Les troubles liés à l'usage de substances Flashcards

1
Q

Nommer 4 substances stimulantes du SNC

A
  • Cocaïne et dérivés (crack p/e)
  • Amphétamine
  • Nicotine
  • Caféine
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Q

Nommer 4 substances dépresseur du SNC

A
  • Alcool
  • Benzodiazépines (ainsi que les anxiolytiques, hypnotiques et sédatifs)
  • Opioïdes
  • Solvants volatiles
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Q

Nommer 4 substances perturbatrices du SNC

A
  • Hallucinogènes
  • Cannabis
  • Phencyclidine (PCP)
  • LSD
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Q

Quel est le mécanisme d’action de la caféine?

A

1) La caféine est un stimulant du SNC. Elle est rapidement absorbée par le système digestif et peut avoir un effet au niveau du SNC dans les minutes qui suivent son ingestion
2) Elle est métabolisée dans le foie, grâce au cytochrome P-450, en trois métabolites :

  • la paraxanthine, qui augmente la lipolyse ;
  • la théobromine, qui dilate les vaisseaux sanguins ;
  • la théophylline, qui relaxe les muscles lisses des bronches et qui est donc efficace dans le traitement de l’asthme.

3) La caféine traverse la barrière hématoencéphalique et agit, au niveau du SNC, comme antagoniste des récepteurs à adénosine. Cet antagonisme entraîne une libération d’adrénaline et augmente la concentration de dopamine, ce qui provoque une stimulation de l’activité neuronale

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5
Q

Quelle est la durée de l’effet de la caféine?

A

La concentration maximale de caféine est atteinte en 30 à 60 minutes et sa demi-vie est d’environ 4 heures et demie.

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6
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’intoxication à la caféine?

A

A. Consommation récente de caféine (typiquement une dose élevée bien supérieure à 250 mg).

B. Au moins cinq des signes ou symptômes suivants, se développant pendant ou peu après la consommation de caféine :

  1. Fébrilité.
  2. Nervosité.
  3. Excitation.
  4. Insomnie.
  5. Faciès vultueux.
  6. Augmentation de la diurèse.
  7. Troubles gastro-intestinaux.
  8. Soubresauts musculaires.
  9. Pensées et discours décousus.
  10. Tachycardie ou arythmie cardiaque.
  11. Périodes d’infatigabilité.
  12. Agitation psychomotrice.

C. Les signes ou symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Les symptômes ne sont pas imputables à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

*** on peut aussi observer une désorientation, une désinhibition, un délire et des hallucinations dans les cas de surdose plus importants. Une surdose extrême de caféine (plus de 5 000 mg) peut entraîner la mort, qui est généralement le résultat d’une fibrillation ventriculaire. ***

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7
Q

Quels sont les critères diagnostiques du sevrage de la caféine?

A

A. Usage prolongé et quotidien de caféine.

B. Arrêt brutal ou réduction de la prise de caféine, suivi dans les 24 heures par trois (ou plus) des signes ou symptômes suivants :

  1. Céphalées.
  2. Fatigue ou somnolence importante.
  3. Humeur dysphorique, humeur dépressive ou irritabilité.
  4. Difficultés de concentration.
  5. Symptômes pseudo-grippaux (nausées, vomissements ou raideur/douleur musculaire).

C. Les symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Les signes ou symptômes ne sont pas associés aux effets physiologiques d’une autre affection médicale (comme la migraine ou une maladie virale) et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance.

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8
Q

Quelle est la durée des symptômes de sevrage de la caféine?

A

Les symptômes de sevrage apparaissent entre 12 et 24 heures après l’arrêt de la prise de caféine, atteignant leur pic entre 20 et 48 heures et peuvent durer environ une semaine.

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9
Q

Quel est le mécanisme d’action de la nicotine?

A

La nicotine est un agoniste des canaux ioniques nicotiniques récepteurs de l’acétylcholine. L’activation de ces canaux par la nicotine entraîne une cascade d’effets sur les systèmes dopaminergiques et noradrénergiques. À faible dose, la nicotine provoque la libération d’adrénaline ayant un effet stimulant.

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10
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble de l’usage du tabac?

A

A. Mode d’usage problématique du tabac conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois :

  1. Le tabac est souvent consommé en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
  2. Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux pour diminuer ou contrôler l’usage du tabac.
  3. Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir ou utiliser du tabac.
  4. Envie impérieuse (craving), ou fort désir ou besoin pressant d’utiliser du tabac.
  5. Usage répété de tabac conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures au travail, à l’école ou au domicile (p. ex. perturbation du travail).
  6. Usage continu de tabac malgré les problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets du tabac (p. ex. conflits avec les autres au sujet de l’usage du tabac).
  7. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage du tabac.
  8. Usage répété de tabac dans des situations où cela peut être physiquement dangereux (p. ex. fumer au lit).
  9. L’usage du tabac est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par le tabac.
  10. Tolérance définie par l’un des deux symptômes suivants :
    a. Besoin de quantités notablement plus fortes de tabac pour obtenir l’effet désiré.
    b. Effet notablement diminué en cas de consommation continue de la même quantité de tabac.
  11. Sevrage, manifesté par l’un des deux symptômes suivants :
    a. Syndrome de sevrage caractéristique du tabac (cf. les critères A et B du sevrage du tabac).
    b. Le tabac (ou une substance très proche, telle que la nicotine) est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.
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11
Q

Quels sont les 4 spécificateurs du trouble de l’usage du tabac?

A

En rémission précoce

Après que tous les critères du trouble de l’usage du tabac aient été préalablement remplis, aucun ne l’a été pendant au moins 3 mois mais pendant moins de 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse [craving], fort désir ou besoin pressant d’utiliser le tabac », qui peut être présent).

En rémission prolongée

Après que tous les critères du trouble de l’usage du tabac aient été préalablement remplis, aucun ne l’a été à aucun moment pendant au moins 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse [craving], ou fort désir ou besoin pressant d’utiliser le tabac », qui peut être présent).

Sous traitement de maintien

Le sujet prend un traitement au long cours d’aide au maintien du sevrage du tabac, tel qu’un traitement de substitution nicotinique, et aucun critère du trouble de l’usage du tabac n’est présent pour cette classe thérapeutique (à l’exception de la tolérance ou du sevrage du traitement de substitution nicotinique).

En environnement protégé

Cette spécification supplémentaire est utilisée si le sujet est dans un environnement où l’accès au tabac est limité.

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12
Q

Quels sont les symptômes d”une intoxication à la nicotine?

A

Un surdosage en nicotine peut se manifester par plusieurs symptômes : nausées ou vomissements, diarrhées, sécheresse buccale, palpitations, céphalées, insomnie, lipothymie ou syncope.

*** Les fumeurs régularisent spontanément leur taux sérique de nicotine de sorte qu’ils n’atteignent jamais des doses de nicotine suffisantes pour entraîner une intoxication en fumant la cigarette. Les symptômes peuvent survenir en surdosage d’un traitement à la nicotine ***

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13
Q

Quels sont les critères diagnostiques du sevrage du tabac?

A

A. Usage quotidien de tabac pendant au moins plusieurs semaines.

B. Arrêt brutal de la consommation, ou réduction de la quantité de tabac utilisée, suivi, dans les 24 heures, d’au moins quatre des signes ou symptômes suivants :

  1. Irritabilité, frustration ou colère.
  2. Anxiété.
  3. Difficultés de concentration.
  4. Augmentation de l’appétit.
  5. Fébrilité.
  6. Humeur dépressive.
  7. Insomnie.

C. Les signes ou symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Les signes ou symptômes ne sont pas imputables à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance.

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14
Q

Quelles sont les voies d’utilisation de la nicotine?

A

Le tabac peut être inhalé sous forme de fumée de cigarettes, de cigares ou de pipes. Il peut également être prisé par le nez ou chiqué dans la bouche.

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15
Q

Quelle est la durée de l’effet de la nicotine?

A

L’absorption pulmonaire de la fumée de cigarette est particulièrement rapide et efficace. La nicotine agit au niveau du SNC en à peine plus de 10 secondes.

Sa demi-vie sanguine est de deux heures.

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16
Q

Quel est le mécanisme d’action de la cocaïne?

A

Blocage de la recapture NA-5HT-DA en bloquant le transporteur de la dopamine

La cocaïne stimule le SNC, agissant sur plusieurs neurotransmetteurs. Elle augmente l’activité des monoamines (principalement la dopamine) en bloquant le recaptage présynaptique. La cocaïne augmente la concentration de dopamine dans les régions du noyau accumbens, du cortex préfrontal ainsi que dans la région tegmentale ventrale du SNC.

Elle bloque aussi les canaux sodiques voltage-dépendants, d’où son effet anesthésique et le risque d’arythmie cardiaque. En plus de bloquer la pompe de recaptage présynaptique, les amphétamines augmentent également la libération de dopamine dans la fente synaptique.

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17
Q

Quels sont les effets recherchés par la prise de cocaïne ou d’amphétamines?

A

Euphorie, sentiment de toute puissance, énergie, diminution d’appétit, augmentation de libido

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18
Q

Quelles sont les différentes formes de cocaïne?

A

Le chlorhydrate de cocaïne est un psychostimulant qui peut être inhalé par le nez sous forme de poudre blanche ou injecté après dilution dans de l’eau.

Comme il est thermolabile, il doit être transformé en cocaïne alcaloïde pour être fumé, ce produit étant connu sous le nom de freebase.

Combinée au bicarbonate de soude, la freebase prend une forme cristallisée appelée crack. Lorsqu’ils sont fumés, le crack et la freebase agissent très rapidement sur le SNC, tout comme l’injection intraveineuse.

Stimulant naturel provenant d’une plante, le khat qui est mâché dans certains pays arabes.

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19
Q

Quelle est la durée de l’effet de la cocaïne ?

A

La voie d’administration affecte la vitesse à laquelle les effets sont ressentis : quelques secondes pour le stimulant fumé ou injecté, 5 à 20 minutes lorsqu’inhalé et 20 à 60 minutes après l’administration orale.

effet durant de 15 minutes à 1,5 heure

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20
Q

Quel est le mécanisme d’action de la des amphétamines?

A

Métamphétamine : libération de NA-5HT-DA nouvellement synthétisé.

crystal-meth : la forme cristallisée de l’amphétamine (plus pure)

méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA) : Libération de 5-HT

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21
Q

Quels sont les effets recherchés par la prise d’amphétamines?

A

Meth : Euphorie, diminution de fatigue, diminution de l’appétit, augmentation de l’attention

Crystal-meth : Sensation de bien-être, euphorie, sociabilité, diminution de fatigue, augmentation de l’attention, anorexie

MDMA : Élévation de l’humeur, augmentation de la confiance, de la sociabilité, de l’empathie, propriétés hallucinogènes

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22
Q

Quelles sont les voies d’administration des amphétamines?

A

Meth et MDMA : orale

Crystal meth : Inhalée et ntraveineuse

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23
Q

Quelle est la durée d’action des amphétamines?

A

Meth et MDMA : ~ 6 heures

Crystal meth : ad 16h

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24
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’intoxication par un stimulant?

A

A. Usage récent d’une substance amphétaminique, de cocaïne ou d’un autre stimulant.

B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. euphorie ou émoussement affectif, changements de la sociabilité, hypervigilance, sensibilité interpersonnelle, anxiété, tension ou colère, comportements stéréotypés, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage du stimulant.

C. Au moins deux des signes ou symptômes suivants, qui se développent durant ou peu de temps après l’usage du stimulant :

  1. Tachycardie ou bradycardie.
  2. Dilatation pupillaire.
  3. Augmentation ou diminution de la pression artérielle.
  4. Transpiration ou frissons.
  5. Nausées ou vomissements.
  6. Perte de poids avérée.
  7. Agitation ou ralentissement psychomoteur.
  8. Faiblesse musculaire, dépression respiratoire, douleurs thoraciques ou arythmies cardiaques.
  9. Confusion, crises convulsives, dyskinésies, dystonies ou coma.

D. Les signes ou symptômes ne sont pas imputables à une autre affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, y compris une intoxication par une autre substance.

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25
Q

Quelles sont les 2 spécificateurs du trouble d’intoxication à un stimulant?

A

Spécifier le stimulant spécifique (c.-à-d. substance amphétaminique, cocaïne ou autre stimulant).

Spécifier si avec perturbations des perceptions : Cette spécification peut être notée lorsque les hallucinations sans altération de l’appréciation de la réalité, ou des illusions auditives, visuelles ou tactiles surviennent en l’absence de confusion mentale.

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26
Q

Quels sont les critères diagnostiques de sevrage d’un stimulant?

A

A. Arrêt (ou réduction) de l’usage prolongé d’une substance amphétaminique, de cocaïne ou d’un autre stimulant.

B. Humeur dysphorique et deux (ou plus) des modifications physiologiques suivantes, apparaissant de quelques heures à plusieurs jours après le critère A :

  1. Épuisement.
  2. Rêves intenses et déplaisants.
  3. Insomnie ou hypersomnie.
  4. Augmentation de l’appétit.
  5. Agitation ou ralentissement psychomoteur.

C. Les signes ou symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Les signes ou symptômes ne sont pas imputables à une autre affection médicale et nesont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance.

*** Spécifier la substance spécifique qui cause le syndrome de sevrage (c.-à-d. substance amphétaminique, cocaïne ou autre stimulant). ***

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27
Q

Quel est le mécanisme d’action des sédatifs, hypnotiques et anxiolytiques?

A

GHB : Structure similaire au GABA endogène et ↑ taux de Dopamine

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28
Q

Donner des exemples de sédatifs, hypnotiques et anxiolytiques

A

Elles comprennent les benzodiazépines, les carbamates (comme le méprobamate ou le glutéthimide), les barbituriques et des substances hypnotiques de type barbiturique.

Aussi : GHB (acide 4-hydroxybutanoïque)

29
Q

Quelle est la voie d’administration du GHB?

A

Orale

30
Q

Quelle est la durée de l’effet du GHB?

A

2h à 4h

31
Q

Quels sont les effets recherchés par la prise de GHB?

A

Euphorie, désinhibition, relaxation, somnolence

32
Q

Quels sont les critères diagnostiques d’une intoxication par un sédatif, hypnotique ou anxiolytique?

A

A. Usage récent d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique.

B. Changements comportementaux ou psychologiques inadaptés, cliniquement significatifs (p. ex. comportement sexuel ou agressivité inappropriés, labilité de l’humeur, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique.

C. Au moins un des signes ou symptômes suivants, se développant pendant ou peu après l’usage d’un sédatif, d’un hypnotique ou d’un anxiolytique :

  1. Discours bredouillant.
  2. Incoordination motrice.
  3. Démarche ébrieuse.
  4. Nystagmus.
  5. Altération cognitive (p. ex. de l’attention ou de la mémoire).
  6. Stupeur ou coma.

D. Les signes et symptômes ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

33
Q

Quels sont les critères diagnostiques d’un sevrage de sédatif, hypnotique ou anxiolytique?

A

A. Arrêt (ou réduction) d’un usage de sédatif, hypnotique ou anxiolytique qui a été massif et prolongé.

B. Au moins deux des manifestations suivantes se développant de quelques heures à quelques jours après l’arrêt (ou la réduction) d’un usage de sédatif, hypnotique ou anxiolytique décrit dans le critère A :

  1. Hyperactivité neurovégétative (p. ex. transpiration ou fréquence cardiaque supérieure à 100 battements/minute).
  2. Tremblement des mains.
  3. Insomnie.
  4. Nausées ou vomissements.
  5. Hallucinations ou illusions transitoires visuelles, tactiles ou auditives.
  6. Agitation psychomotrice.
  7. Anxiété.
  8. Crises convulsives de type grand mal.

C. Les symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Les signes et symptômes ne sont pas imputables à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, incluant l’intoxication par une autre substance.

***Spécifier si : Avec perturbations des perceptions : Cette spécification peut être notée lorsque les hallucinations sans altération de l’appréciation de la réalité, ou des illusions auditives, visuelles ou tactiles surviennent en l’absence d’état confusionnel. ***

34
Q

Qu’est-ce que sont les solvants volatils?

A

Les solvants volatils, aussi nommés «gas» et « sniff », comprennent une vaste gamme de produits chimiques dont les effets physiques et psychologiques sont semblables. Font partie de cette catégorie :

  • les hydrocarbures aliphatiques et aromatiques (essence, colle, diluant pour la peinture et peintures en aérosol) ;
  • les hydrocarbures halogénés (gaz d’aérosol, liquide correcteur et produits de nettoyage) ;
  • d’autres produits contenant des esters, des cétones et des glycols.
35
Q

Quel est lemécanisme d’action des solvants inhalés?

A

L’action pharmacodynamique des solvants serait principalement liée à la modulation des récepteurs GABAA et NMDA.

36
Q

Quelle est la durée d’action des solvants volatils?

A

Leurs effets apparaissent en quelques secondes et peuvent durer de 15 minutes à quelques heures, en fonction de la substance et de la dose inhalées

37
Q

Quels sont les critères diagnostiques d’une intoxicaiton par substances inhalées?

A

A. Usage intentionnel récent ou exposition accidentelle de courte durée aux substances inhalées à forte dose, incluant les hydrocarbures volatils comme le toluène ou l’essence.

B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. bagarres, agressivité, apathie, altération du jugement) qui se sont développés pendant, ou peu après, l’exposition aux substances inhalées.

C. Au moins deux des signes ou symptômes suivants se développant pendant ou peu après l’usage ou l’exposition aux substances inhalées :

  1. Étourdissements.
  2. Nystagmus.
  3. Incoordination motrice.
  4. Discours bredouillant.
  5. Démarche ébrieuse.
  6. Léthargie.
  7. Diminution des réflexes.
  8. Ralentissement moteur.
  9. Tremblements.
  10. Faiblesse musculaire généralisée.
  11. Vision trouble ou diplopie.
  12. Stupeur ou coma.
  13. Euphorie.

D. Les symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

38
Q

Quels sont les symptômes d’un sevrage de substances inhalées?

A

L’arrêt brusque d’une consommation importante de solvants

s’accompagne de symptômes dépressifs et anxieux, d’une perte d’appétit, d’irritabilité, d’étourdissements, de tremblements et de nausées.

Toutefois, ces manifestations ne sont pas décrites dans le DSM-5.

39
Q

Donner des exemples d’opioïdes

A

Le terme « opiacé » fait généralement référence aux dérivés naturels du pavot (p. ex., opium, morphine, codéine) alors que le terme « opioïde » fait plutôt référence aux dérivés synthétiqueset semi-synthétiques (p. ex., hydromorphone, oxycodone, etc.)

40
Q

Quel est le mécanisme d’action des opioïdes?

A

Liaison au récepteurs opioïdes (μ, κ, δ) et effet indirect sur dopamine (explique le risque de dépendance associé à leur utilisation.)

Les opioïdes sont classés selon leurs effets sur les récepteurs μ en trois catégories principales :

  • agoniste : substance qui interagit avec le récepteur et l’active ;
  • antagoniste : substance qui interagit avec le récepteur et le bloque ;
  • agoniste partiel : substance qui interagit avec le récepteur et l’active de façon modérée.
41
Q

Quel est l’effet recherché lors de l’utilisation d’opioïdes

A

Euphorie (rush « orgasmique »), soulagement de la tension, sédation, analgésie

42
Q

Quelles sont les voies d’administration possibles des opioïdes?

A

Orale, inhalée ou intraveineuse

43
Q

Quelle est la durée de vie des opioïde?

A

La principale différence entre les différents analgésiques opioïdes tient à leur demi-vie plasmatique. Les opioïdes sont liés aux protéines plasmatiques et sont surtout éliminés par voie rénale

44
Q

Quels sont les critères diagnostiques d’une intoxication aux opiacés

A

A. Usage récent d’un opiacé.

B. Troubles du comportement ou modifications psychologiques, cliniquement significatifs (p. ex. euphorie initiale suivie par de l’apathie, dysphorie, agitation ou ralentissement moteur, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage d’un opiacé.

C. Constriction pupillaire (ou dilatation pupillaire due à l’anoxie en cas de surdose grave) et au moins un des signes ou symptômes suivants, se développant pendant ou peu après l’usage d’opiacés :

  1. Somnolence ou coma.
  2. Discours bredouillant.
  3. Altération de l’attention ou de la mémoire.

D. Les signes et symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

*** Spécifier si avec perturbations des perceptions. Cette spécification peut être utilisée dans les rares cas où des hallucinations sans altération de l’appréciation de la réalité, ou des illusions auditives, visuelles ou tactiles surviennent en l’absence d’état confusionnel. ***

45
Q

Quels sont les critères diagnostiques de sevrage d’un opiacé?

A

A. L’une ou l’autre des circonstances suivantes :

  1. Arrêt (ou réduction) d’un usage d’opiacés qui a été massif et prolongé (c.-à-d. au moins plusieurs semaines).
  2. Administration d’un antagoniste opiacé après une période de l’usage d’opiacés.

B. Au moins trois des manifestations suivantes se développant de quelques minutes à quelques jours après le critère A :

  1. Humeur dysphorique.
  2. Nausées ou vomissements.
  3. Douleurs musculaires.
  4. Larmoiement ou rhinorrhée.
  5. Dilatation pupillaire, piloérection, ou transpiration.
  6. Diarrhée.
  7. Bâillement.
  8. Fièvre.
  9. Insomnie.

C. Les signes et symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Les signes et symptômes ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

46
Q

Quelle est la substanca active du Cannabis?

A

La substance communément appelée « pot », « cannabis », « marijuana » ou « haschich » est dérivée de la plante Cannabis sativa.

Ce composé renferme plusieurs dizaines de phytocannabinoïdes, les plus connus étant le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC), qui est habituellement associé aux effets psychotropes du cannabis, de même que le cannabidiol.

*** La concentration actuelle de THC atteint parfois 20 % dans le cannabis vendu sur le marché, alors qu’elle se situait à moins de 5 % dans les années 1970. ***

47
Q

Quel est le mécanisme d’action du cannabis?

A

Liaison aux récepteurs cannabinoïdes (CB1)

Type protéine G

Sites :

  • Noyaux de la base
  • Hyppocampe
  • Cervelet
48
Q

Quel est l’effet recherché lors de la consommation de canabis?

A

Perceptions augmentées, sensation d’irréalité, diminution d’anxiété, somnolence et euphorie

49
Q

Quelles sont les voies d’administration du canabis?

A

Inhalée ou orale

50
Q

Quelle est la durée de l’effet du cannabis?

A

Pic à 30 min. Effet total ~ 2-4h

51
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’intoxication au cannabis?

A

A. Usage récent de cannabis.

B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. altération de la coordination motrice, euphorie, anxiété, sensation de ralentissement du temps, altération du jugement, retrait social) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage du cannabis.

C. Au moins deux des signes ou symptômes suivants, se développant dans les 2 heures qui suivent l’usage du cannabis :

  1. Conjonctives injectées.
  2. Augmentation de l’appétit.
  3. Sécheresse de la bouche.
  4. Tachycardie.

D. Les symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

*** Spécifier si avec perturbations des perceptions : Les hallucinations sans altération de l’appréciation de la réalité, ou des illusions auditives, visuelles ou tactiles surviennent en l’absence d’un état confusionnel. ***

52
Q

Quels sont les critères diagnostiques du sevrage de cannabis?

A

A. Arrêt d’un usage du cannabis qui a été massif et prolongé (c.-à-d. consommation habituellement quotidienne ou presque durant une période d’au moins quelques mois).

B. Au moins trois des signes et symptômes suivants se développent dans un délai d’environ une semaine après le critère A :

  1. Irritabilité, colère, ou agressivité.
  2. Nervosité ou anxiété.
  3. Troubles du sommeil (p. ex. insomnie, rêves perturbants).
  4. Diminution de l’appétit ou perte de poids.
  5. Fébrilité.
  6. Thymie dépressive.
  7. Au moins un des symptômes physiques suivants cause de l’inconfort significatif : douleurs abdominales, instabilité/tremblements, sueurs, fièvre, frissons ou céphalées.

C. Les signes ou symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Les signes ou symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance.

53
Q

Donner des exemples de substances hallucinogènes

A
  • l’ergot de seigle,
  • le LSD,
  • les phénylalkylamines (crystal, mess),
  • le DOM, MDMA (ecstasy), alcaloïdes indoles comme
  • la psilocybine (mush), DMT, etc.
54
Q

Quel est le mécanisme d’action des hallucinogènes?

A

Agonistes partiels des récepteurs sérotoninergiques postsynaptiques

55
Q

Quels sont les effets recherchés par la prise d’hallucinogène?

A

Perceptions intenses et distorsionnées, hallucinations, expériences introspectives

56
Q

Quelle est la voie d’administration des hallucinogènes?

A

Orale

57
Q

Quelle est la durée d’action des hallucinogènes?

A

8 à 12 heures

58
Q

Quels sont les critères diagnostiques d’une intoxication par un hallucinogène?

A

A. Usage récent d’un hallucinogène (autre que la phencyclidine).

B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. anxiété ou dépression marquées, idées de référence, peur de devenir fou, mode de pensée persécutoire, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage d’un hallucinogène.

C. Altérations des perceptions survenant en pleine conscience, dans un état de plein éveil (p. ex. intensification subjective des perceptions, dépersonnalisation, déréalisation, illusions, hallucinations, synesthésies) qui se sont développées pendant ou peu après l’usage d’un hallucinogène.

D. Au moins deux des signes suivants se développant pendant ou peu après l’usage d’un hallucinogène :

  1. Dilatation pupillaire.
  2. Tachycardie.
  3. Transpiration.
  4. Palpitations.
  5. Vision trouble.
  6. Tremblements.
  7. Incoordination motrice.

E. Les symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

59
Q

Quels sont les symptômes de sevrage d’un hallucinogène?

A

*** Il est à noter que pour les perturbateurs du SNC, il est rare de voir apparaître une véritable dépendance. Il n’y a pas de réel syndrome de sevrage connu en ce qui concerne les hallucinogènes. ***

60
Q

Qu’est-ce que la phencyclidine?

A

La PCP est un anesthésique dissociatif. Se présente sous forme de poudre, comprimés, liquide ou capsules. Son accessibilité est grande et peu couteuse, elle est souvent utilisée pour diluer d’autres drogues.

Elle est vendue dans la rue sous une multitude d’appellations : poussière d’ange, poudre d’ange, crystal, crystal joint, cyclone, dead on arrival ou DOA, dust, elephant tranquillizer, embalming fluid, peace, scuffle, seams, surfer, wack ou zombie.

61
Q

Quel est le mécanisme d’action de la phencyclidine?

A

Antagoniste NMDA (sous- type de récepteurs glutamatergiques)

62
Q

Quels sont les effets recherchées lors de la pruse de phencyclidine?

A

Euphorie, dissociation, hallucinations, accélération psychique, augmentation de l’acuité sensorielle

Kétamine : Dissociation et hallucinations en plus

63
Q

Quelles sont les voies d’administration de la phencyclydine

A

Orale, inhalée (+++) ou intraveineuse

64
Q

Quelle est la durée de l’effet de la phencyclidine

A

L’inhalation et l’injection produisent leurs effets en 2 à 5 minutes, alors que l’ingestion orale entraîne des manifestations dans les 30 à 60 minutes qui suivent.

La demi-vie du produit varie de 7 à 26 heures (~ 4- 6 heures d’effet)

65
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’intoxication à la phenylcicline?

A

A. Usage récent de phencyclidine (ou d’une substance similaire sur le plan pharmacologique).

B. Changements comportementaux problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. bagarres, agressivité, impulsivité, imprévisibilité, agitation psychomotrice, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage de phencyclidine.

C. Au moins deux des signes ou symptômes suivants, se développant dans l’heure qui suit :

N.B. : Lorsque la substance est fumée, « sniffée » ou utilisée par voie intraveineuse, la survenue peut être particulièrement rapide.

  1. Nystagmus horizontal ou vertical.
  2. Hypertension ou tachycardie.
  3. Engourdissement ou diminution de la réponse à la douleur.
  4. Ataxie.
  5. Dysarthrie.
  6. Rigidité musculaire.
  7. Crises convulsives ou coma.
  8. Hyperacousie.

D. Les symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

66
Q

Quels sont les symptômes d’un sevrage à la phénylcicline?

A

pour les perturbateurs du SNC, il est rare de voir apparaître une véritable dépendance. Il n’y a pas de réel syndrome de sevrage connu en ce qui concerne les hallucinogènes.

67
Q

Quels sont les 2 diagnostics ajouté et déplacé du DSM V

A

Celui qui n’a en fait été que déplacé est la catégorie de « jeu pathologique »

Un diagnostic ajouté au DSM-V non présent dans le DSM-IV est le diagnostic de « sevrage du cannabis ».

68
Q

Quelle est la durée de présence de certaines substances dans les urines?

A