Cours 12 Flashcards

1
Q

Électroencéphalogramme (EEG)

A
  • Correspond à la mesure de l’activité électrique recueillie à la surface du scalp, reflète celle du cortex cérébral
  • Utilisé pr diagnostic de certains états pathologiques (crise d’épilepsies) et pr l’éude des différents stades du sommeil
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2
Q

Emplacement des électrodes pour un EEG

A

Vingtaine d’électrode placées à endroits du cuir chevelu reliées à un amplificateur et enregistré
-Différence de potentiel d’amplitude sont mesurés entre paires d’électrodes

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3
Q

Champ électrique généré par courants synaptiques au niveau des cellules pyramidales

A
  • EEG mesure l’activation synaptique des dendrites des neurones pyramidaux du cortex
  • Activité simultanée de plusieurs milliers de neurones génère un signal d’EEG assez fort pour être détecté
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4
Q

Qu’est ce qui génère un EEG?

A
  • L’amplitude du signal dépend du degré de synchronisation de l’activité des neurones
  • Si neurones sont excités simultanément les faibles signaux s’additionnent et génèrent un signal à la surface du crâne
  • Décharge irrégulière des neurones = pas de signal détectable en surface
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5
Q

Représentation d’un EEG caractéristique

A

Le cerveau génère des rythmes lents (0,05Hz) à rapides (500Hz)
-Les rythmes sont classés selon leur fréquence et porte le nom d’une lettre grecque

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6
Q

À quoi sont associés les rythmes de haute fréquence et faible amplitude?

A
  • Vigilance, éveil

- Phases de rêve du sommeil

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7
Q

À quoi sont associés les rythmes de basse fréquence et grande amplitude?

A
  • Phases du sommeil sans rêve

- État pathologique du coma

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8
Q

À quoi ressemble l’activité neuronale durant l’éveil?

A

Activité relativement élevée et relativement peu synchronisée

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9
Q

Rythmes EEG chez plusieurs espèces

A

Rythmes constants chez tous les mammifères avec certaines exceptions (lapin)

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10
Q

Deux mécanismes de synchronisation des rythmes

A

1) À partir d’un générateur unique (pacemaker)

2) Conséquence d’un comportement collectif de tous les participants

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11
Q

Rôle des neurones thalamiques

A
  • Génèrent décharges très rythmiques (comme pacemaker)

- Leurs rythme coordonnée sont transmis au cortex par projections thalamocorticales qui excitent les neurones corticaux

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12
Q

Ecq tous les rythmes corticaux dépendent du générateur thalamique?

A

Non, certains dépendent de la coopération entre les neurones corticaux eux-mm

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13
Q

Crises d’épilepsie

A

Neurones génèrent décharges hypersynchrones anormales (grands signaux EEG)

  • Crises généralisées impliquent totalité du cortex des 2 hémisphères
  • Crises partielles impliquent seulement une partie du cortex
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14
Q

Causes de l’épilepsie

A
  • Chez l’enfant, peut être liée à causes génétiques ou pathologies de l’enfance; bcp des cas, cause inconnue
  • Personnes âgées, souvent conséquence d’AVC, tumeurs ou Alzheimer’s
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15
Q

Gènes impliqués dans l’épilepsie

A
  • Gènes qui codent pour des canaux ioniques, des transporteurs ou des récepteurs
  • p.e. mutation sur les canaux sodiques = ils restent ouvert + longtemps = neurone hyperexcitable
  • p.e. GABA moins efficace = déséquilibre entre excitation/inhibition synaptique
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16
Q

EEG d’une crise d’épilepsie généralisée

A
  • Débute brutalement, synchronisée sur tt la tête avec signaux de grandes amplitudes
  • Rythme des décharges = 3Hz et dure 12s
  • Entraine perte de conscience avec phase de contractions musculaires soutenue (tonicoclonique) ou phase de contractions cloniques
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17
Q

EEG d’une crise partielle

A
  • Plus localisées, débutent dans une partie du cerveau, se propagent
  • Si elles débutent dans cortex moteur = mvt cloniques limités à 1 membre
  • Si elle débutent dans aire sensorielle = sensation anormale = aura, déjà vu
  • Peut aussi siéger dans hippocampe ou amygdale
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18
Q

Phases du sommeil

A

1) REM sleep (mvt occulaires rapides) ou sommeil paradoxal

2) Sommeil à ondes lentes (non-REM sleep)

19
Q

REM sleep

A

EEG rapide/faible amplitude (comme éveil), mais corps immobile excepté muscles oculaires = rêve

20
Q

non-REM sleep

A

Rythme lent/grande amplitude

21
Q

non-REM sleep

A

Rythme lent/grande amplitude. Tension musculaire réduite, sommeil sans rêve, pour le repos (activité du SN parasympathique)

22
Q

Cycle sommeil lent-sommeil paradoxal

A
  • Nuit de sommeil = succession des 4 stades du sommeil à ondes lentes et sommeil paradoxal
  • Cycle se répète toutes les 90 minutes : épisodes de sommeil lent deviennent progressivement plus légers et épisodes de REM sleep plus longs
23
Q

Stade 1

A
  • Phase de transition
  • Sommeil très léger
  • On peut se réveiller facilement
  • Dure qq minutes
24
Q

Stade 2

A
  • Un peu + profond
  • Comprend fuseaux de sommeil générés par pacemaker thalamique
  • Onde de grande amplitude
25
Q

Stade 3

A
  • Comprend rythmes lents de grande amplitude

- Sans mvt du corps

26
Q

Stade 4

A
  • Phase la + profonde du sommeil
  • Grands rythmes de 2Hz ou -
  • Dans premier cycle du sommeil, peut durer 20-40 mins
27
Q

Besoin de sommeil

A
  • Durée nécessaire varie avec individus, entre 5-10h par nuit
  • Durée moyenne = 7,5h
  • 68% jeunes adultes ont besoin 6,5h à 8,5
28
Q

Somnambulisme

A
  • Marcher, parler (somnoloquie) et gémir au cours du sommeil
  • Plus fréquent chez enfants, se manifeste durant stade 4 se la première période de la nuit
29
Q

EEG de sommeil chez le dauphin

A
  • Dauphins dorment 1 hémisphère à la fois
    a) rythme haute fréquence, faible amplitude pendant veille active -> dans les 2 hémisphères
    b) Rythmes forte amplitude = sommeil profond, enregistré sur l’hémisphère droit
    c) quelques temps après, l’inverse est enregistr
30
Q

Systèmes modulateurs diffus

A
  • Régulateurs du cerveau et modifient sensibilité corticale

- Mécanismes neuronaux sommeil/éveil

31
Q

Systèmes modulateurs diffus actifs pendant l’éveil

A
  • Cellules du locus coeruleus sécrètent noradrénaline (NA)
  • Cellules du raphé sécrètent sérotonine (5-HT)
  • Certains neurones sécrètent acétylcholine (ACh)
32
Q

Activité neuronale associée à l’endormissement et sommeil lent

A

Réduction des fréquence de décharges des neurones modulateurs

33
Q

Déclenchement et arrêt des mvt oculaires par neurones du tronc cérébral

A
  • Sommeil lent = diminution de l’activité de NA et 5-HT avant sommeil paradoxal
  • Sommeil paradoxal = élévation de ACh, neurones modulateurs inhibent aussi les motoneurones spinaux = empêche activité motrice des rêves de faire vrais mvt
34
Q

Rythme circadien

A
  • Cycle quotidien de la lumière et de l’obscurité (24h)

- Fct physiologiques de l’organisme fluctue avec ce rythme

35
Q

Qu’arrive-t-il si les cycles circadiens d’un animal sont supprimés?

A
  • Rythmes circadiens restent semblables => horloge interne dans cerveau
  • MAIS, horloge pas parfaite => doit être ajusté à la lumière/obscurité de temps à autres
36
Q

Qu’arrive-t-il si des individus sont isolés du cycle lumière-obscurité?

A
  • Cycle veille-sommeil va évoluer selon le rythme endogène (autonome) du sujet (env. 25h)
  • Cycle va être de + en + décalé p-r au conditions naturelles
37
Q

Noyau suprachiasmatique

A
  • Paire de noyaux minuscules de l’hypothalamus, au-dessus du chiasma optique
  • Rôle = horloge biologique
38
Q

Noyau suprachiasmatique et rythme circadien (exp lésion des NSC)

A

a) singe présente rythmes circadiens de 25,5h

b) lésion des 2 NSC abolit les rythmes circadiens, si singe est dans des conditions d’éclairage permanent

39
Q

Horloges des hamsters

A

-Ablation NSC fait disparaitre rythmes circadiens
-Transplantation de nouveaux NSC rétablit les rythmes en 1 semaine
-Hamster adopte rythme du donneur
= preuve que NSC = horloge bio du cerveau

40
Q

Photorécepteurs dans noyau suprachiasmatique (NSC)

A

Neurones particuliers sensibles à l’intensité de la lumière et leur axones envoient un signal directement au NSC, ce qui contribue à synchroniser les horloges circadiennes de ce noyau

41
Q

Neurones de NSC prélevés chez un rat

A

1) fréquence de décharge, leur consommation de glucose et leur synthèse de protéines ont gardés un rythme de 24h (cycle endogène des rats)
2) ne s’adaptaient plus au cycle lumière-obscurité, mais conservent un rythme de base

42
Q

Gène-horloge du SNC

A

Produisent protéines qui inhibent leur propre transcription (boucle de rétroaction négative)
-Accumulation de cette protéine réduit l’expression de son propre gène -> qd il y a moins de protéine, le gène va de nouveau produire la protéine
= la transcription des gènes fluctue selon un cycle de 24h synchronisé par la lumière venant de la rétine

43
Q

NSC contrôle les horloges circadiennes périphériques

A

D’autres cellules de l’organisme ont un rythme circadien, mais elles sont toutes contrôlées par NSC