieuse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Plus rarement, le parenchyme est affecté par des processus inflammatoires dont la présentation
clinique et radiologique est difficile à différencier de celle des pneumonies infectieuses, quel pneumonie retiendra-t-on parmi celles-ci ?

A

Pneumonie en organisation cryptogénique (COP)
ou
Pneumonie à éosinophiles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Bien que ces pathologies soient infiniment plus rares, elles doivent figurer au
diagnostic différentiel, pourquoi une telle décision ?

A

Pour etre sur qu’on ne passe pas sur une de ces pathologies

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quels sont les 3 mécanismes physiopathologiques usuels impliqués dans la genèse de la pneumonie ?

A

• La micro-aspiration de la flore oropharyngée. Certains pathogènes colonisent dans un
premier temps les voies aériennes supérieures et, par la suite, sont aspirés dans les voies
aériennes inférieures. C’est le cas de la majorité des pneumonies bactériennes.
• L’inhalation de matériel aérosolisé comme dans certaines pneumonies virales, la
tuberculose, la tularémie, le légionnaire, etc.
• L’essaimage hématogène est beaucoup plus rare. On peut le rencontrer par exemple dans
l’embolie pulmonaire septique ou l’endocardite du coeur droit qui survient classiquement
chez les utilisateurs de drogues intraveineuses.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Les mécanismes de défense naturelle du poumon sont généralement efficaces à assurer la stérilité des voies aériennes sous-glottiques, quels sont les conditions qui brident ces mécanismes dans l’accomplissement de leurs fonctions ?

A

• le tabagisme qui entrave l’efficacité des mécanismes mucocilliaires chargés de l’élimination
des pathogènes inhalés
• les conditions pulmonaires, neurologiques, musculaires et squelettiques qui nuisent à
l’efficacité du réflexe de toux
• certains troubles neuromusculaires et la paralysie d’une corde vocale qui rendent
l’aspiration du matériel dégluti plus fréquente
• la trachéostomie et le tube endotrachéal qui empêchent l’action de la glotte et donnent un
accès direct au tractus respiratoire aux bactéries de la peau et de la sphère ORL.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Comment les pneumonies sont-elles classifiées ?

A

classifiées en fonction du lieu d’acquisition et de la population chez qui
elles surviennent

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quelle est l’utilité de cette classification ?

A

guider la thérapie antibiotique initiale en

fonction des flores bactériennes attendues

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quelles sont les différentes pneumonies ?

A
  1. La pneumonie acquise en communauté (CAP) qui affecte des individus immunocompétents
  2. La pneumonie nosocomiale (HAP) acquise en milieu hospitalier.
  3. La pneumonie acquise sous ventilateur (VAP),
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Comment attribue-t-on le terme HAP ?

A

pneumonie survenant plus que 2 jours après l’admission ou jusqu’à 14 jours après le congé
du patient dont le diagnostic d’admission n’était pas une pneumonie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Vrai ou faux, la VAP est une sous classe de pneumonie nosocomial.

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Comment tombe-t-on malade d’une VAP ?

A

acquise après l’intubation endotrachéale chez un patient hospitalisé aux soins intensifs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Expliquez le mécanisme d’apparition de la VAP.

A

des pathogènes qui profitent de l’immunosuppression relative, de la
contamination oropharyngée par une flore multi-résistante, du compromis des barrières
mécaniques mises à mal par les tubes endotrachéaux, la sédation et les altérations des
mécanismes de déglutition normaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quels sont les facteurs de risque qui ont été identifies et qui modulent l’incidence de la CAP ?

A

1) Alcoolisme
2) Utilisation de narcotiques
3) Maladie pulmonaire chronique (asthme, MPOC, fibrose kystique)
4) État d’immunosuppression
5) Institutionnalisation
6) Âge ≥ 70 ans
7) Tabagisme
8) Diabète
9) Maladie neurologique ou neuromusculaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Peut-on identifier un agent étiologique définitif dans toutes les pneumonies ? Est-ce toujours utile ? Si non, expliquez.

A

Non et ce n’est pas utile, car :
* les ressources
nécessaires pour procéder en temps utile à des cultures ne sont pas disponibles
* pas économiquement efficaces considérant que très peu d’agents étiologiques
représentent la quasi-totalité des étiologies rencontrées
* les antibiotiques de
première intention couvrent adéquatement ceux-ci.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Sur quels symptômes la pneumonie repose-t-elle généralement ?

A
Toux 
Expectorations colorées 
Hyperthermie (+38 degree)
Dyspnee 
Malaises généraux 
Douleur thoracique de type pleural
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Les symptômes nommés à la question ci-dessus sont souvent associés à quoi ?

A
associés à des signes physiques auscultatoires de consolidation ou d’atteinte du parenchyme
pulmonaire comme :
souffle tubaire
des râles localisés 
des signes d’épanchement pleural
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Vrai ou faux : démonstration radiologique de la pneumonie est nécessaire à
l’établissement d’un diagnostic de certitude

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

La pneumonie typique représente quoi ?

A

Syndrome associé au Streptococcus pneumoniae

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Qu’est-ce qui caractérise le Streptococcus pneumoniae ?

A
Debut brutal 
Toux
Expectorations colorées (parfois teintées de sang) 
Douleurs thoraciques
Fievre
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Le pneumonie atypique représente quoi ?

A

Chlamydophila pneumoniae

Legionella pneumophilia

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Qu’est-ce qui caractérise Chlamydophila pneumoniae

Legionella pneumophilia ?

A
Debut + insidieux 
- svt accompagné de fièvre 
toux sèche intrusive 
myalgies 
céphalées
25
Q

Qu’est-ce qui caractérise le Streptococcus pneumoniae à la radiographie ?

A

IMPORTANT : infiltration alvéolaire lobaire avec bronchogramme aérien à la radiographie pulmonaire

26
Q

Qu’est-ce qui caractérise Chlamydophila pneumoniae

Legionella pneumophilia à la radiographie ?

A

La radiographie montre des infiltrations interstitielles diffuses, prédominantes
aux bases et ne respectant pas les structures lobaires.

27
Q

Le chevauchement considérable des signes, symptômes et de la présentation
clinique des pneumonies typiques et atypiques permet-t-il de lier une de ces deux présentations cliniques à un diagnostic étiologique certain ? Si non, alors comment fait-on pour soigner le patient souffrant ?

A

Non :

approche empirique = choisir antibiothérapie offrant une couverture des deux syndromes

28
Q

La Legionella Pneumophilia est une bactérie à ____ ____.

A

Gram Negative

29
Q

Comment se transmet la legionella pneumophilia ?

A

Inhalation de microgouttelettes contaminées : aucune transmission inter-humaine n’a à ce jour été rapportée

30
Q

Où habite cette bactérie ?

A

L’habitat naturel de cette bactérie est l’eau douce stagnante où elle est hébergée par des
amibes
Endroits où on l’a retrouve : les tours de refroidissement, systèmes de climatisation,
piscines et étangs. Son ubiquité rend l’identification d’une source définitive à peu près
impossible.

31
Q

Qui infecte-t-elle (legionella pneumophilia)

A
  • personnes âgées
  • personnes médicalement compromises
  • Exception : 70 serotypes possedent des profils d’infectivite très distinct
32
Q

Décrivez classiquement ce qu’il se passe après 2 semaines d’incubation suite à l’infection à la legionella pneumophilia.

A
  • tableau de pneumonie atypique :

Céphalés + troubles digestifs prépondérants

33
Q

Vous êtes clinicien et vous voulez diagnostiquer une pneumonie à la legionella pneumophilia, comment procédez-vous ?

A
  • suspicion clinique confirmée

- antigenemie urinaire

34
Q

Vrai ou faux : en l’absence d’une confirmation microbiologique ou
immunologique, il est possible de confirmer le diagnostic.

A

Faux, c’est imposible

35
Q

Vous êtes clinicien et vous décidez d’opter sur une culture du pathogène (vous soupçonnez la legionella). Votre collègue vous reprend et vous dit la chose suivante : ne fais pas ça, le pathogène se cultive mal et son
identification en milieu décontaminé enrichi de charbon requiert une dizaine de jours le délais est
longs par les standards actuels. A-t-il raison ? Si oui, quels autres tests allez vous prioriser ?

A

Il a raison, il faut prioriser :
1. l’antigénémie urinaire
2. autres méthodes basées sur le PCR
1 et 2 = diagnostics quasi-instantané

36
Q

Félicitations, vous avez réussi à diagnostiquer la Legionella Pneumophilia ! Maintenant, il faut traiter votre patient. Lors d’une rencontre qui est faite à tous les retours de garde, un de vos collègues semble confus quant aux traitements, il proclame la chose suivante : “ Le Legionella Pneumophilia est un pathogène intracellulaire obligatoire. Il est insensible aux pénicillines et requiert des antibiotiques qui pénètrent bien le corps cellulaire, lesquels doit-on prendre “. L’affirmation de votre collègue est-elle vrai ou fausse ? Si vrai, quels sont les antibiotiques que vous allez fournir à votre patient ?

A

Vrai, il faut le traiter à base de :

  • microlides
  • quinolones
  • tetracyclines

Ce sont toutes des options valides

37
Q

Votre patient se détériore : l’infection est plus grave. Sur quels antibiotiques allez-vous vous rabattre ? Est-ce le bon diagnostic ?

A

En cas d’infection sévère et

en attente d’une identification définitive, les quinolones avec leur spectre de couverture élargi

38
Q

Completez la phrase suivante : la majorité des régimes antibiotiques prescrits _____ (1) couvrent le pathogène lors d’infections ______ (2)

A

(1) empiriquement

(2) sporadiques

39
Q

Quel outil permet de différencier la pneumonie des bronchites et autres infections des voies aériennes inférieures ?

A

La radiographie

Implications dans choix de l’antibiothérapie, la durée du traitement et suivi extérieur une fois la thérapie complète.

40
Q

Vous êtes résident aux urgences et rentrez suite à vos jours de repos. Le schéma est le suivant :
Patient 1 : presentation de pneumonie severe
Patient 2 : patient vulnérable
Patient 3 : porteur du pneumo nosocomiale
Patient 4 : porteur du pneumo acquise sous ventilateur

Devez-vous poser une investigation plus poussée ?

A

Oui, dans les cas amenés par ces patients :

  1. dépister conditions ou complications associées à pneumonie
  2. stratifier le risque de morbidité et de mortalité
  3. moduler les décisions thérapeutiques

FAIRE UN TRIAGE

41
Q

Quels sont les examens généraux que l’on peut commander dans le cas d’une pneumonie ?

A
Formule sanguine : 
Bilan ionique
Fonction rénale 
Fonction hépatique 
ECG
42
Q

Que voulez-vous rechercher dans la formule sanguine d’une personne atteinte de pneumonie ?

A

leucocytose physiologique
neutropénie
hémolyse
coagulation intra-vasculaire disséminée

43
Q

Quel voulez-vous rechercher dans le bilan ionique d’une personne atteinte de pneumonie ?

A

SIADH

désordres électrolytiques associés

44
Q

Que voulez-vous rechercher en évaluant la fonction rénale d’une personne atteinte de pneumonie ?

A

Modulation de l’antibiothérapie

45
Q

Que voulez-vous rechercher en évaluant la fonction hépatique d’une personne atteinte d’une pneumonie ?

A

Complications associés

Modulation de l’antibiothérapie

46
Q

Quel(le)(s) énoné(s) est(sont) faux ?
a)
Pour la majorité des patients traités en ambulatoire, il y a des investigations bactériologiques
spécifiques recommandées pour éviter des complications plus graves.
b)
Pour les patients admis à l’étage, il est recommandé que la culture et
la coloration de Gram soient obtenues après l’administration d’un antibiotique.

A

a et b sont faux :
a)
il n’y a pas d’investigations bactériologiques recommandées
b)
faux, on veut la coloration de Gram et la culture avant que les antibiotiques ne soient prescris

47
Q

Si l’obtention du spécimen est difficile dans le cas de la coloration de Gram ou encore de la culture, que devez vous faire ?

A

Commencer les traitements : La difficulté

d’obtenir un spécimen adéquat ne doit toutefois jamais retarder l’initiation du traitement.

48
Q

Pour les patients immunosupprimés ou réfractaires à la thérapie initiale, que faut-il faire ?

A

un effort supplémentaire pour obtenir des sécrétions du tractus respiratoire inférieur.
ATTENTION : ce test n’est ni sensible ni spécifique pour le diagnostic d’un agent étiologique

49
Q

Un de vos patient souffrant de MPOC est souffrant en meme temps d’une pneumonie à pneumocoque, la culture du pathogène sera-t-elle nécessairement positive ?

A

Non, particulièrement chez le
patient MPOC, mais aussi chez d’autres patients, des cultures faussement positives reliées à la
colonisation chronique des voies aériennes supérieures rendent l’interprétation de la culture
d’expectorations problématique dans la plupart des cas.

50
Q

l’hémoculture réfère à quoi ?

A

Mise en culture d’échantillons sanguins

51
Q

Sa positivités définit quoi /

A

La bacteriemie

52
Q

Vrai ou faux :

a) il est recommandé d’effectuer des hémocultures pour tout patient admis à
l’hôpital.
b) la positivité augmente avec la sévérité de la maladie, mais ne diminue pas si des antibiotiques
ont été administrés préalablement.

A

a) = vrai
b) = faux :La positivité augmente avec la sévérité de la maladie et diminue si des antibiotiques
ont été administrés préalablement.

53
Q

L’hemoculture est positive dans combien de % des pneumonies ?

A

6 % à 17 %

54
Q

Quel est le germe le plus fréquemment isolé dans une hémoculture ?

A

S.pneumoniae (50-60%)

55
Q

Vrai ou faux : La mortalité est souvent

plus élevée en présence d’une bactériémie mais le lien n’est pas nécessairement causal

A

Vrai

56
Q

Vrai ou faux : les patients bactériémies ont une mortalité plus élevé en raison de la bactérémie toute seule

A

Faux, ceci peut refléter davantage des facteurs de l’hôtel et la sévérité de la maladie que la bacteriemie elle-même

57
Q

Quand est-ce qu’on utilise la thoracentèse ?

A

Tout patient qui présente un épanchement pleural significatif (> 10 à 15 mm à l’échographie de
surface en inspiration) devrait avoir une ponction pleurale.

58
Q

Dans le cadre de la thoracentese qu’est-ce qui définit l’empyeme ?

A

Mise en évidence de pus dans l’espace pleural définit l’empyeme

59
Q

Vrai ou faux :

a) l’empyeme est une complication relativement fréquente des pneumonies
b) l’empyeme est généralement plus retrouve dans les pneumonies avec des infections à S. pneumonies

A

Faux