11 Flashcards
(36 cards)
PSYCHOLOGIE COMPARATIVE
The Expression of the Emotions in Man and Animals (Darwin, 1872) : Application de la théorie de l’évolution à la psychologie
→ Il applique la théorie de l’évolution à l’humain
À l’époque, Darwin tente de démontrer une continuité dans l’évolution cognitive… Sans appliquer explicitement la théorie de l’évolution au cerveau. (pas de IRM)
Les émotions représenteraient un mécanisme de survie pour qu’on reste en vie. Ils nous prépare à l’action et nous aide à prendre des décisions
→ Les émotions sont peut être aussi chez les animaux qui ont évolué vers les humain
«état d’esprit avec les mêmes mouvements»
ÉMOTIONS DE BASE
Théorie selon laquelle les émotions sont des entités discrètes et relativement indépendantes.
→ comme des empreintes (différente activation dans le cerveau)
Émotions de base seraient innées, universelles, anciennes (évolution) et partagées par les autres espèces.
Joie, colère, peur, tristesse et dégout (surprise?)
→ 5 certains ont 6
Émotions complexes seraient apprises, biaisées culturellement, récente (évolution) et observées seulement chez l’humain.
= Combinaisons des expressions de base.
Proposé par Darwin et repris par Paul Ekman.
→ capacité inné de reconnaître les émotions chez les autres
INNÉITÉ
Oster et Ekman (1978)
Il travail avec les gout pour voir si les gouts de base donne des émotions
→ pas interculturelle comme recherche
Sucré:
Salé:
Acide:
Amère:
→ face mais on ne sait pas si ça vient des goûts de la mère
UNIVERSALITÉ DES EXPRESSIONS FACIALES
es asiatiques éprouvent de la difficulté à reconnaître la peur et le dégout.
Ils confondent la peur avec la surprise et la dégout avec la colère (plus que nous).
→ on détecte où vont les yeux
Les auteurs comparent les patrons de mouvements oculaires des asiatiques et des caucasiens en reconnaissance d’expressions facialesRésultats:
- Les asiatiques confondent plus certaines expressions faciales que les caucasiens.
- S’expliquerait par le patron de mouvements oculaires (ils évitent la région de la bouche). → perte d’information comparé à nous
ack et al. (2011)
Les auteurs vérifient les représentations internes pour les expressions faciales des asiatiques et des caucasiens.
Bruit et image neutre
Jack, W Sun, I Delis, OGB Garrod, PG Schyns “Four not six: Revealing culturally common facial expressions of emotion.” Journal of Experimental Psychology: General, 2016
→ les bouches sont les mêmes pour les asiatiques
→ Les caucasiens ont besoin de la bouche pour se représenter les émotions
CONCLUSION
Les résultats montrent assez clairement :
Que les représentations mentales des caucasiens quant aux expressions faciales donnent beaucoup de place à la bouche et aux sourcils.
Que celles des asiatiques sont, au contraire, biaisées vers la région des yeux.
Ces résultats mettent en doute l’hypothèse des expressions faciales comme langage universel. → donc les émotions ne sont pas universels
Les émotions ne sont pas fixe dans les cultures
Ciruclaire
Théorie évolution: inné mais pour dire que c’est inné et universelle → les émotions doivent être les mêmes dans les cultures
LE MODÈLE CIRCOMPLEXE DES ÉMOTIONS
Cette théorie propose que chacune des émotions est un point dans un espace complexe qui comprend plusieurs dimensions (2 ou +).
Valence : À quel point cela réfère à quelque chose de plaisant.
Intensité (Arousal): L’intensité subjective de l’émotion.
Russell, James (1980). “A circumplex model of affect”.Journal of Personality and Social Psychology.39: 1161–1178
→ permet de demander à des gens de distribuer les émotions sur une grille et voir les différence dans les cultures (approche sociale)
THÉORIE DE JAMES-LANGE VS THÉORIE DE CANNON-BARD
On ressent la peur → on a peur (expression) (Connon)
On a peur(expression) → on ressent de la peur (james)
La théorie Cannon-Bard suppose que nous avons des marqueurs cérébraux aux différentes émotions (gauche) → injection adrénaline expérimentale (augmentation effet de stress physiologiquement, mais on dit au cerveau que ce n’est pas stressant → pas de stress physiologiquement - descendant) → psychologique
La théorie de James-Lange suppose que le corps a des marqueurs physiologiques aux différentes émotions (droite) → Béta-bloquant (bloque le stress - bloque adrénaline et noradrénaline)→ diminuer effet physiologique, on diminue l’effet émotionnelle (enlève le shake des mains, moins de stress) → médecine
PERCEPTIONS SOMATIQUES POUR LES SIX ÉMOTIONS DE BASE
Nummenmaa et al., 2014
→ expérimentation avec plusieurs cultures → patron similaire
bleu: absence
rouge: émotions fortes
Chaque émotions à des activations différentes dans le corps
PATIENTS AYANT DES LÉSIONS AU NIVEAU DE LA MOELLE ÉPINIÈRE
La plupart des animaux et les patients ayant subi des sections de la moelle épinière peuvent ressentir des émotions ou du moins produire des expressions de ces émotions avec les muscles dont ils avaient toujours contrôle.
- Bref il ne reçoit pas les stimulus de la moelle épinière
- pas de réponse physiologique, capable de faire des émotions mais des fois avec difficulté (as-til eu des apprentissage) → bref on ne dépend pas totalement de la physiologie pour les émotions mais peut-être quand même
Il semble tout de même y avoir un émoussement des émotions chez certains.
EFFET DE LA SYSTOLE SUR LA PERCEPTION DE LA PEUR
Systole: contraction (augmenter par sympathique)
Diastole: relaxation (diminuer par parasympathique)
100ms: Présentation de visage
(apeuré ou neutre)
4,5 secondes : Jugement d’intensité
La présentation se fait SOIT à la systole (contraction du coeur) ou au diastole (relâchement du coeur) → pas conscient de voir l’émotion, donc meilleure durant la systole (plus grand intensité)
Les participant.e.s rapportent que la peur est significativement plus forte lorsque le visage expressif est présenté à la Systole.
→ effet des émotions sur la cognition par la physiologie
Réponse de l’amygdale est plus grande au systole qu’au diastole (visage apeurés*)
→ donc l’émotion est aussi traité par le cerveau intensément
→ la réponse émotionnelle et la physiologie viendrait en même temps
→ bref la physiologie influence l’intensité de l’émotion
→ plus grande contribution physiologique
- LOBE LIMBIQUE DE BROCA
- Système limbique dans tous les animaux
gyrus cingulaire, cortex temporal médian et l’hippocampe
- CIRCUIT DE PAPEZ
= fornix, cortex cingulaire, thalamus antérieur, hypothalamus et hippocampe → émotion (fait le lien entre le corps et le cortex)
La communication à double-sens (hypothalamus-cortex) concorde avec les théories de James-Lange et de Cannon-Bard.
- THÉORIE DU SYSTÈME LIMBIQUE
Circuit de Papez + l’amygdale et le cortex orbitofrontal
MacLean (1952) propose l’implication du système limbique dans les processus émotionnels.
Les structures du système limbique sont responsables de la sensation et de l’expression des émotions. Un seul système de traitement pour les émotions
- aujourd’hui
Possiblement plusieurs systèmes associés à différentes présentations émotionnelles.
En observant les différences comportementales et les marqueurs neurophysiologiques, en vue de trouver les réseaux associés au traitement des différentes instances émotionnelles:
Ex.
Ablation temporale (singe rhésus)-> diminution de la peur et de l’agressivité
Ablation amygalienne (humain)-> Sx liés à la peur et l’agressivité
COLÈRE ET AGRESSIVITÉ
Agressivité prédatrice: Pas d’activité Sympathique (pour se nourir )
Agressivité simulée : Forte activité sympathique (pour se défendre, pas se nourrir)
Résultat: amygdale aussi chez les humains
Amygdale jouerait un rôle dans l’agressivité lié au maintien d’une position dans la hiérarchie sociale
→ A résulté en l’amygdelectomie et la lobotomie transorbitale visant à réduire l’adressivité chez les patients!
LOBOTOMIE FRONTALE
Peu d’effet sur le QI. Aidait certains patients. Mais avait aussi des effets néfastes : émotions émoussées et prise de décision anormale
pas de difficulté d’intelligence
PRIX NOBEL POUR CETTE TECHNIQUE
AU-DELÀ DE L’AMYGDALE: LES CIRCUITS DE LA COLÈRE ET DE L’AGRESSIVITÉ
Ablation des hémisphères cérébaux :
- Rage simulée
- Montre tous les signes de rage mais dans un contexte inapproprié
Dilatation de la pupille, augmentation du pouls, hissing
Ablation des hémisphères cérébraux et lésion de l’hypothalamus antérieur :
- Rage simulée
Ablation des hémisphères cérébraux, lésion de l’hypothalamus antérieur et postérieur :
- Absence de rage simulée
→ Important pour l’expresion de colère et d’agressivité
Hess : effets de la stimulation électrique de l’hypothalamus
Selon l’endroit de l’électrode est placée : renifle, halète, mange ou manifeste des comportements de colère ou de peur
→ Effet descendants
2 fonctions : homéostasie et expression émotionnelle
Stimulation
Hypothalamus médian :
Attaque agressive
Hypothalamus latéral :
Agression prédatrice
→ comportement et physiologie dans la même région
RECONNAISSANCE DES EXPRÉSSIONS FACIALES -SM
Adolphs et al. (1994)
SM a une maladie d’Urbach-Wiethe ( a une dégradation bilatérale, complète et spécifique des amygdales).
Intelligence normale.
Mais extrêmement avenante: Fait confiance à tout le monde.
Ne ressent pas la peur. → ne se défend pas
Difficulté à reconnaitre la peur (surtout visuellement)
RÉSULTATS
SM: 19/19 sur la reconnaissance de deux personnes différente (personnes connues et non)
SM: diffificulté à reconnaitre les émotions
SM: triangle
Contrôle: cercle
SM: en bas des contrôle et plus grande difficulté avec la peur
SM: se sert moins des yeux pour trouver les émotions
Elle ne sait pas où aller chercher l’information
RÉVÉLER LES REPRÉSENTATIONS INTERNES
Gosselin & Schyns (2001)
→ trouver où les gens trouve l’information pour détecter les émotions
SM: ne sait pas où trouver
SI instructions explicites de regarder les yeux, la performance de SM se normalise complètement.
Si on arrête de lui dire où aller chercher → elle ne trouve plus
Si elle utilise pas les yeux: elle ne trouve pas la bonne réponse
Nous:
Happy: bouche
Surprised: bouche
fearful: yeux
Angry: yeux et nez
disgusted: bouche et nez
sad: bouche et yeux
RECONNAISSANCE DE LA PEUR - IRMF
Breiter et al. (1996)
l’amygdale s’active pour le visage appeuré et les informations négatives mais pas pour les visages neutres et joyeux
CONDITIONNEMENT À LA PEUR
Dans le paradigme classique, un stimulus neutre (SN) est apparié à un stimulus dangereux (le stimulus inconditionnel ou SI) qui est associé à une réponse inconditionnelle (RI).
Après conditionnement, le SN devient un stimulus conditionnel (SC) et fait maintenant apparaitre une réponse conditionnelle (RC).
En neuroimagerie, le paradigme est habituellement simple, association d’un SN (un carré de couleur ou un son simple) à un SI (un choc électrique).
Après plusieurs présentations simultanées des deux stimuli, la RC apparait lorsque le SC est présenté
→ Après le conditionnement: région de l’amygdale activé
→ réponse de peur apprises: descendant
si on diminue la peur: pas de réaction physiologique mais nous avons encore peur
CIRCUIT NEURONAL DE LA PEUR
ALBERT → peur des lapins et des fourrures
SENS -> région basolatérale de l’amydgale -> noyau central de l’amygdale (conditionnement= modification neuronale) -> hypothalamus (réponses du système nerveux autonome/expression de l’émotion) + substance gris périaqueducale dans le tronc cérébral (réponse comportementale via le système moteur somatique).
L’expérience émotionelle dépendrait plutôt de projections vers le cortex cérébral.
POURQUOI S’INTÉRESSER AU CONDITIONNEMENT DE LA PEUR
Comprendre comment la peur est apprise est une étape importante si on veut que la recherche expérimentale puisse un jour mener à un traitement des désordres liés à la peur (e.g. l’anxiété sociale, TSPT, etc.).
Amygdale : conditonnement de la peur
Hippocampe est impliqué dans l’apprentissage du contexte du conditionnement à la peur
Cortex préfrontal ventromédian (vmPFC): impliqué dans la rétention de l’extinction du conditionnement de la peur
EXTINCTION DE LA PEUR CONDITIONNÉ
L’extinction survient quand le SC est présenté un certain nombre de fois sans le SI.
Serait plus liée à l’inhibition de la peur plutôt qu’à un désapprentissage
La RC revient sporadiquement lors :
- Du passage du temps (récupération spontanée)
- Quand le SI survient (réinstallation)
- Lorsque le contexte réapparait (d’où vient l’évitement du contexte)
Chez l’animal :
Enlever le cortex préfrontal ventromédian (inhibition) empêcherait l’extinction de la peur conditionnée. → responsable du descendant sur les informations ascendantes
En fait, les auteurs observent essentiellement de nombreuses récupérations spontanées.
RÉGIONS DE L’AMYGALES (SC+ VS SC-)
Phelps et al. (2004)
ROI étant donné les données déjà obtenues par LaBar et al. (1998)
A- Extinction jour 1 et l’agmydale)
B: (réponse de l’amigdale)
Jaune: jour 1 extinction
Rouge: Acquisition
→ Rouge: peur donc plus de réponse
Jaune: diminue donc moins de réponse, mais réexposition = augmentation
agdmydale: pas seulement dans la peur mais dans la réactivation de la peur aussi